"Tout à fait d’accord, la position qui consiste a "rester sur ses acquis" tout en tapant sur "le vilain petit canard" de la guerre froide, est en fait une position extrêmement simpliste qui noircit un tableau sur la Russie de manière souvent disproportionnée, injustifiée. Certains journalistes font leur voyage en Russie avec leurs titres prêts avant le départ – c’est domage, d’autres plus consciencieux décident une fois sur place. Effectivement la Russie a besoin de l’Europe, mais le contraire est vrai aussi, peut être pas pour notre pétrole, mais pour notre industrie, nos entreprises. Pour cela et avant que toutes les places soient prises, il va falloir mieux appécier les réalités d’un pays qui a de nombreux atouts – et puis agir, maintenant ! pour d’autres infos, et notamment sur le développement durable en Russie, les nouvelles énergies, je vous signale que quelques articles sur ces sujets sont régulièrements mis en ligne sur le blog http://blog.russie.fr"
Moi aussi, sans idéaliser, je trouve que la diabolisation de la Russie qui suit de près celle de l’URSS, est déraisonnable.
On veut oublier trop souvent la donne avec la Russie. Celle d’une puissance énergétique qui n’entend pas brader ces ressources limitées. Même si elles sont conséquentes. Soit que les zhommes d’affaires occidentaux veuillent s’en emparer à moindre coût, soit que les pays occidentaux veuillent récupérer les dividendes de ces ressources en accueillant ces nouveaux milliardaires si peu recommandables et si peu honnêtes.
La question dépasse la Russie, mais concerne tous les pays excédentaires en énergie. Quand est ce que les pays d’occident accepteront de payer "le juste prix", même si celui-ci est discutable, bien sûr.
Ceux qui se sont essayés à cet exercice dans le passé, l’ont souvent payé de leur vie…