Catégorie : actualités

  • gogos à gogo…

    gogos à gogo…

    Images_6Bien entendu, là aussi, je ne peux que vous conseiller la lecture et la possession de toute la collection des pieds nickelés.
    Mais, s’ils montaient, à grand coup de culot, des magouilles invraisemblables, fonctionnant toujours, mais foirant invariablement, ils sont aujourd’hui complètement dépassés par les instances nationales et internationales, en même temps que la classe dirigeante.
    Ils sont encore plus marrant que les pieds nickelés.
    Je cite : "l’extraordinaire créations d’emploi en septembre aux zétazunis" 110 000 (2/3 fonctionnaires et santé) pour une population active de 148 000 000 de personnes. Soit 0.07 %. La marge d’erreur étant à vue de nez de 0.5 %.
    Ensuite, la réévaluation des réserves de pétrole, et notamment du pétrole "non conventionnel".

    Cela, au Canada, aux usa, au Vénézuela, mais en oubliant de dire, que ces bruts lourds exigent des investissements invraisemblables, pour des durées gigantesques (près de 200 ans au Canada), pour des coûts écologiques énormes, et des rendements, pas très élevés. On parle de 4 millions de barils jour au Canada en 2020. Avec 10 fois moins de réserves, l’Arabie saoudite en produit plus du double.
    Rien ne remplace les bruts légers, le light sweet crude, ou le brent, si facile finalement à récupérer. D’autres sources comme les hydrates de méthane, sont aussi, sur la papier gigantesque. Mais, qu’en est il en réalité ? peu récupérable.
    Mais aussi, la bénédiction des zétazunis, sans doute grâce à l’intercession de saint georges (WB)… Qui viennent d’être dotés de 1500 milliards de tonnes de bruts non conventionnels. Alleluîa ! mes fréres

  • Et la terre est plate !

    Et la terre est plate !

    Images_5Pour le CME (conseil mondial de l’énergie), on peut doubler la consommation d’énergie d’ici 2050.
    Les réserves de pétrole, depuis 2002 ont augmentés à 1265 milliards de barils, bien que… on en consomme plus qu’on en trouve.
    Miracle !
    c’est la multiplication des barils plus fort que la multiplication des pains, il faut dire qu’avec un président des zétazunis, en contact direct avec dieu, il ne pouvait nous laisser dans la panade.

    D’ailleurs Dieu a béni l’amérique désormais, c’est elle qui a la plus grosse (réserve de brut non conventionnel).
    Par contre à 847 milliards de tonnes, le charbon, lui baisse (forcément, il n’est pas zétazunien) de 7 % , le gaz, bien que souffrant du même pêcher, voit ses réserves progresser à 176 000 milliards de M3, soit 56 ans de consommation, au rythme 2005.
    Autre enseignement : ne dites pas "peak oil", mais dites "depletion midpoint", terme politiquement correct.
    Enfin, il est admis, que le problème, n’est pas un problème de réserve, mais de robinet…
    La terre est plate je vous dis.

  • Edf : ils vous doivent plus que la lumière.

    Edf : ils vous doivent plus que la lumière.

    Images_4Edf fait du démarchage. Elle vous propose des pompes à chaleur. Enfin, si vous n’avez pas le chauffage électrique. Si vous l’avez, elle ne vous propose rien du tout. C’est si juteux ce chauffage et ces ballons d’eau chaude. Sans eux, plouf, plus d’ EDF.
    On vous envoie une entreprise "partenaire", qui vous proposera une pac aerotherme, oui une pac géothermie, ça ne consomme pas assez d’électricité (et c’est trop long à installer).
    Ce qui est ciblé, par edf, ou certaines entreprises vendant très cher, et toujours du matériel médiocre et sans marque, ce sont principalement les possesseurs de chaudière fioul.

    Pour les possesseurs de chaudières gaz, ce sera pour une autre fois.
    En ce qui concerne les entreprises sérieuses et établies, non partenaires d’ EDF, elles ne proposent rien du tout, pour le moment, les petits enfants, euh, pardon, les petits clients viennent tout seuls.
    Donc prudence, si vous êtes démarché, c’est, en ce mois d’octobre 2007, mauvais signe : on en veut à vos pesetas, plus qu’on ne veut votre bien.

  • Pac et solaire thermique

    Pac et solaire thermique

    Images_3Pour juger le parc de chaudière français, et la consommation d’énergie en générale, quelque fut la technologie, je dirais :
    – un quart est bon ou très bon,
    – un quart est à changer,
    – un quart est à changer d’urgence,
    – pour le dernier quart, imaginez ce que vous voulez.
    plus de 30 années après le premier choc pétrolier, des technologies simples n’ont toujours pas été appliquées. Un simple thermostat pénètre simplement dans certains foyers, et si les consommations fossiles de certains ménages sont modérés, c’est parce qu’ils ont choisis de se geler.

    Voilà l’occasion de faire connaitre un "nouveau" concept, ou tout du moins un concept pour lequel n’existait pas de produit standard.
    C’est une pac, couplée à un solaire thermique. Le solaire thermique produit l’ ECS (eau chaude sanitaire), l’ été, et la pac (aérotherme ou géothermie); fonctionne elle, l’hiver, pour produire chauffage et eau chaude.
    La pac est un chauffage électrique bien plus économe que des radiateurs classiques. Elle fonctionne en gros, avec 30 % du budget classique. Enlevez la partie ECS l’été. Vous verrez donc l’économie.

  • Eleveurs de porcs : crise sans précédent.

    Eleveurs de porcs : crise sans précédent.

    Images_5Le porc est en crise, ou plutôt, une certaine économie du porc, basée sur un élevage intensif, sur des consommations "d’intrants" de plus en plus élevés qui sont de plus en plus cher.
    Aux temps pas si lointain où beaucoup de personnes élevaient un porc, c’était un animal facile, il se contentait de déchets. Les déchets domestiques, et les déchets des jardins, impropres à la consommation humaine, et dans le porc "tout est bon".
    Aujourd’hui, le porc, animal concentrationnaire, vit dans une usine, construire à grand frais, est nourri de céréales, bourré d’antibiotiques (les grands élevages font les grandes épidémies), et les élevages sont concentrés dans quelques régions françaises. 

    C’est ce principe de développement qui est pris en défaut par le pic-oil (PO).
    Car ce n’est plus du porc que l’on mange, c’est du pétrole à 80 %. Pétrole pour les bâtiments, carburants pour les transports (d’aliments à l’aller, de porcs au retour). On peut dire sans se tromper que c’est un mode de développement incohérent.
    Il ne s’appuie, ne s’est développé que dans un monde d’énergie, sinon bon marché, du moins abondante. Ce n’est plus le cas. De nourriture du pauvre, élevé en auto-subsistance, la crise frappe désormais une production industrialisée. Et ne nous y trompons pas, elle est beaucoup plus grave que les "cycles du porc", étudiées en économie.

  • Réchauffement climatique. Pas plus de 450 ppm.

    Réchauffement climatique. Pas plus de 450 ppm.

    Images_4Pour Hansen, de la Nasa, le partisan le plus convaincu du réchauffement climatique, le maximum de CO2 dans l’atmosphère ne dépassera pas 450 ppm.
    La conclusion en est claire. Le Pic oil est là. Une oscillation entre 84 et 85 millions de baril jour, en attendant un déclin dont on n’arrive peu à saisir la forme. Rapide, en "tôle ondulée", ou sans importance, car précédé d’un effondrement économique qui tue la demande.

    Les européens veulent se passer des russes ? Tant mieux car ceux-ci ont sous investi dans le gaz et surestimé les réserves. L’europe occidentale va apprendre donc l’indépendance énergétique.
    Tous les gisements, toutes les énergies prennent du retard, sans exception.
    La seule échappatoire est une politique musclée d’économies. Le temps des Grenelle et des astiquages de méninges est passé. Il faut désormais agir.
    Et vite. Aucune solution n’est prête. Et il faudra agir très vite.
    Aucune solution énergétique n’est satisfaisante, seule une mobilisation générale est envisageable et réaliste. On en est loin.

  • Propos de banquier.

    Propos de banquier.

    Images_3 "Les C… ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait" Michel Audiard.
    Les banquiers, espèce au combien incontestable pour avoir mené l’économie mondiale au bord du gouffre, ne craignent pas cependant, dans leur outrecuidance, leur suffisance et leur bêtise, de sonner la trompette pour une menace qu’ils sont bien incapables d’apprécier.
    "le changement climatique, "conséquence de l’activité humaine aux effets les plus dévastateurs jamais connus sur l’économie", devrait ralentir la croissance mondiale et accélérer l’inflation."

    Certains ne craignent rien en effet.
    Le changement climatique peut au contraire apporter plein emploi (horreur), investissement (catastrophe) et inflation (aaaaaaaaaaaahhhh), les trois cauchemars, mais pour le banquier uniquement, qui le réduirait à l’état de pas grand chose.
    Quand à la croissance réelle des pays développés, elle est proche de zéro, hors manipulation et tripatouillage statistique.
    En somme, la principale victime économique du réchauffement serait la banque.
    Car lutter contre le changement climatique peut amener justement à un changement important : le retour à l’économie réelle, la fin de celle de casino (qui convient parfaitement au banquier).
    Investissement et travail seront d’ailleurs les deux seuls manières de tenter de remédier au problème. Cela sous entend aussi de remettre le banquier à sa place : insignifiante.

  • Nucléaire : avis polémique.

    Nucléaire : avis polémique.

    ImagesLes ministres de l’environnement de l’Autriche, de l’ Allemagne, Irlande, Italie, lettonie et Norvége ne sont guère dans la ligne de gaston l. Sarkozy.
    S’il provoque des tempêtes à l’extérieur, on n’ en a guère écho à l’intérieur.
    Pressé de vendre des centrales trop nombreuses pour être utile, G L Sarkozy voit s’affirmer une opposition là aussi.
    Les ministres en question mettent l’accent sur la combinaison des sources d’énergie, et l’importance surtout des économies d’énergie.
    Pour ces ministres, développement durable et énergie nucléaire sont incompatibles.

    Le nucléaire est en effet, soumis comme les autres énergies à des problèmes d’épuisement, d’extraction et de transport, sans parler bien sûr du stockage des déchets, et encore moins, des accidents…
    A la suite de leur réunion de Vienne, leur position ne fait plus de doute :
    "Dans une déclaration commune publiée à l’issue de la conférence, le ministres ont insisté sur le fait qu’il jugeaient l’énergie nucléaire et le développement durable incompatible. Ils sont également convaincus que le nucléaire n’est pas une solution viable pour enrayer le réchauffement de la planète".


  • Solaire et géothermie en Allemagne.

    Solaire et géothermie en Allemagne.

    Images_5 La construction d’un lotissement solaire a commencé à Oberhausen (Westphalie), l’énergie sera apporté par une combinaison solaire/géothermie, l’eau de pluie sera récupéré.
    30 sondes, et un total de 2900 mètres de tuyauteries feront faire une économie globale de 27 000 euros à l’ensemble du lotissement chaque année.
    Encore une inconséquence économique allemande. Le Pib teuton sera en recul de 27 000 euros chaque année.

    en effet, toute énergie consommée est considérée comme "richesse", et celle qui ne l’est pas comme un "retard".
    Ouai, quasi des soviétiques, ceux-là étant plus sympathique aux yeux des grands groupes énergétiques, parce que les soviétiques, ils en consommaient beaucoup EUX, de l’énergie.
    En somme, ces habitants, ils ont le mauvais goût d’être archaïque et économe.
    Sans compter, qu’en plus, ils trient leurs ordures, et s’éclairent avec des lampes à économie d’énergie.
    Des vicieux, quoi.
    Leur faudrait une bonne guerre, tient.

  • Parc automobile vieillot…

    Parc automobile vieillot…

    Images_42/3 de la pollution automobile provient des voitures de plus de 15 ans.
    Salauds de pauvres. Non content de pas avoir d’argent, voilà qu’en plus, ils polluent ?
    A une époque, ils auraient eu droit à une juppette (une prime, pas un habit, ni une femme), pour charger de voiture.
    Aujourd’hui, changement de politique oblige, ils pourraient bien avoir des taxes.
    Après tout, les impôts, c’est bien pour les pauvres.

    Résumons le propos de JL Borloo : le riche, bien portant, beau, etc… Aura droit à de crédits d’impôts, et le moche, vieux, qui a pas de sous, et qui est pauvre aura droit à la taxe ?
    Pas besoin de Grenelle de l’environnement pour ça. On le savait déjà.
    Et puis c’est normal, le pauvre, voyez, c’est sale.