Catégorie : actualités

  • Ours et loups…

    Ours et loups…

    Ours_des_pyrenees_aspe_2002la réintroduction de l’ours et du loups pose des problèmes économiques importants. Ces animaux d’or (leur cout pour la collectivité est proprement délirant), ont un impact bien plus grand que leur présence réelle. 120 loups et 15 ours, c’est en définitive, pas grand chose, sauf pour ceux qui ont à les supporter.
    Car leur présence sur des zones déjà largement abandonnées, risquent d’enclencher une spirale encore plus grande d’abandon.
    En outre, même si on peut accuser les éleveurs de beaucoup de maux, on ne peut pas dire qu’ils aiment voir croquer leurs animaux, fussent ils indemnisés. On peut se poser  clairement la question de l’imbécilité profonde et des conventions, et du gouvernement en la matière. Le cas cormoran est significatif : on protège le cormoran alors qu’il était en voie de disparition, et on continue à le protéger, alors qu’il n’est plus en voie de disparition, et même surnuméraire…

    En effet, le loup n’est aucunement en voie de disparition au niveau mondial (même plus en France d’ailleurs). Pas plus que l’ours brun. Quel utilité y a t’il donc à en avoir dans nos montagnes ? Sauf à faire disparaitre les derniers éleveurs, faire avaler la montagne par la forêt, et par la même, non plus y avoir une activité touristique, mais plus d’activité du tout (les forêts sont plutôt répulsives). Sauf dans quelques années pour abattre les arbres.
    Finalement l’évolution pourrait être celle-ci : plus de troupeau, mais des forêts, plus de touristes, et finalement, plus de loups. Evidemment, comme toute bête, elle voit le moindre effort, il est beaucoup plus facile d’attraper un mouton (en troupeau) qu’un chevreuil… D’ailleurs la disparition du loup en France au 19°siècle doit plus au déclin du mouton (le troupeau passa de 30 à 8 millions de têtes) qu’à l’arme à feu…
    Si l’on ne doit pas regretter le reboisement en cours, et donc la rente énergétique réelle constituée pour les générations futures, on peut se poser la question de savoir pourquoi imposer cette charge supplémentaire à des régions fragiles et déjà saignées économiquement. D’autant que passé une certaine timidité, il est certain que les spécimens s’enhardissent. Après les moutons, pourquoi pas les broutards ?  La réalité est que notre gouvernement est paralysé par ses préjugés, ses a-priori. Ou que veut il ? l’abandon et le boisement de 20 % supplémentaires du territoire ? Dans certains endroits, la forêt avance tellement vite qu’elle est désormais considérée comme une nuisance, une malédiction et une plaie… Or, les forêts ne perdurent que si elles sont considérées et protégées par les populations locales…

    Photo : Gnu free documentation license.

  • Le temps des loups…

    Le temps des loups…

    Loup120 loups vivent désormais en France, d’abord recolonisant les Alpes, puis maintenant les Pyrénées, cet animal, couvert d’or par la collectivité (un loup "sauvage" coute environ 150 000 euros à la collectivité, car la chasse au troupeau est beaucoup plus facile que la chasse du gibier), est d’abord un indicateur.
    Il indique le reboisement, l’abandon de la chasse et son corrollaire, la pullulation du gibier sauvage.
    Le reboisement est lié à deux paramètres : l’abandon des régions montagneuses par l’agriculture qui se concentre sur les espaces mécanisables, les structures agraires notamment occitanes (plutôt la brousse que de se séparer du bien), les rivalités familiales ("Qui a terre a Guerre"), parfois antédiluviennes.
    En bref des éléments objectifs qui se mêlent à des éléments subjectifs et historiques.
    Selon certains, le reboisement devrait encore  concerner  4 000 000 d’hectares en  France, soit 40 000 Km2, soit environ 8 % du territoire, ce qui devrait amener le total de la forêt en France à 40 % du territoire total.

    Mais il implique que ce mouvement se poursuive. Rien n’est moins certain. Jusqu’à présent, les bonnes forêts, exploitées, étaient celles où, comme l’agriculture, la mécanisation était possible et souhaitable. Souvent d’ailleurs exploitées de longues dates, elles relevaient de lignées d’exploitants forestiers qui avaient le souci, justement de la lignée, s’inscrivant dans un passage de relais, de générations en générations. Le bois était traité comme un patrimoine, valorisé comme tel. On peut le voir en maints endroits, le bois, à l’abandon est désormais exploité artisanalement, à la tronçonneuse, et est très liée, à la percée du poêle à bois. Déjà, dans certaines régions d’Europe, le mouvement de reboisement naturel et de plantation, s’est interrompu. La flambée du cout de l’énergie a cassé le mouvement.
    Voir des effets bien plus radicaux : la flambée du prix de la nourriture a reconduit certaines familles au jardin familial, conduisant à déboiser la parcelle familiale qui s’était replantée toute seule, il y a 50 ans. Peu d’exemples, mais début d’un mouvement ?

  • Climat et énergie : risques pour l’agriculture.

    Climat et énergie : risques pour l’agriculture.

    ClimatL’agriculture et la sécurité alimentaire sont menacés en France par deux risques.
    Le premier est l’alternance de périodes séches/humides, le second l’utilisation de ressources non adéquates.
    La zone la plus méridionale est menacée de passer sous l’emprise d’une zone semi-aride. Une action est donc nécessaire.
    En effet, beaucoup de zones humides tampons, ont été détruites. Elles servaient de tampons absorbeurs en période trop arrosées, et de réservoir en période plus séche. Ce fait est avéré dans les montagnes du massif central, dés le 18°siècle, notamment, par J.Denis. Autre avantage, ces zones humides, en cas de grandes sècheresses servaient de pâture toujours verte.
    Il est clair qu’on a été trop loin dans l’assèchement de ces zones.  Désormais, les agriculteurs sont obligés à la marche arrière et refont à grand frais, ce qui avait été défait. De plus, il est clair qu’au siècles passés, les marais étaient de grands pourvoyeurs d’énergie et de biomasse.

    L’autre problème qui risque de se poser à nos sociétés est celui des "bio"carburants. En effet, là aussi se pose la question du rendement des carburants utilisés. Si déjà la deuxième génération de carburants de synthèse apparait, la logique industrielle en place, prend d’abord des produits courants (tel le maïs), abondant, mais dont l’utilisation en carburants est aberrant.
    "En terme d’énergie, Steffen Daebeler, de l’agence allemande des ressources renouvelables, a déclaré que la recherche dans le domaine des biocarburants devait se concentrer sur l’expansion d’usines à plus haut rendement énergétique par hectare, ainsi que sur les technologies améliorées pour la production de biocombustibles, tels que les combustibles de seconde génération et l’utilisation de résidus. Il a également encouragé les recherches dans les mécanismes de certification."
    Cela implique, à l’heure actuelle de bien maitriser la filière bio-carburants, pour qu’il y ait un rendement énergétique net. Tel n’est pas le cas pour le maïs, pourtant en plein développement, et premier producteur d’éthanol.
    Cela implique aussi, comme on a vu le cas pour le Brésil récemment, une politique de contrôle des droits sociaux, pour éviter un retour à l’esclavage.

  • DSK au FMI

    DSK au FMI

    DskN. Sarkozy veut propulser Dominique Strauss-Kahn au Fmi. Bonne idée. Le Fmi se posant des questions sur son utilité (ou plutôt sur son absence d’utilité), il ne pourrait donc plus exercer ses "talents" à être nuisible.
    Petit bêtisier de DSK :
    – Aux allemands : "vous ne pouvez pas dénoncer des traités internationaux SOUS PRETEXTE du suffrage universel". C’était l’époque où la coalition SPD-verts avait décidé la sortie du nucléaire. On voit le vrai démocrate, attaché au respect du suffrage universel, ou plutôt, la pensée de la classe dominante. Le suffrage universel c’est bien, mais on s’entend entre grandes personnes.
    Il n’avait pas bien compris  qu’avec l’argent investi par les allemands dans les énergies renouvelables, le nucléaire leur était une charge inutile et obsoléte.
    Mais quel est le bon Dsk  ? Celui qui dit  " La France a fait dans les années 50 le pari du nucléaire et elle a réussi. Elle doit aujourd’hui faire le pari du post-nucléaire et le réussir." ?

    – Aux russes, lors de la  crise de 1997 :  " Vous ne pouvez  pas faire cela, ce n’est pas moderne".  Il critiquait le recours à la création monétaire pour les dépenses courantes et la banqueroute. C’est justement ce recours qui a permis à la Russie de stabiliser sa production pétrolière, puis de la remonter à 10.5 millions de barils jours. La Russie n’avait pas les moyens, à l’époque de payer les intérêts de sa dette et d’investir dans le secteur pétrolier.
    Il est clair que sans la Russie et sans la CEI, le choc pétrolier du pic oil aurait eu lieu il y a au moins trois ans.
    Suggestion : que monsieur Strauss-Kahn applique au Fmi, les recettes qu’ils préconisaient ailleurs : licenciements et compressions d’effectifs…
    ça risque d’être drôle…

  • Stocks d’essence miraculeux !!!!!!!

    Stocks d’essence miraculeux !!!!!!!

    Miracle_des_loupsLes taux d’utilisation des raffineries US baissent légérement, pour pouvoir retrouver des marges correctes, il faudrait passer d’un taux d’utilisation, déjà plus que correcte d’un peu moins de 90 % à un taux (miraculeux déjà) de 95 %, quasi impossible.
    A cela s’ajoute que la saison des transports commence, et les stocks devraient, logiquement diminuer.
    Il n’en est rien. Ils augmentent. Il suffisait d’avoir la foi, comme les américains et d’attendre la multiplication des pains, euh, pardon, des bidons.
    A cela s’ajoute le bord… euh pardon, des événements troubles au Nigéria (chute de la production de 700 000 barils), d’autant plus grave pour les USA, que le brut nigérian est de trés bonne qualité, et est trés facilement raffinable.
    Les stocks sont donc passés à 204,4 millions de barils (augmentant de 1.8 millions de barils), alors que :
    – le taux d’utilisation des raffineries diminue légérement,
    – la consommation augmente….

    Seule explication valable : Saint Georges (Bush) est intervenu, puisant dans les stocks militaires. Ou alors, les nouvelles sont simplement tronquées, visant à calmer la fièvre des marchés…
    76 dollars  le baril de Brent est presque au sommet d’il y a un an, le 8 juillet 2006 (78.65  USD).
    Bien entendu, la version officielle est différente. C’est la faute à une manipulation nigérianne qui vise à faire monter les cours pendant la "driving season", enlévement de techniciens, la conjoncture plus que troublée du delta du Niger tient désormais le monde en haleine. Plus ou moins 700 000 barils par jour, c’est la différence effectivement entre la pénurie et le juste assez.

    PS : je vous indique le truc (tout le monde ne le connait pas), c’est TOUJOURS le désordre au Nigéria, on devrait être au courant, cela fait 40 ans que cela dure…

  • Rono 4, quatrelle, logue-anne…

    Rono 4, quatrelle, logue-anne…

    4lcalandreCarlos Ghosn, a donc largement imposé la logan, contre une partie de l’establishment Renault, qui avait oublié une clé du succés, que ce soit renault des années 60, citroën ou ford…
    Dans le mode de vie actuel, un bon nombre de personnes sont obligés d’avoir une automobile (pas tous, bien sûr), et le vivent comme tel.
    Il n’y a plus, pour beaucoup (pas pour tous évidemment), de "magie" automobile, seulement une pompe à fric coûteuse.
    Mais, on aimerait bien, aussi une pompe à fric qui en pompe (beaucoup) moins, à l’achat, à la pompe, à l’entretien…

    La Logan, a été une (partie de) réponse à la question. Pas trop cher (mais pas trop bon marché), des équipements pour qu’elle ne soit pas trop basique. On voit que l’establishment automobile, lui, n’a pas abandonné ses rêves…
    Les consommateurs sont plus terre à terre, ils voient leur budget. Il faut que cela colle avec. C’est tout.
    La logan break, par exemple semble un bon compromis : pas vilaine, dans la même gamme de prix, sans doute une clef du succés.
    Allons, Messieurs de Renault, encore un effort ! Au lieu des plans sociaux et des hotline pour éviter les suicides, pensez à une partie de votre marché, vous savez ces types qui font le SACRIFICE de s’acheter une voiture, qui aimeraient qu’elle fasse moins de 5L au cent, et qu’elle ne soit vraiment pas cher. Moins de 5000 euros. C’est parfaitement faisable, industriellement parlant, vous cesserez de chuter sur votre marché interne ! Vous comprenez trés bien sur le marché indien qu’il faut un modéle en adéquation avec le pouvoir d’achat, pourquoi ne pas le comprendre en Europe ?

    photo : Gnu free license.

  • Renault : le syndrome GM II

    Renault : le syndrome GM II

    LoganSouvent, les constructeurs recherchent de la marge, conquérir des marchés extérieurs, pour un ailleurs meilleur mythique, en délaissant le marché intérieur. L’antithése des grandes années, où les constructeurs faisaient 85 % de leur marché intérieur…
    Comment faisaient ils, à l’époque ? Citroën avait donné la réponse avec la 2 CV : peu coûteuse, peu gourmande, peu de marge. Renault avait répliqué avec la Renault 4, qui, si elle n’avait guére de tenue de route, avait un bon coffre, était presque un utilitaire, et perdura comme un succés commercial pendant de longues années.

    Puis, à l’image des constructeurs nord-américains qui montrérent la voie, ils cessérent de s’occuper de leur taux de pénétration, pour privilégier la marge. C’est vrai qu’elle est notablement plus importante sur des modéles à 30 000 euros qu’à 5 000. Mais il ne parvient pas jusqu’au cerveau des gros constructeurs que c’est peut être ces voiture qui intéresserait le plus les gens ?
    Je citerai un internaute qui nous parle du Japon :
    "donc ici au japon, des bagnoles carrées, 600 cc, à partir de 4500 € à peu près, basiques et à peu près fiable. Ca consomme pas grand chose et les taxes sont faibles (plaque spéciale)." Basique, fiable, et économe, une voiture pour tout les jours, quoi…
    "C’est dommage qu’ils se gardent ces voitures pour eux et qu’ils nous refilent leurs énormes 4X4 que le parigo viril s’empresse d’acheter." Avec le pare-buffle, c’est bien connu qu’en France, les buffles, ça grouille partout. Peut être, aussi, est ce pour cela que les constructeurs Japonais tirent trés bien leur épingle du jeu. Faire le maximum sur leur marché interne, quitte à sacrifier la marge (néanmoins, elle doit se retrouver dans les volumes), donner des voitures en adéquation avec leur pouvoir d’achat… Que de recettes miracle !!!!

  • Rappel des années Thatcher.

    Rappel des années Thatcher.

    Margaret_tatcherMargaret Thatcher s’est inscrite dans son époque, sans plus. Elle n’a pu faire ce qu’elle a voulu, qu’en raison des conditions  bien précises qui régnaient alors.
    "* l’idée que Thatcher ait fourni de l’argent pour prouver la validité de la théorie du réchauffement par effet de serre, histoire de se débarasser des syndicats de mineurs. Séduisant, mais je ne pense pas que Thatcher ait jamais affirmé "le charbon, c’est pas bien à cause du gaz à effet de serre", simplement parce que la réussite économique du Royaume-uni est en grosse partie basée sur le gaz naturel et le pétrole de la Mer du Nord, beaucoup plus que sur le Nucléaire (9 centrales, comparé aux 59 de la France ou aux 12 de l’Allemagne qui pourtant les ferment progressivement depuis des années".
    Margaret Thatcher ne s’inscrit en effet, pas dans cette démarche. En effet, on est dans la mentalité "consommez, nous trouverons toujours une solution plus adaptée…"
    La manipulation politicienne vis-à-vis de l’effet de serre est récente, c’est Al Gore qui a donné son sceau et son plus grand développement à cette idée : il dit qu’il y a problème et qu’il faut le résoudre (avec quelques arrières pensées, notamment sur la répartition des sacrifices).

    Rappelons cette époque : 1975-1985, c’est économie d’énergie tous azimuths, au moins en orient et en Europe Occidentale CONTINENTALE, qui casse l’expansion continue de la consommation, en même temps, les prospections pétrolières, gaziéres et autres donnent de trés bons résultats, notamment en mer du nord (mais pas seulement). La Grande Bretagne va se trouver dans une configuration inédite, mais totalement différente d’aujourd’hui : la pléthore d’énergie.
    Gaz, pétrole, mais aussi l’ancien charbon (qui a besoin d’être modernisé et pour lequel il faudrait lourdement investir). Aussi, la manipulation Tatchérienne ne va pas porter sur l’effet de serre et le réchauffement climatique (on n’en parle pas à l’époque), mais sur le caractère dépassé (les installations minières sont trés vieilles et ont besoins d’être rénovées, mais sont largement compétitives pour les 2/3) et polluant (le Fog déjà connu).
    Casser les trade-unions dans les mines, c’est aussi les casser à l’échelle nationale. Aussi comme on a trop d’énergie au Royaume uni, on va choisir.
    Choisir de rayer la plus polluante, la plus syndiquée, celle qui emploie le plus de personnes, pour une autre où la main d’oeuvre est certes bien payée, mais trés réduite.
    Choisir aussi d’abandonner complétement le nucléaire, où pourtant la Grande-Bretagne fut un temps leader.
    Et on a l’argument massue : le gaz, le pétrole, c’est moins cher et éternel…
    D’ailleurs on dit, aujourd’hui, que la production d’électricité avec le charbon aurait pu être maintenue. Même au prix d’importations.
    Mais dans ce cas là, pourquoi fermer les houilléres compétitives ?
    Pour justifier l’emploi du gaz dans la production électrique et le gaspiller à grande allure : voila l’héritage Thatcher.
    Et ses résultats économiques furent, les premières années, trés modestes (la dépression même), ils ne s’améliorérent qu’avec la production d’hydrocarbures et de gaz…
    On le voit. La manipulation fut loin d’être absente, elle ne concernait pas nos problèmes actuels.
    Mais ne nous étonnons pas, l’énergie, c’est le royaume du mensonge, de la manipulation et du coup fourré. La politique à 100 % quoi…

  • Renault : le syndrome GM

    Renault : le syndrome GM

    RenaultRenault est atteint aussi par le syndrome qui atteint General motors et ford. A savoir fabriquer des voitures en total décalage avec les souhaits des consommateurs.
    Veulent ils de l’électronique ? Non ? Tant pis ; on leur en met quand même ! Ils n’ont plus de moyens financiers ? On augmente à tout va les prix, le justifiant par des "équipements" aussi "indispensables" qu’onéreux. En réalité que veut le consommateur ? La réponse est triviale, enfantine et basique. (Si le conseil d’administration de Renault ne le comprends pas, ils feraient mieux d’aller en maison de retraite).
    Ils veulent une voiture ( parce que c’est indispensable), pas cher, consommant le moins possible, d’entretien facile, et où on puisse faire soi-même quelques réparations de base, et l’entretien. Non une voiture où on ne puisse rien faire soi-même.

    Le succés actuel de Renault, la Logan, s’est faite CONTRE Renault. Pas assez cher mon fils ! Trop simple ! Pas assez de passage au garage !(Au secours André Citroën, ils sont devenus fous !)
    Renault, Dacia et Renault Samsung Motors ont vendus 1 266 343 véhicules pour les 6 derniers mois, en recul de 1.5 %, l’année dernière, à même époque, c’était 1 315 651. Seule, en effet la Logan tire son épingle du jeu : 158 913 véhicules soit 28.4 % de hausse.
    574 112 Logan ont été vendues, et plus l’auraient pu être, si Renault l’avait voulu… Il est désormais clair que sans elle, la firme au losange serait dans une situation trés difficile.
    En Europe Occidentale, Renault se contente d’acheter des parts de marchés à grand coup de remises.
    Il faut être clair d’ailleurs : les grandes firmes ne peuvent continuer à massacrer la demande à grand coups de plans sociaux et de compression salariale et s’étonner de ne pouvoir vendre… La loi de l’offre et de la demande, préssuppose une demande, qu’on crée en distribuant des salaires, si chacun tue les coûts, il n’y a plus de clients… Et ce ne sont pas les petits tripotages présidentiels sur les heures supplémentaires qui vont y changer grand chose.

  • Le Tartuffe : l’énergie verte…

    Le Tartuffe : l’énergie verte…

    TartuffeL’ouverture des marchés entraine une nouveauté : on peut s’encquérir de l’origine verte, ou non de l’électricité consommée, en s’abonnant à un fournisseur ad hoc.
    La tartufferie n’a d’égale que la suffisance d’Al Gore, qui lui même se gave de 220 000 kwh/an.
    En effet, avant de parler "d’électricité verte", il est beaucoup plus important, facile et rapide de parler de négawatt.
    Le potentiel d’économie d’énergie est phénoménal, et c’est en faisant appel à se potentiel qu’on a brisé la tendance à la hausse pendant la décennie 1975-1985, en se hâtant de l’abandonner aprés, sous pression des lobbys énergétiques.
    C’est dans ce sens que va le CLER :
    "les énergies renouvelables n’ont pas de sens si c’est pour gaspiller l’énergie."

    En attendant, CLER et le WWF vont mettre en place le label EVE, chargé de labelliser les offres réellement vertes.
    Il faut bien le reconnaitre, celle-ci n’existent pas à l’heure actuelle en France.
    Toujours est il que faire appel à ces offres est sortir du marché réglementé, et que des hausses violentes de tarifs sont à craindre…
    De plus, la ligne ne fait pas le tri entre le courant non électronucléaire et le nucléaire…
    Bonne tartufferie, donc. La solution ? Réduire les consommations, passer à la maison passive, bioclimatique ou de n’importe quel nom qu’on l’appelle… C’est la seule solution vraisemblable, mais infiniment douloureuse aux lobbys, qui rigole bien quand on parle "d’électricité verte" (elle leur va tout à fait, le bal continue).