Catégorie : actualités

  • BP : annus horribilis…

    BP : annus horribilis…

    Images_5Dans une note interne publiée par le financial time, le Directeur général de BP, a qualifié d’épouvantables, les résultats du troisième trimestre.
    Pourtant avec un pétrole au plus haut… Sa production du deuxième trimestre baissait déjà de 5 % à 3.8 millions de barils jour, ses résultats baissent de 2 %.
    Problèmes de raffinage, forages en retard, et pourquoi ne pas l’avouer ? Baisse des réserves.

    Dans quelle mesure ? Là est la question. Est-ce que le pic-oil ne s’avérerait pas extrêmement brutal ?  Alors emblématique serait le cas "Cantarell". Le gisement donnait tranquillement son million de baril jour, alors on fit des injections d’azote. La production grimpat à 3 millions de barils. Mais on extrayait simplement plus vite, sans accroitre le gisement. Le gisement a été pompé en accéléré.
    Aujourd’hui, c’est la mer du Nord norvégienne qui aurait un accès de faiblesse : moins 7 % en août !

  • Nouvelles (isvestia) de Russie

    Nouvelles (isvestia) de Russie

    Images"Tout à fait d’accord, la position qui consiste a "rester sur ses acquis" tout en tapant sur "le vilain petit canard" de la guerre froide, est en fait une position extrêmement simpliste qui noircit un tableau sur la Russie de manière souvent disproportionnée, injustifiée. Certains journalistes font leur voyage en Russie avec leurs titres prêts avant le départ – c’est domage, d’autres plus consciencieux décident une fois sur place. Effectivement la Russie a besoin de l’Europe, mais le contraire est vrai aussi, peut être pas pour notre pétrole, mais pour notre industrie, nos entreprises. Pour cela et avant que toutes les places soient prises, il va falloir mieux appécier les réalités d’un pays qui a de nombreux atouts – et puis agir, maintenant ! pour d’autres infos, et notamment sur le développement durable en Russie, les nouvelles énergies, je vous signale que quelques articles sur ces sujets sont régulièrements mis en ligne sur le blog http://blog.russie.fr"

    Moi aussi, sans idéaliser, je trouve que la diabolisation de la Russie qui suit de près celle de l’URSS, est déraisonnable.
    On veut oublier trop souvent la donne avec la Russie. Celle d’une puissance énergétique qui n’entend pas brader ces ressources limitées. Même si elles sont conséquentes. Soit que les zhommes d’affaires occidentaux veuillent s’en emparer à moindre coût, soit que les pays occidentaux veuillent récupérer les dividendes de ces ressources en accueillant ces nouveaux milliardaires si peu recommandables et si peu honnêtes.
    La question dépasse la Russie, mais concerne tous les pays excédentaires en énergie. Quand est ce que les pays d’occident accepteront de payer "le juste prix", même si celui-ci est discutable, bien sûr.
    Ceux qui se sont essayés à cet exercice dans le passé, l’ont souvent payé de leur vie

  • C’est du michelin !

    C’est du michelin !

    Images_6Normal, un auvergnat, ça ne peut être que bon. Résistant aussi.
    Le nouveau pneu michelin est une vedette. 4 grammes de moins de CO2 par kilomètre.
    Le gain vient d’une résistance au roulement en baisse de 20 %, haut niveau d’adhérence et de sécurité, longévité au meilleur niveau.
    Il porte le doux nom de michelin energy saver.
    Et les constructeurs le courtise.

    Mais, la grande réponse reste en suspens : Est-ce que le MES équipera aussi les vélos. Car, c’est bien connu que les meilleurs dépenses d’énergie fossile, c’est celles qu’on évitent.
    En attendant, ce sont les marques les plus énergivores qui regardent ces pneus avec le plus d’insistances. Dois faire le mauvais esprit, en affirmant que les moyens d’épargner cette énergie sont plus qu’abondants. Et que les constructeurs devraient toutes les utiliser. A commencer par la taille et la puissance des véhicules.

  • Dissémination nuclèaire.

    Dissémination nuclèaire.

    Images_5 D’abord, on va bombarder ceux qui veulent des centrales nucléaires.
    Puis on bombardera ceux qui veulent pas de centrales nucléaires.
    Faire et défaire, c’est toujours s’agiter.
    Bon, d’accord, c’est moins facile de tirer sur ceux qui n’ont pas de centrales en construction.
    "Qu’est ce qu’on bombarde chef ?" dirait jean lefebvre à son chef.
    Mais enfin, s’il faut bombarder une cible, il ira la chercher.
    "Il n’y a pas une énergie de l’avenir pour les pays occidentaux et des pays d’Orient qui n’auraient pas le droit d’y avoir accès"
    C’est les iraniens qui doivent plus rien y comprendre, ils disent la même chose depuis un bout de temps.
    Alors ils doivent parler de la duplicité et de la subtilité des occidentaux…

    Mais, ils n’ont certainement pas compris que notre cher président était en train de monter une bulle nucléaire. Le temps de bâtir les centrales, paf, plus d’uranium…
    Bon, d’accord, on en vendra peut être pas beaucoup, mais ça sera toujours ça. Et puis qu’aucun scrupule moral ne vous arrête, ça fera toujours fonctionner le Btp.
    Il n’y a pas à dire, c’est pas difficile d’être président.
    On dit un truc le lundi, le contraire la semaine suivante…

  • Russie : 1000 milliards d’investissements…

    Russie : 1000 milliards d’investissements…

    Images_2Alors que nos hommes politiques, affublés d’idées très courtes disent n’importe quoi sur la France ruinée, la Russie prévoit 1000 milliards de $ d’investissements en modernisations d’usines, infrastructures, en calir, une modernisation évidente.
    L’investissement publique passera à 4.5 % du Pib, au lieu de 3.8, 4000 kilomètres de routes seront construites.
    On peut appeler cela une vraie politique.
    Pourquoi ? Parce que la Russie a fait faillite, il y a dix ans.
    Débarrassé de ces fadaises, une vraie économie a pu être rebatie.

    En réalité, ce qui sera intéressant de voir, c’est l’impact de la modernisation sur la consommation d’énergie, particulièrement gazière.
    Après avoir imploré l’aide de l’union européenne, la Russie entreprend seule ce chantier. Bien sûr il y aura appel à l’investissement privé (la part de l’état serait de 20 %)et étranger, mais l’état russe ne semble pas vouloir laisser échapper sa mainmise.
    Exemple dont nos hommes politiques devraient s’inspirer. A l’heure actuel, ils feraient mieux de regarder à l’est qu’à l’ouest. De ce côté là, visiblement, cela commence à sérieusement puer.

  • Pic Gazier.

    Pic Gazier.

    Images Le pic gazier est notablement différend du pic pétrolier. Le méthane ne "s’écoule" pas de la même manière. D’ailleurs le mythique pétrole ne jaillit pas forcément spontanément comme on le pense. Une petite partie le fait. La plupart est à pomper. Parce que les huiles peuvent être fort lourdes, parce que la pression diminue, parce que la roche piége le pétrole.
    En bref, il faut des années souvent pour qu’un puit, ou qu’un gisement décline. Extraire le pétrole n’est pas facile.
    Le gaz, lui, est beaucoup moins compliqué. Il jaillit.

    Mais, par contre, son pic de production est beaucoup plus rapide. Chose qui avait été sous estimée.
    En effet, pour les premiers forages gaziers, la déplétion est vite atteinte. En un an. Il faut donc forer sans cesse. Et le taux de déplétion est vertigineux : 17 %. En une année, un puit qui produit 1 000 000 de M3 de gaz, n’en produisait plus que 830 000.
    Et ce taux augmente. En 2006, pour les USA, il atteignait 32 %. On voit donc que les gisements sont de plus en plus petits et s’épuisent de plus en plus rapidement.
    Admettons que pour une raison ou une autre, les nouveaux forages s’arrêtent, on peut estimer la chute en deux ans. Or des troubles politiques, une guerre ne sont pas des choses à exclure.
    On voit aussi que le "dynamisme" à forer, comme dans le cas du Royaume-Uni est un gaspillage rapide…

  • Allemagne : le renouvelable accélère.

    Allemagne : le renouvelable accélère.

    ImagesLà, nous voyons N. Sarkozy en train de plaider pour le retour du nucléaire en Allemagne.
    Homme de consensus, il a donc fait l’unanimité : "qu’il se mêle de ses affaires".
    Braquant les antinucléaires, disqualifiant ses partisans, son intervention a donc été TRES productive.
    Il est désormais impossible politiquement parlant pour l’Allemagne d’envisager ne serait ce que l’étude d’un retour au nucléaire.
    Surtout que désormais, la machine "renouvelable" accélère le rythme.

    235 000 personnes étaient employé dans ce secteur en 2006 (20 000 de plus), soit plus que prévu. Il est certain que le chiffre annoncé pour 2020 (400 000) à toutes les chances d’être battu.
    Le nombre de personnes employés, a en effet augmenté de plus de 50 % en deux ans.
    Places de stages, formations initiales, bonne image du secteur, plein emploi en font un débouché prisé, et de plus très qualifié.
    Pour préciser certaines choses, la remarque Sigmar Gabriel disant que le nucléaire c’était tout, sauf "l’énergie du futur" est une forme diplomatique de "vieux c..".

  • Parole aux Bloggueurs.

    Parole aux Bloggueurs.

    Photos_021 "Les réserves prouvées exploitables à moins de 130$/kg sont estimées à 3.3 millions de tonnes et les réserves incluant les découvertes probables à 4.5 millions de tonnes.  De plus cela fait plus de 5 ans que le cours de l’uranium monte en fleche et cela a peu de répercussion sur la production qui est surtout concentré dans 9 pays. Avec un besoin annuel de 70.000 tonnes, cela fait moins de 65 ans de consommation. L’uranium répresente 6% de l’énergie primaire mais avec un rendement de 35% maximum (les 2/3 de l’énergie produite est perdue sous forme de chaleur) cela fait seulement 2% de l’énergie réellement consommée sur Terre. Il faut mettre ce chiffre en face de l’augmentation du PIB mondial (8 à 9% par an) et des besoins énergétiques que cela occasionne pour ce rendre compte du décalage entre l’offre et la demande. Il faudrait construire plusieurs centaines de centrales nucléaires par an pour suivre la consommation d’énergie mondiale ce qui épuiserait les ressources d’uranium en quelques années. Ajoutons que l’extraction, les traitements chimiques, l’enrichissement de l’uranium et le retraitement des déchets ne sont pas négligeables en terme de coût énergétique."

    La théorie et la pratique. Je vais prendre une image beaucoup plus simple. A quelques centaines de mètres de chez moi, il y a une carrière.
    Elle est pourvue de tout ce qu’il faut en matériel d’extraction, mais les particuliers viennent se servir avec une remorque un jour par semaine, ils taillent souvent les blocs à la masse pour pouvoir les soulever et les emporter.
    Inutile de dire que l’échelle est totalement différente. Et encore, dans ce cas de figure, les particuliers utilisent le fossile aussi.
    Aux temps anciens, ils se servaient sur place. Le lieu fournissait la matière, à l’exception du bois.
    Un gisement d’uranium à 0.1 % (1 kg d’uranium pour 1000 kg de roche) ces 1000 kg de roches à triturer, il faut le multiplier par 10 peut être (il n’y a pas que de la roche d’uranium).
    Là aussi, inutile de dire que sans énergie fossile, une production est possible. Mais elle ressemblerait plus aux bagnes et au goulag qu’autre chose, pour un résultat très maigre.
    On n’arrive pas à produire avec les moyens actuels les 67 000 tonnes nécessaires. Il est facile de dire, "c’est abondant", c’est vrai, mais c’est inexploitable…
    Quelle était l’exploitation de l’or par exemple, sans fossiles ? quelques tonnes par an. Avec des gisements "riches".

  • Uranium Indien.

    Uranium Indien.

    Images_5Des gisements d’Uranium/thorium viennent d’être découvert dans le Ladakh. C’est une région frontalière disputée au nord de l’Inde.
    La concentration est exceptionnelle, elle va de 0.1 % à 5.36 %, la concentration de thorium va de 0.76 à 1.43 %, c’est pratiquement à ces concentrations là, du yellow cake.
    Il reste à connaitre l’importance des gisements, mais, manque de pot pour les partisans du nucléaire, l’Inde, quelque soit la richesse du dit gisement risque fort d’avaler toute seule la production, vue l’étendue de ses besoins, non satisfaits à l’heure actuelle.

    On peut donc voir cette nouvelle, dans un contexte national et nationaliste fort, comme uniquement locale, ou au mieux régionale. L’ Inde dispose d’une main d’oeuvre très bien formée, et serait capable de se doter d’un parc nucléaire très conséquent très rapidement. Et puis avec la déesse kali, ils ne manquent pas de bras, là bas pour construire.
    Elle souffre des maux des grands pays, le manque d’infrastructures, y compris énergétiques.
    La seule conséquence mondiale serait sans doute l’autosuffisance de l’ Inde. A moins que la technologie des centrales au thorium ne soit une réussite. Dans ce cas là, les ressources indiennes sont grandes, et les ressources mondiales aussi. A voir donc.

  • Situation critique des stocks de brut…

    Situation critique des stocks de brut…

    Images_3Le golfe du Mexique est un mauvais endroit pour les américains. D’abord il y a Cuba " You want him ? You have him, and I hope You a lot of joy with him" (L’Espagne à l’oncle sam dans une caricature de 1898).
    Cuba était déjà un problème, et puis il y eu Cuba doté d’une floppée de barbus en treillis, agaçant, mais passe, puis il y eut le Nicaragua, passe encore, et le Honduras, passe aussi. Puis le Vénézuela, là ça faisait beaucoup. Puis il y eut de nouveau le Nicaragua. Là, ça devenait franchement énervant. Mais le plus terrible, ce sont les cyclones. La prochaine tempête est une roulette russe.

    Car "La situation de stocks est critique". Enfin la vérité. La situation des stocks US approche la rupture (ce sont des stocks comptable, indispensables au fonctionnement de l’appareil de production, des encours de production, des encours de transports par oléoducs, et absolument pas des stocks réels).
    Avec des cours qui flambent et un dollar qui se dévalue, l’impact sur l’économie réelle d’un cyclone mal placé  sera terrible.