Catégorie : actualités

  • Appel d’offres de véhicules électriques par LAPOSTE

    Appel d’offres de véhicules électriques par LAPOSTE

    CleanovaLaPoste a décidé de lancer cette semaine un appel d’offre pour l’acquisition de 500 véhicules électriques. L’offre va même s’étendre vraisemblablement jusqu’à 10000 véhicules d’ici 5ans.

    Cette annonce fait suite à la campagne d’essais de véhicules électriques par LaPoste depuis 2005.

    Ces véhicules sont des cleanova II (sur base Renault Kangoo), de la société SVE (Société des Véhicules Electriques) filiale commune de Dassault et du carrossier Heuliez. Leur autonomie est 200km avec 1 plein « électrique ».

    Bien que des essais précédents avaient été non fructueux (avec des véhicules Peugeot), les cleanova se sont montré pour l’instant bien plus rentables :
    – maintenance du véhicule quasi nulle, contre vérification des niveaux d’huile, vidanges, remplacements des filtres à air/gasoil, etc … pour la version thermique
    – pas besoin de se faire fournir du carburant au dépôt pour alimenter les voitures en carburant (ici, c’est EDF qui charge les voitures)
    – usure des freins (plaquettes de frein) bien moindre par rapport à la version thermique grâce au freinage récupératif.
    – Economies de « carburant », le coût au kilomètre parcouru étant bien moindre avec la version électrique par rapport à la version thermique
    – Etc …

     Il faut dire que les voitures de Laposte thermique, circulant en milieu urbain consomment typiquement deux fois plus que la « consommation urbaine » annoncée sur la fiche du constructeur, et ce, à cause des arrêt/accélérations bien plus fréquents que sur le cycle urbain normalisé.

     

      A propos de la cleanova :

    Renault s’occupe de fournir les véhicules, sans leur moteur thermique. Renault ne fait cependant pas parti du projet à part entière (ce n’est qu’un fournisseur).

     BatteriesLes batteries sont des Li-ion (placées juste derrière les roues arrière), annoncées à 300.000km de durée de vie, soit la durée de vie du véhicule. Durant les tests effectués par Laposte et les autres partenaires du projet, les utilisateurs ont noté une baisse de 5% de performances au bout de 200.000 km.
    Proposé en option, un groupe électrogène (appelé « prolongateur d’autonomie ») permet de passer à 500km d’autonomie (avec 20L de réservoir). Ce moteur fonctionnant, pour l’heure actuelle, avec de l’essence ou du super-éthanol (E85).

    La production de ces véhicules va commencer fin 2007 ou début 2008. Ils seront accessibles pour les professionnelles.

    Si le seuil de rentabilité est franchi (environ 20000 exemplaires), l’adaptation du groupe propulseur électrique pourra être envisagé sur d’autres véhicules, pour des professionnels mais aussi pour des particuliers.

    Sources:

    – journal 20 minutes du 18/04/2007
    cleanova.fr

    crédit photo:
    – nos confrères du blogauto
    cleanova.fr

  • Emirats Arabes Unis : au solaire

    Emirats Arabes Unis : au solaire

    Emirats_arabes_unisMême les émirats arabes unis s’y mettent. Gavé de gaz et de pétrole, le petit émirat trace sa politique : "nous n’avons pas aulourd’hui de problème de sécurité en matière d’approvisionnement en énergie, mais nous ne voulons jamais en avoir".
    Voila, c’est on ne peut plus clair. Il faut penser, même ici, à la relève (avec des réserves officielles de 150 années !) . Avec l’ambition de devenir exportateur.

    Non seulement la création de centrales solaires est visée, mais aussi le transfert de technologie. Masdar verra donc un projet de 350 millions de US $ pour u,e centrale solaire de 100 mégawatts, ensuite portée à 500. D’abord dans un premier temps pour réduire la pression sur le réseau pendant les heures de pointe. Ensuite, le plus important, Masdar verra la création du "Masdar insitute of science and technology", en collaboration avec le MIT.
    Politique trés ambitieuse, il faut le souligner…A l’heure actuelle, les émirats produisent 2.5 Mbj, cette perspective interesse Dubaï, l’état voisin, et d’une manière générale, tous les pays du golfe. Les mauvaises langues diraient qu’ils connaissent, eux, l’état réel de leur réserves.

  • Pic pétrolier : pour l’été ?

    Pic pétrolier : pour l’été ?

    Pic_oil_2006Dépêche Afp de Londres à 12:25. Flambée du cours du brut avec la nouvelle baisse des stocks d’essence US. Reste 199.7 millions de barils, aprés un recul de 1.38 millions cette semaine.
    Pour la première fois, le risque d’asséchement des stocks est clairement évoqué.
    Il faut dire que le recul est important : – 12 % depuis début février, et à cette époque, commence la saison des grands déplacements aux USA.

    Les mauvaises nouvelles s’accumulent dans un climat pessimiste : rupture de livraison du fournisseur canadien Enbridge (450 000 bj), due à une fuite sur un pipe-line.
    Pic oil, dans la production globale, mais aussi, défaut de réponse des raffineries (les stocks de brut seraient importants, notamment à Cushing en Oklahoma), pic oil qualitatif, pic oil politique, pic oil industriel, la totale quoi. Ce qui serait vraiment cocasse serait de voir des américains en panne séche devant des stocks de brut plein, qu’ils n’arrivent plus à raffiner…
    Mais comme cela ne suffit pas, la situation devient explosive au Nigéria. Mais, au fait, connaissez vous la vraie nouvelle ? La situation est TOUJOURS et depuis TOUJOURS, explosive au Nigéria…

  • Colza : la hausse aussi

    Colza : la hausse aussi

    Colza Le colza sert quand à lui, à fabriquer du biofioul.
    Nécessitant de lourds investissements de départ, le Colza n’a pu se développer en Europe qu’à coup de subventions. Mais, désormais la Chine est tentée. Gros producteur, avec des récoltes de 12 à 15 millions de tonnes, la production y est peu développée. Les coûts s’abaissant, les politiques volontaristes s’affirment. On peut produire (biolux) 265 000 tonnes de biodiesel à partir de 700 000 tonnes de Colza. Mais, grâce à ces données, on voit trés clairement les limites de cette politique de transformation : quelques millions de tonnes. Ou alors, il faudrait notoirement augmenter les surfaces cultivées, alors que les terres arables diminuent déjà chaque année, et que l’autosuffisance alimentaire chinoise reléve de plus en plus du voeu pieux.

    En réalité, si en France des agriculteurs roulent au biodiesel (avec une fabrication artisanale peu coûteuse), il serait là aussi difficile de remplacer, hors quantité symbolique, les 40 000 000 de tonnes (et quelques) par des biocarburants. Même si cette filière est quand même plus crédible que la filière éthanol. En réalité, pour un pays de la taille de la France, il serait, à l’heure actuelle beaucoup plus économe en carburant de faire remplacer (y compris à grand coups de subventions publiques) les chauffages au fioul, en les remplaçant par des technologies vertueuses. La priorité n’est pas le biocarburant, mais réduire, à tout prix la consommation, où c’est possible, où, c’est trés rentable, avec un gros effet de levier.
    Mais, il n’y a pas de lobby pour l’économie d’énergie, mais par contre, il existe un trés honorable lobby agricole… Le colza, à l’heure actuelle, va lui aussi être indexé sur le pétrole…

  • Maïs éthanol chinois.

    Maïs éthanol chinois.

    MasLa Chine développe la consommation de maïs pour la fabrication d’éthanol, et pas dans de petites proportions. Jugez en :
    – 50 millions de tonnes utilisées en 2007 à cette fin, contre 40 millions en 2006, 25 en 2005 et 13 en 2004.  On prévoit cette année une consommation de 155 millions de tonnes pour 146 de production (Jilin central grain wholesale market). On voit clairement que la consommation animale et humaine est réléguée.
    Néanmoins, le centre national d’informations des grains et huiles, lui, ne parle que de 140 et 145 millions de tonnes de consommation pour 2006/2007.

    De plus, deux événements concomittants et indépendants renforcent cette tendance : la fin de la grippe aviaire et la reconstitution des cheptels entrainent un accroissement de la demande animale, et le maïs transgénique est loin de tenir ses promesses…
    Partout dans le monde, la production d’éthanol s’envol : 1000 distilleries en activités aux Usa, 40 en construction, 20 % de la récolte pour cette finalité. La hausse du maïs devrait donc encore s’accélerer cette année.
    Le cours du maïs est désormais indexé sur le cours du pétrole, avec tous les risques politiques que cela comporte, notamment d’émeutes de la faim. Désormais, il est vital pour tous les pays d’accéder à l’autosuffisance alimentaire.

  • Macadam

    Macadam

    Photos_205_2L’invention de Lord Macadam changea les vies. Aujourd’hui, on n’imagine pas les temps de transports, ni les conditions de vie de nos ancêtres pas si lointain. Pas de routes, pas d’échanges, pas de surplus à expédier, et en cas de mauvaises récoltes pas de secours à attendre. Il était plus facile de faire 1000 kilométres en navire que 10 par les mauvaises routes. Les rares auteurs populaires du 18°siécle en parlent comme d’un problème lancinant.  La moindre  voie d’eau utilisable était dotée d’un port.  Paris et Orléans étaient des ports importants.  La découverte de  Macadam permit de doter le pays de routes en bon état, toujours

    praticables. Aujourd’hui, néanmoins se pose la question, avec l’enchérissement du coût de l’asphalte, du simple maintien du réseau actuel. Beaucoup de voies rurales ont été laissé à l’abandon, et on assiste au recul, plus ou moins marqué, des voies. Je me rappelle avoir mesuré la rétractation d’une route : un mêtre de chaque coté, en une vingtaine d’années. Un maire m’avait, à l’occasion parlé d’un nouveau procédé, plus économique (de moitié) et surtout, sans dérivé de pétrole. Prudent, il attendait que les autres tentent l’aventure pour tester la fiabilité, mais en attendait beaucoup (les routes sont en communes rurales une charge trés lourde). Ce nouveau bitume (Végécol), semble tenir ses promesses. Bonnes performances mécaniques dans de nombreuses applications (routes, parking, pistes cyclables), en utilisant les granulats locaux (limitant donc les frais de transport), et ne nécessitant une température d’application de 110°, au lieu de 150. Transparent, la pollution visuelle est nulle, comme la pollution d’ailleurs (pas d’utilisation de procédé pétrochimique). Une invention qui si elle tient ses promesses, aura de grandes répercussions.

  • Pour ou contre le réacteur nucléaire EPR?

    Pour ou contre le réacteur nucléaire EPR?

    EPRA 7 jours de l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin a signé mercredi le décret autorisant la construction d’un réacteur nucléaire de type EPR à Flamanville, près de Cherbourg (Manche). Cette nouvelle génération, plus performante, devrait équiper à terme les 19 centrales nucléaires en France. Parmi les candidats à l’élection, si Nicolas Sarkozy est favorable au projet, Ségolène Royal et François Bayrou veulent rouvrir le débat.

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    [ Via Plusnews]

  • Toits en collecteurs solaires

    Toits en collecteurs solaires

    Corus La firme CORUS, veut transformer les toits d’acier en capteurs solaires. Elle en étudie la possibilité avec les universités de Bath, Bangro et Swansea. En effet deux options existent pour le solaire, produire beaucoup avec des petites surfaces (voie qui permet avec des prototypes d’avoir des taux de récupération de 40%), soit se contenter de rendement bien moindre (de l’ordre de 5 %)et de compenser ces rendements par un coût au M2 bon marché, en utilisant de vastes zones de récupération, comme les toits d’usines. En effet, depuis la fin de l’amiante ciment, au moins dans les pays de l’Ocde, le matériel privilégié dans la construction industrielle, c’est l’acier. Le fibro-ciment, tel qu’il a été essayé (sans amiante) se révèle de

    basse qualité (il devient trés vite poreux), et capter l’énergie avec des toits d’acier permettrait une utilisation rationnelle de ces espaces. Seraient utilisées les DSSC (dye-sensitised semi-conductor), sous forme de revétement sérigraphié, ou en spray.
    Production espérée : dans 5 ans.

  • FMI : que faire du machin ?

    FMI : que faire du machin ?

    Fmi_iiQuand il y a quelque chose de complétement inutile, c’est souvent là que se concentre les disputes. Le FMI est un organisme en déficit, boudé par tout le monde, sans mission précise. Raison pour laquelle la modification de ses statuts pose problème.
    – Usa et Europe veulent ne pas trop perdre de poids,
    – les petits pays comme les Pays-bas, veulent qu’on prenne en considération le "degré d’ouverture",
    – la Chine veut qu’on prenne en compte le pib (dont chacun connait l’honnêteté du pib officiel de la Chine),
    – le Brésil veut qu’on le reconnaisse comme "pays d’avenir" (C’est un pays d’avenir, ce sera d’ailleurs toujours un pays d’avenir : Clemenceau),

    Quand aux "missions" qu’on lui demande de remplir :  "punir" la Chine de la sous évaluation de sa monnaie, le FMI et quiconque en est bien incapable…
    Le seul problème, est qu’on ne définit aucune mission au FMI. Aprés avoir été le représentant des créanciers auprès des pays endettés, il reste désormais sans objet. Une bureaucratie inutile, dont lui même aurait demandé la suppression pure et simple. Il n’a réglé aucune crise, les a aggravés le plus souvent, il n’a investi dans rien. C’est là qu’est le noeud du problème. En se faisant l’avocat du diable, il y a une mission toute trouvée : lutter contre le réchauffement climatique, investir dans les énergies renouvelables. Voilà une mission d’essence planétaire, qui pourrait faire une grosse majorité, et déclencher une vraie croissance.

  • FMI : l’arroseur arrosé

    FMI : l’arroseur arrosé

    FmiLe Fmi se prend les pieds dans le tapis. Loin d’avoir permis aux pays de "préparer l’avenir", il s’est longtemps considéré, comme un simple "représentant de créanciers". Seul comptait pour lui d’imposer un équilibre budgétaire à grand coups de coupes dans les budgets publiques et sociaux, politique qu’il est incapable de s’imposer à lui-même d’ailleurs…
    "Comme beaucoup de gens qui font des prévisions, nous tapons assez rarement dans le mille", belle métaphore pour indiquer que s’ils en font parfois des exacts, ce n’est pas leur faute, mais que seul le hasard est responsable.
    Désormais, il est clair que le FMI est d’une inutilité criante : submergée par une marée de liquidités légales (carry -trade  japonais, pétrodollars, explosion monétaire chinoise, russe,  européenne,  nord-américaine), ou illégales (les faux dollars, plus vrais que les vrais seraient dans bien des pays les plus nombreux), le monde ne manque désormais quère de liquidités…

    Le CEPR (center for economic and policy research) basé à Washington, montre du doigts les erreurs du fmi concernant notamment le Vénézuela, et surtout l’Argentine : "Il est difficile de voirs des erreurs importantes et répétées, surtout pour l’Argentine, et ne pas se demander ce qui cloche"… En effet, depuis la banqueroute Argentine de fin 2001, la croissance totale de ce pays a atteint … 47 %…L’Argentine ayant strictement fait le contraire de ce qui était indiqué par le FMI, toutes ces mesures ont été fructueuses. La politique FaMIne telle que définie par le traité de Maastricht prouve ainsi son inanité, et permet de voir la croissance que pourrait atteindre un continent européen, montrant la voie des énergies renouvelables et dégageant des budgets importants pour ce faire…47 % pour l’Argentine, avec un outil de production vieillot et surranné de 30 ans…