Catégorie : actualités

  • Banque mondiale : le grand changement

    Banque mondiale : le grand changement

    Banque_mondialeOn avait parlé de "Consensus de Washnigton" depuis une génération. Le gouvernement des Usa, n »y était à l’origine pour rien, ce consensus était entre la banque mondiale et le fond monétaire international. Aujourd’hui, il est enterré, ou plutôt, une nouvelle forme de consensus voit le jour.
    En effet, le Fmi n’a plus à l’heure actuelle de raison d’être, et la banque mondiale (Bird) dit : "les politiques néo-libérales d’ajustement structurel défendues par la banque mondiale et le  FMI ont eu un impact très direct et très négatif sur le monde rural des pays pauvres". José Bové n’aurait pas dit mieux…

    Exit donc, les privatisations, les déréglementations, les impôts faibles et la libéralisation des échanges…" la pauvreté n’a pas reculé et maintenant, il y a urgence environnementale".
    La clef de ce revirement ? la voila :
    "l’accélération du changement climatique, l’imminence de la crise de l’eau, la lente adoption des biotechnologies et le bourgeonnement de la demande de biocarburants et d’aliments pour le bétail créent de nouvelles incertitudes sur les conditions dans lesquelles sera disponible la nourriture dans l’économie mondiale". Wolfowitz, Chavez et Castro, même combat…
    On voit clairement donc que la déplétion pétroliére, entrainant la montée en puissance des biocarburants entraine un tête à queue idéologique qu’on attendait pas de certains.

    Il n’y a désormais que les 4 candidats principaux à la présidentielle en France à rester sur l’ancienne longueur d’onde…

    Source : pré-rapport de la Banque mondiale

  • Gaz naturel en France.

    Gaz naturel en France.

    Prod_petroleLe gisement Pétrolier de lacq fut découvert en 1949, le gisement gazier, ne le fût qu’en 1951. Son rôle fût primordiale de 1957 à 1967, puis il n’a cessé de décliner depuis (en part relative d’abord, en part absolue ensuite). La production actuelle de gaz naturelle (lacq profond) tient plus au fait de la volonté de récupérer un site de stockage profond qu’à un intérêt économique. Economiquement parlant, Lacq profond apparait mort. Au total, la production française de méthane  est de l’ordre de 3% du total de la consommation.
    On utilise plusieurs sortes de gaz en France. Si le gaz naturel est prépondérant aujourd’hui, il était minoritaire jusqu’en 1972.

    En effet, plusieurs sortes de gaz sont utilisés chez le particulier, ou industriellement :
    – le grisou (récupéré à l’heure actuelle sur les anciens gisements houillers),
    – le gaz manufacturé (produit à partir des huiles de pétrole),
    – le gaz de cokerie (le gaz d’éclairage), bien vivace aussi chez le particulier jusqu’aux années 1960/ Début 1970,
    – le gpl,
    – le gaz de haut fourneau (qui est réutilisé dans le processus industriel),
    – le gaz de raffinerie. Jusqu’aux années 1970, ces différents gaz étaient prédominent dans le bilan énergétique. La consommation s’est établie ainsi :
    1973 : 190 TWh, 1983 : 250 TWh, 1993 : 350 TWh, 2003 : 500 TWh. Cet accroissement de consommation s’est pour ainsi dire quasi exclusivement déroulé dans le tertiaire/habitation. Ailleurs en Europe, la consommation est encore plus développé (l’électricité pour le chauffage est moins utilisée, voire interdite).
    On peut compter une centaine de TWh pour les autres sortes de gaz. Il s’ensuit que si une politique forte d’économie énergétique voyait le jour, dans le bâtiment, elle concernerait avant tout la consommation de gaz naturel, ensuite d’électricité, enfin seulement de pétrole.
    D’autre part, il était clair que dés le début des années 1960, la production nationale s’avérerait vite insuffisante à suivre le développement qu’on voulait lui donner. les coûts d’investissements sont considérables, et la production locale complêtée par des importations d’abord néerlandaises (82 % en 1973, 16 % aujourd’hui), ensuite algériennes (18 % en 1973, 22 % aujourd’hui) et surtout norvégiennes (30 %) maintenant, en attendant d’être russe (24 % à l’heure actuelle).

  • Rapport du Sénat II

    Rapport du Sénat II

    Senat_iiiLe rapport du sénat, prévoie aussi de sécuriser les approvisionnements : politique du gros bâton, par le contrôle du détroit d’Ormuz. Là, on se demande si nos sénateurs voient clairs : la présence massive occidentale en générale et américaine en particulier dans le golfe, nuie autant, qu’elle assure l’approvisionnement…Assister aussi la Russie dans la modernisation de ses raffineries.
    le point suivant seul apporte un peu de fraicheur :
    ACTION SUR LA DEMANDE… Enfin…
    Et notamment RELANCE des économies d’énergies, façon

    polie de dire qu’on les avait complétement abandonné depuis 20 ans… Données révolutionnaires :
    – modernisation de l’industrie,
    – économies d’énergies du bâtiment (construction et réhabilitation),
    – optimisation des normes et de l’utilisation des appareils électroménagers,
    – réduction des consommations des véhicules à 3 L/100 km pour une puissance réduite…(Exit le 4X4 urbain).
    On note aussi :
    – diversification des sources d’énergies fossiles,
    – subventions et recherches,
    comme on le voit une approche trés classique… Et trés peu dévoilée… peut-être parce qu’elle marque la fin du libéralisme économique ?

  • Rapport du Sénat

    Rapport du Sénat

    Senat_iiRapport d’information n°105, déposé le 24 novembre 2005 : "La hausse des prix du pétrole : une fatalité ou le retour du politique".
    Ce rapport est éloquent, public, il est une mise au point qui met à plat tous les risques. Pourtant, il n’a guère été relayé par les médias.
    Liste, non exhaustive, des risques :
    – risques de conflits,
    – risques pour la croissance mondiale, les tensions ne peuvent être réduites qu’en limitant la consommation.

    Il est noté que la consommation du pétrole contribue au réchauffement climatique (on peut voir, dans cette allégation aussi, la volonté d’instrumentaliser ce changement climatique, ce qui est reproché à Al Gore).
    – L’offre de pétrole ne pourra satisfaire une demande (2030) comprise entre 115 Mbj et 138 Mbj. De plus, tous les producteurs n’ont strictement aucun intérêt à augmenter significativement leur offre. (Pourquoi vendre bon marché, ce que l’on peut vendre cher ?).
    – Concurrence (forcément déloyale) des nouveaux pays consommateurs.
    – Selon le sénat, le marché pétrolier est incapable de s’autoréguler.
    En conséquence, l’intervention de la puissance publique est nécessaire et vitale. Elle consiste :
    A) améliorer l’information des marchés (là, je me demande à quoi cela va servir ? et de plus, il apparait difficile d’avoir une vraie information : tout le monde ment),
    B) renforcer la transparence des marchés papier (là, on est dans l’idéologie pure, les marchés étant internationaux, on s’aligne sur le plus opaque et le plus menteur),
    C) meilleure utilisation des stocks stratégiques : c’est bien, mais ils ne sont pas éternels, non plus,
    D) aprés le verbiage des points A, B, et C, on atteint le point crucial : investir pour augmenter l’offre. Seulement, comme les pays producteurs ne semblent pas vouloir réellement l’augmenter et que les compagnies pétroliéres ont des bénéfices dont ils ne savent que faire, ce point atteindra vite ses limites. Mais le rapport du sénat ne s’arrête pas là…

  • Nigéria : le désordre, doucement et sûrement

    Nigéria : le désordre, doucement et sûrement

    NigriaLe Nigéria est un état important, d’abord par sa très forte population, mais aussi au niveau mondial, par son pétrole.
    Etat composite, il a vécu une indépendance troublée, par une violence multiforme, et par la guerre du Biafra (1967-1970).
    Le nigéria peut être considéré comme un véritable "chaudron de sorcière" ou se mélangent rivalités ethniques, religieuses, mais aussi pétrolières. Le pétrole du Nigéria était au centre de la guerre du Biafra, horrible guerre de sécession, où s’affrontérent des camps impropables, au gré de leur intérêts : Nigéria, soutenu par l’Urss, les Usa, et surtout la Grande Bretagne contre un Biafra soutenu par le Portugal et la France, ainsi que par quelques pays africains. on sait peu que cette guerre du Biafra malmena la livre, entraina le décrochage du $ Us de l’étalon or, et aujourd’hui, le Nigéria est crucial dans la donne

    pétrolière. En effet, il est un des derniers pays à posséder (avec l’Angola) de confortables marges de manoeuvres pour augmenter sa production. Le delta est troublé, coexiste la misére la plus grande, et la tentation de l’or noir, que des chefs de bandes ne se font pas faute de trafiquer. Les élections du 21 avril (présidentielles et législative) auront lieu dans un contexte de violences généralisées. Le Nigéria souffre, à l’instar de beaucoup d’autres pays africains d’être issu de la décolonisation, sans unité, quelle qu’elle soit.
    Biafra Cette carte, du Biafra correspond aussi à celle du "Nigéria pétrolier utile", le delta correspond aux zones pétrolières. Le rôle trouble des compagnies pétrolières, la corruption locale, le dénuement extrème de la population, qui ne peut même plus survivre dans un milieu où tout est pollué par le pétrole : eau, sol et atmosphère. Tout dans le delta du Niger concours à une situation explosive. De plus, des propositions faites au gouvernement Nigérian pour "sécuriser la zone", aurait des effets sans doute aussi pervers que la "sécurisation de l’Irak"…Une différence aussi : si une crise devait faire chuter la production pétrolière du Nigéria, à l’heure actuelle, la crise deviendrait vite mondiale, et à l’instar de 1970, dégénerait vite en crise, non seulement pétrolière, mais économique et monétaire extrême.

  • Nissan veut lancer le diesel

    Nissan veut lancer le diesel

    Renault_loganNissan veut lancer des véhicules diesels propres aux USA.
    La "Maxima" est prévu d’ici 2010, pour répondre à la demande de véhicules respectueux de l’environnement. (Lire : la hausse des prix du carburant devenant insupportable, il faut consommer moins). Les moteurs seront assemblés en Europe, mais si les ventes décollent la production pourrait être déplacé.
    Monsieur Ghosn s’étonne du délaissement du créneau des véhicules bon marché (à moins de 10 000 $).

    Pourvu que monsieur Ghosn ne souffre pas d’une maladie de la mémoire ! Il a en effet complétement oublié que le succés de la Logan (principal succés de Renault à l’heure actuelle), s’est grandement fait contre Renault (pas assez cher, mon fils), et que la majorité des clients se contrefoutait de tout un fatras électronique qui ne sert qu’à consommer un peu plus de carburants et qui alourdissent le véhicule. De plus, à l’heure actuelle, la plupart des pannes sont électroniques, et bien des gens aimeraient ne pas être obligé de passer au garage pour n’importe quelle pépin, ou simplement pour l’entretien.
    En ce qui concerne l’automobile, on ne peut donc que constater la carence complête d’études de marchés fiables. En effet, les constructeurs, américains et européens ont complétement ignorés les voeux de leurs clients. Pour leur marge. En oubliant que la marge se fait d’abord en satisfaisant les besoins…

    Il faudrait les renvoyer à l’école de commerce…

    source afp.

  • Boire n’est pas bon.

    Boire n’est pas bon.

    AlcoolNi pour les humains, ni pour les voitures. En effet, la boisson d’homme au goût de pomme, n’est pas davantage bon pour les voitures. L’éthanol, selon une étude de l’université de Stanford (Californie), a dressé un bilan assez noir.
    "les résultats de nos modèles ordinateurs montrent qu’un mélange d’essence avec une concentration élevée d’éthanol présente un risque plus grand pour la santé publique que l’essence".
    L’éthanol provoque une plus grande formation d’ozone, et de smog.
    La mortalité augmenterait, ainsi que les crises d’asthmes.
    Pour être juste, à l’heure actuelle, le bioéthanol, c’est la combinaison suivante : 1 litre = biomasse + 1 kg charbon.  Donc, en plus, il faudra supporter la pollution du charbon.

    Aprés la pantalonnade des voitures PTT, voila la remise à plat de l’éthanol. Non seulement, ce n’est pas une solution, mais cela est dangereux. Pour revenir aux ptt qui se dotent d’une flotte de véhicules électriques, on est parfaitement dans le monde du politiquement correct. En effet, si les PTT veulent réduire significativement leur consommation (nette) d’énergie, il vaudrait beaucoup mieux qu’ils s’occupent de leur locaux. Et là, l’effet final serait bien supérieur. Ethanol, véhicules électriques, ne sont pour l’instant que des phantasmes. Plusieurs fois répétés, l’évidence est que le gain net d’énergie sera fait, dans l’immédiat, dans le bâtiment. Comme la Toyota Prius hybride, qui n’est que la justification d’une bonne conscience (de classe dirigeante) car ces spécimens sont chers. Une petite voiture, une voiture sobre, c’est bien meilleur…

    En attendant, allez voir votre "conseiller financier", négociez un prêt, et occupez vous de votre logement, pendant ce temps là, roulez tranquille avec votre voiture petite et sobre…

  • Le point de vue de Moscou

    Le point de vue de Moscou

    IvachovLe général Léonid Ivachov donne son avis sur la confrontation Iran/USA.
    " je n’ai aucun doute quant à la réalité de cette opération ou, plus précisément , de cette agression contre l’Iran"a déclaré le général Russe à l’agence NOVOSTI.
    " Nous avons tiré la conclusion que cette opération aurait bien lieu. Autrement dit, la communauté israélienne des Etats-Unis et la direction israélienne – représentée à cette conférence par le ministre des affaires étrangéres de l’Etat hébreu- ont formulé la directive d’attaquer l’Iran".
    "Selon toute évidence, il n’y aura pas d’invasion terrestre. Ce sont des frappes aériennes massives dans le but de détruire le potentiel militaire de la résistance, les centres de direction administrative, les installations économiques clefs, et si possible, une partie de la direction iranienne."
    "Tout cela aura pour but de redorer le blason de l’administration républicaine qui pourra ainsi déclarer que le potentiel iranien a été détruit."

    Parmi les éventuelles conséquences, le général a cité la dislocation du pays, à l’instar de l’irak, et des balkans.
    La cause du conflit ? Pas dans les réserves pétrolières et gazières iraniennes, l’Iran est en déplétion pétrolière, et importe du gaz.
    Elle serait selon certains politiciens américains, dans deux phénomènes :
    – l’affaiblissement du dollar,
    – la rétractation des réserves d’essence.
    En effet, dans le cadre d’un conflit, un conflit justifierait un rationnement qui serait mieux accepté, ainsi qu’un affaiblissement marqué de la devise. Une situation tendue des réserves pétrolières (au niveau mondiale) serait résolue par une bonne petite récession.
    Selon L. la Rouche, le montant des $ en circulation dans le monde est dix fois supérieur au montant total des actifs américains. La monnaie forte du moment est, non pas l’euro, mais le rouble, adossé à des réserves gaziéres, pétroliéres et minières importantes. Dans le même temps, les réserves d’or de la banque centrale de Russie s’avérerait fort bien et de plus en plus garnies…

    sources : Novosti 21 03 2007

  • EER : neutraliser les déchets

    EER : neutraliser les déchets

    Centrale_nukeA l’heure où la France s’enferre dans le choix de l‘Epr, par la grâce du poids du lobby électronucléaire, force est de constater, et de plus en plus, que la recherche, les intuitions d’avenir, viennent désormais d’ailleurs, de Chine (spallation), d’Inde (Thorium), mais maintenant aussi d’Israël.
    La firme EER (Environmental Energy resources) a mis au point un réacteur transformant les déchets radioactifs en énergie.
    Le réacteur décompose le déchet, gazéifie les restes de carbone et convertit, les composants en déchets solides.

    EER produit de l’énergie, 70 % servent au réacteur, le reste est revendu…
    Notons bien qu’en France, on gamberge toujours sur ce qu’il faut faire des déchets, et sur l’enterrement (vous avez vu ce jeu de mot), du plateau de Bure. Preuve, là aussi d’une perte de savoir technique, d’une perte de vision, d’une perte d’ambition. Ce genre de réacteur, mis au point par EER, même les écologistes sont obligés d’être pour…

  • CA : prêts pour les économies d’énergies

    CA : prêts pour les économies d’énergies

    CaOn me demandait dans un article quel rapport entre mon article sur le Fmi, et les énergies renouvelables. Les énergies renouvelables, à l’heure actuelle, c’est de la technologie (un peu, disons 10%), de la politique (crédit d’impôt, mais aussi législation, pour les éoliennes par exemple), du crédit et de l’argent… Et vue l’ampleur du problème, il en faudra des tonnes… Adossé sur l’ancien Codevi (devenu livret développement durable), le Crédit Agricole propose des prêts "économies d’énergie" du 1°avril au 30 juin 2007, à 3.75 %.

    Ce prêt complête le prêt "énergie renouvelable", qui rencontre un assez grand succés. Il permet de financer les travaux d’économies pour les logements de plus de deux ans , et bénéficie d’un différé d’amortissement (pour attendre l’obtention du crédit d’impôt éventuel).
    On est donc bien, en parlant d’argent, dans le cadre de la politique économique, donc de la politique tout court… Ne serait ce que pour l’habitat, où, je rappelle, on peut atteindre avec la technologie actuelle, le stade de la "maison passive". Deux conditions, deux évidences : de l’argent et une volonté politique… je rappelerais aussi que le gouvernement bloque, certainement à l’instigation du lobby des eaux, l’attribution du crédit d’impôt pour la récupération des eaux pluviales (en voulant le réserver aux usages externes)…

    "Pas d’argent, pas de politique" FDR 1933