Catégorie : actualités

  • 82 $ le baril…

    82 $ le baril…

    ImagesLe baril de pétrole à New York a dépassé les 82 $.
    En Europe, il atteint les 77.5 $ le baril de Brent.
    On s’attend a une poussée du prix, si la reserve federale baisse ses taux d’interventions.
    La logique en est simple, le $ ne vaut plus rien, il est trop facile à produire. C’est une taxe pure.
    Les pays de l’Opep parlent de leur paupérisation croissante. En effet, les matières premières flambent, eux-mêmes sont désormais beaucoup plus peuplés et donc

    consommateurs, et il leur est difficile de faire accepter à leurs peuples des prix de l’essence chère, qui sont pour eux, finalement, leur seul avantage. En effet le pétrole fait souvent place nette de tout le reste. Il y a le pétrole, et les annexes. Point. Le reste étant littérature. Le pétrole dispense des impôts, d’un appareil étatique efficace, il multiplie les demandes de subventions, et tout le monde veut y travailler…

  • Kouchner le pitre contre l’ Iran.

    Kouchner le pitre contre l’ Iran.

    Bernard_kouchnerLa guerre contre l’ Iran de Kouchner a fait une première victime : la compagnie Total, en effet le ministre Iranien du pétrole Gholam Hossein Nozari a fait part de sa volonté de "reconsidérer" le contrat gazier avec le groupe, pour le gisement de South pars.
    5 millions de tonnes de gaz liquéfié vont donc échapper à Total.
    Le gaz sera mis sur le marché, au lieu d’être à la disposition de la compagnie.
    L’usine mis en place en Iran traitait 56 millions de m3/jour, produisait 80 000 barils de condensats et 400 tonnes de soufre.
    Après cette brillante prestation, le ministre après avoir bien dansé, a été, à Moscou, bien tancé maintenant.

    Il en est revenu avec un autre "la" : "Il n’y a pas de menace de guerre, en tout cas pas de la France"
    alors que l’alignement sur Washington était maximal.
    Il faut dire que le risque de guerre avec les USA est jugé à Téhéran avec amusement. En effet, une armée américaine usée par les guerre d’Afghanistan et d’ Irak, sinon en état de décomposition est bien incapable d’attaquer militairement l’ Iran (sauf usage des armes atomiques) et autrement que de manière aérienne, et la France est un nain militaire…
    Elle est loin l’époque où on pouvait conquérir l’Iran avec quelques régiments de cavalerie.
    Quand à Serguéï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, il a déclaré : "La Russie s’inquiète des multiples informations selon lesquelles des actions militaires sont sérieusement envisagées contre l’Iran. Il est difficile de prédire les conséquences possibles pour cette région"
    Ce qui n’est qu’un simple et gros bon sens.
    Il est tant de voir Kouchner comme il est : un ambitieux insignifiant "homme de nul mérite, il est venu en une nuit, comme un potiron" (cardinal de Richelieu).

    Photo : service de presse du premier ministre.

  • Norvége : 2 nouveaux champs pétroliers

    Norvége : 2 nouveaux champs pétroliers

    Mer_du_nordNorsk Hydro et Statoil confirment avoir trouver deux gisements en mer du nord. L’un contiendrait 6 milliards de M3 de gaz, l’autre entre 0.5 et 2.5 milliards de M3 de condensats (pétroles légers).
    cela ne changera guère la donne, en ce qui concerne l’épuisement de la mer du nord. Le gaz aura un répit, mais les pétroles lourds  sont les plus durs à raffiner, et sont, à l’heure actuelle, les seuls pétroles qu’on ait en relative abondance.

    Un autre petit gisement de brut léger a été découvert récemment. Mais l’utilité du brent, par exemple est plus boursière que réelle.
    La plus grande utilité du brent semble à la cotation. En effet, le brent n’a jamais été, dans l’histoire de la mer du nord qu’un pétrole en très petite quantité.
    Et aujourd’hui, moins qu’hier et bien plus que demain…

  • Potentiel solaire US.

    Potentiel solaire US.

    UsaL’environmental and Energy Study institute a évalué le potentiel des USA à 193 GW d’électricité, produite à partir du solaire thermique. La majorité de ce potentiel (51 %) se trouvant en Californie.
    Le potentiel est considérable, mais l’exploitation ridicule (400 MW), d’autres projets feront passer cette exploitation à 2 GW, ce qui est nettement mieux.
    Néanmoins, sans industrialisation des procédés le coût de cette énergie restera plus cher que les énergies classiques.

    le salut n’arrivera qu’à partir de 4 GW. A partir de ce seuil, le solaire thermique producteur d’électricité concurrencera le gaz.
    Mais comme tout bébé a besoin de l’aide de ses parents, le développement viendra de subventions fédérales.
    Voilà une utilisation utile d’un budget, plus utile que de poursuivre des barbus…
    A ce propos, personne n’a vu passer une moto ?

  • La question Russe. II

    La question Russe. II

    Bon_baisersLa question d’un état russe en voie de reconstruction, avec une vraie croissance, l’amélioration continue quoique inégale des conditions de vie reste posée.
    Pour reprendre la formule de Lénine : "Et maintenant, que faire ?" est la grande question de la succession de V. Poutine.
    Succession peut être provisoire, Poutine n’excluant pas un comme back en 2012, et personne ne l’excluant.
    La question est celle d’un choix entre Brejnev et Pierre le grand.
    Si Brejnev est appelé "le grand" par les russes, il fut appeler au pouvoir, pour ne rien faire, ne rien bousculer, laisser vivre en somme, la société apaisée par une pratique plus amicale que les terribles lois censées être en vigueur.

    Pierre le grand, lui était l’homme du mouvement, des nouveautés, du lancement tous azimuths de changements en tous genres, certains conséquents, d’autres ridicules.
    Le choix qui se fait en Russie est celui là en ce moment.
    Plus le profil que l’homme.
    Après tout, le nom importe peu.
    C’est Poutine qui aura des chances d’être là en 2012.
    Mais que l’occident n’y prenne garde. Le chaos en Russie lui nuirait plus qu’autre chose.
    En effet, d’où viendrait les indispensables ressources russes ?

  • La question Russe.

    La question Russe.

    RussieiiLa question russe est importante. "L’économie-monde russe" est une "économie-monde" a elle toute seule.
    Elle est systématiquement excédentaire sur le reste du monde.
    La succession de V. Poutine la tient en haleine. Et l’Occident voit d’un trés mauvais oeil la Russie. Pour une simple raison, ce n’est pas la même économie-monde.
    L’occident classique est composé de deux économies-mondes, l’ Amérique du nord, et l’ Europe.
    La Russie reste indéchiffrable pour les normes occidentales.

    Et pourtant, ça fonctionne, plus ou moins bien, mais cela fonctionne, depuis pas mal de siècle. Beaucoup d’historiens voient une continuité absolue entre les différents régimes, et les descriptions faites sont peu différentes. Fait du prince, forme de gouvernement. Mais la confrontation à l’égard de la Russie, surtout actuellement, est sans objet.
    Comme la confrontation en Irak, et certainement en Iran. Car ces régimes laissent la place au chaos une fois renversés. ça a été le cas pour l’Urss, ça a été le cas pour l’ Irak. Et les appétits occidentaux doivent se contenter d’une portion beaucoup plus petite.
    Un retour du temps des troubles en Russie signifierait une crise énergétique monstrueuse en Occident. Gazière, pétrolière et uranium. De même les troubles en Irak n’ont pas permis une exploitation grandissante des ressources. Une attaque contre l’Iran signifierait aussi un changement de siècle. On passerait là, réellement au 21° siécle.

  • Dans la vie il y a des cactus…

    Dans la vie il y a des cactus…

    Cactus1webNon, pas celui là.
    Quoique avec des cactus, les mexicains fabriquaient du carburant (viril, une boisson d’homme), bien avant qu’il y ait des automobiles.
    C’est le C-Cactus de Citroën.
    Concept car au salon de l’automobile de Francfort, elle est munie d’un moteur hybride (diesel-électrique) de 70 cv + 30 cv électriques, et consomme 2.9 litres au cent.
    Relativement légère (1306 kg), forte proportion de recyclable et de recyclé, Citroën l’annonce au prix d’une entrée de gamme C4.

    Comme on voit, quand on veut, on peut, reste à réaliser encore plus économique et léger…
    Bien, mais peut mieux faire, donc…
    Moi, je me rappelle, ma première petite voiture économique : 11 litres au cent…
    C’était une autre époque…

  • Le dernier rempart.

    Le dernier rempart.

    Centrale_nukeDécidément, une série d’observations intéressantes :
    "Fort bien même cette sursécurité, maintenant intégrées aux grandes "marques" européennes, US, japonaise a un cout (surtout médiatique et d’acceptation que risque de ne pas vouloir payer ceux qui investiront de toute manière dans le nucléaire.
    Le risque c’est que ceci se multiplie
     

    de plus en plus et ça…ça me fait vraiment plus peur qu’une flaque dans une piscine de déchets à faible activité et ce que je veux bien souligner dans mon commentaire premier, c’est que le mieux est toujours l’ennemi du bien (le chevalier blanc du nucléaire risque bien d’être russe, et leurs systèmes mais surtout leurs process n’ont rien à voir. "
    Le fond du problème n’est peut être pas tellement dans la technologie. Le dernier rempart et le plus valable, c’est l’homme (Bayard).
    La Russie a toujours émerveillée ses visiteurs par son caractère. C’est, là bas, toujours plus ou moins le m…ier, mais ça fonctionne tout le temps. Pendant l’immense temps des troubles du 16° et 17°siècles, le pays a doublé de superficie.
    La seconde guerre mondiale, "grande guerre patriotique", était tout simplement impossible, vu les théories occidentales.
    "L’économie-monde russe" fonctionne depuis 5 siècles, et cela fait 5 siècles que c’est impossible.
    Au moment de Tchernobyl, la bravoure n’a pas manqué. Il y a peut être plus de technologie chez les occidentaux, mais sur la panne qui la débordera, ce n’est pas sûr qu’il y ait plus de bravoure.

  • Sonatrach veut commercialiser son gaz…

    Sonatrach veut commercialiser son gaz…

    Sona_3DIRECTEMENT en France…
    sans intermédiaire, à partir de 2010. La vente aux particuliers étant la plus rentable, il était en effet, très peu vraisemblable que les grands producteurs étrangers (Gazprom et sonatrach) se contentent de queues de cerises.
    Un milliard de M3 dans un premier temps, pour commencer. Le président d’ Edf se félicite de "l’indépendance" que cela donnera en matière énergétique à la France.
    Car l’enjeu est "gazprom".

    Désormais, il sera impossible de refuser l’accès direct à gazprom. Ou, dans ce cas là, il faudrait rappeler aux naïfs dirigeants européens que des gazoducs sont en construction en Sibérie (direction Chine).
    Rappeler aussi que la seule indépendance énergétique, c’est ce qu’on produit chez soi, comme vient d le rappeler le Niger aux supernaïfs dirigeants d’Areva.
    Combien de temps croyaient ils avoir l’exclusivité du Niger ?
    Surtout à moitié prix.
    Il faudra bientôt acquérir aux prix mondiaux, dans un contexte de manque.
    Quand au naïf président de GDF, il faut lui rappeler que la Russie et satellites, c’est 40 % des réserves mondiales, et que si sonatrach diversifie ses clients, c’est pour mieux les faire chanter, mon enfant…

  • Algues comme biocarburant.

    Algues comme biocarburant.

    AlguesRotterdam climate initiative étudie la possibilité de fabriquer du carburant avec des algues.
    40 000 litres de biocarburants pouvant être produits chaque année par un hectare exploité.
    99 % de la masse peut être utilisé, autant dire, la totalité, et ses besoins sont frugaux : eau, oligoéléments, CO2 (ça, ça tombe bien).

    Les cultures auraient lieu dans des étangs ouverts. Les cultures en Batch nécessitant trop de verre.
    L’avantage de ces "cultures" est qu’elles peuvent se prévoir près des villes. Mais l’investissement nécessaire ne rentre encore dans aucun cadre législatif comme la pac, et ils sont tellement importants et tellement à perte de vue, qu’il faut se rendre à l’évidence : ils sont de l’ordre des états.
    Pour atteindre un montant conséquent et vraisemblable pour l’économie, c’est un investissement de l’ordre de l’investissement nucléaire.
    On comprend qu’aucune firme ne se lancera sans "maman" derrière…