Catégorie : actualités

  • L’Occident va périr.

    L’Occident va périr.

    Monde_vu_durssL’Occident comme pôle économique va périr.
    La Russie est submergée de pétrodollars.
    Et ne sait qu’en faire.
    Les placements en occidents se restreignent, alors qu’à terme, et en raison de son potentiel énergétique, Gazprom va devenir la première entreprise mondiale.
    8 milliards de capitalisation boursière en 2000, 250 milliards aujourd’hui, assis sur les plus grosses réserves du monde.
    En réalité, pour Moscou, comme pour Pékin, le problème est que les occidentaux ne veulent pas parler d’égal à égal avec qui que ce soit.

    Hier, c’était visible dans la guerre froide, aujourd’hui dans le refus de laisser partir des entreprises stratégiques.
    Les pays et les économies émergentes ont les moyens financiers de leurs ambitions.
    Pour mettre à mal l’économie mondiale, il est clair que les réserves de devises chinoises (1200 Milliards de $) ou russes (plus réduites à 400 milliards), sont amplement suffisantes.
    Et ne nécessitent pas de leur part un effort démesuré.
    En effet, il est de notoriété que l’état russe entasse de l’or. Il lui suffirait d’accélérer un peu la cadence, comme il suffirait aux chinois, eux aussi, d’accélérer la cadence sur les matières premières, et le rachat des producteurs.
    Il ne faut pas mésestimer les mises en garde russes. Eux sont sortis de leur "temps des troubles", alors que d’autres, visiblement, y rentrent.

    Ria novosti.

  • L’Essence du capitalisme…III

    L’Essence du capitalisme…III

    UkraineL’ex Urss s’est convertie à l’économie de marché, selon l’expression consacrée.
    L’ Ukraine parmi elle.
    Elle s’est convertie, mais pas au capitalisme, car à l’instar de la Russie de Elstine, elle n’a pas grand chose comme investissement à se reprocher.
    Les oligarques se sont emparées des entreprises d’état, les ont pillés financièrement, physiquement, mais ils n’ont pas investi le moindre sous.
    La question de la sécheresse Ukrainienne est lié à l’absence

    d’entretien de canaux, déjà insuffisant à l’époque soviétique, qu’à un manque d’eau quelconque.
    Les retenues sont remplies, les fleuves suffisants.
    Mais les responsables agissent comme des pillards, et non comme des capitalistes.
    En ce qui concerne la Russie, Poutine est très critiqué. Mais sans sa reprise en main, et l’essor de l’investissement entre autre pétrolier et gazier, nous serions à l’heure actuelle dans une crise énergétique monstrueuse.
    Mais Elstine était très bien vu en occident : il faisait tout ce que les "experts" occidentaux et fmi lui disait de faire…

  • L’Essence du capitalisme…

    L’Essence du capitalisme…

    Capitalisme"Je trouve que ces rentiers,qui ont un calculette à la place du cerveau, sont plus cyniques qu’écolos. Il y a aurait de l’argent à se faire en coulant des Super Tankers, ils seraient les premiers sur les lieux.Je crois que l’on confond capitalisme, profit, gain rapide et développement durable.
    Traiter les rmistes de parasistes, à éliminer, car ils coûtent trop cher alors que certains créent une SARL pour intégrer 20 à 30.000Wc à leur bâtisse et gagner1200€/ mois en tant que rentier, c’est le même argent de l’Etat.Mais eux pour c’est "sain" c’est le capitalisme. Je crois aussi que le gouvernement devrait trouver une autre façon de subventionner le Photovoltaïque, plutôt que d’appâter les rapaces."

    Voila au moins une réaction sur le blog qui ne manque pas franc parler et de conviction.
    Il est évident qu’on culpabilise les victimes : chômeurs et rmistes, mais que les grands trouvent tout naturel l’intervention des puissants en leur faveur : voir "crise des subprimes", alors que le branquignoler de Francfort est un cerbère impitoyable pour les états,

    il trouve normal d’abreuver par centaines de milliards les bourses.
    L’argent ce n’est pas fait pour les pauvres, cela va aux riches. En plus les pauvres, ils seraient capables de ne pas le boire, cet argent.
    Mais quelle est l’essence du capitalisme et est ce que ce qui est en cause est le capitalisme, ou le système actuel, auquel il faut donner une définition, mais qui n’est capitaliste, que de loin et de nom.

  • Mauvaises récoltes Ukrainiennes.

    Mauvaises récoltes Ukrainiennes.

    Ukraine_carteL’ Ukraine souffre de la sécheresse et a vu sa production de céréales, tomber à 27/28 millions de tonnes, contre 38 l’année dernière.
    Comme il est difficile d’incriminer le communisme plus de 15 ans après sa chute, on parle donc d’évènements climatiques.
    En réalité, le seul évènement climatique est l’absence d’investissements d’irrigation, depuis la fin du communisme.

    Car la riche terre (Tchernoziom) qui fait la richesse de l’ Ukraine est toujours là, humide à 15 cm sous la surface du sol, les retenues d’eau sur le Dniepr, considérables, et ne paraissant pas manquer d’eau.
    En un mot, comme sécheresse, on a déjà vu bien pire.
    Les exportations, fruits et légumes ont été réduites, et on envisage des mesures similaires pour les céréales. Mais les autorités n’ont aucune inquiétude.
    Là aussi, il faut incriminer le régime politique : spéculation et corruption, en plus de la volonté de se transformer en réservoir de biocarburants.
    Dans le cas Ukrainien, il faut bien incriminer le système de production, soit disant capitaliste (le capitalisme reposant sur l’investissement, il faut donc bien noter que ce dernier point est totalement absent en Ukraine depuis 1991 à tous les degrés de l’économie).
    En effet en Ukraine, comme dans la "crise des subprime", on a confondu capitalisme avec spéculation et monopoly. Dans les 2 cas le résultat est là : catastrophique.

  • Augmentation du prix de l’électricité.

    Augmentation du prix de l’électricité.

    ElectricitAugmentation du prix de l’électricité de 1.1 %, et de 1.5 % pour les professionnels.
    Après avis du comité béni-oui-oui de régulation.
    Comme quoi, les statistiques tronquées de l’inflation mettent les producteurs électriques sur OFF, pour la flambée attendue de leurs cours bousiers boursiers.
    En effet, le contrat de service public (maintien d’un service de haut niveau, les autres auront de la M…, c’est promis), passé avec EDF, prévoit que l’évolution de ses tarifs ne dépassera pas l’inflation pendant 5 années.  (2010).

    5 dépotés députés Ump ont déposés un projet de loi prévoyant la possibilité du retour au tarif réglementé pour le particulier pendant 2 ans, possibilité qui existe déjà pour les professionnels.
    Le choix pour le particulier est irréversible, ainsi que pour le locataire suivant.
    L’impact moyen par ménage sera de un euro par mois.
    ça doit être un tic ou un toc chez les membres du gouvernement : un euro, un euro, un euro.
    Faut dire qu’ils ont l’air d’avoir du mal à compter jusqu’à deux.

  • Sahara producteur d’électricité ? II

    Sahara producteur d’électricité ? II

    MarocLa distance désormais comptera moins pour le transport d’électricité : lignes de courant continue de 600 kv passant à 800 et dont les pertes et le cout seront réduits.
    Une interconnexion grandissante des réseau entre Maroc et Espagne, d’abord pour faciliter l’importation de courant d’éolienne, ensuite de courant produit par du solaire thermique, pour remplacer les énergies fossiles défaillantes.

    On peut se demander si cette politique est censée. Remplacer une dépendance par une autre ? Qu’arrivera t’ il, si, par exemple on donne le pas dans ces pays à la consommation interne plutôt qu’à l’ export ? Des accidents sur les lignes peuvent survenir, et la donne politique peut changer.
    Et puis cela veut dire aussi que nous disposons, pour l’éternité, des moyens financiers permettant les importations.
    Comme quoi, ce genre de projet nécessite aussi la foi du charbonnier, la naïveté de l’enfant, et la bêtise du simple d’esprit.
    Certainement pas l’application de l’adage "gouverner, c’est prévoir."

  • Sahara producteur d’électricité ?

    Sahara producteur d’électricité ?

    SaharaLa Sahara bientôt notre principal producteur d’électricité ?
    C’est la question que se posent les allemands.
    En effet, une centrale solaire produirait trois fois plus d’énergie que les mêmes panneaux, placés en Europe, et pour une perte de transport de 3 % tous les 1000 km.
    soit environ 10 % pour le nord de l’Europe.

    Techniquement, la solution retenue serait de construire des centrales solaires thermiques qui feraient tourner des turbines. On produirait de la vapeur à une température de 400 ° celsius et sous une pression de 50 à 100 bar. Cela permettrait aussi de contourner le problème de l’électricité (son non stockage), en effet la chaleur se stocke beaucoup moins.
    Désormais, celui qui aura un beau petit désert très chaud (même sans pétrole ou gaz) aura donc toutes les chances de devenir riche comme crésus.
    Avec toujours le même travers chez nos gens importants : ne pas penser que nous pouvons être couper de l’étranger…

    photo :GNU free documentation license

  • USA : En récession ou en dépression ?

    USA : En récession ou en dépression ?

    UsaLa question peut être posée : les Usa sont ils au vu de leur balance commerciale, en récession, ou en dépression ?
    Le déficit commercial se réduit en juin, à 58.1 milliards de $,  et le cout du pétrole reste étale, malgré sa flambée du mois, avec des importations qui augmentent seulement de 0.5 % à 192.7 milliards de $.
    les exportations progressent de 1.5 % à 134.5 milliards de $.
    les trois composantes du déficit sont l’automobile, le pétrole et les produits chinois.

    Une contraction du déficit sans récession est impensable. Le secteur automobile est ravagé par la crise, le pétrole en hausse, et les produits chinois sans concurrents internes.
    La liquidation de pans entiers de l’industrie n’incite pas à penser à un redémarrage. Encore moins un redémarrage rapide.
    Un phénomène inédit de recessflation ? Où la récession serait cachée par une inflation mal camouflée en croissance ? Qui aurait entrainé une chute du cours du pétrole au début août ?
    En tout cas, au niveau actuel de consommation de pétrole US, une récession détendrait les marchés pétroliers, un temps, même si ce n’était qu’un temps assez court.

  • Kashagan : un peu plus cher que prévu.

    Kashagan : un peu plus cher que prévu.

    KazakLe cout prévisionnel du dernier grand gisement pétrolier découvert a légèrement dérapé : il est passé de 57 milliards d’ US $ à 136.
    Ceci pour 30 ans de vie. Prévu pour commencer sa production en 2005, il la commencera en 2008, non 2010, bon on verra.
    Situé dans une zone difficile (le bord de la Caspienne), pris 6 mois dans les glaces chaque année, le gisement merdeux selon les majors de kashagan présente certaines difficultés techniques.
    Son brut est très soufré, très corrosif surement un bolchévique.
    Il contient de plus du gaz à haute pression, qui peut endommager les équipements je vous le disais un bolchévique.

    D’une manière générale, le prix de la production… flambe encore un bolchévique?, passant de 3,7 $ le baril en 2000 à 14.6 $. A l’époque le cout de Kashagan avait été estimé à 29 milliards de $.
    En réalité, le cout de l’exploitation et de la prospection suit le cours du prix du pétrole.
    On le voit le pic oil, est aussi financier.
    Le gisement de kashagan est sans doute le gisement dont le report sonne le pic oil. Prévu pour une production de 1.5 millions de barils jours en 2006, sa présence aurait sans doute permis de reporter celui-ci à 2010.
    Sa défaillance, adoucira certainement la décroissance de la production après 2010, voir beaucoup plus tard.
    En plus les dirigeants kazakhs (de vrais bolchéviques ceux là) , ils font rien qu’embêter.

  • Forêt Wallonne : exploitation maximale.

    Forêt Wallonne : exploitation maximale.

    Photos_104La forêt Wallonne est en nette expansion. En bien meilleure état que cella du 19° siècle, bien plus étendue, elle est néanmoins à la limite de la surexploitation.
    L’ Europe malgré le bon état de ses bois risque d’en manquer à l’horizon 2020.
    En effet ayant décidé de tirer 20 % de son énergie du renouvelable, il lui manquera 230 millions de M3, d’après la Cepi (fédération interprofessionnelle des industries du bois).
    La forêt wallonne, elle montre déjà des signes de surexploitation.

    395 000 hectares au 19° siècle, 545 000 aujourd’hui, produisant 4 000 000 de M3, soit en gros 10 M3 par an /ha.
    Mais il faut voir que l’effet kiss cool, risque de fausser considérablement les données du problèmes. La majeure partie de la consommation de bois sert à la pâte à papier, la majeure partie de la pâte à papier, à fabriquer du carton, emballage indispensable pour expédier aux 4 coins du monde.
    De même la palette. La crise des transports risque de faire chuter cette consommation.
    Mais il faut être clair : jamais les forêts, même dans le très bon état actuel ne pourront faire face à la consommation sans une règlementation drastique, des choix stratégiques, et un prix élevé de la ressource.
    Le développement par exemple du poêle à bois ou de la chaudière à pellet posent beaucoup de questions.
    Est ce perdurable, ou est ce simplement un produit qui permettra de développer la filière en vue d’autres usages ?