Catégorie : actualités

  • Grenelle de l’environnement II. le transport…

    Grenelle de l’environnement II. le transport…

    Images Le monde, ébloui par la performance du Grenelle de l’environnement et que le monde nous envie, vient donc de nous livrer le fruit de ses cogitations.
    (Bien sûr, et en aparté, je ne peux que vous conseiller l’acquisition de l’intégralité de la collection du personnage ci-contre, si bien entendu, vous ne la posséder déjà).
    Allons-Y gaiement :
    – création d’un observatoire des transports (moi je pensais qu’avec les radars, c’était déjà fait),
    – réaliser un schéma national des transports (pour mettre plus facilement les dit radars), pour réduire le fret routier (de plus , en limitant la vitesse des camions à 30 Km/h, le train serait vraiment compétitif), et faire passer le fret non routier de 14 à 25 % du total.

    – rationalisation de l’usage de la voiture, et baisse immédiate des vitesses maximales de 10 km/h sur routes et autoroutes
    etc, … Non, ce machin me donne vraiment envie de dormir.
    Je résume : on se fera une bouf… euh pardon, on réunira des commissions et des sous commissions qui feront des enquêtes et des études…
    Des taxes, bien sûr, et aussi des cerises sur le gâteau pour le gouvernement. On pourra encore taper plus fort sur les automobilistes. Sauf, là aussi, sur les riches, qui ont les moyens de payer les amendes et un avocat, pour rouler toujours avec zéro points…
    On oublie une chose. Le transport est une conséquence de l’organisation économique. Pas la racine.

  • Grenelle de l’environnement.

    Grenelle de l’environnement.

    BorlooFinalement, le Grenelle de l’environnement accouche d’une souris.
    -le secteur du btp, par exemple devra généraliser les bâtiments à énergie positive. Bon. pas révolutionnaire.
    -Les immeubles existants devront faire des efforts : 12 % d’ici 5 ans et 1/3 d’ici 2020. Bon. Pas davantage révolutionnaire.
    – L’étiquetage des produits devra être étendue. Bon. Encore moins révolutionnaire.
    – Les appareils énergivores, bannis, comme l’ampoule à incandescence. Plutôt endormant que révolutionnaire.

    – Des modes de productions efficaces. L’industrie s’en préoccupe depuis toujours…
    – Efforts en matière agricole, et notamment avec les engrais.
    Bon, j’ai eu raison de pâââs suivre ce Greennneeeelle, ça me fait bailler…
    La seule chose qui ressort finalement, est la systématisation d’une évolution technologique en cours. C’est la chose à saluer.
    L’autre chose à saluer est l’anti-Chirac de 1986, l’homme qui promue en France le gaspillage généralisée au nom du marché et d’ EDF.

  • Point de vue…

    Point de vue…

    Images_4 "Petit rappel pour renforcer ces convictions.
    L’Allemagne une Nation écolo-nucléaire malgré elle.
    Les centrales électriques nucléaires sont des paquebots au long cours, qui n’aiment guère les changements de régimes, et qui peuvent être d’une grande fiabilité.
    Les éoliennes sont des chevaux de courses qui s’arrêtent par temps calme et qui s’emballent par temps agité. C’est la plus imprévisible des sources d’énergie.
    Prenons le cas de l’Allemagne où les deux sources d’électricité cohabitent l’une jeune, sexy et très en vogue, l’autre tolérée, fripée, dans l’attente d’un décès annoncé pour 2020.
    Les puissances installées sont très voisines :
    – 20303 MW pour le vieux nucléaire qui compte 17 réacteurs (la Germanie est, encore, le quatrième producteur d’énergie nucléaire au monde après les USA, la France et le Japon)
    – 21283 MW pour le jeune éolien qui compte 19000 turbines.
    C’est mega bien me direz-vous ! Donc c’est mega kif-kif !

    Que nenni ma chère, vous rétorquerai-je, tout de go !
    Les 17 réacteurs, promis à un démantèlement imminent, ont en l’an 2005, généré, 154,6 TWh. Ceci représente un rendement moyen annuel des centrales nucléaires germaines de 87%. Pas mal pour des mémés. Elles ont assuré 31% de l’énergie électrique de leur pays. Bien.
    Et nos 19000 turbines éoliennes, dont on parle tant, elles ont du faire un résultat brillant ! Jugez en : elles ont généré 37,5 TWh avec un rendement moyen de 20%. L’électricité éolienne Allemande a assuré, en moyenne, 6% de l’énergie électrique du pays.
    Voilà la dure réalité. L’électricité éolienne ne pourra jamais remplacer seule les centrales électronucléaires allemandes. Il faudra faire appel au charbon ou au gaz. A une tranche de puissance éolienne, il faudra associer la même puissance thermique (gaz ou charbon) la première fonctionnera 20% du temps, la seconde 80%, le tout en moyenne dans l’année.
    Rappelons que l’Allemagne est le quatrième consommateur de charbon au monde après la Chine, les USA et l’Inde. C’est aussi le quatrième, ex aequo avec le Royaume Uni, consommateur de gaz naturel après les USA, la Russie et l’Iran.
    Ses émissions de CO2 se sont accrues en 2006."

    Je vois deux problèmes à ce point de vue : la phase économie d’énergie est à peine entamée, et elle peut être phénoménale. Faut il rappeler le prix de l’énergie hier (en 2000), et le nuke est tout aussi fini que le pétrole et le gaz… Il y en a, mais pas pour l’éternité, ni forcément exploitable…

  • 90 %

    90 %

    Images_3 90 % des français sont pour l’énergie éolienne, pour son caractère environnemental (36 % ), énergétique (29 %) et économique et politique (15 %).
    Pour 9 % elle est un préjudice et pour 4 %, inutile.
    On le voit, le vote est sans appel, comme est sans appel le groupe minoritaire.
    Bien sûr le Nimby "Not in my backyard" est aussi une donne importante. Mais peu importe. L’affaire est politiquement emballée, gagnante et estampillée.

    Il reste à faire que les implantations ne soient pas systématiquement sabordées juridiquement parlant par des comités locaux. 10 %, en effet, c’est amplement suffisant pour paralyser toute action, surtout si c’est une minorité agissante.
    Reste à savoir le degré de volonté politique en face…
    Autre solution : multiplier le mini éolien de particulier (les éoliennes à axe verticale), guère plus génantes que les lampadaires.

  • Le précédent Areva… Fait tâche d’huile…

    Le précédent Areva… Fait tâche d’huile…

    ImagesAreva a racheté une société fictive, Uramin, société riche surtout de licences d’explorations.
    Dont une en Centrafrique.
    Mais, depuis, le torchon brûle : irrégularité de la cession selon la Centrafrique, préoccupations écologiques et de santé, bien sûr, dûment instrumentalisées.

    "Le gouvernement centrafricain reste fermement attaché à la réalisation du projet d’exploitation et de mise en valeur du minerai d’uranium de Bakouma. Il tient cependant à ce que toute opération relative à cette exploitation soit aussi profitable au peuple centrafricain "
    La Centrafrique n’entend pas rester hors du coup. Ce n’est, ni plus ni moins qu’une renégociation, qui est envisagée.
    Echanges médiatiques et par avocats interposées. Areva aura le marché. Beaucoup plus cher, c’est tout. Après, les autres compagnies s’aligneront…

  • Le précédent Areva…

    Le précédent Areva…

    Images_2Le bras de fer entre Areva et le Niger est plus ou moins terminé.
    L’uranium, manipulé est retombé de 135 $ la livre a 85. La décision américaine de vendre 200 tonnes a cassé le marché. Des grandes manoeuvres sont en cours.
    Mais pour ce qui est du problème Areva/Niger, l’essentiel pour le Niger est obtenu. Il ne s’agissait, ni plus, ni moins que de renouveler la manoeuvre de 1970 du colonel Kadhafi pour le pétrole. Obtenir d’un pétrolier, une hausse du prix, même minime.

    A partir de ce moment là, le marché n’était plus sous la coupe des acheteurs, mais des vendeurs. Le précédent du Niger sera lourd de conséquence, pour toutes les sociétés.
    En effet, la victoire du Niger est totale (le prix passe de 27300 francs CFA à 40 000 le kilo).
    En même temps, le reflux des prix, permet aussi à certains de prendre possession de compagnie à des prix bradés de 30 à 50 %.
    Pendant ce temps, 29 licences d’explorations ont été adjugées au Niger. Pas à Areva, bien sûr.
    Quel a été le coût pour Areva de l’uranium extrait jusqu’à présent ? 3.15 $ la livre…

  • Une maison passive mal conçue.

    Une maison passive mal conçue.

    Maison Une maison passive doit être bien conçue. En effet, rien ne peut être pire qu’une maison passive mal équilibrée. Certes chaude l’hiver, avec un tout petit appoint, mais l’été un four. Car si maintenant le concept est un succès, il faut dire pourquoi il avait été abandonné.
    C’est simplement parce qu’il nécessite une bonne étude, et pas de modification sous sanction d’inhabitabilité.
    En effet, tout est souvent, dans les climats tempérés, une question de mesure.

    Difficile aux temps plus anciens, l’étude, la résolution de problème peut être plus aisée, au moins techniquement parlant, sinon financièrement.
    Car tout est couteux dans le bâtiment, rien n’est cher, mais les additions fabuleuses.
    Alors, il faut toujours hésiter avant de faire poser une véranda comme il en existe tant. De plus, certains aménagements (orientations, ouvertures), ne sont possibles qu’à l’origine, ou ne sont curables qu’après travaux importants.
    De plus; certains terrains, mal exposés, ne sont tout bonnement pas adaptés à ce genre de constructions.

  • Europe : le prix des céréales explose…

    Europe : le prix des céréales explose…

    Images_3… et la politique européenne aussi.
    Jugez en, un pré-gout de pic oil , on préconise, pêle-mêle :
    – fin de la jachère,
    – suspension des droits de douane à l’importation,
    – suppression des aides à l’exportation.
    Le fondement de la politique agricole commune (la maitrise des volumes) est remis en question, et la présidence portugaise parle de la constitution de "stocks stratégiques de céréales".
    Le prix du blé a bondi de 60 % et celui du maïs de 85 %.
    Trois causes pour ces flambées.

    la première, ce sont des conditions météorologiques difficiles.
    La seconde, les effets d’évictions de certaines  utilisations. Les biocarburants, mais aussi le combustible pour chaudières.
    La troisième, la spéculation, évacuée de certains marchés et qui se reporte sur l’alimentaire.
    Mais, pour le reste, la taxation du pain et les tickets de rationnement c’est pour un peu plus tard.

  • Bp : annus horribilis II

    Bp : annus horribilis II

    Images "BP est la pétrolière la plus mal gérée de toutes, depuis des années. 1) ses investissements ne sont pas à la hauteur (11$/baril produit) en comparaison avec d’autres (Shell et Total investissent 19$/baril produit) 2) son raffinage hors d’âge n’a pas été correctement maintenu (accidents, pannes, arrêts imprévus) ce qui incite BP à se désengager de l’aval. 3)elle s’est embourbée en Russie et n’a pas vu venir "l’effet Poutine" 4) ses productions de liquides entre 2002 et 2006 (hors Russie) ont baissé en moyenne de 6,5% par an. Une paille. 5) celles de gaz ont baissé de 2,9% par an sur la même période. Cette entreprise est mûre pour se faire absorber par une concurrente. Les rumeurs parlent régulièrement de Shell. De toutes façons, dans une industrie qui perd globalement des parts de marché au profit des Sociétés Nationales, qui voit arriver de nouveaux concurrents chinois et indiens, qui voit ses volumes de production européens et américains inexorablement décroître (entre -6% et -10% par an) il n’y a qu’une issue: la disparition des plus faibles. Le tri se fera sur la maîtrise des techniques et la rigueur industrielle."

    Constat sans appel. Mais bien sûr le mouvement de fond de la reprise en main des ressources naturelles n’est pas étranger à cela.
    Les grandes compagnies vont se retrouver dans un rôle de sous traitant, plus ou moins habile, plus ou moins renommé.
    Mais on ne peut écarter d’un revers de main l’épuisement des ressources énergétiques. Des sociétés inégalement gérés, cela a toujours été la règle. Que ce soit dans la prospérité ou l’adversité.
    Autre point de vue :
    "BP dont le président Lord John Browne disait en 2005 : « Le monde ne va pas manquer de pétrole. Il n’y a pas de pénurie physique de pétrole ou de gaz. Il y a pour des décennies de réserves enregistrées de pétrole et de gaz naturel, et encore plus reste à être découvert. » … mais aujour’hui beaucoup d’indices laissent à penser que le Peak Oil est imminent voir dépassé :  il n’y qu’une issue à terme (dans 40 ans) : la disparition de toute l’industrie pétrolière."
    Excellent ce J. Browne. Mais sa carrière comme successeur de Nostradamus risque d’être compromise.

  • Mexico : nouveaux impôts…

    Mexico : nouveaux impôts…

    Images_6Le Mexique est en train de réformer sa fiscalité pour dépendre moins du pétrole. Et pour cause, les 40 % du pib qu’il représente seront épuisés dans 7 ans.
    Etat encore colonial, le Mexique est depuis le 16° siècle sur la même longueur d’onde : l’imposition des ressources minières.
    Aujourd’hui, il est clair que La PEMEX n’est plus en état de fournir le budget, malgré le cours élevé du pétrole.
    16.5 et 17.5 % d’impôts sur les sociétés, la mesure est quand même encore légère, mais marque une rupture complète sur les 5 derniers siècles.

    Le prix du carburant va être augmenté, et si sa hausse n’est pas importante dans l’absolue, elle est mal vécue dans un pays qui ne possède pas d’autres moyens de transports.
    Bien entendus, les comiques du patronat mexicain se plaigne des effets sur l’investissement… En réalité, comme un investissement est une charge, et donc déductible, les hauts niveaux d’imposition sur les sociétés boostent au contraire les investissements.
    De plus, le degré de violence semble augmenter au Mexique. Les installations pétrolières sont désormais des cibles.