Catégorie : actualités

  • Energie et paupérisation.

    Energie et paupérisation.

    Images_3Wall Mart fait rebondir la bourse de New york et les bourses mondiales.
    Mais il faut voir la vérité.
    Wall-Martisation = paupérisation.
    Les bons résultats de wall mart sont le pendant de la crise immobilière, de la crise énergétique.
    On rogne sur tout. Et on ressort un vieux slogan.
    Il avait cours dans l’ Allemagne de Weimar, il était aussi bien nazi que communiste. Il était simple : d’abord manger.

    Voilà le résultat de la révolution conservatrice : l’épuisement rapide des ressources fossiles, entrainant un renchérissement de la nourriture, en attendant la réorganisation des flux, car désormais, transporter va devenir de moins en moins rentable.
    Quand aux statistiques officielles il faut les voir comme elles sont : une production du KGB local, annexe du Gosplan.
    Devinez le taux d’inflation ? 2 % chez les civilisés, beaucoup plus chez les autres, les sauvages.

    2 %, la côte de popularité de Gorbatchev et de Elstine à leur sortie de pouvoir. Celle d’Olmert en Israël, et celle de beaucoup d’hommes politiques bientôt.

  • L’Agence Internationale de l’Energie revoit ses chiffres

    L’Agence Internationale de l’Energie revoit ses chiffres

    Iea_logo1                L‘AIE qui travaille pour les pays de l’OCDE affiche clairement un biais "consommateur" dans l’analyse des conditions d’offre et de demande mondiale de pétrole. L’idéal de son ancien Directeur, parti au mois d’Août dernier, était un pétrole dont les cours seraient compris entre 20 et 30$ le baril. Cette conviction dépassée l’avait poussé à prédire des baisses de cours qui ne se sont jamais concrétisées. L’AIE a donc tendance à surestimer les consommations à 6 ou 12 mois pour inciter les producteurs à ouvrir les vannes. Bien sûr plus l’horizon se rapproche et plus elle est amenée revoir les chiffres à la baisse.

    C’est ce que vient de faire le nouveau Directeur ce mois-ci.

                         La consommation de pétrole mondiale croît annuellement de 1,3 millions de barils par jour (FIG.).Conso1  Le mois dernier elle prévoyait une progression 2007-2006 de 1,4 mbl/j, elle vient de corriger à 1,2 mbl/j à 85,7 mbl/j pour 2007. On est pile sur la tendance longue. Donc la consommation ne ralentit pas, ce sont les prévisions de l’AIE, un peu fortes, qui sont corrigées. La prévision de croissance de 2008-2007 était de 2,1mbl/j le mois dernier, donc très forte. Elle est corrigée à 2 mbl/j, donc toujours très forte, à 87,7 mbl/j en 2008. Il est à prévoir que l’AIE corrigera à la baisse, plus tard, ce chiffre sorti d’un chapeau et que les commentateurs diront naïvement que la consommation diminue.

                         Ces jeux de chiffres réactualisés bêtement tous les mois seraient risibles, s’ils n’avaient pas leur malheureuse influence sur les cours de bourse des Sociétés pétrolières. L’AIE fait doublon avec les statistiques du DOE américain dont les chiffres évitent les prévisions fantaisistes. Sa disparition ferait faire des économies aux pays adhérents à l’OCDE.

  • Baisse des pétrolières sur fond de repli des cours du brut

    Baisse des pétrolières sur fond de repli des cours du brut

    Log3 L’Amex Oil Index a perdu, Lundi, 3,65% sur le New-York Stock Exchange, sur fond de repli du cours du brut américain qui est passé au dessous des 95$/baril. Certaines baisses individuelles ont même été spectaculaires (Hess: -6,6%; Anadarko: -4,8%; ConocoPhillips: -4,35%). L’Arabie Saoudite et donc l’OPEP semblent avoir l’intention de sanctionner les "pétro-boursicoteurs" qui, soi-disant, devaient faire sauter la limite des 100$ le baril. Grande fable pour béotiens, Vérité révélée, répétée inlassablement sur les ondes de BFM. En fait, les seuls risques sérieux qui pourraient relancer à court terme les cours du baril sont la peu probable poursuite de la baisse des stocks US, publiés Mercredi, et les risques d’embargo sur les terminaux de livraisons de brut dans le Delta du Niger qui impacteraient directement les approvisionnements américains. En sens inverse, les reprises de production en Mer du Nord, la probable ouverture de l’OPEP vers des quotas plus généreux, les livraisons de l’Arabie Saoudite à 100% des besoins vers l’Asie, la montée en puissance des livraisons de l’Angola sont des paramètres qui doivent détendre les cours. Le pronostic d’une baisse des cours vers les 80$ le baril, à la fin du mois semble, toujours, le plus raisonnable.

  • Nouveau barrage géant.

    Nouveau barrage géant.

    Carte Selon l’agence Chine nouvelle, un nouveau barrage géant va voir le jour sur le cours du Yang tsé, en amont du barrage des trois gorges.
    Celui-ci, barrage de Xilodu, sera d’une capacité de 12.6 Gw, contre 18.2 à celui des trois gorges.
    Il devra être opérationnel en 2015.
    Comme on peut le voir sur la carte, le potentiel hydroélectrique du Yang tsé est énorme, même si l’on ne dépassera plus la capacité du barrage des trois gorges.

    De plus, la construction d’un barrage est un fort entrainement pour l’économie d’un région peu développée. Ce genre d’investissements permettra une réduction du recours au charbon, très utilisé dans la production d’électricité chinoise.
    Ce genre d’investissements n’est guère discuté, contrairement à d’autres, plus contestés, car, il faut bien le dire, bien plus contestable, et d’un intérêt nul, sinon ostentatoire.
    La différence essentielle aussi entre la Chine et les pays occidentaux, est qu’en Chine, si la masse monétaire explose en ce moment, c’est aussi du à l’effort physique d’investissement.

  • Nucléaire : pénurie confirmée pour bientôt.

    Nucléaire : pénurie confirmée pour bientôt.

    TmiLes centrales nucléaires que notre président voudraient vendre partout dans le monde risquent de disparaitre plus vite que prévus, faute d’uranium.
    Dès 2015 (date la plus optimiste), les stocks sur lesquels nous vivons depuis 20 ans seront épuisés.
    Sans doute, seront ils épuisés avant.
    Les réserves sont méconnues, surestimées, et le mensonge des officiels français patent.
    En 1985, le pays était censé avoir 112 000 tonnes de réserves, 25 000 furent extraites, et quand les mines fermèrent, il ne restait plus que 11 700 tonnes de réserves.

    En tout état de cause, celle-ci était grandement surestimées par le lobby électro-nucléaire.
    Chaque jour, les (mauvaises) nouvelles s’ajoutent. Areva est en train de se faire virer du Niger, ardemment courtisé (et achetés) par les chinois, la mine de cigar lake (Canada est toujours inondée pour longtemps, et celle de Western range (Australie) ne produit toujours qu’à la moitié de ses capacités, pour des raisons d’inondations aussi.
    Pour l’AIE, la pénurie arrivera en 2015 avec les réserves prouvées (qu’on doit prendre avec beaucoup… de réserves), en 2025 avec les probables (on peut toujours rêver), ou en 2035 avec les réserves possibles (réservées aux fumeurs de moquette).

  • Plaidoyer pour « Un nouvel engagement pour une Internationale Energétique »

    Plaidoyer pour « Un nouvel engagement pour une Internationale Energétique »

    Esso                   A Rome, Rex Tillerson, Président Directeur Général d’Exxon-Mobil, à l’occasion du  Vingtième Congrès du World Energy Council réuni sur le thème " L’énergie du futur dans un monde interdépendant" a présenté un chaud plaidoyer pour une "Internationale Energétique" qu’il a opposée au nationalisme de la ressource qui va de l’inaccessible "indépendance énergétique" des pays consommateurs au "superpouvoir énergétique" de certains pays producteurs. Il a montré le côté utopique d’un isolationnisme énergétique prêché par certains ce ses concitoyens, il a fustigé les ruptures de contrats unilatérales et les nationalisations de certains pays producteurs. Les représentants russes et venezueliens devaient prendre des notes.

                      La faiblesse de son exposé est apparue dans l’illustration de cette politique universelle au sein d’Exxon. Il a sorti les progrès réalisés par sa filiale japonaise dans la production de séparateurs pour batteries au Lithium-Ion et la mise au point d’une PAC embarquée pour véhicule électrique. C’était un peu juste pour sauver la planète.

                            Exxon-Mobil devra absolument revoir sa politique environnementale.

  • L’administration US continue d’alimenter la réserve stratégique de pétrole.

    L’administration US continue d’alimenter la réserve stratégique de pétrole.

    Us_flagg5                   La réserve stratégique de pétrole américaine (SPR) est de 694 millions de barils, ce qui représente 51 jours d’importation des USA. Samuel Bodman, le Secrétaire à l’énergie, veut continuer d’alimenter cette réserve "à vitesse modeste". Pour celà l’administration dispose d’un feu vert du Congrès, qui l’autorise à aller jusqu’à un milliard de barils, et elle se fait payer les royalties par les producteurs du Golfe du Mexique en nature (royalty-in-kind). L’objectif est de collecter un peu plus de 12mbl sur une période de six mois. Shell, Sunoco et BP sont chargés de collecter 70 mille barils de brut par jour dès le mois de Janvier pour alimenter la SPR.

                         De nombreux professionnels du négoce du pétrole, dans une période de tensions sur les cours, jugent le moment inapproprié.

  • Vingt dollars de folie dans le cours du brut américain

    Vingt dollars de folie dans le cours du brut américain

    Toledo              La tendance longue des cours du WTI américain se situe aux environs de 76$ par baril. Tous les chercheurs de scoops et autres commentateurs attendent de voir franchie la barrière symbolique des 100$/bl. Certains invoquent même le changement d’échéance de contrat à terme (BFM), sans avoir vu que le marché à terme est devenu "backwardisé" depuis le mois d’Août (les cours baissent quand l’échéance s’éloigne). L’OPEP est prête à faire un geste à court terme, les importations US de brut qui ont été faibles les trois dernières semaines connues, vont devoir alimenter les raffineries et devraient donc se reprendre, la tempête en Mer du Nord est passée et Juan Carlos a demandé à Hugo Chavez "de la fermer" (seul un Roi d’Espagne pouvait faire ça).

                   Alors on peut pronostiquer un retour des cours vers des niveaux moins "dingues". 10$ à 15$ de baisse des cours, d’ici à la fin du mois, seraient raisonnables.

  • Moyen-Orient : la pétaudière généralisée… II

    Moyen-Orient : la pétaudière généralisée… II

    Images_2Les résultats des interventions américaines au moyen orient sont éloquents.
    On sait ce qu’il en est de l’Irak, l’Afghanistan replonge dans la guerre, comme le Pakistan, qui se paie une crise politique économique et sociale, les turcs, islamistes ou pas veulent en découdre avec les kurdes, alliés des américains et ils n’oublient pas leur glorieux passé.
    Seul l’ Iran fait figure de havre de paix dans la région.

    Mais les militaires américains n’ont qu’une confiance limitée dans leurs forces. Déjà la doctrine de la guerre à "zéro mort", indiquait une grande méfiance vis-à-vis de l’armée de terre, mais la force aéronavale, fer de lance de la puissance militaire US, commence aussi à poser question.
    En effet, les militaires US posent la question : n’est elle pas militairement déclassée ?
    Et il est visible que lesdits militaires ne sont guère chaud pour une action contre l’Iran.
    Déjà, la guerre israélo-libanaise avait montré les limites des moyens.
    Bien sûr Israël a pu bombardé le Liban à loisir.
    Mais le rythme et la percée de l’offensive terrestre a été inférieur aux pires moments de la guerre de 1914/1918.
    Et les militaires israéliens utilisaient la doctrine de combat US.
    Il est a noté ici que les armes russes depuis 1991, ont, sans bruits, gagné en qualité, en efficacité,  ré-attribuant  les cartes géo-stratégiques.
    Pour parler clairement, il n’est pas du tout exclu qu’en cas de confrontation militaire USA/Iran, l’Iran ne soit pas en mesure de bloquer les détroits et le précieux pétrole.

  • Moyen-Orient : la pétaudière généralisée…

    Moyen-Orient : la pétaudière généralisée…

    ImagesLe "Nouveau moyen-orient" cher à W, semble se recomposer effectivement à une allure phénoménale, mais contre son mentor US.
    Benazir Bhutto est claire :
    "Le Pakistan, qui dispose de l’arme nucléaire, risque l’implosion."
    et
    Le Pakistan en régime de dictature est une cocotte-minute".
    Les forces frontalières composées de pachtouns ne combattent plus, et  50 000 hommes ont été prélevé sur la frontière indienne, pour être redéployés sur les zones tribales.

    Le pouvoir politique pakistanais se décompose, et le Pakistan se décompose. Sous l’effet des 11 milliards de $ annuellement donnés par Washington, mais les 140 millions de pakistanais n’en voient guère la couleur.
    Comme dans le cas de l’union soviétique, les armes nucléaires ne servent à rien, et l’empire pakistanais souffre d’une guerre trop longue. Avec l’ Inde, mais surtout avec le bourbier Afghan qui semble se retourner contre lui.
    Les troubles conjoints, aux confins de cette région pétrolière, d’un côté au Pakistan, de l’autre en Turquie, en font une machine infernale qui a échappé au contrôle de Washington et qui reste lourd de menace pour l’approvisionnement pétrolier du monde. Un Irak trente fois plus étendu…