Catégorie : actualités

  • Rencontre Chine-USA sur la coopération énergétique

    Rencontre Chine-USA sur la coopération énergétique

    Braque11                   La troisiéme rencontre sur le Dialogue Economique stratégique entre la Chine et les USA se tiendra Mercredi 12 et Jeudi 13 Décembre 2007. Henry Paulson, secrétaire au Trésor américain, arrivera avec une demande de valorisation du Yuan, mais la délégation chinoise compte aborder les problèmes de coopération dans le domaine des énergies. "Les deux parties doivent intensifier leur coopération dans l’efficacité énergétique et accroître leurs efforts dans le domaine des énergies propres" déclare le Ministre du Développement et de la Réforme chinois." Ceci est une affaire importante parce que de l’action ou de l’inaction des deux nations, dépendra l’importance des changements climatiques du 21ème Siècle."

                                               On se croirait à Kyoto.

  • Petroleum Review: des chiffres de plus en plus en question

    Petroleum Review: des chiffres de plus en plus en question

    Wiki10dec07                           Le travail de Stuart Staniford se poursuit sur Wikipedia (Oil Megaprojects) et il apparaît que les chiffres de mises en production cumulés des gisements de pétrole rassemblés par Stuart divergent de plus en plus de ceux publiés par le très officiel "Petroleum Review". Il ressort de ces travaux que l’accélération des mises en production de nouveaux champs ou procédés a été beaucoup plus vive que celle mentionnée par la revue. L’impact des prix du brut sur l’adaptation de l’offre à la demande est évidente.

    Il ressort de cette étude en cours, que la croissance des mises en production des pays non OPEP est particulièrement vigoureuse. Wiki10dec07opep

                     Ce travail de très grande rigueur montre que les chiffres récents annoncés par les déclinistes du "peak oil" dont fait partie l’auteur de l’étude, sont de plus en plus à remettre en cause. Il faudra une fois de plus reculer la date du pic tant attendu.

  • Primes à la cuve.

    Primes à la cuve.

    Cuve La prime à la cuve, doublée, va être financée (en partie), par un prélèvement exceptionnel sur les compagnies pétrolières.
    En fait, ce qui est frappant, c’est la modestie de ce prélèvement (140 à 150 millions d’euros), face aux bénéfices des dites compagnies.
    En réalité, c’est une politique de dames patronesses.
    On file quelques sous, pour éviter de parler de ce qui fâche : l’ampleur des bénéfices, pas réellement justifié, ni par des investissements, ni par quoique ce soit d’autre.

    Le particulier devra quand à lui avoir une facture établie entre le 10 novembre 2007 et le 31 janvier 2008, pour bénéficier de la bonté publique. Il devra en outre, être non imposable.
    Bien sûr, il faut être chauffé au fioul, mais les chauffages électriques et propanes, bien plus onéreux, ne sont pas concernés.
    Cette aide fonctionne indépendamment du coût.
    Finalement pour le propane, on a encore plus d’emm…iellements que pour le fioul, sans aucun de ses avantages.
    Pourtant, les gaz en bouteilles sont aussi des produits du crackage du pétrole.
    Va comprendre Charles.
    Un seul point reste à éclaircir, les vignerons croiront ils que cette aide s’adresse à eux ?
    A Clochemerle, le débat doit faire rage.

  • Des armes et des canons.

    Des armes et des canons.

    Images_2 EADS et louis Gallois prouvent qu’ils ne prennent pas le pic-oil à la légère.
    En effet, dans sa vision stratégique pour 2020, il veut produire moins d’avions civils, et plus de services et d’aviation militaire.
    En effet, il y a gros à parier que les militaires seront les derniers privés du précieux carburant.
    Visiblement donc, dans un certain milieu, on sait très bien où on en est. Pas à un point très brillant en réalité.

    L’objectif d’EADS est donc d’arriver à une parité 50/50, entre civil et militaire, à l’image de Boeing, le concurrent.
    Airbus constitue au contraire 68 % du chiffre d’affaire d’EADS, et la totalité de son bénéfice.
    Pour le constructeur nord américain, la situation, difficile à quantifier évoquerait plutôt l’inverse, la totalité des bénéfices relevant du militaire.
    La ressource en pétrole, en effet, comme je l’ai déjà dit, affectera en dernier les militaires. Les civils, les activités les moins utiles seront privés, les unes après les autres, bien avant.
    D’ailleurs, les compagnies aériennes sombrent toutes, une à une dans le rouge, jusqu’à constitution de nouveaux monopoles.
    On avait prêté le mot à Brejnev : "il faut pas s’y fier, il faut des armées…"

  • Nouvelles d’orient. II

    Nouvelles d’orient. II

    Le remodelage US du moyen orient a échoué, l’accaparement des ressources énergétiques a échoué.
    Iraqpipelines La guerre semble se ralentir en Irak, et s’accélère en Afghanistan.
    Paradoxalement, dans les deux cas, c’est une défaite américaine.
    Que se passe t’ il en Irak d’abord ?
    L’armée américaine est épuisée, les pertes nettement sous évaluées, les soldats sont épuisés, et il arrive ce qu’il arrive souvent : des trêves non décidées par les états-majors, décidées par les troupes sur le terrain.
    Les "patrouilles" ne patrouillent plus. Elles se tiennent à l’écart et envoient un message radio toutes les heures.
    Les soldats donnent quelques billets à des gamins, pour qu’ils fassent passer un autre message.
    Aux insurgés, cette fois. On est ici, on ne bougera pas. Laissez nous tranquille.

    Trêve de fait donc. Renforcé par un changement de politique. Les sunnites insurgés sont armés et payés par les américains, cette fois. Ils ont éliminés les djhadistes, mais n’aiment pas davantage les américains.
    En Afghanistan, par contre, la guerre recommence. Les talibans sont repassés à l’offensive, ils contrôlent la moitié du pays, et les bombardements de plus en plus intensifs aliènent de plus en plus la population.
    Le grand dessein d’arriver aux richesses fossiles d’ Asie centrale s’éloigne de plus en plus. 
    Demain, dans un an, les européens lâcheront pied.
    L’Otan aura perdu la seule guerre terrestre auquel elle aura participer. Sa dissolution, son évanouissement en seront probablement le prix.
    L’échec, ici comme en Irak sera aggravé par l’obstination du président Bush a vouloir continuer la guerre.
    Le rêve de s’emparer des richesses énergétique n’aura été qu’un mirage.

  • Nouvelles d’Orient.

    Nouvelles d’Orient.

    Iran L’ Iran ne boude pas son plaisir.
    L’ennemi a annoncé qu’il ne développait plus l’arme nucléaire, le président Bush est tellement décrédibilisé que personne ne le croirait s’il disait qu’il fait beau.
    Bien sûr, il y a les douceurs. La guerre flambe en Afghanistan, continue en Irak.
    Mais la douceur des douceurs, c’est aujourd’hui.
    L’ Iran n’utilise plus le dollar pour ses ventes de pétrole.
    Début octobre, le Vice-Président de la société nationale pétrolière NIOC déclarait :

    "Seulement 15 % de la vente du pétrole se fait en dollar, et nous sommes en train de remplacer cette part par des devises plus crédibles".
    En d’autres terme monnaie de singe.  Roupie de sansonnet. 
    Ce qui est loin d’être faux. On annonçait un regain du dollar, pour l’euro, il est quasi imperceptible.
    "Le dollar n’est pas une monnaie fiable, compte tenu de sa dévaluation et des pertes pour les exportateurs de pétrole."
    Cette indépendance n’a pas été sans a-coup. On se souvient du rationnement et de la baisse des importations d’essence.

  • Pénurie de silicium.

    Pénurie de silicium.

    Photovoltaique On parle fréquemment, mais improprement d’ailleurs de "pénurie de silicium" pour les panneaux photovoltaïques.
    En effet, le silicium est extrêmement abondant sur terre, et c’est de silicium purifié qu’on manque. Quoique les capacités de productions augmente constamment, elle est toujours en deçà de la demande.
    Ce silicium est très couteux à produire, il consomme beaucoup d’énergie (énergie grise).
    On utilise aussi le solaire thermique, ainsi que le solaire à concentration, avec des variantes.
    Le solaire thermique sert à réchauffer un fluide, et est utilisé dans le chauffage.

    on utilise aussi le solaire à concentration sur des cellules photovoltaïques, ce qui permet d’en réduire la surface, et donc le coût.
    La concentration solaire est une technique ancienne, connue depuis l’antiquité, et au moins depuis Archimède.
    Comme on peut le voir sur la photo, ces installations futuristes évoquent plus la batterie de cuisine qu’autre chose…

  • Préparer l’avenir, ici et ailleurs.

    Préparer l’avenir, ici et ailleurs.

    En Europe et aux USA, on prépare l’avenir, avec une réduction prévisible des émissions de CO2, et des consommations automobiles.
    Les normes, laxistes, pour les USA, datant du milieu des années 1980, resteront tout aussi laxistes. Tout en l’étant un peu moins. Les véhicules ne devront plus consommer à l’horizon 2020 que 6.7 litres au 100. 7073 Au grand plaisir des constructeurs de Détroit.
    Les pauvres, ils n’ont rien compris au film. C’est précisément cette norme laxiste qui a provoqué leur effondrement, et l’intrusion de modèles étrangers dont la principale caractéristique est d’être plus économe.
    6.7 litres, c’est un peu plus que la consommation actuelle d’un véhicule européen.
    Certes, il ne faut pas bouder l’effort, mais cet "effort" n’en est pas un. Un retard dans les esprits des dirigeants, comme le disent les écologistes là-bas, ils faudraient qu’ils se préoccupent plus des attentes de leurs clients, pour lesquelles, comme partout, le passage à la pompe n’est pas indifférent. 
    Mais ne boudons pas notre plaisir, les économies s’annoncent, et le premier pas est le plus difficile.

    En ce qui concerne l’Europe, changement de décor. Le continent est historiquement plus économe, mais ne pourra pas se dispenser de le devenir encore plus.
    La grande question n’est pas finalement de savoir ce que l’on va faire, mais comment, et dans quel mesure.
    20 ou 30 % la grande question, et l’autre question, c’est celle de l’interventionnisme.
    Un certain nombre de propos intéressants de N. Sarkozy sont à rappeler. Mais qu’y a t’ il derrière ?
    On peut rappeler "Moins s’appuyer sur des valeurs commerciales".
    Il est clair que les politiques d’économies d’énergie, portent le nom de "politiques".
    Et que ces politiques sont freinées, par des dérives commerciales : les crédits d’impôts pour le renouvelable ont entrainés une hausse des prix des matériels…
    Après, tout est question de volonté des gouvernants. On croit comprendre que 20 % de réduction, finalement, c’est assez facile à atteindre, 30 % plus compliqué. Mais pourquoi ? Parce que les dirigeants ont accepté 20 % et non 30. C’est une limite psychologique.
    Cette réduction, due à la réduction des consommations rendra la hausse de leur prix plus supportable. Ce qui implique un effort général, une normalisation, un profond travail de refonte, comme celui de la NRA Roosveltienne dans les années 1930.
    En outre, il n’est pas indispensable de se cacher derrière des accords internationaux.
    Une politique d’économie, est de toute façon, rentable à terme.

  • Après la Chine Kuwait Petroleum vise l’Inde

    Après la Chine Kuwait Petroleum vise l’Inde

    Indian_oil_corp                            Kuwait Petroleum Company, KPC, on l’a vu, a conclu avec le chinois  Sinopec un accord de construction d’un complexe pétrochimique dans le Sud de la Chine. Mais KPC ne veut pas en rester là. Il est entré en discussions avec les indiens Reliance Industries et Indian Oil Corp. pour construire une grande raffinerie et un complexe pétrochimique en Inde. Indian Oil, 51 milliards de dollars de CA, aurait un projet de construction d’une raffinerie de 300 mille barils par jour dans l’Etat du Tamil Nadu qui pourrait intéresser KPC. Le pétrole du Koweit pourrait alimenter avantageusement une telle raffinerie.

  • Les députés américains démocrates devraient voter l »Energy Bill »

    Les députés américains démocrates devraient voter l »Energy Bill »

    Us_drive2_2                      Les députés américains (the House), avec à leur tête la démocrate Nancy Pelosi, devraient voter une loi fleuve portant sur les efforts en vue d’économies d’énergie dans les quinze ans à venir aux Etats-Unis: "l’Energy Bill". Cette loi, très polémique, entre le Sénat et la "House", entre G. Bush et N. Pelosi et même entre Démocrates, alimente les chroniques de la presse américaine depuis des mois.

                         

                       Cette loi, au large spectre d’application, proposerait:

    1. de réduire la consommation des voitures et autres 4X4 de 40% à l’horizon 2020 en arrivant à une moyenne par constructeur de 35 miles/gallon.
    2. de consommer 36 milliards de gallons d’éthanol à l’horizon 2022, dont les 2/3 d’origine cellulosique,
    3. d’instaurer des taxes pour 21 milliards de dollars, dont 13.5 d’annulation de dégrèvements des Sociétés pétrolières,
    4. de produire 15% d’électricité d’origine renouvelable,
    5. d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments fédéraux et commerciaux,
    6. d’aider financièrement à la promotion des voitures hybrides rechargeables.

                      Une telle loi ne devrait pas passer le Veto du Président en raison des points 3 et 4. Mais il serait impopulaire pour le parti républicain de ne pas arriver à un compromis. A suivre donc.