Catégorie : actualités

  • Un continent de déchets.

    Un continent de déchets.

    Oceanpacifiquecarte1Un "continent" de déchets d’une belle taille serait constitué dans le pacifique nord. Ou plutôt deux continents appelés
    "plaques de déchet du pacifique Est" et Plaque de déchet du pacifique Ouest".
    Les déchets, issus de l’activité humaine tourbillonneraient autour de vortex.
    Le poids serait de 3.5 millions de tonnes pour 3.43 millions de km2.
    90 % de ces détritus seraient des plastiques et on trouve en moyenne 46 000 morceaux de plastiques pour 2.5 km2
    d’ océan.

    10 % des 100 millions de tonnes de déchets plastiques se retrouveraient en mer, et 90 % flotteraient au gré des courants. On dit que la destruction n’interviendrait qu’au bout de 500 à 1000 années.
    Ces continents poseraient des problèmes de survie à de nombreux animaux, mammifères et oiseaux.
    La seule solution, à l’heure actuelle est de freiner la progression de la masse de déchets.
    On le voit, la bouteille à la mer a perdu de son caractère magique…

  • Le pétrolier n’est ni prêteux, ni partageux…

    Le pétrolier n’est ni prêteux, ni partageux…

    Bolivie… mais souvent "libéral".
    Les provinces de Santa Cruz, Pando, Beni et Tarija, les provinces riches du pays, au niveau énergétique et agricole, représentant un quart du pays refusent la nouvelle constitution, et désirent une sécession de fait, pour profiter seules et au mieux de leur ressources.
    la situation est simple.
    Représentant 35 % de la population, ces provinces font 65 % du pib.
    Cette situation est usuelle.
    Les provinces pétrolières canadiennes, par exemple, n’ont guère été partageuses vis à vis de la fédération pendant l’âge d’or du pétrole en Alberta.
    Maintenant que les ressources diminuent, le gouvernement central retrouve une certaine grâce.

    Il est clair que les profiteurs de la manne pétrolière et gazière ne sont guère partageurs.
    la provisoire ressource, dont ils sont bénéficiaires leur fait oublier l’histoire de leur propre pays. Il y a un siècle, c’étaient ces provinces qui étaient marginales, et les hauts plateaux miniers le centre de l’activité économique.
    Pendant des siècles, la Bolivie n’a été que la montagne d’argent du Potosi.
    Il y a quelques temps, on dénigrait une constitution, sous prétexte  qu’elle permettait une réélection indéfinie (Vénézuela). Le changement de constitution bolivienne, elle prévoit un plafonnement à deux du nombre de mandats.

  • Evolution des cours du brut aux USA et en Europe

    Evolution des cours du brut aux USA et en Europe

    Petrol1                 Le cours du pétrole WTI à 91 $ par baril a repris trois dollars  la semaine dernière à New York, le cours du Brent à 93$/bl a gagné cinq dollars à Londres.  Ce sursaut inattendu des cours a été attribué par les gazettes aux manoeuvres concertées des Banques Centrales dans l’injection de liquidités aux banques européennes et américaines. C’est un argument peu plausible. Pour ma part j’attribuerais d’avantage ces évènements aux conditions locales que sont la vague de pluie verglaçante sur l’Oklahoma du début de semaine qui avait arrêté les pipelines par manque d’électricité et la vague de froid en Europe associée avec des ennuis d’exploitation des champs de la Mer du Nord.

    Que faut-il attendre sur les cours du brut d’ici à la fin de l’année?

    Pour les Etats Unis les conditions à court terme sont les suivantes:

    1. les prévisions météorologiques n’annoncent pas de froid anormal sur l’Amérique du Nord
    2. les marchés à terme sont revenus dans une structure de contango, les cours augmentent avec le temps, ce qui devrait inciter les professionnels à reconstituer à court terme leurs stocks de brut,
    3. le sentiment de ralentissement de l’économie US avec la montée des prix à la pompe est bien présent dans les esprits,
    4. les prévisions de forte croissance de la consommation mondiale  par l’Agence Internationale de l’Energie sont de plus en plus jugées comme fantaisistes.
    5. la commission des conditions de marché de l’OPEP doit se réunir le 1er Février

                  Toutes ces données concourent à faire baisser le cours du WTI. Il faudra cependant faire le point sur l’état des stocks qui ont du être bousculés par le verglas, en particulier à Cushing. Les cours devraient passer en dessous de la sinusoïde de variations à moyen terme Variat2_2 et donc perdre 5$ par baril environ. On peut constater sur la courbe des variations autour de la droite de régression que l’amplitude croît avec le temps. Elle a été de 15$/bl pour Katrina en 2005. Elle a atteint -20$ et +20$/bl en 2007 pour aucun évènement réellement marquant. Ce phénomène traduit l’emprise croissante de la spéculation. Celle-ci fait l’objet d’une enquête officielle de la part du Congrès américain.

                      Pour ce qui concerne le Brent une prévision est beaucoup plus complexe, les cours dépendent des nombreux incidents d’exploitation en Mer du Nord. L’arrivée de plus gros volumes de pétrole africain (Angola) devrait rendre le Brent encore plus marginal dans l’approvisionnement des raffineries européennes.

                     A moyen terme la mise en exploitation mondiale de nouvelles ressources de pétrole importantes en 2008 et 2009 (13 à 14 millions de barils/jour en deux ans) devrait éloigner le marché du risque de pénurie.Wiki3

    Cette nouvelle donne devrait entraîner une relaxation provisoire des cours qui pourraient revenir sur la droite de corrélation à l’automne 2008.

  • Chine : situation explosive.

    Chine : situation explosive.

    Chine La Chine s’emballe, et la surchauffe fait flamber les prix.
    Les prix de l’alimentation, le problème énergétique devient criant aussi.
    Le prix du carburant, sous évalué fait que l’essence manque.
    Un camionneur a été poignardé dans une file d’attente à une station.
    L’inflation galope, la bourse flambe, l’agiotage va au delà de toute limite et de toute prudence.
    La promotion d’un carrefour (les 5 litres d’huiles était vendus 39.9 Yuans au lieu de 51.4) a tourné à l’émeute et au drame. 3 personnes ont été tuées et 31 blessées.

    L’énergie, et son corollaire, le prix de l’alimentation sont au centre de cette crise chinoise, très grave.
    Dans ce cas là, on peut dire qu’il s’agit plus d’une crise de la rareté de l’énergie, car le gouvernement chinois bloque les prix.
    Il compte bien les augmenter encore, mais en craint les effets politiques.
    Finalement, les gouvernements de tous les pays sont dans la même m…élasse.
    Croyant aux "mécanismes" du marché, il n’avaient pas prévus que ceux-ci puissent s’emballer très vite et très fort. 
    Or le contenu social de l’ énergie est très fort : le prix ne pénalise pas le riche, mais les "classes moyennes".
    Le prix de l’énergie tient les mêmes fonctions que le prix du pain en 1788. Il entraine d’ailleurs le prix de l’alimentation.
    Notre gouvernement nous parle de "révolution énergétique", mais il ne l’a pas pris dans le bon sens.
    Le potentiel révolutionnaire des envolées des prix est évident.

  • La guerre de l’Iran contre le $

    La guerre de l’Iran contre le $

    Rouble L’agence de presse russe RIA NOVOSTI a récemment fait paraitre un article étudiant les conséquences de l’abandon du $ comme monnaie de référence par l’ Iran.
    Tout d’abord le constat est que les USA, désindustrialisés et n’ayant rien à vendre ne bénéficient plus d’une monnaie incontestable.
    Ils ont encore le privilège d’avoir une monnaie de compte mondiale, mais en perte de vitesse, parfois au profit d’autres devises, mais souvent même face aux devises locales.
    C’est dire la force de la répulsion.
    Quand à la Russie, elle envisage, elle, de vendre son énergie, en roubles.

    Un certain nombre de pays du golfe ont décidé de renoncer progressivement au Peg (parité fixe) avec le US $, la Chine fait baisser ses réserves de $, et utilise de plus en plus sa propre monnaie pour les échanges.
    Le monde de l’énergie devient ainsi multipolaire. Euro, roubles et Yuan prennent leur place, petite pour l’instant.
    Les pays qui ont renoncés à leur lien vis-à vis du $ en premier, Iran et Vénézuela, en ont payés le prix, politiquement parlant.
    Mais la brèche est désormais ouverte.
    D’autres continuent le mouvement, insensiblement, pour ne pas remettre en question leurs réserves en $.
    En réalité, le problème n’est pas le dollar, n’est pas l’énergie, dont c’est la monnaie de référence.
    C’est la naïveté, la bêtise, des riches et des possédants. Ils ont voulu que leur richesse soit incarnée dans la seule chose qui ne puisse se transmettre dans le temps : la monnaie fiduciaire.
    Le problème n’est pas le dollar, mais la mentalité des possédants.

  • L’inflation US en Novembre tirée par les prix de l’énergie

    L’inflation US en Novembre tirée par les prix de l’énergie

    Usdlabor                  Les statistiques du mois de Novembre, publiées par le Départment of Labor, montrent une montée du CPI (Consumer Price Index) de 4.3% en un an alors qu’il n’était que de 3.5% le mois précédent. Ce résultat mensuel est du en partie, à la référence Novembre 2006 qui était basse et à l’accroissement des prix durant ce mois. L’indice hors produits alimentaires et énergie, qui traduit l’inflation intrinsèque à l’activité américaine ne croit que de 2.3% contre 2.2% le mois précédent. Notons l’inflation des dépenses de santé qui augmente de 5%, dont 7.9% pour les hôpitaux. Devant les dépenses de santé, les américains s’appauvrissent. Mais le grand acteur de l’inflation c’est le poste énergie qui croît en un an de 21.4%, dont 37% pour l’essence.

    Novembre 2006 avait été un point bas pour l’essence et le gasoil aux USA (FIG.)Gasoli1   La référence Décembre 2006 étant plus forte et les prix de vente Décembre 2007 de l’essence et du gasoil se relaxant par rapport à un plus haut de Novembre, les résultats de l’inflation du mois de Décembre devraient être moins tendus sur le poste énergie et donc sur l’indice général du mois. Cette montée du CPI  du mois de Novembre a entraîné assez paradoxalement un raffermissement du dollar hier, dans l’anticipation d’une non baisse des taux administrés par la FED le mois suivant.

  • L’Agence Internationale de l’Energie n’est plus crédible

    L’Agence Internationale de l’Energie n’est plus crédible

    What_is1                        L’Agence Internationale de l’Energie a, comme chaque mois, revu ses chiffres prévisionnels de consommation de pétrole dans le monde. Elle actualise une légère baisse de la consommation de 2007, non significative, de 60000 barils par jour à 85.7 millions de barils par jour. Mais dans le même temps elle actualise à la hausse les consommations de 2008 de 115 mille bl/j, en raison d’une révision des consommations d’Ethane au Moyen-Orient. Elle porte ainsi sa prévision de consommation 2008 à 87.8 millions bl/j en croissance de 2,5% par rapport à 2007.

                              De moins en moins de professionnels considèrent ces chiffres comme sérieux, ils sont même de plus en plus ouvertement critiqués.

                        L’OPEP qui connait bien les demandes du Marché voit une croissance de la demande 2008 de 1,5% à 87.1 millions de bl/j. Cette prévision raisonnable est dans la tendance longue de la croissance annuelle de la demande qui est de 1.3 millions de bl/j.

                         Rick Mueller, analyste chez Energy Security Analysis à Rotterdam dit tout haut ce que tout le monde pense des chiffres de l’AIE: "L’économie est actuellement déprimée, ce qui n’est pas bon (bearish) pour la demande. Je pense que nous verrons donc les chiffres de prévisions (2008) baisser encore à l’exception de ceux de l’AIE qui essaie d’envoyer un message à l’OPEP pour qu’elle produise plus."

                         Encore plus explicite est Michael Lynch, Président de Strategic Energy & Economic Research à Winchester,Ma. qui déclare: "Je ne pense pas que les chiffres de l’AIE doivent être pris au sérieux. Il est difficile de croire que la demande ne va pas faiblir de façon substantielle avec le ralentissement de l’économie non seulement locale mais aussi européenne."

                         On va donc assister, dans le courant de 2008, de la part de l’AIE, à des révisions déchirantes de prévisions, à partir de chiffres "de combat", c’est à dire faux. Ces corrections interagiront avec le marché pour des montants considérables. Voila l’exemple d’une organisation inutile pour l’OCDE, en doublon avec le Department of Energy américain et dont la disparition ne serait pas dramatique.

  • Petit caniche aboie fort…

    Petit caniche aboie fort…

    Images_2 Plus le chien est petit, plus il jappe.
    A Téhéran, on doit bien rire à l’heure actuelle des prétentions françaises de relancer des sanctions contre l’Iran.
    Les autorités françaises parlent "des intentions", procès d’intention donc "et "les capacités nucléaires".
    Pour l’instant, les unes ne sont pas prouvées, et les autres n’existent guère.
    Après avoir ferraillé contre les USA pendant près de deux ans, maintenant que Pentagone et services secrets ont tout fait pour faire échouer le projet d’agression de l’administration US contre l’ Iran, la menace française et l’activisme paraitront aussi ridicule que déplacé.

    Images1Après avoir tenu tête longtemps disais-je à une puissance militaire conséquente, la prétention française à prendre la suite fait figure de menace du chihuahua succédant à celle du pitt-bull.
    On n’est guère dans la même catégorie.
    La poule succède à l’aigle…
    Il n’y a aucune chance d’arriver au but réellement recherché : un régime à Téhéran à la botte des occidentaux.
    Pratiquement une génération après la révolution islamique, il est curieux que certains s’obstine encore en une chimère qu’ils ont poursuivie pendant des décennies contre l’ URSS et qui n’a été obtenu que dans un laps de temps très court (8 ans), le temps de Boris Elstine, et qui fait en Russie figure de repoussoir désormais.
    Bien entendu, pour le contrôle des ressources pétrolières et gazières iraniennes, c’est encore plus hypothétique…

  • Tarifs GDF.

    Tarifs GDF.

    Images N.Sarkozy est dans la M…ouise.
    En effet, promettre une augmentation du pouvoir d’achat est vraiment une gageure, alors que depuis 15 ans, on s’échine à bloquer les salaires par tous les moyens possibles et imaginables, et que de l’autre côté, des "comités théodule"ou "comités béni-oui-oui", trouve normal n’importe quel demande d’augmentation de n’importe quelle grande entreprise.
    Finalement, on trouverait une grande source d’économie en remplaçant ces comités par ces petits chiens qui hochent la tête, toujours de haut en bas. Mais il y aurait des surprises : parfois ils se bloquent… 

    Si le particulier (et les hommes politiques) paient le prix, c’est le prix de l’inconséquence, d’une politique d’économie d’énergie abandonnée il y a longtemps, reprise depuis trop peu de temps.
    Mais n’ayez aucune inquiétude : quand la consommation d’énergie aura commencée à baisser, les compagnies y trouveront une raison supplémentaire de demander une augmentation.
    Il faut appeler le système économique actuel par son nom : le vide gousset.

  • Dow Chemical s’allie avec le Koweit dans la pétrochimie

    Dow Chemical s’allie avec le Koweit dans la pétrochimie

    Kpcchairman                         Dow Chemical a vendu à KPC (Koweit Petroleum Corporation) la moitié de 23% de son activité et non pas de la totalité, comme annoncé avec légèreté par certains médias français, pour 9,5 milliards de dollars. Pour une entreprise qui présente une capitalisation boursière de 50 mds de $ ce n’est pas mal vendu. Les activités, qui représentent 11 milliards de dollars de chiffre d’affaire, vont être cantonnées dans une Joint Venture 50/50. Elles concernent le polyéthlène, le polypropylène, les polycarbonates, les ethylènamines et l’éthanolamine. Ces produits sont typiquement ceux de la pétrochimie: n’est compétitif dans ces activités que celui qui dispose d’Ethane à moindre coût. C’est pour cela que ces productions ne peuvent survivre qu’auprès de très grosses unités pétrochimiques et si possible proches des champs de pétrole ou de gaz. C’est pour ces mêmes raisons par exemple, que Total délocalise sa pétrochimie au Qatar ou comme confirmé récemment en Algérie avec la Sonatrach.