Catégorie : actualités

  • Ignitor

    Ignitor

    IgnitorIter semble… problématique, comme tous les grands projets. Pour une simple raison, on paralyse souvent une recherche pour des problèmes économiques, de lobbys, politiques…
    Il faut donc souvent partir d’un projet a la fois sérieux et pas trop prêt du centre…Mais un peu en marge, qui a de bonnes chances d’arriver à un résultat.
    De ce tonneau là pourrait être ignitor.
    "Ignitor est un réacteur expérimental qui doit vérifier chaque hypothèse théorique. Il nécessite 3 ans de construction et si les attentes se confirment, il sera possible de procéder à la fabrication du réacteur opérationnel de puissance de 300 MégaWatts, qui requiert 5 ans de réalisation. Le projet n’est pas seulement italien, les américains s’étant déclarés ouverts à une coopération une fois le projet initié".

    L’idée est de brûler deutérium et tritium avec des pics de température de 111 millions de degrés sous des pressions de 33 atmosphères.
    Sans doute ce projet alternatif à Iter n’est qu’un projet de papier.
    Mais d’autres solutions, ailleurs, sont essayées.
    N’oublions pas que l’on trouve en cherchant, et pas en montant un grand projet économico-politico-rigolo-trucologique qui doit satisfaire beaucoup de monde avant d’être mis au point.
    La partie physique est peut être dure, mais surmontable, mais pas la partie politique.

  • Bon sang ne saurait mentir !

    Bon sang ne saurait mentir !

    Don_quichotteDon quichotte va être content. Les Espagnols vont lui procurer beaucoup d’ennemis, et il pourra "bastailler joyeusement".
    7 entreprises espagnoles et le ministère de la sciences et de l’éducation ont mis au point un projet "miniéolica".
    "L’objectif de miniéolica est de d’augmenter la viabilité des applications éoliennes de faible puissance à travers la recherche et le développement de petits aérogénérateurs. Le but est d’optimiser leur fiabilité tout en réduisant leurs émissions de bruit et en augmentant l’énergie capturée.
    Des recherches seront aussi menées pour l’innovation au niveau des différents composants qui les constituent."

    L’éolienne de particulier sera une priorité en Espagne, et l’autonomie des ménages sera donc de moins en moins une utopie.
    Ce projet est un des plus ambitieux de l’union européenne.
    Bientôt je pourrais donc arrêter de pédaler pour regarder la télévision. Ouf.

  • Vive la moquette !

    Vive la moquette !

    Images_2A l’ AIE (agence internationale de l’énergie), les soixante-huitards qui la dirige restent marqué par leurs souvenirs.
    Ils n’ont visiblement pas cessé de fumer de la moquette.
    En effet, pour faire face à la demande énergétique, il faut utiliser davantage la technologie, (ça c’est bien), moins le charbon (ça c’est pas mal), le pétrole devrait garder sa situation dominante pendant 25 ans, grâce à des capacités accrues.
    Là visiblement, le paquet de pétard et la bouteille de rouge avait été vidées.

    Les émissions de CO2 devraient augmenter de 57 % (rien que ça) pour un réchauffement climatique de 3°C.
    Par contre, on voit que le sens des réalités échappent complètement à l’ AIE, qui se contente de prolonger, un peu plus loin, les courbes. Les courbes de consommation et de production, sans savoir si celle-ci sont tenables.
    Or, la courbe de l’uranium décline depuis 20 ans. Le Déclin pétrolier est, sinon engagé, du moins engagé dans une "tôle ondulée", dont visiblement il ne sortira que vers le bas. Le gaz suit de près le déclin du pétrole, et les études les plus pessimistes montre un pic "tout charbon" vers 2020.
    les projections de l’ AIE sont à mettre dans le même panier que les projections qui voyaient la France produire 50 millions de tonnes d’acier. Sans se préoccuper de savoir si c’était possible, si cela avait une finalité, si cela était tenable…

  • Total: résultats opérationnels en demi-teinte

    Total: résultats opérationnels en demi-teinte

    Tot2             Le Groupe Total annonce une croissance de production de 2,5% en un an pour le troisième trimestre 2007. Ce ratio, nous le savons, n’a aucun sens financier puisqu’il ajoute des barils de pétrole et des barils équivalents de gaz, alors que le baril de gaz est vendu à 40% du prix de celui du pétrole.

                   En fait la vraie information est la suivante: en un an les productions de pétrole ont baissé de 0,3% (1481/1485), celles de gaz se sont accrues de 7,7% (871/809), les volumes de raffinage ont baissé de 2,4% (2471/2533). On comprend alors pourquoi malgré l’augmentation des prix du pétrole le CA de Total ne s’est accru que de 2,8% en un an (39,43/38,36).

                   Quels sont les faits marquants du trimestre concernant les productions?

                   Pour les liquides (pétrole+condensats) l’accroissement des volumes africains est décevant avec seulement 19 millions de barils par jour de plus qu’au trimestre précédent (accident au Congo). Par contre une forte perte de production (-23 mbl/j) est enregistrée en Amérique du Sud (Venezuela?). Au global à 1481 mbl/j la production de liquides reste depuis deux trimestres consécutifs inférieure aux 1500 mbl/j attendus.

                   Les productions de gaz ont peu progressé d’un trimestre à l’autre, les pertes en Mer du Nord étant compensées par des gains au Moyen-Orient. Le gain de +7,7% en un an à 871 mbl/j provient de la référence 2006 qui avait été très mauvaise à 809 mbl/j.

                   Le raffinage, après un trimestre précédent minable, s’est redressé à 2471mbl/j. On attend toujours les 2500 ou plus.

                   Les ventes de produits raffinés à 3938 mbl/j se sont bien comportées et croîssent de 4,4% en un an.

                    Ces résultats opérationnels en demi-teinte n’apparaissent bons qu’en comparaison avec la concurrence qui n’a pas été brillante(FIG.) Prodtr1

            Question: quels sont les deux pétroliers européens à la traîne qu’il faudrait réunir pour en faire un groupe mondial de premier plan?  Regardez bien l’image et faites votre réponse. Capito?

  • Les cours des pétrolières rebondissent

    Les cours des pétrolières rebondissent

    Topicabia                Après des résultats trimestriels décevants, en volumes produits et en marges, les cours des pétrolières à Wall-Street s’étaient repliés depuis la fin du mois d’Octobre. L’Amex Oil Index avait perdu 4% en quelques jours, le temps des publications des résultats. Mais les cours du pétrole continuent leur irrationnelle croissance, dans un climat de de spéculation irréfléchie, où le moindre bédouin du Moyen-Orient allumant un pétard fait grimper les cours du baril de plusieurs dollars. Alors les cours des pétrolières ont rattrapé, hier, leur retard à Wall-Street. L’Indice des pétrolières reprenant 2,8% avec des variations individuelles importantes (HESS: +7%, Valero: +4,8%, Exxon: +3,1%).

    Cette hausse devrait par contagion atteindre les valeurs du CAC, dont Total qui va, enfin, publier ses résultats trimestriels. D’après Crédit Suisse ils devraient être corrects, sinon bons.

    A suivre

  • Tempête en Mer du Nord

    Tempête en Mer du Nord

    Phillips1                   D’après l’Agence Bloomberg les pétrolières ConocoPhillips et BP ont évacué certaines de leurs plateformes en Mer du Nord en raison d’un avis de tempête. La météo britannique prévoirait des vagues de 10 à 11 mètres de hauteur. Conoco a fait évacuer les plateformes d’Ekofisk et de Eldfisk, quand à BP il a retiré du personnel du champ de Valhall.

                         Tout celà ne va pas dans le sens d’une production optimale dans cette région, où les incidents répétitifs  rendent pratiquement impossible toute prévision sur les volumes produits.

              Les cours du Brent devraient se tendre à leur tour.

  • Propos de ministre.

    Propos de ministre.

    Ensemble_videGrâce à une caméra surpuissante, l’exploit de prendre E. Woerth en train d’avoir une idée a été réalisé.
    Vu la fugacité de l’instant, vous conviendrez que l’image n’est pas d’excellente qualité, mais l’idée, n’est pas non plus géniale.
    En effet le ministre vient de s’apercevoir, que le pétrole (et dérivé), c’était cher.
    ça devrait rester cher

    Que ça n’avait aucune importance pour le budget de l’état, et qu’il ne fallait pas compter sur lui, que de toute façon, ça n’avait aucune importance.
    D’ailleurs, on se demande si le propos du ministre avait une importance. Il devait avoir envie de dire quelque chose, donc quelques neurones ont été allumés. Pas longtemps.
    Enfin, pour consolation, ils sont peut être pire au PS.
    Finalement ce qui rapproche les dirigeants, c’est que la démocratie ça serait bien, s’il n’y avait ce peuple qui vote, qui consomme du pétrole et qui a des aspirations.

  • Nouvelles « Total »…

    Nouvelles « Total »…

    EmpruntcoqIl y a ceux qui n’ont pas de pétrole.
    Il y a celle qui n’a pas d’idée, C Lagarde.
    Il y a celui qui parle, comme le patron de Total.
    Pour lui, 100 millions de barils en 2030, ce sera dur.
    Alors les 116 de l’AIE ou les 118 de l’IAE, c’est de la douce illusion.
    Mais, même ces 100 millions de barils nécessiterait une exploitation maximale partout dans le monde, chose qui n’a pas l’air du tout d’être à l’ordre du jour.
    Pour le PDG de Total, le problème ne se situe pas au niveau des réserves, mais du débit.

    Energy watch group, voit, quand à lui, une chute de moitié d’ici 2030, eux voient donc des problèmes de réserve et de débit.
    Avec des troubles sociaux graves.
    Il est clair qu’un changement de civilisation est possible, avec une possibilité de changement complet d’optique, et de vision.
    En effet, rappelons "la grande peur" du début de la révolution.
    Sans possession, l’homme n’est rien, et on est pas du tout tendre avec la "petite délinquance", voler un quignon, c’est condamner à mort, pas d’assurance qui tienne, pas de pitié à avoir, non plus, la notion de petite délinquance est une notion récente…
    Voilà ce que signifie un monde retournant ne serait ce qu’aux années 30. Le rationnement, la taxation qu’ont connu bien des générations, n’est peut être plus si éloigné.
    La fin du pétrole abondant, signifiera la fin de l’abondance.

  • La France manque de fioul.

    La France manque de fioul.

    HexagoneNotre pays manque de fioul.
    L’utilisation d’un fioul avec deux fois moins de soufre, l’attentisme des propriétaires ont largement entamé les réserves, y compris les réserves stratégiques.
    En attendant, on voit le PO entrer insidieusement dans nos vies.
    Les restrictions, les difficultés, réservées hier aux pays du tiers monde se font jour ici aussi.

    Bien entendu, notre ministre de l’économie s’agite bien un peu, mais va vite découvrir, ou qu’il faut remettre les dogmes en causes, ou ne rien faire.
    Ce n’est pas quelques mesures cosmétiques, comme la mise à la casse des vieilles automobiles qui pourra y changer grand chose.
    Le vrai problème est celui du pic oil, doublé de l’inertie "libérale" des pouvoirs publics.
    Une économie, c’est une définition d’objectifs, de moyens mis en oeuvre et leur application, rien à voir avec le libéralisme.

  • L’Australie dessale.

    L’Australie dessale.

    Images_2L’Australie va dessaler l’eau de mer. La technique utilisée, la filtration membranaire est couteuse en électricité, mais les australiens n’ont plus le choix.
    les précipitations sont devenues trop irrégulières (à défaut peut être d’être moins forte), allant jusqu’à ralentir l’exploitation de certaines mines d’uranium, partiellement inondées.
    Les compagnies des eaux, flairant la bonne affaire, s’investissent, et le doublement du prix est à l’ordre du jour.

    Bien sûr, certaines utilisations (les piscines ne manquent pas) sont certainement excessives, vu les possibilités du continent, mais là aussi, les compagnies ne font guère dans la dentelle, tout est bon pour augmenter les prix.
    En attendant, l’agriculture aussi souffre (elle est la première consommatrice), et on peut se poser la question du bien fondé de certaines production, comme la vigne, pour ne pas la citer, dans un continent qui s’avère finalement très fragile, et peut être déjà surpeuplé, malgré son vide.