Catégorie : actualités

  • Nucléaire toujours : fusion en vue…

    Nucléaire toujours : fusion en vue…

    FusionFusion en vue, mais financière…
    On voit arriver là aussi, le néant conceptuel.
    Pour être "in", il faut fusionner.
    La finalité, le pourquoi et le comment ? Inexistant.
    Areva et Alsthom vont se réunir et former un groupe pesant 40 milliards de capitalisation boursière.
    Le CEA posséderait 30 % du nouveau groupe, l’état 5 %, et Bouygues 26 %.

    Là, non plus, aucun argument technique, comme dans le cas de GDF/SUEZ, la fusion de neurones chez certains doit être donc maximale…
    On voit aussi les dégâts sur les cerveaux des responsables.
    intérêt nul + finalité nulle = un gros pâté de sable…
    C’est comme ça qu’il faut interpréter les choses, messieurs les puissants s’amusent. Ils s’amusent à créer des groupes et des conglomérats privés, avec ce qui fut des groupes publics.

  • Nucléaire, nucléaire, vous avez dit nucléaire ?

    Nucléaire, nucléaire, vous avez dit nucléaire ?

    Gaston_3Nicolas Sarkozy a rencontré Angela Merkel.
    Il a demandé à l’ Allemagne de rejoindre la France dans son choix nucléaire. On voit ici une photo de la rencontre des deux dirigeants.
    "On ne peut rester en Europe face à une situation où, dans un siècle il n’y aura plus de gaz, où dans 30 ou 40 ans, il n’y aura plus de pétrole."
    Le seul problème, c’est que pour le nucléaire, c’est exactement la même problématique.
    "Le nucléaire, c’est l’énergie du futur".
    Nicolas Sarkozy parle aussi par antiphrase… Le nucléaire, fait largement partie du passé.

    Les perspectives de production d’uranium sont réduites, et en tout cas insuffisantes.
    L’ Allemagne vend plus d’électricité à la France qu’elle n’en achéte.
    "il n’y a personne qui peut imaginer que les éoliennes serviront à faire tourner toute l’Europe", là, le président se montre pitoyable et caricatural. On peut d’ailleurs se demander, si il connait le contexte allemand, et s’il le connait douter de ses facultés.
    Le président souffre d’une déconnexion des réalités. Ignore la réalité pitoyable des mines d’uranium, les problèmes géopolitiques, des réalités politiques pour une hypertrophie de l’ego : il est sûr d’avoir raison et traite de déviants les récalcitrants.

  • Grands travaux d’investissements.

    Grands travaux d’investissements.

    RussieQuand on parle d’énergie, on doit songer énergies "anciennes", "nouvelles" et … économies. Et les dépenses d’infrastructures sont souvent aussi des dépenses d’économies.
    Quand une économie est dynamique et prospère, les inégalités se réduisent, les infrastructures sont entretenues et les grands projets voient le jour. On passe de la défensive à l’offensive.
    la Russie pense clairement à de grands investissements dans l’extrême orient russe.

    400 milliards, pour relier les voies de chemin de fer existantes, les grands ports, au détroit de Béring, et à l’Alaska, peut être par un tunnel.
    A l’heure où, dans le monde occidental, on économise à tout va sur les infrastructures, notamment ferroviaire, la Russie, perdue dans son immensité, elle, fait l’inverse. La société RZD va construire 6000 km de voies nouvelles avant 2015, 15800 avant 2030, et on y voit clairement UN OUTIL DE DEVELOPPEMENT, notamment pour les ressources minières.
    Certains devraient en prendre de la graine…

  • Nôtre nouvel ami de toujours…

    Nôtre nouvel ami de toujours…

    LibyeOn a mal jugé le colonel Kadhafi.
    En effet, c’était entièrement un malentendu.
    Cet homme ne peut pas être mauvais. C’est vrai qu’avec autant d’Uranium, gaz et pétrole, cela ne pouvait être qu’une brouille passagère.
    35 compagnies pétrolières d’ailleurs veulent s’en faire un ami,et sont prêtes à se réconcilier.
    Même si, au début des années 1970, la Libye et le colonel ont été les premiers à faire plier les compagnies;

    diable, 5.1 milliards de tonnes de pétrole, 1.04 trilliards de M3 de gaz, ça mérite quelques efforts…
    D’ailleurs personne n’y manquent. Toutes les compagnies sont là. Pensez, un brut si léger, si peu sulfureux, en même temps, si peu exploité. Tout ce qu’on ne trouve plus à l’heure actuelle.
    Seul 1/4 du territoire est concerné par les accords de prospection. Il y a encore de la marge. On le voit, le pic oil est aussi une affaire politique.

  • Stockage de l’électricité.

    Stockage de l’électricité.

    EclairLa pierre d’achoppement pour la production d’électricité, c’est le stockage. On essaie de le faire sous d’autres formes : eau le plus souvent.
    En Australie, on essaie une pile au vanadium.
    Cette pile est désormais essayée depuis 4 ans.
    Elle se recharge quasi instantanément et permet de réguler l’éolien et le solaire.

    Deux réservoirs distincts contiennent une solution électrolytique, les deux liquides, une fois réunie fabrique de l’électricité, et se séparent dés qu’ils sont alimentés en électricité. La capacité est directement liée à la grosseur des réservoirs.
    Le vanadium est un métal, qui s’utilise principalement pour les aciers spéciaux (acier au chrome vanadium).
    On imagine sans peine la vision des compagnies électriques. Ils leur faut détruire au plus vite cette machine. Non mais sans blague… Faut vite faire passer ces fantaisies…

  • Le projet hydrohélix.

    Le projet hydrohélix.

    HydrohlixIl existe en France un projet qui a quelques temps déjà. C’est le projet Hydrohélix, qui vise à produire de l’électricité grâce aux courants marins.
    Dans ce projet, les "hydroliennes" sont fixées sur le sol sous marin, et totalement immergés.
    Elles transforme l’énergie des vagues en électricité.
    Cette technique est invisible, n’empêche pas la navigation, et est sans incidence sur les écosystème, à part sans doute pour éloigner les pécheurs.
    On pense, avec 3 centrales exposées à des courants violents, produire 25 000 gigawattheures, soit 5 % de la consommation française.

    On se souvient d’un autre prototype, très rentable, l’usine marémotrice de la Rance.
    Elle continue sa vie honnêtement, sans avoir enfanté d’autre usine.
    Le potentiel "hyrdolienne" des côtes françaises est estimé à 50 GW.
    Assez pour être intéressant dans un panier énergétique. L’amortissement serait court. Et, on l’a vu pour la Rance, l’investissement est fait pour longtemps.
    Canada et USA s’intéressent aussi à ce concept, voir on déjà leur propres produits.
    Là aussi, affaire à suivre.

  • Ambitions irakiennes

    Ambitions irakiennes

    IraqpipelinesL’ Irak, au dire de son ministre du pétrole Hussein Chahristani va produire 6 millions de barils d brut par jour d’ici 10 ans.
    Elle en produit moins de 2.5 millions aujourd’hui, pour passer à 3 en 2008 et 3.5 en 2009.
    L’ Irak, en matières de production pétrolière souffre depuis la guerre Iran/Irak.
    D’abord le conflit ne permettait pas d’exploiter convenablement les gisements, ensuite le blocus a duré 13 ans, et maintenant la guerre civile.

    Une cinquantaine de gisements sont sous exploités, ou pas exploités du tout, faute d’investissements dans la recherche, le forage et les oléoducs.
    Reste à savoir si ces intentions pourront se réaliser. Car beaucoup de "pic-oil" locaux sont davantage dus à des problèmes politiques qu’à des problèmes techniques.
    Dans ce cas là, les souffrances irakiennes pendant le blocus feront sa richesse dans le décennie 2010.
    Mais, même dans ce cas, les déclins de productions des gros gisements rendent cette augmentation sans importance. On adoucira la chute, sans plus.
    Le cadre législatif, a bien sûr été "adapté" aux "besoins" des "investisseurs"…
    Mais, il ne faut guère se faire d’illusion. Une fois les troupes américaines parties, les contrats signés à l’heure actuelle ne vaudront que l’encre et le papier sur lequel ils sont écrits…

  • Russie : on s’attend à des problèmes de céréales.

    Russie : on s’attend à des problèmes de céréales.

    Poupes_russesLa récolte russe de céréales s’annonce bonne à 76 millions de tonnes contre 78.4 millions l’année dernière.
    10 millions de tonnes sont disponibles pour l’export, mais si la flambée du prix fait l’affaire des céréaliers, le pouvoir central lui envisage de taxer fortement les exportations, et de les plafonner.
    Partout désormais se pose la même question, jusqu’où cela va aller ?
    Les replis désormais s’accélèrent.

    L’ Ukraine avait taxé ses exportations de blé en juin, et l’ Indonésie taxe l’huile de palme.
    Moralité : le marché, c’ est fini. C’est bien quand il y a des excédents, mais quand ils disparaissent ou que les prix flambent, retour au chacun chez soi.
    A propos, il y a une crise ridicule en ce moment. Elle s’appelle crise du subprime, et crise du dollar. Mais toutes les deux sont complètement minuscules vis à vis de celle qui s’annonce. Celle de subsistance…
    On le voit aussi, il y a une différence fondamentale entre la Russie et l’ Ukraine. La Russie a ces dix dernières années, investi massivement dans l’agriculture, sa récolte, bien que sévèrement  touchée par endroits se maintient globalement. L’agriculture Ukrainienne, et plus largement l’économie Ukrainienne n’a pas à se reprocher un Karbovanetz  d’investissement depuis 1991. On voit les résultats catastrophiques.

  • Le prix du fret explose

    Le prix du fret explose

    FretLe prix du fret explose, sous l’effet de la demande chinoise.
    L’indice du vrac des matières sèches a atteint 8270, doublant en un an.
    Cela concerne les céréales, le charbon, les minerais et les métaux, le pondéreux et l’économie réelle.
    La demande chinoise est incriminée, mais la flambée du cours de toutes ces matières indique aussi une fuite devant la monnaie, et il est clair, depuis la semaine dernière, que la Chine particulièrement, déstocke ses dollars, achetant tout, à n’importe quel prix.
    Même les céréales devant la pénurie de vraquiers se transportent par containers à 40 $ la tonne au lieu de 65 $.

    Devant une certaine tension sur le marché des céréales, la demande s’adresse surtout désormais aux USA, rallongeant les routes d’approvisionnement, tandis que l’ Australie voit ses ports engorgés par la demande croissante de charbon et de minerai de fer.
    Cette crise du transport montre les limites de l’économie actuelle.
    La sécurité énergétique est menacée en beaucoup d’endroits par les problèmes de transit australien. Pourtant les infrastructures ne sont pas non plus étirables à l’infini.

  • Tirer le meilleur parti du méthane.

    Tirer le meilleur parti du méthane.

    SiloLe méthane a une action de gaz à effet de serre, bien plus importante que le CO2, 23 fois fois pour être exacte.
    40 % du méthane est d’origine naturelle, 60 % d’origine humaine.
    C’est en tenant compte de ce ratio, qu’une initiative, partie des USA en 2004, a vu le jour.
    Cette initiative appelée "methan to market", vise à récupérer une partie de ce méthane produit :
    – déjections d’animaux,
    – mines de charbon,
    – décharges publiques,
    – champs de pétrole et de gaz naturel.

    Ce projet, rassemblant à l’origine 14 pays puis 20 et 600 organismes, vise à mettre à la disposition du marché ce méthane perdu et évaporé dans la nature.
    En ce moment, une centaine de projets sont à l’étude. C’est peu, et sont souvent dépassé par des projets locaux, bien plus importants.
    Il y a bien longtemps, qu’en France par exemple, on récupère les gaz des mines de charbon, ou même de décharges.
    Aux USA, c’est l’ EPA (agence de l’environnement) qui est chargé de la mise en place de cette politique, et qui joue au niveau mondial un rôle moteur.
    En même temps, il faut constater la lenteur des progrès. Les moyens sont ils à la hauteur de la tâche ?