Catégorie : actualités

  • Iran : chute de production à l’horizon.

    Iran : chute de production à l’horizon.

    Iran L’ex ministre iranien du pétrole démissionnaire K. Vaziri-Hamaneh, vient de déclarer que le pays (et le monde) par la même occasion allait à la crise énergétique.
    "si la consommation d’énergie suit cette tendance, le pays sera confronté à une crise majeure dans les 15 ans).
    L‘Iran ne peut développer sa production pour répondre à la demande intérieure croissante d’un pays qui fait 70 millions d’habitants, même si sa transition démographique apparait comme terminé.
    Officiellement la production atteint 4.2 millions de barils jour, en réalité on parle de 3.8 millions, elle pourrait baisser de 1.5 millions.
    Il n’y aura pas d’exportation de gaz avant 10 ans, au minimum, et la production défaillante fait que le gaz ne peut être injecté pour doper les gisements de pétrole.

    Depuis la révolution de 1979, l’Iran qui avait atteint le stade du pic oil, vit une avec une production souvent dépendante d’évènements extérieurs, de conflits diplomatiques et militaires, en un mot, assez haché par le manque de prospection, d’investissements.
    La courbe de production, qu’elle soit de gaz ou de pétrole est loin d’avoir en Iran la pureté décrite par hubbert.
    Mais le sens est toujours le même. La décroissance. Les conditions géopolitiques et économiques font qu’elle risque de ne dépendre guère de la géologie…

  • L’ Allemagne fait son marché (électrique).

    L’ Allemagne fait son marché (électrique).

    IslandL’ Allemagne cherche des producteurs d’électricité alternatifs :
    – Sahara avec le solaire,
    – éolien à domicile,
    – mais aussi liaison avec l’Islande et sa Géothermie, et aussi connexion avec de gros gisements offshore éolien.
    Cela est du aux percées technologiques dans les transports d’électricité, où visiblement, on espère réduire les couts et les pertes.

    Les interconnexions peuvent être nombreuses et croisées : éoliennes britanniques alimentant la Norvège, Islande reliée à la grande-Bretagne puis au continent.
    On le voit, les énergies renouvelables visiblement intéresse plus qu’on ne le croit les compagnies. Et le fait qu’elles s’intéressent désormais à leurs "tuyaux", prouve à l’envie les progrès.
    Mais le seul hic, dans cette histoire est un a priori : il repose sur l’idée d’une paix éternelle et indissoluble entre les parties. Alors que l’Ecosse, par exemple se pose la question de son indépendance.
    La question énergétique on le voit, pose bien d’autres problèmes que l’énergie.

  • Outilsolaire.

    Outilsolaire.

    Solaria L’occasion est belle de faire connaitre un produit qui semble sympathique de prime abord et écologiquement très correct : aucune consommation en fonctionnement, c’est le capteur à air solaire de solaria, principalement pour résidence secondaire, locaux occupés irrégulierement, il fonctionne à l’énergie solaire, à la fois en thermique et en photovoltaïque, le rayonnement chauffe l’air, et le courant nécessaire est produit par le capteur.
    Ce capteur se pose en façade, et permet de notables économies d’énergies. On le sait, les meilleurs système sont ceux qui ne consomment pas.

    La seule inconnue est donc l’ampleur de l’économie que l’on peut réaliser.
    5, 10 ou 15 ° ? Il est certain que pour le hors gel, c’est indéniable.
    Mais le puit provençal permet d’atteindre les 15 °.
    Mais il est clair aussi que le puit provençal nécessite un espace qui n’est pas forcément disponible, alors qu’une maison a toujours une façade.
    En tout cas un produit intéressant, et Corse. Qui ne souffre apparemment que d’un défaut encore : un prix encore élevé, appelé à baisser.

  • Libye : la question du nucléaire.

    Libye : la question du nucléaire.

    LibyeLa question du nucléaire se pose à plusieurs niveaux pour la libye.
    Un niveau politique, la Libye a soif désormais d’honorabilité international, la France a soif de client pour son Epr, la France a soif aussi d’Uranium.
    La libye a des gisements importants, et serait incapable de consommer elle même sa production en totalité.
    Il est donc intéressant pour la France de disposer d’un fournisseur et d’un client.
    Client aussi pour le réseau électrique, qui a besoin d’être mis à niveau.

    Client aussi pour la cogénération appliqué à la désalinisation de l’eau de mer. La libye manque d’eau et puise dans les nappes fossiles de Koufra. Les nappes fossiles ont le désavantage de ne pas se renouveler.
    Enfin, combattre l’extrémisme, c’est surtout une affaire de développement. Sans énergie, on ne se développe pas, et le pétrole n’a guère servi à la libye à se développer.
    Souvent d’ailleurs, l’état libyen était acheteur d’usine "clef en main", qui n’ont jamais servi. Faute de filière intégré.
    De plus, il n’est pas politiquement inintéressant pour Paris d’envisager un renversement d’alliance.
    En effet, s’il prenait des velléités supplémentaires au gouvernement nigérien producteur d’uranium, une flambée de la rébellion Touareg pourrait subvenir.
    D’ailleurs, en Afrique, le "grand jeu" est commencé pour les ressources entre Chine et occidentaux.

  • Renaissance de Thémis.

    Renaissance de Thémis.

    ThemisThémis devrait s’appeler Phénix, elle renait de ses cendres et marque une époque.
    La centrale de Thémis avait fermé en 1986 victime d’Edf, du pétrole pas cher, du nucléaire abondant, et d’un manque de volonté.
    La nouvelle centrale s’appelera PEGASE (production électricité par turbine à gaz et énergie solaire).
    Elle démarre cet hiver, sous conduite du Cnrs, et vise à réveiller une recherche qu’on aurait du mener, il y a 20 ans.

    Les différences technologiques entre Thémis et Pégase seront effectivement énormes, mais cela dénote aussi une volonté politique claire, elle aussi clairement affirmée : desertec, ce n’est pas pour la France, qui préfère une production locale. Exit donc pour nous la production d’électricité en Afrique du nord, pourtant 3 fois plus ensoleillée.
    Ce qui ne manquera pas de poser des problèmes politiques en Europe. Par où passera l’électricté nord africaine ?

  • Le petit Journal 18 août 2007

    Le petit Journal 18 août 2007

    Port_harcourtL’ordre règne à Port Harcourt désormais. La capitale pétrolière du Nigéria voit l’ordre régner.
    En effet les bandes armées qui s’affrontaient à l’intérieur de la ville depuis six jours, faisant une quarantaine de morts, ont été débusqués par l’armée nigérianne à la mitrailleuse
    (de 20 millimètre, appelée par les puristes artillerie légère).
    et à une arme très prisée par les armées africaines ; le lance roquette.
    Nous pouvons donc être tout à fait rassuré sur les capacités des autorités nigériannes à rétablir l’ordre et le bon fonctionnement de l’état, pour permettre l’augmentation de la production. A tel point que les compagnies misent désormais uniquement sur l’offshore.

    La coopération technique en sécuritaire avec les compagnies pétrolières, leurs mercenaires, porte pleinement ses fruits comme on a pu le constater aussi en Irak.
    Le Nigéria s’attelle aussi à développer d’autres industries, prometteuses et pleines d’avenir qui s’appelle le rapt de l’expatrié en plein développement 200 l’an dernier.
    Ces activités touristiques détention en attente de rançon, fortement créatrices d’emplois, ont toujours donné entière satisfaction à ceux qui en ont bénéficié : aucun n’est revenu se plaindre.
    Seule activité qui ne s’est pas remis d’un krach au Nigéria : le cours de la machette, n’est toujours pas remonté depuis les dernières élections.
    Confiance, confiance donc dans les capacités du Nigéria à développer sa production pétrolière. D’ailleurs, même les ajustements démographiques se font vite là bas, le nombre d’armes dépasse désormais le nombre d’habitants.

  • Le petit journal 17 août 2007

    Le petit journal 17 août 2007

    Russie_2Il y a pas à dire, ça ferraille dur aux frontières de la Russie, toujours avec une même donne : la donne énergétique.
    Des experts ont affirmés que le missile tombés en Géorgie, avait bien été tiré de Russie. Comme on voulait qu’ils n’aient absolument aucune crédibilité, on les a pris baltes ( estoniens, lituaniens et suédois) dont on connait l’amour et les relations cordiales avec la Russie, flanqués d’experts tout aussi déconsidérés : américains.
    D’autres experts (tout aussi impartiaux) russes ont affirmés le contraire. Match nul donc.

    En ce qui concerne le pôle nord, on se dispute pour l’énergie, mais les experts russes sont formels : les pingouins les ont appelés Tovaritch.
    Quand aux experts américains, ils affirment quand à eux que les ours blancs font bien partis de la tribu Aleut, de nationalité américaine, conformément au traité de 1897. Bien sûr, rien à voir avec les 100 milliards de tonnes de pétrole espérées sous la mer.
    La population russe, nationaliste voit d’un mauvais oeil les USA. (Surtout les dollars, ils ne sont que 5 % à lui faire confiance contre 100 %, il y a 8 ans)
    De plus comment faire confiance à un homme comme Poutine qui a une côte de popularité de 81 %, il ne pourrait donc pas se contenter des 30 % comme tout le monde ?

  • Production Russe de pétrole : légère progression

    Production Russe de pétrole : légère progression

    RussieIl y a pas à dire, ils en ont de la Claaaasssssee les puits de pétrole russes.
    La production russe de pétrole a atteint 243 millions de tonnes au premier semestre, en légère progression de 3 %, par rapport à la même période de l’année dernière.
    111 sont destinés au marché intérieur, contre 129 pour l’export.
    Cela correspond à une production journalière, pour cette période de 9, 471 millions de barils jours.

    Pour comparaison, l’Arabie saoudite a produit 8. 543 millions en recul.
    On voit que la reprise en main de l’état russe a permis de redémarrer la production, tombé au pire de la période Elstinienne à 6 millions de barils jours.
    Sans ce redémarrage qui a restauré l’état russe et lui a rendu une bonne partie de son lustre et de sa puissance, la crise énergétique aurait touché de plein fouet le monde. Ce qui n’empêche pas les occidentaux de critiquer vertement les dirigeants russes, pour l’absence de liberté accordée aux copains pillards, rebaptisés investisseurs.
    Il est clair aussi que l’on a vu l’efficacité des occidentaux pour rétablir la production et l’ordre, en irak, mais aussi au Nigéria, et ce que fut la triste pantalonnade de la grêve de la compagnie vénézuelienne des pétroles, dont les effets les plus spectaculaires ont été chutes d’investissements et de production.
    Désormais, malédiction, il faut compter avec un état russe, désormais débarrassé et allégé de son empire, plein de pétrodollars, gavé d’or, reprenant les vols stratégiques, parlant fort bas, mais avec des mots très forts.

  • Germinal en Utah : 6 puis 3…

    Germinal en Utah : 6 puis 3…

    Mine6 disparus (certainement) morts dans une mine de charbon,  en Utah, puis les équipes de secours, elle même victime d’accidents. 3 morts de plus.
    La pression sur les prix de l’énergie amène la volonté de faire vite, et pour l’industrie tout court et l’industrie minière, faire vite, ce n’est pas faire bien.
    Et c’est là qu’arrivent les accidents.
    Certains peuvent être pittoresques, comme celui de la mine d’uranium de Cigar Lake, là, c’est simplement et humainement tragique. Comme dans les vieilles catastrophes, on retrouvera les corps, des mois ou des années plus tard, en creusant une autre galerie.

    Cigar Lake, elle n’avait douché que la stupidité, la rapacité de certains.
    Il faut dire qu’à l’égal de la crise des subprimes, les concepteurs avaient fait TRES fort : construire une mine SOUS un lac…
    Et dire que la mine de Cigar Lake contenait quasiment tous les espoirs d’augmenter la production d’uranium… C’est complètement risible.
    En attendant, notre civilisation vient de réinventer le Moloch. Faute de vouloir épargner l’énergie, on nourrit le moloch de chair humaine.

  • Plongeon du pétrole 16 août 2007

    Plongeon du pétrole 16 août 2007

    DeflationLes marchés financiers plongent,
    Les marchés de matières premières plongent,
    Le marché du pétrole a plongé aussi.
    Et pas qu’un peu.
    Le Brent perd deux dollars 40 cents à 69.56 $ le baril.
    Il n’y a pas que les gisements qui sont à sec.
    Les spéculateurs, pire que les gisements.

    Car, désormais, s’il y a un cours qui ne peut baisser, c’est bien celui du pétrole.
    De plus en plus rare, de plus en plus difficile à trouver et à exploiter, de plus en plus cher à exploiter.
    La dégringolade des prix du pétrole porte un nom, celui le plus hideux en économie, celui de déflation.
    La dernière déflation en France date de 1935.
    Elle porte le nom de "déflation Laval", du nom du président du conseil de l’époque.
    La déflation n’apporte rien de bon avec elle…