Catégorie : actualités

  • Chanvre : un vieux matériau

    Chanvre : un vieux matériau

    ChanvreOn redécouvre un vieux matériau de construction et pourtant si pratique et si efficace : le chanvre. Pour certains, c’est synonyme de substance interdite mais il a été utilisé dans les siécles passés à une foule d’usages : corde, construction, textile. Un "magic material" aussi.  Aujourd’hui, c’est l’institut de génie agricole de potsdam et l’université de Dresde qui veut moderniser son utilisation. Plante trés fibreuse, sans déchet (tout peut être utilisé), il fait un excellent isolant.

    Land de Brandebourg et UE investissent dans le chanvre. Bouleversement complet pour cette plante pourchassée pour son utilisation illicite. Pourtant, le "cannabis", le shit, n’est qu’une espéce de chanvre parmi d’autres. Les utilisations industrielles sont légions : alimentation humaine (huile), fabrication de papier, isolant dans le bâtiment (les maisons à colombages souvent), litière pour les animaux, isolant aussi pour les sols, utilisé dans les plastiques et la cosmétique… le chanvre est la plante du développement artisanal et industriel… "les paysans se nourrissent de leur récolte et gagne de l’argent grâce au chanvre, ce qui leur permet de payer les impôts au roi" et c’est de Colbert. Peut être pense t’on aussi au chanvre pour faire des bios carburants : plante idéale ? Produisant une huile riche et possédant beaucoup de fibres.

  • Réchauffement climatique contesté

    Réchauffement climatique contesté

    Point_interrogationDepuis le début du mois d’avril, la thése du réchauffement climatique dû à l’homme est de plus en plus contestée, comme sont de plus en plus constestés ceux qui en sont porteur. Bild titrait : "l’alarme climatique, un éco-mensonge".  Le Bild était suivi en cela par le président russe du GIEC :"il n’y a pas de menaces majeures sur le climat". Pour eux, le climat, particulièrement en zone tempérée a toujours été sujet à des variations, et en ce qui concerne le CO2, son action serait plutôt "réfrigérante".

    De plus, pour certains, le chantage au changement climatique serait plutôt destiné à faire passer la pilule d’une réduction forcée de la consommation d’énergie, et la cause en serait la déplétion.
    En ce qui concerne le contrôle de l’utilisation du CO2, Yuri Izrael de l’académie des sciences russes pense qu’elle est trop chêre, trop longue, et qu’utiliser des aérosols en en stratosphére serait moins coûteux, plus rapide et facilement réversible.
    On incrimine aussi l’instrumentalisation de la menace de réchauffement climatique par certains hommes politiques.
    Des scientifiques danois incriminent, eux, la plus forte intensité de rayonnement solaire en 1000 ans.
    De toute façon, la déplétion selon certains réglerait le problème en plafonnant le réchauffement au niveau actuel…

  • Poutine : sa politique

    Poutine : sa politique

    RussieLa Russie est un état énergétique et minier. On a passé sous silence, l’importance de la déplétion pétrolière alliée au contre-choc pétrolier de 1986 dans l’effondrement de l’Urss.
    Quand à Wladimir Poutine, on savait clairement quelle serait sa politique. Il en avait déjà fait part dans une thése à l’institut des mines de Saint-Petersbourg : la Russie doit utiliser ses réserves à des fins diplomatiques et cela implique de reprendre la main sur le gaz et le pétrole.

    Ce fut relativement facile : il ne fallait plus fermer les yeux sur les agissements des compagnies. Rien que sur les infractions sur l’environnement, il y avait de quoi faire. D’ailleurs, cette politique Russe n’est pas original, la plupart des pays reprennent, renationalisent, redirigent mines et compagnies pétrolières. Si les états-unis, en leur temps ont gagné la guerre froide, la guerre de l’énergie elle, tourne trés défavorablement. D’ailleurs, la vraie fin de la guerre froide, Poutine l’a proposé à l’Europe. Lors de son discours au parlement européen. En échange d’une réelle intégration de la Russie au concert européen, de transfert de technologie visant les économies d’énergies, celle-ci lui assurerait la sécurité énergétique.
    Pour le moment, cette offre n’a guère été prise en considération. Quand la crise énergétique s’aggravera, il y a fort à parier que l’offre pourrait être fort différente. De plus, il n’est pas impossible, qu’à ce moment là, ce soit la Russie et ses énormes réserves énergétiques qui apparaisse comme la seule superpuissance…

  • Bulle immobilière et épuisement énergétique

    Bulle immobilière et épuisement énergétique

    Livre_sterlingM Blair a fait récemment un discours indiquant la volonté de reconstruire l’industrie nucléaire du pays, tout en promouvant les énergies renouvelables. Belle intention.
    En réalité, en matière énergétique, on peut difficilement taxer un certain nombre de gouvernement de prévoyance. La Grande-Bretagne en est l’exemple type. Les gouvernements se sont comportés comme si leurs ressources étaient éternelles.

    Il est curieux de constater pour le Royaume-Uni, une concomittance parfaite entre la déplétion pétrolière et gazière et la bulle immobilère. 1998/1999, pic de production, et début de la bulle. Hasard ? Absolument pas ! La bulle a été une mesure de relance pour répondre à une crise  que véritablement une projection en avant. "Encore un moment, monsieur le bourreau". Voila comment on peut qualifier cette bulle. Reste à voir les tensions qui vont se créer en Grande-Bretagne, tensions économiques, sociales, qui entraîne déjà l’émigration d’une partie de la population britannique. Leur constat est clair ; cela ne fonctionne pas, chez eux. Monsieur Blair aurait été mieux inspiré de mener une politique énergétique. Oh, le gros mot ! Une politique industrielle ! Mais les élites gouvernantes en sont encore au stade de la dénégation de la vérité…
    Pic oil ? Qu’est-ce que c’est ? Encore une fois, l’homme de la rue semble mieux informé, et mieux réactif…

  • United airlines : pas d’aplomb.

    United airlines : pas d’aplomb.

    United_airlinesUnited Airlines affiche une perte de 152 millions de $ au premier trimestre.
    United Airlines venait de sortir du  chapitre 11, la loi de protection sur les faillites. On avait dit les compagnies aériennes fragilisées par les attentats du 11 septembre. Ce n’est que partiellement vrai. La vérité est que le transport aérien céde insensiblement du terrain.Un certain nombre de compagnies ont arrêté toute activité, sans être remplacées. Pas encore en terme de nombre global de personnes transportées, mais insensiblement, des lignes sont arrêtées, purement et simplement. Des liaisons sont "allégées" : un peu moins de rotations, on fait passer cela sur des "accords" 

    entre compagnies. Mais la vraie réponse, est la déplétion pétrolière. Et le transport aérien est effectivement le secteur qui peut être le plus simplement sacrifié. Alors, pour le moment, on élague les brindilles. Bientôt viendra le temps des petites branches, puis des grosses. Et puis, on se dira que finalement, ce n’était pas important, du tout.
    On verra donc des problèmes de spécialisation industrielle. Certains pays (je ne cite personne) seront donc plus particulièrement touchés que d’autres.
    La concurrence des compagnies à bas coût, est certes importante, mais ce n’est qu’un "à côté", doté d’appareils économiques, réduisant au maximum les frais, elles survivront donc un peu plus longtemps, mais leur fin devrait être rapide, en effet, le carburant constitue la moitié de leurs frais, et elles sont donc extrêmements sensibles à ce sujet.

  • Grande-Bretagne : fluocompact aussi

    Grande-Bretagne : fluocompact aussi

    Royaume_uniAprés l’Australie et la Californie (2010 et 2012), le Canada (2012), la Grande-Bretagne (2009) va donc légiférer à son tour pour remplacer les ampoules à incandescence par des fluocompacts.
    L’ampoule à incandescence est en passe de devenir le symbole du gaspillage, à défaut d’être le plus gros gaspillage.  Bientôt, il faudra voir la vérité en face, ce voisin que vous preniez pour un brave type, avec qui vous aviez de bonnes relations, et, bien, non content de fumer, IL CONTINUAIT A S’ECLAIRER AVEC UNE LAMPE A INCANDESCENCE.

    Pour peu qu’il utilise le purin d’ortie dans son jardin, vous aurez donc affaire à un holigan. Un être profondément associal, sans doute doté de peu de point sur son permis, et roulant dans une voiture gourmande.
    La démarche se propage donc à toute la planéte, cela prouve que, finalement le respect du protocole de Kyoto était relativement facile à atteindre, une simple affaire de volonté politique. Mais qui téléscope de plein fouet les intérêts des compagnies d’électricité, du moins tant qu’ils arrivaient à produire sans problème de l’électricité. Ce qui apparemment, n’est plus le cas dans bien des pays, notamment la Grande-Bretagne. Les fluocompacts posent donc aussi une autre question : avons nous atteint le pic de hubbert en électricité ?

  • Canada : à son tour.

    Canada : à son tour.

    CanadaLe gouvernement du Canada a annoncé la fin des "ampoules inefficaces".  A partir de 2012, seules les fluocompactes auront droit de citer dans l’ensemble de la fédération, suivant l’exemple de l’Ontario.
    Sur ce marché, on s’attend à une adaptation TRES rapide, dans les faits, la protection de l’environnement et la réalisation des économies, devraient réaliser ce passage sans doute bien avant 2012.
    Les ventes d’ampoules fluocompactes en effet, s’envolent.
    Plus de 7 millions d’ampoules seront vendues cette année, et financiérement parlant, cela représentera de coquettes économies, pour les ménages (plus de 300 millions de $),

    et pour l’environnement, les économies ne sont pas négligeables non plus (plus de 700 000 tonnes de co2). Cela correspond parfaitement à la logique de cette décision qui, grâce à un "effort", si l’on peut l’appeler ainsi, d’arriver à un résultat significatif et important en matière, et économique et environnemental.
    En effet, pour arriver à faire la moitié du protocole de Kyoto, il faudrait que la planéte entière passe au fluocompacte. Il faudrait aussi dépasser les propagandes des sociétés d’électricités. En effet, de manière immémoriale on dit qu’éteindre et allumer les ampoules coûte plus cher que le courant…

  • Eolien en Grande-Bretagne.

    Eolien en Grande-Bretagne.

    UndergroundMargaret Tatcher avait profondément modifié la donne économique en Grande-Bretagne. En réalité, elle n’avait fait qu’une chose, changer la Grande-Bretagne industrielle et charbonnière, en état pétrolier et gazier. Double avantage, on développe la production électrique avec le gaz et non plus la houille, et pétrole et gaz n’ont pas besoin de beaucoup de main d’oeuvre. Seulement la roue tourne. Jusqu’en 1998, tout baigne. Gaz et pétrole coulent en abondance. Seulement 1998 est l’année du pic de Hubbert pétrolier et gazier britannique.

    Depuis, production de pétrole, production de gaz s’écroulent. 120 millions de tonnes de pétrole en 1998, 60 millions en 2006. Exportateur depuis 20 ans en gaz, importateur depuis ce mois-ci (avril 2007). Sortie, de fait du nucléaire, la Grande-Bretagne ferme ses centrales hors d’âge. Et, grâce à la politique Tatchérienne, la production de houille passe de 120 à 45 millions de tonnes. Il est à noter que les 2/3 des puits fermés étaient rentables. Mais, à l’époque, le charbon, c’était "dépassé", et on avait du gaz…
    Le prix de l’électricité bondit donc en Grande-Bretagne, d’autant qu’elle ne bénéficie d’aucun contrat de long terme sur le gaz, seulement des prix spots. Aussi, comme une grosse, trés grosse crise énergétique s’annonce au Royaume-uni, les projets de développement éolien se multiplient, notamment de champs éoliens en mer, au trés gros potentiel. (Et puis l’offshore, avec les forages, ils ont l’experience…)
    Siemens fournira 30 turbines d’une capacité de 108 mégawatts pour un troisiéme projet offshore.
    Cette ferme  représente un coût de 270 millions d’euros, et commencera en 2009. Siemens a deux autres projets à lynn et dowsing.

  • Pluie : l’état ne se mouille pas.

    Pluie : l’état ne se mouille pas.

    PluieLe crédit d’impôt de 25 %, plafonné à 8 000 euros concernant les équipements de récupération d’eaux pluviales devra être cantonné aux usages externes.
    Le gouvernement vient donc d’accorder satisfaction aux grandes entreprises gestionnaire de l’eau.
    En effet, celle-ci ont un bénéfice et un chiffre d’affaire assuré et sanctuarisé.
    Pour les usages internes, on verra, plus tard, sans doute bien plus tard. Bien plus tard. Le plus tard possible.
    Mais nos hommes politiques qui se gargarisent "d’économie", semblent ignorer une rêgle plus qu’élémentaire : plus l’eau est chêre, plus le système est rentable.

    On voit donc tout de suite que cette décision a été pondu par un énarque complétement ignare, qui ne sait rien faire de ses dix doigts. En effet, une fois crée la récupération, on peut tout a fait faire modifier (sans demander le crédit d’impôt), ou le faire soi-même. Ou demander au plombier deux factures, une éligible à 8000 euros, une complémentaire à 100 euros…
    En bref, un appel au travail au noir, à la combine et à la débrouille. Comme si le bâtiment n’était habitué à "s’arranger", à travailler au noir !
    Belle manoeuvre !

  • UE: les marchés énergétiques ? Déficients !

    UE: les marchés énergétiques ? Déficients !

    UeIls réfléchissent dur à la commission européenne.
    Ils viennent de se livrer à une étude approfondie pour trouver que :
    " les prix de gros de l’électricité sont nettement plus élevés que ce que l’on pourrait attendre de marchés parfaitement concurrentiels".
    L’étude a ignoré certains marchés (belges et français) trop spécifiques.
    La concurrence ne fonctionne donc pas en electroeurope.

    Pourtant, les états membres concernés par l’étude sont ceux qui ont parfaitement appliqué les directives européennes.
    Il faut donc voir cette appréciation comme le ralliement (aprés wolfowitz) de la commission européenne aux théses d’un célébre moustachu larzacois, pratiquant à ses heures, comme hobby, la démolition sauvage.
    Je me demande combien cette étude a couté ? Alors qu’il suffisait de questionner quelques consommateurs dont la note avait pris l’ascenseur pour savoir où on en était.
    Triste constat : il faut des rapports et des tonnes d’études pour que les gouvernants sachent, d’une manière édulcorée, ce que sait d’évidence l’homme de la rue.