Nouvelle étape de la grande régression sociale : la criminalisation des mouvements de grève.
En Allemagne, pays pourtant réputé calme à ce niveau là, et où les procédures sont très contraignante (il faut dans ce cas d’espèce, un vote et une majorité de plus de 75 %), le tribunal du travail de Nuremberg a posé comme principe qu’il ne fallait déranger personne…
Que reste t’ il du droit de grève donc ?
la permission de débrayer en dehors des heures de travail ?
Cet arrêt est tout aussi pitoyable que lamentable.
Pour M Bayreuther, le président du syndicat GDL Manfred Schell veut "sortir les instruments de tortures".
C’est une grande constante dans le patronat, égale à celle de Staline, de vouloir régler les conflits sociaux en les criminalisant.
Or, souvent les vrais problèmes de transports se situent dans des infrastructures vieillissantes, un matériel hors d’âge, et souvent en panne, chose qui chacun le sait, est de l’entière responsabilité des syndicats (salauds de salariés).
De même si les trains britanniques connaissent des retards sempiternels, des records de tarifs et d’accidents, le problème social a été réglé il y a bien longtemps, là aussi par la criminalisation et l’écrasement des syndicats.
Il faudrait rappeler un principe aux juges de Nuremberg ; on ne règle pas des problèmes sociaux dans l’interdiction du droit de grève. Quand une grève est mure, elle se déclenche. Et en 1864, les sanctions à l’encontre des grévistes étaient bien plus terrible. Cela n’a rendu les mouvements que plus durs.


















