Catégorie : actualités

  • Rapport du GIEC

    Rapport du GIEC

    GiecDe + 1.8°  à + 4.4° Celsius de hausse des températures d’ici la fin du siécle, hausse du niveau des océans, fonte des glaces.
    Mais la dilatation des océans fera plus pour la hausse du niveau des océans que la fonte des glaces.
    Et le phénomène, par inertie durera plusieurs siècles.
    La montée des océans ira de 40 cm à 3.7 mètres (sans tenir compte de la fonte des glaces).
    Les économies d’énergie, les énergies propres réduiront le phénomène, sans le contrarier.

    Mais le Giec est sans doute trop assis sur des certitudes. En effet, le monde officiel est sûr de beaucoup de choses.
    Sûr de ses réserves de pétroles, gaz, charbon et uranium. Et a plusieurs reprises, il est apparu que ces 4 énergies avaient des réserves beaucoup plus basses que prévues, ou beaucoup moins exploitables qu’on ne croit.
    Ce qui rend le changement inévitable.
    Le pic de l’uranium est vieux de vingt ans, le pic du pétrole est certainement en train de se produire. Il sera suivi de peu du pic de la production de gaz. Le plus lointain est celui du charbon, certainement 2020…
    La croissance démographique, de même, n’existera plus en 2020, et le reflux peut très bien prendre une allure de débâcle.
    Les épidémies émergent à grande allure, et rien que le sida aura couté la vie a plusieurs centaines de millions d’êtres humains d’ici 2050. Morts proprement dits, mais aussi baisse de la natalité et diffusion de la contraception.
    On le voit, le remède en la matière : épuisement des énergies fossiles- réchauffement – émergence des épidémies, risque de radicalement changer la donne.

  • Livre blanc britannique…

    Livre blanc britannique…

    BritainLe livre blanc britannique prévoit une réduction des gaz à effet de serre de 26 % d’ici 2020 et 60 % d’ici 2050.
    En même temps, il reconnait l’agonie des énergies fossiles (gaz et pétrole nordique) qui avait permis l’expérience Thatcherienne.
    Réduction des consommations, compteurs généralisés, renforcement des certificats d’économies d’énergies, suppression des ampoules à faible efficacité (admirez l’art de se tortiller), construction économe.

    Sera privilégié l’éolien, et dans les certificats de carbone, aussi, le charbon gardera un rôle important, mais on développera le piégeage de CO2, le nucléaire, quand à lui, ne voit pas son avenir clairement. Des 23 centrales existantes, une seule existera encore en 2023, certains espèrent réduire de 32 % les émissions de Ges au royaume-uni d’ici 2020. Soit plus que l’objectif.
    Pour certains encore, ce livre est une occasion ratée : celle de faire de la Grande-Bretagne un leader en la matière, le leader d’une nouvelle révolution industrielle…
    Et il faut bien voir les énergies renouvelables comme cela : la promesse d’une révolution industrielle.

  • Précision des anticipations…

    Précision des anticipations…

    NyseOn attendait les stocks US en repli. Ils le sont.
    Pour le pétrole on s’attendait à – 1.25 millions de barils, c’est – 3.5 millions, pour l’essence, on s’attendait à – 1.7 millions, c’est – 3.6 millions.
    Bravo pour les "analystes", qui "anticipent" les cours…
    Les stocks de fioul augmentent de 1 million. C’est normal, le chauffage n’a pas commencé. Mais c’est très peu.
    Cette floppée de mauvaise nouvelle a propulsé les valeurs énergétiques à la hausse. Mais pour elles, est ce que c’est vraiment de bonnes nouvelles ?
    La production des raffineries US, complètement usées, régresse de 1.3 % (Alors que les stocks fondent !)

    Et la saison des ouragans commence…
    Tous n’auront pas la même élégance que Dean. Et il faut s’attendre au chiffre de 4.
    Situation au Nigéria,
    Situation en Irak,
    Situation en Iran. Toutes les bonnes cartes pour une situation explosive.

  • Libéralisme économique ?

    Libéralisme économique ?

    SmithLibéralisme économique, libéralisme économique. Attendez, c’est ce machin auquel plus personne ne croit dans la quasi totalité des contrées, et c’est quelque chose, auquel plus personne ne croit aux USA (à part Washington et Wall Street), et auquel, en Europe même, on ne croit plus du tout non plus. A part pour saigner les salariés.
    La donne énergétique a en effet, changé les cartes.
    En effet, les pays tiers, Russie, Algérie, Arabie ou même Chine, ont tous les moyens financiers de ramasser la totalité des activités libéralisées par la commission européenne.
    Capitalisme oui, mais entre soi. En d’autres termes pas pour les autres, les pas civilisés, les pas démocrates, vous savez le genre qu’il faut éduquer à la manière Kouchner : à coup de canons.

    On atteint ici vraiment les limites de ce qui avait été entrepris, et on voit les vrais limites, des privatisations et libéralisations : Les cadeaux aux petits copains.
    Seront donc classés comme "stratégiques" certains secteurs énergétiques, on commence par là, puis de lieux en lieux, la classification comme "stratégique" va être appelé, au fil des ans, à beaucoup s’étendre.
    Finalement les 8 secteurs industriels de base sont stratégiques ?
    Finalement, l’industrie, c’est stratégique ?
    Finalement, un pays sous développé, c’est un pays libéral.
    Finalement, un pays développé, c’est un pays protectionniste.
    A Moscou, à Pékin, ou à Riad, on voit bien ce qu’il en est. Messieurs, vos billets sont jolis. Mais ils ne valent rien…

    source Ria novosti

  • Pénurie alimentaire en vue.

    Pénurie alimentaire en vue.

    MondeLa pénurie alimentaire, ou au moins la "chêreté" qui faisait trembler nos ancêtres va réapparaitre.
    Mais heureusement nous serons sauvé par la "vigilance" de C.Lagarde, (je me rappelle plus, elle joue dans "bambi", "ally mac beal" ou "j’ai épousé une extraterrestre"?) qui "veille" sur le prix du pain. Sans doute pour éviter qu’il ne baisse. C’est bien, mais comme soeur anne, elle ne voit rien venir. Forcément, quand on a abandonné tous les instruments de contrôle pour cause d’idéologie.

    Quelle est la cause ? Ou plutôt les causes.
    Une évidente, c’est le pic oil. Il produit là ses premiers effets. Denrées plus chêres, pour cause de plus grande chêreté du pétrole.
    Deuxième cause, l’absence d’investissements. La cause en est le système économique. Investir est coûteux.
    Le cas extrême est l’ Ukraine, ou le système d’irrigation remonte à Staline, et n’est plus entretenu depuis 20 ans.
    Troisième cause, les cultures inadaptées, notamment le maïs. Plante tropicale humide,il lui faut beaucoup d’eau,et l’on en a pas assez. Notamment dans le midwest.
    Quatrième cause, les autres utilisations : chauffage et biocarburants.
    Cinquième cause, l’urbanisation qui réduit les surfaces cultivées. Notamment en Chine et Inde.
    Sixième cause, la plus importante à l’heure actuelle. La spéculation.
    Le changement climatique ? un tout petit rôle, même pas encore perceptible. Le rôle humain est plus important encore : le gaspillage de l’eau comme en Australie, des plantations inadaptées aux sols, la surexploitation de nappes d’eaux fossiles jouent plus que le changement climatique.
    La Chine et l’Inde ? Oh, les vilains, non coupables. Cela joue, mais très à la marge seulement.

  • Prix du pétrole : ça va chauffer

    Prix du pétrole : ça va chauffer

    IncendieLe prix du baril est haut, on a oublié que d’habitude, cette période est une période de détente des prix. Si l’on conduit plus en été, on chauffe en hiver.
    Plus de 70 $ le baril, mais le pire reste à venir.
    Les financiers ont déjà vu le coup venir : des options ont été placées à 100 $ et on attend 200 $ pour 2008.
    Seul point de consolation, le $, que vaudra t’il ?

    En attendant, deux hypothèques majeures pour le marché du pétrole pour le Wall Street journal. Le Nigéria et l’Iran.
    Le président Sarkozy a visiblement rejoint le camp des traineurs de sabres, en voulant prendre des sanctions, hors ONU.
    Pourtant, un accord AIEA/ Iran avait été établi.
    Mais "un prétexte, n’étant qu’un prétexte, inutile de lui donner des faux airs de vérité".
    Et quand un journal annonce "Paris réfléchit à des sanctions hors Onu, contre l’Iran". Paris ne réfléchit guère, le président encore moins, on cherche à passer à l’acte.
    Pire encore, l’intelligence de notre président, s’aligne sur celle de GW Bush, inexistante en là matière. On fait une guerre, comme un joueur de poker "pour voir", sans stratégie, ni but.
    L’arrivée ? Une guerre où l’on sait quand on y rentre, mais dont on sortira quand on pourra (Machiavel), un prix de l’énergie appelé à flamber, et si les occidentaux, par le plus grand des hasards, gagnaient, une victoire à la Pyrrhus : les destructions en Iran, entrainerait un arrêt des exportations de ce pays…
    Le baril à 200 $ ? Ce n’est pas exclu…

  • EDF : bénéfice en chute.

    EDF : bénéfice en chute.

    BeneficeLe bénéfice d’ EDF baisse de 15 % au premier semestre, encore confortable à 3.514 milliards d’euros.
    Climat doux, éléments exceptionnels, mais aussi investissements en hausse (forcée) à 3.023 milliards d’euros.
    En réalité ce chiffre, bien que colossal indique surtout la non-compétitivité du secteur.
    Pourquoi ? Parce que l’on s’aperçoit que sur un marché captif, avec des consommateurs obligés, on ne peut même pas tirer de rentabilité de long terme. L’entretien des barrages est mal (pas) fait, et que dire du nucléaire ? Une augmentation des tarifs massifs aura les mêmes effets que chez les industriels, une chute de la consommation, un renouvellement des équipements, un effort d’économies d’énergies, qui à toute chose égale fera chuter la rentabilité.

    Le secteur électrique est à la croisée des chemins. On dirait que quoiqu’il fasse, désormais, il aura des problèmes. S’il n’augmente pas les tarifs, la consommation progresse, s’il les augmente, il risque l’effondrement.
    Un pareil secteur a besoin de visibilité à long terme, et ce n’est pas le tout marché qui pourra lui la donner. Oui, il faut réduire les consommations, c’est certain, mais de manière ordonnée, pas de manière sauvage, comme cela se produira si on augmente sauvagement les tarifs.
    "Le marché résoudra tout". Mais la mort résoud tout aussi.

  • Soviet supreme

    Soviet supreme

    LenineLe camarade Wladimir Illitch Sarkozoff, occupant les fonctions secondaires de président de la république a été prendre les ordres de la camarade Parizoff, secrétaire général du Soviet suprême (le medef).
    "Si nous perdons la bataille de l’intelligence, nous perdons tout" (il n’y a qu’à regarder la camarade Parizoff pour voir que c’est déjà mal barré).
    "Je suis favorable à ce que soit ouvert une séparation amiable dans les entreprises" (le salarié dégagera "amiablement").
    "J’ai proposé à Suez de fusionner ses activités énergétiques avec GDF, cela suppose que Suez fasse un choix stratégique en se spécialisant dans l’énergie" Pour le moment, leur projet de fusion, c’est n’importe quoi.
    "Je ne veux pas que l’on se moque des français avec des indices de prix qui ne veulent rien dire". C’est vrai ? On augmentera donc massivement les salaires ?

    "Si l’on taxe trop le travail, il se délocalise, si l’on taxe trop le capital, il se délocalise" Oui, dans les subprimes, et comme ça, les "grands capitalistes" seront heureux d’avoir été grugés, mais pas imposés, comme ils l’avaient déjà été dans les fonds russes, chinois, austro-hongrois, etc, etc, etc… Il n’y a pas un endroit de la terre où des français n’aient pas été plumés…
    "Si nous voulons que l’Europe vive, il ne faut pas avoir peur du débat" Mais réservé aux partisans de l’europe, seulement.
    Le camarade Sarkozoff a donc annoncé rien du tout qu’il allait faire quelque chose une émission télé
    Grâce à son activisme débridé, le camarade Sarkozoff a donc réussi totalement la décomposition du pouvoir politique en moins de 100 jours, provoquant la jalousie de W, pour qui il a fallu sept années.
    Autre nouvelle : on en sait toujours pas mieux sur le grenelle de l’environnement

  • Le projet desertec

    Le projet desertec

    Desertec_fig1La totalité de l’électricité consommée dans le monde peut être produite par 1 % de la surface du Sahara.
    Le projet desertec a l’ambition de créer d’autres interconnexions de réseaux, sur une base éolienne/solaire/biomasse/hydroélectricité.
    Comme on le voit sur la carte, le projet est colossal. Et nécessite bien sûr des infrastructures de transport de l’électricité que nous n’avons pas à l’heure actuelle.

    Un autre avantage, dans ce projet, est qu’on dessale énormément d’eau de mer, avec le refroidissement. Et sans doute développe t’ on l’ Afrique du Nord.
    Dans ce projet, on parle de "ferme solaire". Il n’est pas utilisé les panneaux classiques, mais des panneuax à concentration. On produit aussi énormément de sel.
    Le chantier pharaonique du 21°siècle ? mais, bien entendu, il serait trop simple de réduire les consommations…

  • Iran : le nouvel empire

    Iran : le nouvel empire

    MohammadrezashahVoilà, au moins lui, c’était pas du tout dangereux de lui donner la bombe. Il l’aurait utilisé que contre des villes iraniennes.
    Le gouvernement iranien a retiré 51 milliards de $ de la vente de pétrole, soit 80 % des rentrées en devises.
    Le manque de capacité des raffineries iraniennes a conduit le gouvernement de Téhéran à Rationné celui-ci.
    Mais dernièrement, c’est la querelle sur le nucléaire qui rebondit avec les USA, mais aussi la France.
    Pour Nicolas Sarkozy, l’Iran sera bombardé s’il ne renonce pas au nucléaire militaire.
    Nous n’aurons donc pas attendu longtemps le résultat de ses entretiens avec G.W. Bush.
    Le gouvernement US, veulent classer une partie de l’armée iranienne, les gardiens de la révolution, comme "terroriste", le lessivage de cervelle sur la "menace iranienne", succède au lessivage irakien, sans paraitre impressionner beaucoup.

    Nicolas Sarkozy s’est, ni plus, ni moins que fait traiter de galapiat par le président Amadhinedjab. A ses propos menaçants, le président Iranien a répondu, fort modérément sur son manque d’expérience, et sur la portée de ses propos.
    Quand au président Bush, il est beaucoup plus pitoyable encore.
    Il croit avoir une armée en Irak. Il n’a plus qu’un cadavre en état de décomposition avancé. Avec une prime d’engagement de 20 000 $, les recrues US, battent le record de 1864/1865 (3000 $).
    Ces années là, les pertes cruelles de la guerre civile avaient fait flambé les primes. Grant et Sherman avaient la réputation de bouchers…

    A force de ferrailler contre l’Iran, les USA créent un empire Iranien…