Catégorie : actualités

  • Constructions en vue.

    Constructions en vue.

    Atomeelectrons La Russie négocie la construction de centrales nucléaires dans des pays arabes.
    Egypte, Qatar et Emirats arabes Unis sont en pourparlers.
    Avec l’Algérie et la Libye qui négocient avec la France, ce sont une bonne part des pays arabes qui veulent du nucléaire.
    La mise en marche du processus est désormais clairement affirmée, et ne pourra être enrayée.
    L’utilisation pour le dessalement de l’eau leur donnerait une rentabilité bien plus élevé qu’en occident, où la cogénération n’est guère utilisée.

    En outre, la question du financement de la construction de ces centrales est clairement étudiée.
    Preuve que la Russie a beaucoup avancé.
    Ailleurs, on en reste à la solution classique du financement plus ou moins assuré par les états, ou sous leur garantie, avec leur aval, ou avec subvention.
    En bref, pour le moment, c’est un secteur encore totalement étatisé au niveau financier, et c’est paradoxalement la Russie qui étudie la possibilité de le faire financer par des banques classiques.

  • Nous avons des esclaves et de l’arrogance.

    Nous avons des esclaves et de l’arrogance.

    Autant Rhett Butler 1861.
    L’attitude des occidentaux se raidit au nom de la respectabilité, des droits de l’homme (étendus aux droits du commerce, et consistant surtout d’ailleurs, en celui-ci), présenté comme des vérités universelles, à imposer par le droit (du) canon, si besoin.
    En réalité, l’Occident n’a jamais réglé ses deux problèmes, à savoir la question de son prolétariat, et la question colonial.
    Kadhafi, Amadhinedjab, ne sont guère pire, ni meilleur d’ailleurs que bien d’autres.
    Mais, un satrape n’est acceptable que quand c’est notre satrape.
    L’Iran veut l’énergie atomique. Interdit. Pour une simple raison, l’Iran n’est plus aligné.
    Quand à Kadhafi, il s’est aligné.
    Passant de la position du méchant à celle de l’ami. Il aura donc, sans problème, sa centrale. 
    Poutine est décrié aussi.

    Ces trois pays ont une chose en commun.
    Ils ont des ressources naturelles, en excédent pour leur population.
    L’occident a toujours connu pratiquement la pénurie de moyen, d’énergie, et souffert d’une population trop nombreuse.
    D’ailleurs l’arrogance ne s’adresse pas non plus qu’à ces pays fournisseurs de matières premières, avant hier occupés, hier, sous la botte de proconsuls acquis aux occidentaux, elle s’adresse aussi, désormais de l’aristocratie européenne aux peuples européens.
    Ils ne voteront pas pour le traité de Lisbonne.
    Ils voteraient mal.
    La seule échappatoire qu’il restera est celle de la fin de l’union européenne, du rétrécissement  intrinsèque de l’Occident, qui piétine ou régresse économiquement pendant que le reste du monde, progresse.
    De plus, la politique d’accaparement des ressources naturelles à (plus que) bon compte est une politique qui a du plomb dans l’aile, et qu’il serait nécessaire de réévaluer, baser les relations internationales sur d’autres paramètres apparait désormais inévitable.

  • Nigeria: poussée de fièvre de nationalisme pétrolier?

    Nigeria: poussée de fièvre de nationalisme pétrolier?

    Mendnigeria                     Le Nigeria, depuis l’élection de son nouveau président, Umaru Yar’Adua, au mois de Mai dernier veut remettre à plat sa politique pétrolière en évoluant vers une position plus exigeante vis à vis de grands groupes pétroliers présents dans l’estuaire du Niger comme Royal Dutch Shell, ENI, Exxon-Mobil, ou Total. Le Président en place voudrait créer une Société Nationale qui aiderait l’Etat à mieux gérer ses ressources pétrolières et gazières. Cette Société contrerait aussi  les prétentions des Sociétés privées opérant dans le pays. Cette information est à rapprocher de celle qui donnait l’intention à Shell de vendre une partie de ses droits au Niger, au chinois CNOOC. Il n’est pas sûr que ce genre de décision suffise à calmer les ardeurs des rebelles locaux du MEND qui infligent de lourdes pertes économiques et humaines aux Groupes pétroliers opérant dans le delta du Niger.

  • Fin de l’industrialisation.

    Fin de l’industrialisation.

    Construction L’habitat atteint le bout de son évolution avec ce nouveau produit :  une maison complète préfabriquée, montée en un temps record, et très acceptable au point de vue énergétique, la maison INOV.
    Commercialisée en Janvier, elle a l’avantage de réduire les couts extérieurs, et les remplacer par des couts d’usine.
    L’avantage revient donc, au niveau énergie, à une drastique réduction des couts de transports, des durées d’interventions, et de déplacement de matériel.

    le constructeur, Bodard constructions, espère vendre 300 maisons par an dans un premier temps. Le délai de livraison serait de trois mois, et le délai pour les extérieurs de trois mois aussi.
    La phase de construction proprement dit serait de 3 heures.
    Equipée d’une pompe à chaleur, le bâtiment sera en catégorie A.
    Si la maison à ossature  métallique existe déjà, c’est la maison Phénix,  elle n’était pas, jusqu’à présent synonyme de qualité, ni même réellement de rapidité à construire.
    Là, on est dans une phase où la boite est déballée et installée en un instant record. Quasi habitable de suite.
    Une fin d’évolution pour la maison modulaire.

  • L’action RD Shell dégradée à « neutre » par Lehman Brothers

    L’action RD Shell dégradée à « neutre » par Lehman Brothers

    Lehman                   Lehman Brothers a ramené son opinion sur l’action Royal Dutch-Shell de "surpondérer" à "neutre" en raison de la disparition de sa décote des mois précédents. Il invoque aussi des baisses de volumes de production de l’ordre de 3% ainsi qu’une baisse des réserves en raison de la déconsolidation du champ de Sakhaline. Par contre Lehman voit une "meilleure valeur" pour Total, sans préciser laquelle!

    Les productions de "liquides" (pétrole + condensats) du troisème trimestre de RDS étaient en chute de 8,8% par rapport à celles de l’année précédente, elles risquent d’être du même ordre pour le quatrième trimestre. Il est certain que les résultats annuels ne seront pas brillants.

  • Exxon-Mobil voudrait construire un terminal de GNL dans le New-Jersey

    Exxon-Mobil voudrait construire un terminal de GNL dans le New-Jersey

    Exxonmobilheaderlogo1                        Exxon-Mobil est déjà fortement impliqué dans la construction de trois terminaux de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) l’un au Texas, un autre au Pays de Galles et le troisième en Italie sur les rives de l’Adriatique. Exxon déclare qu’il veut également implanter un terminal flottant, relié à la terre par un gazoduc, dans le New-Jersey afin de pouvoir fournir du gaz à la mégalopole voisine englobant New York et  Philadelphie. Le bateau usine serait amarré à 30 miles des côtes et pourrait fournir 34000 m3 de gaz par jour soit la consommation moyenne de 5 millions de citoyens américains. Compte tenu de la longueur des procédures pour obtenir toutes les autorisations un tel projet ne verra le jour que vers 2015, s’il n’est pas oublié entre temps.

                        La consommation de gaz aux USA n’est en croissance que pour la production d’électricité (3,1% par an depuis six ans en moyenne) par contre elle décroit globalement de 1.1% par an sur la même période, en raison de la forte baisse des activités industrielles, transférées en Asie. Les contraintes futures sur les émissions de Carbone devraient cependant favoriser l’utilisation du gaz.

  • USA: une vague de froid perturbe le marché du pétrole brut

    USA: une vague de froid perturbe le marché du pétrole brut

    Oklahoma                       Une terrible vague de froid est tombée Dimanche dernier (9/12) sur l’Oklahoma puis plus au nord sur le Kansas, le Missouri et l’Illinois. La pluie verglaçante, responsable de nombreux accidents mortels, a entraîné de nombreuses coupures de courant qui ont paralysé, entre autres, le hub de pétrole le plus important des Etats-Unis: celui de Cushing. C’est le lieu où sont livrés les lots de brut WTI négociés sur le NYMEX. Toute perturbation physique de ce site se traduit immédiatement sur les cours à New York et donc sur les cours mondiaux du pétrole. En ce moment les pipelines sont en cours de redémarrage avec la reprise de la livraison d’électricité, mais on estime que ces incidents ont joué sur la montée des cours de plus de 2$ par baril Mardi 11 Décembre à 90$ /baril.  Les cours étaient en baisse ce Mercredi matin à un peu plus de 89$.

                             Les Sociétés responsables des stocks à CUSHING ont décidé d’accroître la capacité de stockage de "leurs fermes à pétrole" de 9 millions de barils pour atteindre 44 millions de barils. C’est une décision qui devrait participer à l’affaiblissement du rôle de la spéculation, parfois délirante, sur les cours du pétrole américain. Une commission du Sénat est en cours d’enquête sur ces phénomènes qui ont porté les cours de 50$ à près de 100$/baril entre Janvier et Novembre 2007.

  • La terre est plate. Mais bien sûr…

    La terre est plate. Mais bien sûr…

    Terre_plateBien sûr, comme chacun sait, la terre est plate.
    Bien sûr, avec des nouvelles techniques, avec de nouveaux investissements, on peut relancer la production pétrolière.
    Mais, on ne fera que vider un réservoir plus vite, et rendre les conséquences plus sévères. Et plus rapides.
    Jusqu’à ce que l’on ne puisse plus.
    Et puis, pour remplacer un seul gisement de Ghawar, il faudra aussi en creuser des puits. les Etats-Unis en ont creusés plus de 500 000. Ghawar qui produit à peine moins en avait … 625.

    On reste bien dans le schéma du pic oil : l’accroissement continue des quantités d’énergie à dépenser pour découvrir et mettre à disposition 100 barils. Au début, il n’en fallait qu’un, et constamment, chaque année, il en faut de plus en plus.
    Pour les sables bitumineux, c’est le tiers de la production qui y passe.
    Quand aux nouvelles découvertes "prodigieuses" que ce soit Big Jake ou Tupi, elles restent étonnement modestes.
    100 jours de consommation mondiale pour Tupi.
    Quand à Big Jake, c’est de 3 à 15 gBep (milliards de barils), en gros six mois de consommation mondiale dans le meilleur des cas, et un mois dans le pire.
    Comme on le voit, rien de changé, et urgence de recourir au dernier gisement, inépuisable celui là : Négawatt.

  • Le nouveau Président.

    Le nouveau Président.

    KalininVoici la photo du futur président russe, Mikhaïl Ivanovitch Kalinine, quoi ? J’ai fait une erreur ? C’est pas lui ?
    Bon, ça n’a pas grande importance.
    Le nom du chef nominal en Russie a été assez rarement celui du vrai patron.
    Donc, il va s’appeler Medvedev.
    Il est soutenu par le patron (le vrai). Donc il va être élu.
    Medvedev pourra donc avoir une présidence tranquille. Pensez, rien à faire, seulement signer ici.
    Encore un emploi fictif !
    Pour comparatif, alors que Kalinine était chef de l’état, cela n’empêchait pas son épouse de résider en camp de vacances (appelé goulag).
    Ah, ça y est, j’ai retrouvé la photo du nouveau président (page suivante).

    Molotovah non, je me suis encore trompé, ce n’est pas lui.
    Bon enfin, tout le monde sait que c’est Wladimir wladimirovitch Poutine le boss.
    De toute façon Medvedev (au point politique insignifiant) va supplier son ex-patron de devenir son premier ministre.
    Il va lui garder la place au chaud.
    Reste le suspens insoutenable jusqu’à l’élection : Avec quel pourcentage, Medvedev sera t’ il élu ?
    Sont les principaux coupables de cet état, tous les conseillers occidentaux, qui ont préconisés une "thérapie de choc", pendant les années 1990, une libéralisation à outrance, dont finalement personne ne veut réellement, et tout du moins, pas ses conséquences, qui ont complètement discrédité le mot démocratie, et qui fait que la masse de la population préfère un régime avec un degré certain d’autocratie, pourvu qu’il leur donne de quoi vivre, en leur laissant un minimum de liberté.
    D’ailleurs la principale force d’opposition en Russie, reste le parti communiste. Les partis chéris par les occidentaux brillent par le ridicule, en même temps que leur taille lilliputienne.
    D’ailleurs, il n’est pas du tout indifférent aux occidentaux que règne un régime efficace dans cet immense état énergétique qu’est la Russie. La poursuite de l’anarchie Elstinienne aurait crée bien des problèmes en occidentaux, et un choc pétrolier, gazier et uranifère.

  • Total: démarrage de  l’exploitation commerciale du gisement de Surmont

    Total: démarrage de l’exploitation commerciale du gisement de Surmont

    Sagd                       Le gisement de sable bitumineux de Surmont est situé dans les forêts canadiennes de l’Athabasca dans l’Alberta. Le sable ne pouvant pas être extrait de la surface, Conoco-Phillips opérateur et Total participant à 50% décidèrent d’utiliser la technologie "Steam Assisted Gravity Drainage" pour exploiter ce gisement. Ce procédé consiste à injecter de la vapeur d’eau sous pression dans le sable à l’aide d’un premier conduit supérieur et de récupérer par drainage et pompage le bitume fondu dans un collecteur situé à quelques mètres au-dessous du précédent. La production attendue dans une première phase est de 25000 barils par jour.  Par la suite, à l’horizon 2012 cette exploitation pourrait être portée à 100000 barils par jour.