Catégorie : actualités

  • langue de bois et ventres creux

    langue de bois et ventres creux

    Bl"Inévitablement, il y aura une certaine hausse des prix agricoles et alimentaires",
    ces propos sont de  Jean-Michel Lemétayer président de la FNSEA, il nous annonce la donne, sans toutefois nous donner la cause…
    Les déclarations lénifiantes continuent :
    ""nous ferons tout pour que cela pèse le moins possible sur le consommateur avec des hausses minimum nécessaires à la survie des entreprises".
    Chers messieurs, les prix sont libres en France, et l’autocontrole,  on a toujours vu ce que cela a donné. Prix débridés et famine.
    Décidément, Nicolas Sarkozy arrive bien tard pour appliquer une politique libérale. 25 ans trop tard exactement.

    Déjà, partout dans le monde se dessine le monde de demain : autosuffisance et exportations au compte-goutte. Pendant ce temps là, le déphasé de l‘OMC, l’idéologue Patrick Lamy joue quitte ou double sur la libéralisation des échanges.
    Monsieur Lamy n’aurait pas dépareillé dans l’appareil stalinien.
    Refus de la réalité, et prédominance d’une vision du monde complètement déconnectée de toute évolution : s’il y a problème, c’est qu’il n’y a pas assez de libéralisme.
    Certes, les dépenses alimentaires pèsent peu dans le montant global des dépenses d’un ménage. Mais elles vont sous peu exploser.
    14 % sans doute appeler à doubler…
    En attendant plus.
    Ce qui est incontournable, c’est qu’à l’heure actuelle, la nourriture c’est de l’énergie. Que du pétrole, il est de plus en plus difficile d’en produire, que la sécurité alimentaire des nations oblige à revoir l’évolution des 30 dernières années, que le modèle des structures agricoles, la course à l’agrandissement est désormais obsolète, que les expéditions de denrées à tatouine les bains est anti-économique.
    Il faudra bien voir la vérité en face.

  • Tata ne manque pas d’air…

    Tata ne manque pas d’air…

    TataDu nouveau coté indien, le groupe Tata va mettre -horreur- en vente une voiture :
    – pas cher,
    – consommant peu. Effroyable. De quoi couler n’importe quel groupe automobile essayant de faire de la marge sur ses gros véhicules plus assoiffés que gargantua et grandgousier réunit.
    Il y a peu de temps, Tata reprenait les travaux de Guy Negre et de sa société MDI portant sur un moteur à air comprimé et un moteur mixte.

    Le résultat semble donc être arrivé. Voitures légères (350 à 550 kilos), une consommation de 2 litres au cent et 35 g de Co2/km pour le modèle à essence (ou à huile). Le modèle à air comprimé lui, n’aurait donc qu’une autonomie de 80 km pour un temps de recharge de 5 heures 30.
    La société Mdi, a longtemps patiné, faute de moyen. L’arrivée du partenaire Tata, lui a donné le bol d’air financier, quasi illimité, et le bouleversement de l’industrie automobile qui en résulterait serait phénoménal.
    Il est à peu près certain que c’est le modèle mixte qui aura l’avantage. 80 kilomètres est vraiment très peu.
    Rendez vous donc fin 2008. Cette voiture serait vendue au poids, fabriqué localement dans les locaux des concessionnaires. On voit donc que les paramètres de l’industrie automobile changent fondamentalement.
    On voit aussi une perte totale de vision d’avenir de la part des industriels occidentaux, qui ont plus cherchés à écraser MDI qu’à savoir si la firme était dans le vrai…

  • Criminalisation des mouvements sociaux.

    Criminalisation des mouvements sociaux.

    TrainIl n’y a pas à dire, Fillon a été très soigneusement choisi. Je ne sais pas s’il connait la Crimée comme son illustre prédécesseur le Duc de Richelieu (au moins, lui connaissait cela très bien), en tout cas, il ne sait pas où il est.
    En France, il veut assurer un service minimale dans les écoles ? Il existe théoriquement déjà, on ferait bien de le lui dire.
    Il suit en cela le "service minimal" assuré dans les transports.
    Ces réglements, décrets, lois, ne visent qu’à une seule chose, la criminalisation des mouvements sociaux, qui n’en seront que plus violents, plus injurieux et plus insidieux.
    Une grève sauvage se verra remplacé par "un droit de retrait"…
    Il y aura toujours un prétexte…

    Le vrai problème, s’il était ailleurs ?
    En effet, les transports en commun n’intéressent personne en dehors de Paris et de l’ile de France, et de quelques régions bien précises.
    Chez moi, à la Ratp ou à la Sncf, ils peuvent bien se mettre en grève jusqu’à ce qu’il gèle en enfer, leur mouvement ne fera que déclencher l’hilarité.
    Les transports en commun ont disparus sur 90 % du territoire…
    Quand à la qualité du service dépendant des INVESTISSEMENTS, on peut dire qu’ils sont COMPLETEMENT déficients sur les lignes existantes.
    Lignes Rer de régions parisiennes anciennes, mal desservies, mal orientées, lignes Ter obsolètes (une heure pour Saint Etienne Lyon distant de 54 kilomètres, alors qu’il faut deux heures pour un lyon/Paris), même si dans ces cas d’espèces, leur trafic dépassent celui de la région parisienne…
    Courage à nos gouvernants pour attaquer les vrais problèmes : INVESTIR dans les TRANSPORTS EN COMMUN, et dans les lignes.
    Cela améliorerait les conditions de transports, et les temps, TOUS LES JOURS.
    Inutile de rappeler que les tentatives de criminalisations des mouvements sociaux ont toujours échoués, et ce avec fracas.

  • La nourriture hors de prix.

    La nourriture hors de prix.

    LegumesIl n’y a pas qu’au Mexique que le prix de la tortilla explose. Ailleurs aussi.
    Y compris dans les pays industrialisés.
    Mais comme on a viré beaucoup de choses de l’indice des prix, entre autre la nourriture, mais aussi tout ce qui augmente, on a un indice des prix tout à fait étal.
    Chose que n’importe quel pékin allant au supermarché et comparant les prix est amené à démentir.
    26.6 % d’augmentation des prix alimentaires aux USA.
    En un an.
    Cela vous étonne ? Il ne faut pas.
    La nourriture, c’est désormais à 80 % de l’énergie.

    Le petit commerçant avait souvent, notamment pour les produits frais des fournisseurs locaux, la centrale d’achat, elle ne regarde que le prix.
    C’est une mécanique qui a joué à la baisse pendant 30 ans et qui désormais prend l’autre direction.
    C’est pour cela que vous avez désormais des pois gourmands (du kenya) à 10 euros le kilo (payé 0.50 au producteur).
    Raison pour laquelle entre 1970 et 2007, certains produits qui faisaient 2.4 Km en font 2400 (en moyenne)…
    Le premier signe du nouveau choc pétrolier et énergétique, c’est la nourriture.
    Avec une double cause.
    Certaines denrées servent à faire du carburant industriel, c’est le cas de la canne à sucre, du maïs, mais aussi de certaines huiles.
    L’autre cause est l’abandon des ceintures vertes des villes qui les ceinturaient et les approvisionnaient à peu de distance.
    Aujourd’hui, il faut de grosses machines pour produire, qui expédient loin, dans des entrepôts, on produit sous serres, des produits que l’on a pour habitudes de manger toute l’année.
    Tous les ingrédients pour que la flambée des prix soient colossale.

  • Délire énergétique des électriciens….

    Délire énergétique des électriciens….

    Electricit
    Certaines dénégations font plus de mal qu’elles n’en veulent guérir et contredisent leur auteurs.
    Plus aucun problème d’adéquation entre offre et demande électrique jusqu’en 2012 voir 2014.
    Les projections sont simples :
    – après un plus 4 % dans les années 1980,
    – un plus 1.3 % jusqu’en 2010 et 1 % jusqu’en 2020.
    Cela représente des pics de 95 000 MW en 2010 et 103 000 MW en 2020, pour 86280 MW observé jusqu’à présent.

    Qu’en est il réellement ?
    Petit rappel : au début 1980, on s’aperçoit du délire que sont les 100 et plus de centrales nucléaires prévues en France. On réduit le projet, tout en propulsant le gaspillage en 1986 (merci J Chirac). Résultat : plus 4 %.
    Toutes les économies possibles sont repoussées sine-die, particulièrement la plus simple : la lampe à économie d’énergie.
    On en parle en Europe, sans fixer de date encore. Il ne faut mécontenter fabricants de courant et d’ampoules.
    Comme beaucoup de gens, j’ai reçu une démarche commerciale d’Edf : je ne me chauffe pas à l’effet joule, aussi j’ai reçu un commercial d’une société sous traitante et un devis pour une pompe à chaleur.
    Beaucoup de voisins ont été démarchés ainsi SAUF ceux se chauffant à l’électricité…
    Aucune volonté, donc, d’appuyer sur le frein…
    Les possibilités d’un manque de gaz, de fioul et d’uranium, réels, ne sont même pas évoqués.
    Vieille trajectoire d’une vieille société : énergie bon marché et abondante. le renouvelable n’est censé apporter qu’un surplus. Le reste sera fourni par des centrales aux gaz et à l’epr.
    Evidemment, la nouvelle donne n’est même pas évoquée : énergie rare et chère. Pourtant, nos voisins britanniques sont biens à cette aulne là, au moins pour le prix.

    source : le monde.

  • La « relance » du nucléaire fuit … II

    La « relance » du nucléaire fuit … II

    JaponLes centrales nucléaires, partout dans le monde s’avèrent, vieilles, vétustes et mal entretenues.
    Volonté d’économie, sort de tout bâtiment, surtout industriels soumis à de fortes contraintes physiques, les centrales n’échappent pas à la règle commune.
    De plus le japon, très instable géologiquement doit supporter 55 centrales nucléaires produisant de 35 à 40 % de son électricité.
    La centrale de Kashiwazaki-Kariwa, pas trés éloignée de l’épicentre d’un tremblement de terre qui a eu lieu lundi, a laissé échappé 90 000 becquerels de radioactivité, on avait initialement annoncé 60 000. Les 7 réacteurs sont à l’arrêt.
    le ministre de l’économie et de l’industrie Akira amari, s’en est violemment pris à la firme TEPCO (Tokyo electric power) exploitante du site, Lui reprochant de faire perdre confiance à la population envers le nucléaire.

    L’utilisation du combustible  MOX  avait déjà entrainé des  problèmes importants à la centrale.  "La marge de sécurité du nucléaire est moindre car le plutonium réagit plus rapidement que l’uranium", un temps utilisé, de 2001 à 2002, le MOX a été banni de la centrale, eu raison à une absence de transparence, à une hostilité des populations locales.
    Il est clair aussi que l’absence d’étouffoir à la française au Japon, fait remonter des problèmes plus vite, et qui ne sont pas réglés dans un quand-à-soi discret.
    Mais, la vitesse de remontées des problèmes, et l’impact est inversement proportionnelle à la force du lobby nucléaire. Faible en Allemagne, il n’a aucune force pour s’opposer à l’éclatement de scandales.
    De plus, il n’est pas vain, non plus d’invoquer une des hypothèses de Tchernobyl à cette occasion : les centrales sont construites à proximités de fleuves, ressources en eaux, mais les fleuves sont aussi des failles géologiques importantes (l’eau passe toujours aux endroits de moindre résistance), et c’est un tremblement de terre localisé qui aurait mis la centrale HS.
    Ce n’est qu’une hypothèse non confirmée, mais qui mérite qu’on s’y attarde.
    Surtout en France où une bonne partie des centrales sont situées dans la vallée du Rhône, qui n’est pas trop tranquille, géologiquement parlant…

  • La « relance » du nucléaire fuit…

    La « relance » du nucléaire fuit…

    AtomeDeux incidents majeurs en Allemagne auront eu raison des velléités de relance du nucléaire.
    Krummel a vu un incendie de générateur, suivi d’un arrêt en catastrophe, lenteur, opacité, et enquête policière pour savoir qui pilotait la centrale…
    La centrale est donc fermée sine-die
    Brunsbüttel aussi a vu une panne. Plus mineure, mais lors de la remise en marche " le réseau de purification des eaux dans le système de refroidissement du réacteur avait été arrêté par erreur à deux reprises".
    Bien entendu, lock out en France, mais pour l’Allemagne, la décision est emballée et postée, le nucléaire ne sera pas relancé.

    On le voit, les incidents s’accumulent dans le nucléaire, pour une simple et bonne raison, les centrales sont vieilles, mal entretenues et vétustes.
    Malgré toutes les opérations de propagande possibles. Les incidents à répétition, augurent d’un incident majeur, sous peu, un tchernobyl ou un three miles island.
    Pour l’Allemagne, c’est l’incident de trop.
    Le nucléaire y apparait dangereux, démodé, et le pays bénéficie d’une industrie forte du renouvelable.  Vattenfall Europe Nuclear Energy,devra bien sur s’expliquer.
    Mais l’explication est très simple.
    Le nucléaire ne peut être rentable, si ce n’est qu’en faisant des "économies" de bout de chandelles, qui feront un "ENORME" incident sous peu.
    Opacité, panique de l’opérateur, ne sont que les aspects les moins reluisants.
    En parallèle quand on voit le développement du renouvelable outre rhin (13.3 % du total l’an dernier, en progression de 1/3) , et l’effet de levier possible avec  une politique résolue d’économies d’énergies, il est clair que le ciseau de baisse de consommation et hausse de renouvelable va faire des morts chez les energéticiens.
    C’est leur seule préoccupation.

  • Londres : les énergies renouvelables dans vos poubelles.

    Londres : les énergies renouvelables dans vos poubelles.

    LondresLa maire adjointe de Londres veut que la production d’énergie soit décentralisée de manière à ce que les ménages soient autonomes.
    En réalité, il est clair que beaucoup de sources d’énergies sont méprisées et négligées.
    Notre "civilisation poubelle" évacue un tas de choses, vers un lieu maudit appelé "décharge".
    Et pour les générations actuelles cela va loin : même l’herbe est considéré comme "déchet".
    On vient de redecouvrir un concept, celui que sur cette terre rien ne se perd.

    Effectivement dans nos poubelles beaucoup de choses, et même la totalité, sont réutilisables, ne serait ce que pour le jardin : les déchets alimentaires, mais aussi les déchets papiers, la ferraille, etc…
    Bien entendu, cela va certainement à l’encontre de bien des intérêts de sociétés attachées au traitement de ces masses conséquentes et dispendieuses.
    Si toutes les solutions sont locales, elles deviennent en effets, caducs et inutiles.
    Avec les déjections humaines, les chinois vont jusqu’à produire du méthane, solution reprise en Californie.
    Comme on le voit, tout est affaire de vouloir, de volonté politique, et d’un minimum d’imagination et de réalisme.
    Reste à savoir le contenu réel, de la poubelle, euh pardon, du projet, si c’est un effet d’annonce, ou un projet véritable.

  • Allemagne : santé éclatante du renouvelable

    Allemagne : santé éclatante du renouvelable

    Drapeau_allLe complexe de l’énergie renouvelable sort de l’enfance en Allemagne. Atteignant déjà 13.3 % du total, pour 12.5 prévues en 2010, on voit que les prévisions sont dépassées et enfoncées, signe de l’éclatante santé industrielle du complexe.
    Le phénomène devrait encore s’accentuer.
    27 % en 2020, et 34 % en 2030.
    Mais ce qui reste impressionnant est la vitesse de progression : plus 34 % l’an dernier. KOLLOSAL…

    Ces nouvelles sont à mettre en parallèle avec les pleurs, les gémissements des industriels, particulièrement de ceux liés à l’énergie.
    Mais le succès pourrait aussi être plus KOLLOSSAL encore. En effet, cette production, couplée à un effort intense d’économie d’énergie pourrait amener les énergies renouvelables, bien au delà des 50 %, et à l’autonomie (sauf transport) bien plus tôt que prévu.
    Mais cela irait à l’encontre d’une tendance vieille de deux siècles : sources d’énergies bon marchés, intenses, et centralisées. Là, le modèle serait la proximité,  la décentralisation, et finalement l’énergie bon marché  car elle deviendrait une dépense d’investissement (qu’on aurait donc tendance à réduire) et non plus une dépense renouvelable, à l’infini…
    70 % de la production d’éoliennes est de plus, exportée. sachant qu’en Allemagne, certains secteurs (éoliennes offshore) ne sont pas développés, faute de moyens, en main d’oeuvre TRES qualifiée, et tout bonnement, parce que l’on arrive peu à satisfaire la demande existante, sur les technologies existantes.
    Simple affaire de volonté et d’investissements.

  • Jussie : le législateur fait les gros yeux.

    Jussie : le législateur fait les gros yeux.

    JussieLe législateur se fâche. Contre la vilaine jussie. Pitoyable. Alors qu’on ne sait même pas la combattre. Curieux déphasage. 200 tonnes de biomasse séche à l’an et à l’hectare, fortement productrice de méthane, cela devrait intéresser les pouvoirs publics, au contraire dans le sens de l’exploitation.
    Mais on est parti dans une musique différente, celle d’un temps que vous n’avez pas connu ou l’énergie était bon marché.

    Nos hommes politiques manquent terriblement d’imagination, d’esprit d’initiative, de vue de l’avenir. Ou de connaissance du passé. En effet, les ressources tirées des marais et des zones humides étaient considérables, mais demandent :
    – beaucoup de main d’oeuvre,
    – un cadre législatif,
    – de l’investissement.
    Au lieu de cela, on aura :
    "Arrêté du 2 mai 2007 interdisant la commercialisation, l’utilisation et l’introduction dans le milieu naturel de Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides", qui s’en foutent complètement, ils ont déjà colonisées une grande partie du territoire… On ne peut qu’admirer la sagacité du législateur, et sa capacité à sodomiser les drosophiles, réitérant l’exploit des douaniers, repoussant au delà des frontières, le nuage de Tchernobyl, qui comme l’on sait, n’a jamais osé aborder le territoire national…Mais, pas de craintes. Dans un siècle ou deux, le législateur nous dira que l’on peut avantageusement en tirer profit…