Catégorie : actualités

  • L’agonie du libéralisme.

    L’agonie du libéralisme.

    MendelsonLes hommes politiques européens ont sacralisés le libéralisme, comme les chiens leurs puces, ou leur vomi.
    Aujourd’hui, ils apparaissent décalé, vieilli et radotant une histoire qu’ils sont les seuls à croire.
    Il y a quelques années, tout allait bien.
    On sous payait des ressources énergétiques et minières, et les "zélites" se pressaient de basculer leurs fonds dans des banques occidentales de Miami, Zurich, Bruxelles, Paris ou autres. Tout baignait.
    Les pays du tiers monde ont depuis repris contrôle de leurs sources d’énergie, laissant aux compagnies occidentales la portion congrue.
    Des politiques "populistes" se sont mises en place.
    Les pays occidentaux plaidaient pour l’ouverture, en gros pour coloniser sans en avoir les inconvénients.

    Aujourd’hui les choses ont changées. Sarkozy, Merkel ne voient plus le libéralisme comme un idéal sacralisé, même s’ils ne l’ont pas encore rejeté complètement, ils sont au début d’un processus politique, intellectuel et mental qui a fait, par exemple passer un Chavez du stade de Réformateur se réclamant de T. Blair, à celui du double de F. Castro.
    Et puis, les pays dominés, ont désormais les moyens financiers de renverser le système comme on l’a vu avec l’affaire Arcelor/ Mittal. Les excédents commerciaux du soit à l’ excédent industriel, soit à la flambée des matières premières, donnent aux dominés des armes.
    On voit aussi très clairement que les investissements en Chine notamment sont appelés à se volatiliser. Plusieurs affaires montrent les "zinvestisseurs" occidentaux (lire : bande de couillons) se faire plumer  par leur partenaire local (lire : robin-des-bois-qui-reprend-aux-vilains, enfin c’est présenté comme cela).

    Le problème est de comprendre quel est ce processus ?

  • Chine : progression de la production de charbon.

    Chine : progression de la production de charbon.

    Drapeau_chineLe "Quotidien du peuple" communique :
    "La production de charbon de Chine a enregistré une croissance de 7,1% au premier semestre en glissement annuel, alimentant sa croissance économique à deux chiffres.
    La production de charbon a augmenté de 72,55 millions de tonnes à 1,102 milliard de tonnes pendant le premier semestre, selon la Commission d’Etat du Développement et de la Réforme (CEDR). "
    La production chinoise augmente donc, a bonne cadence, mais avec un seul ressort toujours : le muscle du mineur chinois. Il va s’en dire donc de la réalité du décollage et des prix manufacturés chinois : un mineur payé 100 euros le mois et qui produit comme il y a 2000 ans une demi tonne de charbon par jour.

    "La Chine, en tant que 2ème plus grand consommateur d’énergie derrière les Etats-Unis, a produit 201,3 millions de tonnes de charbon en juin, représentant une hausse de 7% par rapport au même mois de l’année dernière, d’après la CEDR. "
    "La croissance économique rapide de la Chine a fait augmenter sa demande de ressources énergétiques, y compris de pétrole et de charbon. Le charbon représente presque deux tiers de la consommation d’énergie primaire du pays."
    2/3 de la consommation. Le prix d’un produit manufacturé étant en bonne partie du travail plus de l’énergie, on voit encore mieux la réalité des choses : à une main d’ oeuvre surexploitée dans les usines se rajoute une surexploitation des ressources naturelles avec des moyens très souvent frustres. Pelles et pioches, plus souvent que mines modernes (ou cotoyant mines modernes, voir, à côté et dans les mines officielles).
    Mais cette production est désormais insuffisante : la Chine est devenue importatrice nette de charbon australien.

  • Kazakhstan : rachat de Westinghouse

    Kazakhstan : rachat de Westinghouse

    WestinghouseLe Kazakhstan rachéte 10 % de l’américain Westinghouse, constructeur de centrales nucléaires, pour 488 millions de $.
    Cela veut dire aussi que le Kazakhstan veut cesser de fournir de l’uranium naturel pour vendre de l’uranium enrichi aux normes occidentales.
    Exit donc les exportations d’uranium naturel, y compris pour la Russie.
    En ce qui concerne la construction de centrale sur le sol kazakh les russes sont confiants.
    En raison du déplorable état des structures, il est impossible à Westinghouse de construire des centrales en Asie centrale et les kazakhs devront se contenter de petits réacteurs russes de 300 MW.

    La production Kazakh devrait passer de 7500 tonnes par an à 15 000, en faisant le plus gros fournisseur mondial.
    En ce qui concerne certains marchés, les tentatives occidentales pour les conquérir ont été des échecs :
    – en Finlande, ils ont été incapable de fournir des cartouches hexagonales,
    – en Hongrie, l’intervention de techniciens français a conduit à la contamination d’une centrale.
    10 mines fournissent à l’heure actuelle 70 % de la production, et la Russie, sans uranium Kazakh est incapable de subvenir à ses besoins.
    A Astana, on parie ouvertement sur une pénurie d’uranium.

    Source : Ria Novosti, Nezavissimaïa Gazeta

  • Le principe d’incrédulité.

    Le principe d’incrédulité.

    MerkelBeaucoup de gens sont naïfs et croient les contes. On leur dit que l’énergie manquera… un jour, mais pas tout de suite. Et on s’étonne qu’ils croient le conte ?
    Après comment faire comprendre l’urgence et l’impératif du changement ?
    Les particuliers, les industriels allemands, croient ce conte. La chancelière, Angela Merkel, elle, visiblement au courant de la donne énergétique, met les bouchées doubles.
    3 % de gains d’ efficacité chaque année, jusqu’en 2020, pour 3 objectifs : garantir l’environnement (l’alibi), sécurité d’approvisionnement et rentabilité du secteur.
    Dans le système capitaliste, toute industrie nouvelle a besoin d’une béquille. Aucune ne se lance spontanément.
    Là, des financements conséquents sont prévus : 30 milliards déjà prévus, 40 milliards supplémentaires et deux milliards pour la recherche, de quoi donner des palpitations au pacte de stupidité, pardon de stabilité.

    Tous les ingrédients sont connus : réduction des consommations automobiles, isolation des maisons, appareils électroménagers moins gourmands. Pour l’industrie, c’est le cycle classique de l’investissement.
    Mais, a t’ on  imaginé que cette politique serait plus efficace dans un contexte de prise de conscience généralisée ?
    Et donc d’abandon de la langue de bois ?
    En effet, faire appel au citoyen, ne serait pas forcément inutile. De plus, il faudra bien décider aussi une politique.
    Quid des climatisations,
    Quid du chauffage électrique,
    Quid des  4  X  4,
    etc, etc, etc… 
    En réalité, ce qui est frappant, de jour en jour, de semaine en semaine, c’est l’évolution de certains hommes politiques : de vrais météorites. Début juillet 2007, le ton n’était pas le même. Il est désormais affirmé et impératif. J’aimerais savoir ce qui se dira à la fin août 2007. On risque d’être surpris. 

    Photo : interet-general.info

  • Chine : reboisement.

    Chine : reboisement.

    Photos_205La Chine reboise massivement depuis 26 ans, et les résultats sont colossaux.
    D’abord en qualité, les forêts existantes ont cessés d’êtres des taillis pour devenir des vrais forêts, et ensuite les terres menacées de désertification se réduisent de 1200 km2 par an, ce qui est plus qu’ honorable en terme de résultats.
    54 millions d’hectares reboisés, soit 540 000 km2, soit la surface de la France.
    Les surfaces boisées dans le monde ont reculé de 0.2 %, dans la décennie 1990, au contraire, celle-ci progresse dans les pays développés et en chine, ceux-ci se recréant une rente à long terme.

    Le gouvernement chinois compte bien doubler d’ici 30 à 50 ans, la surface replantée.
    C’est possible, l’avancée des déserts n’est ni inéluctable, ni définitive.
    Cela réduirait aussi la pression exercée contre le milieu naturel en permettant à la population chinoise, très concentrée sur une petite surface de se diffuser sur une plus grande portion du territoire, qui, dans sa grande majorité, est quasi vide.
    Une part substantielle de l’approvisionnement en énergie pourrait parvenir de ces forêts. On parle de 6 millions tonnes de diesel (dans l’immédiat), de 15 millions de kw et de 10 % de réduction des énergies fossiles.

    Source : Afe agence forestière chinoise.

  • Victoire du Peak oil Caucus

    Victoire du Peak oil Caucus

    Drapeau_usIl y a des tas de groupes de pression qui gravite autour et dans le congrès des états-unis.
    Certains sont très puissants, très connus, à l’instar de celui des armes à feu.
    Un certainement des plus petits, des moins puissants, vient, par la bande de remporter une victoire totale.
    Fondé récemment, sans grand moyen, le peak oil caucus avait déjà, par son action, forcé le congrès à reconnaitre l’existence du pic oil, mais à une date lointaine (2040).

    Désormais, c’est le conseil national du pétrole qui vient de le reconnaitre.
    Et pas dans 40 ans.
    La crise d’approvisionnement en pétrole est "imminente", qui obligerait les USA à utiliser "toutes les sources d’énergies" et "modérer sa consommation".
    Voilà.
    le constat est net et sans appel. " "Facing the hard truths about energy", est consultable.
    – Modérer la demande dans le transport, le résidentiel, l’industrie et les services,
    – diversification des ressources,
    – changement de politique économique, retour au local : "Integrating energy in all other related policy areas including  trade, economic, environmental, security and foreign policy".
    Le prix du baril atteindra 95 $ avant la fin de l’année selon le rapport…
    Encore un peu de courage. Il faudra au congrès reconnaitre que la désolvabilisation des USA, risque d’atténuer la hausse, très fortement.
    Il n’est pas dit qu’on veuille encore du $, sous peu.

  • carburants industriels : comment faire ?

    carburants industriels : comment faire ?

    Canne_sucreLe "bio" carburant est à l’heure actuelle, une équation simple souvent  1 (de carburant) = 1 de combustible + biomasse.
    Donc on voit bien que le rapport est complètement désastreux.
    La canne à sucre est moins dispendieuse, mais, là aussi on cherche à améliorer le processus de fabrication, en gros passer à une deuxième génération, pour améliorer le rapport énergétique.
    Les chercheurs brésiliens travaillent eux, sur les levures.
    Ils sélectionnent des levures qui vont modifier, de par leurs comportements, le processus de fabrication de l’éthanol.

    Les levures en question ont la particularité de floculer, ce qui permet de supprimer une phase, celle de la centrifugation, qui sert à séparer l’alcool des levures.
    Avantage supplémentaire, elles vont se concentrer au fond du réacteur et peuvent être réutilisées immédiatement, et sans aucun traitement.
    La nature est étonnante.
    Des micro organismes à la demande, utilisées chacunes avec leurs spécificitées.
    Dans ce cas de figure, l’économie est conséquente, tant en prix (0.02 à 0.03 réis le litre), qu’en énergie consommée.

    Photo : intérêt-général.info

  • Et une laitue ma p’tite dame ?

    Et une laitue ma p’tite dame ?

    LaitueEn temps d’énergie abondante et bon marché, on méprisait certaines plantes, dont on semble désormais redécouvrir les vertus  : hyacinthe d’eau, jussie, mais aussi laitue de mer.
    Ces plantes on l’avantage d’être extremements prolifiques, et de fournir une biomasse à l’hectare importante, sans commune mesure avec n’importe quelle autre plante.
    Presque le potentiel d’une énergie fossile.
    A condition de créer une filière.
    Des chercheurs de l’institut national de recherche environnementale (NERI-DMU, Danemark) travaillent sur cette plante.
    Celle-ci, ulva lactuta présente un potentiel énergétique énorme.
    700 fois plus de biomasse à l’hectare (marin) que le blé.

    Sa croissance et très rapide, et elle contient plus d’hydrates de carbone que le blé.
    L’ulva et les espèces voisines sont largement répandues, souvent dominantes, et là où elles le sont posant des problèmes écologiques.
    On a donc une espèce, là aussi idéale, regroupée en "gisements".
    Le but des recherches n’est pas tant la ressource donc, que de l’exploiter de façon optimale, notamment la fermentation.
    Elle permet aussi le recyclage du co2 industriel, pour la production de cette biomasse.
    Ne restera plus qu’à investir…

  • Barrage des trois gorges : mieux que prévu.

    Barrage des trois gorges : mieux que prévu.

    Barrage_des_trois_gorges Le barrage des trois gorges sur le Yang Tsé Kiang dépasse les prévisions par son impact.
    Prévisions dépassé d’abord dans la fourniture d’eau, ensuite dans la production d’électricité. Le barrage devait fournir la Chine du nord en état de sècheresse endémique, 40 Km3 d’eau.
    La lutte contre la désertification n’est bien sûr, pas oubliée.
    Ensuite l’électricité.
    63.8 milliards de KWH cette année, 170 depuis 2003, avec 26 générateurs opérationnels à ce jour. les prévisions initiales ont été dépassées de 4 milliards chaque années.

    Lors de l’année de son achèvement définitif (2009), la production devrait culminer à 84.7 milliards de KWH.
    Il est de même clair que ce barrage a une finalité politique.
    Les dépenses d’équipements sont vues comme celle d’un gouvernement décidé à améliorer les conditions de vie de la masse des citoyens chinois.
    Lutte aussi contre les grandes catastrophes du Yang Tsé, qui sonnaient le glas des dynasties, et marquaient les périodes de grands désordres (des inondations dans les années 1920, avaient des bilans humains monstrueux : plusieurs millions de morts), sans que cela ne soit signalés par les journaux par plus que quelques lignes.

  • Nucléaire français : vétuste aussi

    Nucléaire français : vétuste aussi

    Suret_nuclaireLa sécurité est soi disant la priorité dans les centrales nucléaires françaises.
    Les accidents, c’est bon pour la Suéde, l’Allemagne ou le Japon.
    C’est bien connu qu’on est les meilleurs.
    Aujourd’hui, il faut bien se rendre à l’évidence, le parc est vieux, vétuste, mal entretenu et bientôt dangereux, s’il ne l’est déjà.
    Le dernier avatar "de faible gravité" n’en est pas moins extrêmement significatif.
    Des phénomènes de colmatage concernant les générateurs de vapeur ont été observés.
    Le générateur est un échangeur thermique entre le circuit primaire (chauffé à 320° et à 155 bars) et le circuit secondaire qui transforme l’eau en vapeur et alimente les turbines.

    Les taux de colmatage peuvent atteindre 80 %, les centrales à 900 et 1300 MW étant les plus touchés.
    Vibrations et  fissures et contraintes mécaniques supplémentaires sont les parties visibles pour l’instant. Pour le moment rien de grave, mais aucun moyen n’a encore été trouvé pour amender le problème.
    En réalité, ce qui pose problème, c’est le caractère extrêmement frustre de l’incident.
    Visiblement, les personnes qui ont conçus le système n’avait pas prévu un problème on ne peut plus classique et basique de vieillissement. Même  pas une partie importante.
    En un mot, il n’ont pas vu un problème qu’un plombier ou qu’un réparateur de machine à laver connait.
    Il faut en tirer donc les conclusions : les concepteurs n’avaient aucune idée de ce qu’ils concevaient : une grosse chaudière avec un combustible atypique.
    Et ils ont fait des erreurs de débutants : négligence, outrecuidance et inculture.
    Chapeau…