Catégorie : actualités

  • Zéro stock = zéro gestion ?

    Zéro stock = zéro gestion ?

    ContainerLe propre du monde actuel est souvent de généraliser une ânerie, sans esprit critique parceque tout le monde le fait.
    J’ai donc retrouvé, plus précisement le coût classique et moyen pour une entreprise industrielle du "Zéro stock" :
    – perte de 20 % du chiffre d’affaire,
    – deux fois plus de livraisons à l’arrivée (donc un service récptionnaire conséquent et hypertrophié),
    – entre 25 et 50 % des expéditions inutiles,
    – inutilité profonde du systéme pour des productions "standards",
    – en effet, ce système ne se justifie que dans des secteurs

    à haute valeur ajoutée, qui travaillent à la commande, donc on peut exclure de ce système, l’automobile, car l’automobile au sortir d’usine, est trés bon marché, et c’est pourtant le secteur le plus friant de ce système.
    Conclusion ? Le Zéro stock s’appuie sur une période historique où le transport est bon marché. Cela paie les erreurs de gestion, les gabegies en tout genre, qui fait que l’on décroche un téléphone, pour commander pour hier.
    A l’inverse, en matière productive, je ne connais pas de gens qui aient été ruiné par un stock. Des entreprises d’ailleurs n’existent que pour des marchés "de rupture", par exemple l’armement de lignes électriques. Quoi de plus absurde que ces entreprises travaillent pour un marché, crée par des accidents en tout genre (climatique, guerre, car souvent ce sont des marchés matures), qui peut faire passer des carnets de commandes de 2 jours à 2 ans en un souffle, et qu’on a pas moyen de satisfaire, pour répondre au dogme du moment, et qu’on ne satisfaira qu’à prix cassé (pour dans deux ans, les clients ont le temps de faire jouer la concurrence), alors que les stocks existants, peuvent se vendre immédiatement et à prix d’or ? D’ailleurs, dans ce cas de figure, j’ai vu partir des "choses", des "trucs" et des "machins" provisionnées à 95 % (donc qu’on espérait pas vendre) ; partir à des prix fous et inouïs, justement par l’urgence…

  • Laurel et hardy constructeurs automobiles.

    Laurel et hardy constructeurs automobiles.

    Laurel_et_hardyLe divorce entre l’administration fédérale américaine, ses concitoyens, les autorités locales ne cesse de s’amplifier. Schwarzenegger fait de la frugalité énergétique son cheval de bataille, critiquant vertement le gouvernement fédéral (et apparemment en retire un bénéfice politique énorme), le maire de New-York, Michael Bloomberg lui emboite le pas. Il veut rouler au vert, faire passer les taxis à l’hybride. Comme d’habitude, les guignols de la construction automobile américaine, GM, Ford (dont la famille liquide son noyau de contrôle) et Chrysler, comme à leur habitude, font du lobbying au nom de leur "compétitivité", pour retarder le

    mouvement. A mourir de rire. Les trois entreprises, choyées par les gouvernements depuis une éternité, ne savent plus faire que du lobbying. Ils ont accumulés des dettes monstrueuses, des pertes gargantuesques, en méconnaissant, tout simplement les souhaits des consommateurs : des voitures moins gourmandes, que se hâtent de commercialiser les concurrents, notamment nippons.
    Il faut dire que la position de Bloomberg vu d’Europe est modeste : réduire la consommation des taxis de 9.4 litres au cent à 7.7… (dans le même temps, en Europe, la consommation diesel passerait à 4.5 litres pour le diesel et 5 litres pour l’essence). L’opération, d’ailleurs n’est pas dénuée d’intérêt économique : économiser 10 000 $ par an et par taxi…
    Il y a fort à parier, que le mouvement d’économie d’énergie, longtemps retarder, prendra une force extraordinaire aux USA.
    Apparemment aussi, certains, comme Sarkozy, ont compris tout l’intérêt politique qu’il y avait à prendre la tête du mouvement, au nom de l’écologie, mais en réalité, à cause de la déplétion…On verra donc, qu’il n’y a rien de plus assassin pour le clan Bush, que les élus républicains.

  • Metaleurop : plantation de Miscanthus

    Metaleurop : plantation de Miscanthus

    MetaleuropL’entreprise Metaleurop a fermé en laissant 830 salariés sur le carreau, pour cause de pollutions de sols. Metaleurop était une entreprise implanté dans le Nord-Pas de Calais, et en activité depuis un siécle, elle avait profondément pollué les sols. Comme de bien entendu, le coût de la dépollution a été rejeté sur la collectivité, et les dommages et intérêts pour les graves désordres de santé, payé par le fond d’indemnisation des victimes, c-a-d, nous tous.
    Comme quoi, les nouveaux industriels manquent clairement de vision d’avenir et tout bonnement, de compétence et de culture.

    Plus le défi est grand, plus le bénéfice peut être conséquent, en matière de savoir-faire. Dépolluer ? Des tas de vieilles villes miniéres l’ont été. Par les mauvaises herbes, qui absorbent les composants, et qui peuvent se révéler de vrais mines d’or. Miscanthus, ou herbe à éléphant a l’avantage de dépolluer, d’être riche en fibre et d’être doté d’un pouvoir énergétique fort, on en parle d’ailleurs comme source de biocarburants. Au moins comme source de biomasse, les preuves sont faites.
    les miscanthus sont des simili-bambous, qui atteignent 3-4 métres en deux ans, sont fort denses (20 000 rhizomes à l’hectare), et en plus, vous pouvez y élever votre éléphant favori.

  • perspectives énergétiques

    perspectives énergétiques

    Consommation_nergie "En effet, la part des énergies fossiles représente prêt de 80% de nos besoins en énergies. Le nucléaire, c’est 17% et 3% de renouvelable.
    En passant les énergies renouvelables à 20% et le nucléaire à 40%, il restera encore 40% d’énergies d’origine fossile !!!

    Passer de 3 à 20% d’énergies renouvelables, c’est multiplier par 7 notre capacité actuelle… C’est bcp, mais faisable. Par contre, je ne pense pas que cela sera possible d’aller plus loin (dans l’attente d’avoir des avis contradictoires). Et passer de 17 à 40% de nucléaire, c’est doubler notre capacité actuelle. Bref, c’est construire 50 nouveaux réacteurs…"

    je laisse la parole à cet internaute. Mais il faut préciser le propos, trop souvent on biaise le débat. En effet, les autorités veuillent ménager chêvres et choux, et n’y arrivent pas. En effet, tous les lobbys sont bien en cour, et nos hommes politiques ne veulent pas leur faire de peine, et nous faire croire que la consommation est incompressible, message largement répété, cru et faux…
    Energie renouvelable, c’est aussi (et avant tout) économie d’énergie.
    Je dirais que la France consomme 280 Millions de tep. 100 millions passent dans l’énergie, 16 dans des utilisations non énergétiques, le reste se réparti, en gros à 50 % dans le résidentiel, 25 % l’industrie et 25 % le transport. Le résidentiel, peut à terme passer à zéro. L’industrie diminuer sa part de moitié, et les transports, gagner en efficacité. Tout effort réduisant la consommation finale, se retrouve dans la consommation énergétique, en effet, si l’on réduit d’1 la consommation, on réduit aussi la consommation destinée à produire cette énergie, la non consommation initiale, entraine la non consommation de la filiére de 1.5. Il ne faut donc pas voir 20 % d’énergies renouvelables. Une soixantaine de TEP, c’est peu par rapport à 280. Mais 280 peut être réduit à 140 ? 70 ? Donc le besoin en nucléaire, peut être trés réduit, et dans ce cas de figure, la technologie pour fabriquer de l’électricité, on l’a, elle est fiable, c’est phénix, un réacteur à 300 MW…

  • Grandes manoeuvres chinoises

    Grandes manoeuvres chinoises

    ChineA l’heure ou sonne l’heure des baisses de productions de pétrole, la Chine vient se faire une place au soleil de l’énergie, et joue des coudes, fort de réserves financières considérables.
    – Expansion agressive en Amérique latine : les Usa ont une image négative et guère que du dollar à offrir. Chavez, lui préfére des marchandises.
    – Expansion de substitution en Afrique. Hors pétrole, beaucoup de mines étaient fermées. Elles sont rouvertes, par des investissements chinois, et les dirigeants africains sont beaucoup plus enclins à les écouter que les occidentaux, dont on considére qu’ils avaient abandonné l’Afrique à son sort.
    .

    – Expansion agressive AUSSI, et percée dans des zones inattendues : Canada, mais il est à noter que la Russie a verrouillé l’Asie Centrale, avec l’assentiment des gouvernements de ces pays.
    – La mondialisation est en voie de régression. Tous les pays se réapproprient leurs ressources, le rôle des majors ne cesse de se réduire, et se limite à une maîtrise technique, assistance technique que la Chine offre généreusement, et qui est désormais de bonne qualité.
    – Les pays qui bénéficient d’une croissance élevée, sont contrairement à l’affirmation, ceux qui sont en économie dirigée. Russie, Chine, Inde, bénéficie de l’ouverture, mais sont dotés de politiques industrielles. Donc plus enclins à des accords diplomatiques directs qu’à traiter avec les grandes compagnies. Là aussi, la politique chinoise est bien conçue.
    – Sont présentés comme des "tyrans", les dirigeants qui refusent une colonisation déguisée, Chavez en Amérique du sud, Poutine en Russie, sont dépeints sous des couleurs noirs, parce qu’ils refusent d’être simplement des fournisseurs de ressources naturelles. Mais il est cocasse de constater que sans la remise en ordre de la Russie, la crise énergétique aurait eu lieu dés 2000, et aurait concerné gaz et pétrole… Aprés l’effondrement de l’URSS, la production était passée de 12,5 Millions de baril jour à 6, elle est remontée depuis à 10. Mais une continuation de la dislocation, aurait réduit la production à rien… et 10 sur 85, c’est beaucoup.
    Pour les pays ayant moins de ressources techniques et humaines que la Russie, et que les occidentaux avaient négligés voient débarquer des techniciens chinois en nombre, des investissements généreux (les chinois préférent les investissements aux dollars), ou comme Chavez sont ouverts à des accords de trocs. La percée chinoise est donc économique, mais aussi diplomatique, avançant par tâches, partout où des rancoeurs, des frustrations, des rivalités lui ouvre la voie.
    En face, on a pas la même intelligence, il faut le constater : tentatives de déstabilisations,  arrogance  et  usage de la force…

  • Alberta : déplétion et remise en question II

    Alberta : déplétion et remise en question II

    SystemeLes pétroles non conventionnels de l’Alberta ne peuvent plus continuer à consommer le gaz, à l’allure actuelle, deux solutions sont envisagées et complémentaires.
    Comme les sables bitumeux sont trés polluants et dépiégent du CO2 (faisant du Canada un membre important de "Grod et heulatz inc"), le piégeage du CO2, et son injection dans des gisements considérés comme épuisés donne de trés bons résultats. Mais certains le contestent (le piégeage n’est certainement pas définitif), mais que ce ne soit qu’une solution provisoire pour une partie du CO2 (50 % environ) est le cadet des soucis des compagnies.

    Une autre solution est (plus qu’) envisagé. Celle de construire des centrales nucléaires pour produire de la chaleur, (65 % de la production de la centrale part en chaleur) à raison de 4 centrales par Millions de baril jour. Il va s’en dire que les exportations canadiennes d’uranium à l’horizon 2015/2020 risquent fort de tomber à zéro…
    Dans ce contexte là,  l’Epr risque d’être une crotte de dinosaure inutile.

    Source : Reuters

  • L’Alberta : déplétion et remise en question

    L’Alberta : déplétion et remise en question

    Alberta_canadaL’Alberta a été longtemps "le" pôle du libéralisme au Canada. Celui est gavé de ressources par la nature est peu enclin à partager. Cela s’est vu avec la Grande-Bretagne Tatchérienne, avec les provinces sécessionistes boliviennes, avec le secteur pétrolier Vénézuelien… Et puis la roue tourne. Soit le retour de bâton est politique, soit il est géologique. Si l’Alberta est bien pourvu en pétrole non conventionnel, l’exploitation est délicate. Délicate parce que si les réserves sont immenses, elles ne sont pas aisément exploitable.
    En effet, pour 10 tonnes de sable, il y a une tonne de pétrole. Jusqu’à maintenant, on injecte de l’eau chaude dans le sable pour liquéfier le pétrole. Le Gaz canadien y passe en grandes quantités (et s’y épuise).

    Directement on consomme 1 baril de Tep pour en produire 3, et avec les consommations connexes, on arrive à 2 pour 3. Les mines, sont, à l’heure actuelle, trés gourmandes en énergies fossiles… Main d’oeuvre qui se déplace, engins de chantiers, etc… On est loin du rapport initial de récupération du pétrole : 1 baril de tep dépensé pour 100 produites. Aujourd’hui, avec l’Alberta, on est dans un autre ordre de grandeur, discutable, il est vrai, mais en tout état de cause, trés défavorable 2 pour 3, dans le pire des cas. 1 pour 3 dans le meilleur… Pour les pétroles de l’Alberta, le grand voisin du sud aimerait bien voir une substitution des champs de l’Alberta, aux champs saoudiens. Mais les mentalités changent à une vitesse phénoménale, aucun pays producteur n’a envie de suivre le contre-exemple britannique, le divorce Canada/Usa dans l’appréciation de l’exploitation est désormais visible à l’oeil nu.
    Voila pour les données du problèmes.

    source : reuters

  • Elevage en batteries : la gabegie énergétique

    Elevage en batteries : la gabegie énergétique

    Couloir_de_la_mortL’élevage en batterie est criticable pour les conditions de vie des animaux, qui ne sont que de la viande en culture, souvent malade, bourrés de médicaments, mais aussi une forme économique condamnée. En effet, cette activité ne repose que sur des coûts de transports bas. Transport de l’alimentation du bétail, déconnecté du sol, transport de la "production", on ne peut appeler cela autrement, transport, chez le consommateur…
    la cohérence n’est pas dans la production en batterie.

    D’ailleurs, cette forme d’élevage porte bien son nom. Il ne fonctionne qu’à coût d’énergie, produit des bêtes malades, et des épidémies qui pour le moment ravage les élevages, et, ce n’est qu’une question de temps, la population humaine.
    Des élevages mieux répartis sur l’ensemble du territoire, et non concentrés dans certaines régions, comme actuellement, plus petits, nécessitant moins d’investissements en bâtiment, et vivant sur les productions locales, non importées de nourriture du Brésil, des USA, ou de n’importe où…

  • Epr et crise nucléaire.

    Epr et crise nucléaire.

    Racteur__eau_pressuriseSarkozy est élu, Juppé ministre, l’aventure nucléaire se poursuit. Sans se demander si elle peut se poursuivre. L’Epr est un prototype, et le réacteur devrait être prêt vers 2020. La production d’uranium ne suffit plus, elle n’assurait récemment que 60 % de la consommation, et encore plus récemment de 40 %. Mais là aussi, la donne est aggravée par la situation canadienne. La situation énergétique nord américaine est grave, le pétrole est en déplétion, le gaz aussi aux USA… Et le gouvernement Canadien commence à paniquer. La question des exportations de gaz et de pétrole est remis en question. Et l’on agite une solution pour les pétroles de L’Alberta.

    L’Alberta est en déplétion pour les bruts conventionnels, et les bruts lourds consomment énormément d’énergie. 2 barils pour 3 produits. Aussi, le développement du nucléaire au Canada est envisagé. Non pas pour l’électricité (35 % de la production d’une centrale), mais pour la chaleur (65 % de la production). En effet, le Canada produit déjà beaucoup d’électricité.
    Le problème est que si le Canada est capable de couper les routes de l’énergie aux USA, les européens, que péseront-ils ? Rien. Et le Canada posséde 30 % des réserves d’ uranium.
    L’Epr est il une solution ? Quand on voit la palette de solutions, testé ailleurs, spallation en Chine, déchets en Israël, thorium en Inde, surrégénérateur au Japon, on peut sérieusement en douter. Et, si il y avait une filière à revoir, c’est celle de la surrégénération, avec modestie et sérieux, en profitant de l’expérience acquise et en oubliant l’arrogance, l’incompétence et la suffisance de l’aventure superphénix.

  • Crise Pétrolière : acte I

    Crise Pétrolière : acte I

    JerrycanPartout les indices clignotent. Ils ne commencent pas à clignoter. Ils clignotent sévérement.
    A Ottawa même, l’allié si fidéle des Etats-Unis, l’alternative a été posé. Elle est claire et brutale : nous ou eux…
    Même la politiquement correcte Agence Information de l’énergie, les prix de détails vont monter, la consommation ne va pas faiblir, cela impliquerait des dépenses d’investissements.
    La production des raffineries US baisse depuis 2 ans. Le taux d’utilisation des raffineries est passé de 95 % à moins de 90 %. Ont été invoqué les cyclones, mais ce n’est qu’une partie du problème.

    En effet, si la production de brut n’a pas diminué, les qualités elles se sont amoindries. Et pour fabriquer de l’essence, il faut des bonnes qualités de brut. Les stocks US se seraient légérement regarnis. De 1.7 million de barils (sur 200 millions), c’est peu probable, au vu de l’utilisation des capacités productrices. La demande n’est assuré qu’au prix d’importation de 1.5 Millions de barils/jour d’essence. Mais, en cas de problèmes, ces ventes seraient les premières sacrifiées.
    Mais le problèmes est plus grave. C’est que les stocks sont fictifs. En effet, beaucoup de ces "stocks" sont en cours de production, et sont simplement une astuce comptable. Ces stocks ne sont pas mobilisables, ils ne sont pas susceptibles d’être réduits, liés qu’ils sont au process de production.
    L‘agence internationale de l’énergie publie un flot d’avertissements sur des pénuries, et des hausses considérables de prix. Mais le plus grave n’est pas là. Le plus grave sera dans l’effondrement et le collapsus de la demande.