Catégorie : actualités

  • GM, Ford et Chrysler…

    GM, Ford et Chrysler…

    Chrysler Les dirigeants de Ford viennent de s’accorder des rémunérations somptuaires, pour les récompenser de pertes phénoménales, des pertes de parts de marché, et d’une manière générale de l’inadaptation de leur gamme au marché. Ce problème n’est pas que propre à Ford, mais touche aussi GM et Chrysler qui ne trouve pas d’acquéreur. En réalité, après Rover en Grande-Bretagne, les Usa voient la désindustrialisation toucher ce qui fait le coeur industriel de leur nation : l’automobile.
    Malgré des restructurations qui entrainent des fermetures d’usines depuis 1979, le noeud du problème reste entier. En effet, l’écart des rémunérations entre pays développés et pays en développement est colossal.

    En effet, l’on peut compter sur une moyenne de 15 $ dans les pays de l’Ocde, contre 0.5 $ dans les pays sous développés. L’aboutissement logique d’une telle évolution est la disparition totale de l’industrie dans les pays "riche", et par conséquent, la disparition de leur "richesse". En effet, un pays développé est un pays qui posséde 8 secteurs industriels de base, on peut considérer désormais qu’un certain nombre de pays Ocde, ne sont plus des pays relevant de ce type : Espagne (mais elle n’a jamais eu les 8 secteurs), Grande-Bretagne, encore plus mûr dans son steap-tease industriel que n’importe quel pays, l’Australie, devenue exclusivement minière, et bien sûr, le poids lourd que sont les Usa. Désormais, le coton du sud est expédié brut en Chine. Scarlett doit se retourner dans sa tombe…
    J’oublier de préciser : il est inutile de plaider comme le font certains pour la flexibilité et l’adaptation (au niveau du 1/2 dollar par jour elle est impossible), l’abandon des capacités régulatrices des états, raméne à la guerre civile.

  • Nouvelles d’Allemagne

    Nouvelles d’Allemagne

    AllemagneIl apparait de plus en plus que le montant annoncé (3.3 %) et qui faisait de l‘Allemagne un mauvais élève en matière d’énergies renouvelables est tronqué. En effet, ce sont 7.7 % de la production d’énergie qui se fait par le biais du renouvelable en 2006. L’accroissement est considérable en une année de 6.8 à 7.7.
    En ce qui concerne l’électricité, c’est 11.6 % contre 10.5 % qui serait produit par le renouvelable. (source BEE).
    On voit donc que l’effort allemand, non content d’être considérable est aussi rapidement productif. Mais il faut souligner que 2005, 2006 sont encore une période où les produits sont dans l’enfance.
    D’ici peu le rendement des capteurs solaires photovoltaïques va exploser, le rendement des éoliennes beaucoup s’améliorer, toutes les sources renouvelables sont en expansion rapide.

    Pourtant, il faut signaler que le potentiel allemand, de par sa situation géographique est quand même médiocre, que ce soit en matière solaire, ou éolienne. La volonté politique a donc supplée et compensée le manque de potentiel physique.
    C’est une grande leçon, que l’on peut voir aussi s’appliquer en France.
    L’Allemagne n’a pas eu non plus la chance d’avoir du nucléaire surdimensionné, ni des ressources naturelles abondantes, mais marquée par l’histoire, elle a eu le sentiment d’avoir perdu une guerre mondiale pour quelques gouttes de pétrole… Les leçons douloureuses de l’histoire, se révélent parfois par des biais inattendus. L’Allemagne crée sans bruit son avenir et son indépendance…

  • Ukraine : des tensions pour rien

    Ukraine : des tensions pour rien

    UkraineL’Ukraine a été au centre d’une manoeuvre de grand style en 2005, appelée "révolution orange". Il est clair qu’à l’est certains ne pensent pas les frontières intangibles. Notamment les polonais qui n’ont pas accepté encore les frontières actuelles. Ils révent clairement de reconquérir les limites de la grande Pologne du 17° siécle, ils ont été aidé grandement en cela par des services spéciaux américains lors de la dite  révolution orange. Il est calir qu’il est facile de remporter un succés, il faut de l’argent et une structure. Le problème de l’Ukraine, c’est que s’il lui était facile de cracher

    à la figure du voisin russe, il est beaucoup moins aisé de perséverer dans cette voix. Pour une seule bonne raison, le poids économique Usa et Pologne réuni est faible, mais le poids économique et énergétique russe est considérable. Surtout qu’à l’époque le gaz russe était vendu à l’ukraine le QUART du prix mondial, prix qu’on peut consentir à un vassal, mais pas à un ennemi. Le bon point a été relevé par le Kremlin, qui a profité de l’occasion pour réevaluer fortement ses prix. Aussi 2006 a t’il vu la déconfiture électorale de Youtchenko, ramené à 81 députés à la chambre, le triomphe de ses ennemis Yanoukovitch (186 députés) et Timochenko (129 élus). Une bonne part du pays est soit russe, soit russophone. Le président Youtchenko a donc dissous la chambre et provoqué d’autres élections. Energiquement parlant, le lien économique est trop fort avec la Russie, les interpénétrations économiques trop importantes pour être aisément remises en question. De plus il est clair qu’aujourd’hui, l’Ukraine ne fera jamais partie de l’Ue. Donc, tempête dans un verre d’eau dans "la terre des confins".

  • Hydroélectricité : tête à queue des autorités

    Hydroélectricité : tête à queue des autorités

    Photos_p_017 Sacrés journaleux. Toujours à colporter des ragots, des bruits, alors que personne, absolument personne n’avait décidé ce qu’ils ont relatés. Le barrage du Poutés, par exemple, comme de nombreux barrages d’un certain âge et d’une certaine vétusté (comme il en existe beaucoup en France) personne désormais ne sait qui avait parlé de sa démolition. Bruits de couloirs, sans plus.
    Désormais, changement de programme : rien n’est décidé titre "L’Eveil". Maintenant, on est pour le renouvellement de concession "conditionné". En effet, avec, au bas mot au maximum 15 secondes de réflexion, on vient de s’apercevoir que les disparitions de taxes professionnelles pour les communes étaient importantes (60 000 euros), que les énergies renouvelables, c’était d’abord de l’électricité hydraulique. Que les saumons, c’est sympathique, mais démolir un barrage (10 millions) pour un arrivage de 153 saumons, ce n’est pas franchement, ni économique, ni cohérent (à plus de 60 000 euros le saumon, c’est comme le loup, de l’or).

    Donc, on était arrivé à un consensus, un quand à soi avec les verts, greenpeace, WWF et les autorités. Désavoué le consensus, maintenant, on vient de s’apercevoir (il n’est jamais trop tard), que pour le saumon, c’est problèmatique, tout le long de la Loire et de l’Allier : filets dérivants à Saint-Nazaire, bouchon vaseux de Nantes, l’état de l’Allier, en général, les cormorans (protégés) trop nombreux et qui se gavent de saumons. En réalité, ce qui posait le moins de problème, c’était justement le passage du barrage de Poutés, car il n’était pas sûr, du tout, que les saumons remontent sur les frayéres d’amont.
    De plus, certains verts, comme M Cochet prônent les micro-centrales… Quand à collecter 80 000 signatures pour le démantelement, c’est facile, il suffit de prendre des militants divers un peu partout. Par contre, ce chiffre dépasse celui de la population locale, qu’il faudrait peut-être en premier lieu questionner. Ceux qui sont pour les fleuves "sauvages", n’y vivent pas. Et pour cause, s’il y a de la population à coté, il n’est plus sauvage.

  • Ue : les citoyens réservés sur le nuke

    Ue : les citoyens réservés sur le nuke

    Lingotor Le commissaire européen de l’énergie a reçu 630 000 signatures qui réclament la fermeture progressive des centrales nucléaires. Les "amis de la terre" ont donc souhaité à leur maniére le 50 anniversaire de l’euratom. Ces pétitionnaires jugent préférables d’investir l’argent dans le développement des énergies renouvelables, suivi en cela pas 83 % des citoyens, et à 63 % (seulement pourrait on dire) pour la décroissance du nucléaire.
    Il faut dire que le nucléaire semble pris dans un étau : les énergies renouvelables deviennent économiquement compétitives (elles ne l’étaient guére jusqu’à présent) et le

    seront de plus en plus, à l’inverse, le nucléaire le devient de moins en moins, à la différence du renouvelable, on a perdu tout le savoir-faire en abandonnant quasiment toute recherche, l‘Epr sera certainement beaucoup plus cher qu’annoncé (3.3 milliards), sans doute plus prêt des 7 milliards. Ensuite l’uranium pose problème : il vient de passer à 95 $ la livre, sa production est insuffisante en ce qui concerne ne serait-ce que sa consommation actuelle, et les gisements qui seraient exploitables, ne bénéficient pas d’un bon ratio énergie dépensé/énergie produite. En gros, au départ de la production, on était à 1 tep consommée pour 10 produites, maintenant, on est à 3 pour 10, et les suivants seraient entre 5 à 7 pour 10. Donc, l’avantage comparatif de l’uranium s’estompe, les gisements les plus faciles ont été exploité, il en reste, mais beaucoup moins rentables, car si on peut produire beaucoup avec ces ratios, le prix de vente en sera augmenté d’autant.
    Seul les surrégénérateurs, les centrales à spallation, ou les centrales au thorium seraient compétitives. Mais elles n’existent pas encore.

  • La Chine mise aussi sur les micro-centrales hydrauliques

    La Chine mise aussi sur les micro-centrales hydrauliques

    Chine La Chine fait feu de tout bois, et fait preuve en matière énergétique d’un activisme tous azimuts.
    A l’heure actuelle, deuxième pollueur au monde, le pays qui sera sans doute d’ici peu le premier, ne semble pas idéologiquement lié à quelque sorte de source d’énergie que ce soit.
    En effet, elle mise aussi sur un développement fort de la micro-électricité, (150 milliards de Kwh produit en 2006 pour 50 millions de kw de capacité). Jusqu’à présent 1600 districts ont construits leur centrale.
    De plus, une bonne partie du pays est sinon pas encore électrifiée, mais souffre au moins de problèmes d’approvisionnement récurrents.

    Il faut donc voir, dans cette diversification chinoise, l’absence de tout partie pris du gouvernement chinois. Toute source est bonne à prendre, même petite, même s’il faut en faire beaucoup, même si en terme global, cela ne représentera jamais grand chose.
    La crainte du gouvernement chinois est la suivante : entendre dire que le mandat du ciel est retiré à la dynastie, il faut donc que l’effort du gouvernement pour améliorer la vie quotidienne soit visible de tous. En ce qui concerne les campagnes, souvent considérées comme oubliées du pouvoir central, une électricité locale crée du travail et a un impact économique, politique et humain immédiat.
    Pour la micro-électricité, le gouvernement français pourrait en prendre de la graine. Là aussi, il y a des dizaines de milliers de centrales à construire, ou plus souvent à reconstruire.

  • Nécro-carburants

    Nécro-carburants

    Mas L’université de Cornell (Ithaca, New-York) et le professeur Pimentel ont rendus leur verdict sur le bilan énergétique de la production d’éthanol à partir de Maïs.
    Il est non seulement complétement négatif, mais aussi catastrophique. En effet, pour un litre d’éthanol, il faut :
    – 2.37 kg de maïs,
    – 500 grammes de charbon,
    – 4 litres d’eau.
    De plus, il faut compter, en sus :
    – les intrants pour la production des engrais et pesticides,
    – 500 à 1500 litres d’eau pour produire 1 kg de maïs. Soit de 1200 à 3600 litres d’eau par litre d’éthanol.

    Rien de nouveau, donc, mais la confirmation scientifique de ce qu’on savait déjà : certaines plantes ne sont pas faites pour fabriquer de l’éthanol, seul la canne à sucre s’y prête vraiment. Le problème est le même avec le blé, et beaucoup d’autres sources. De telles sources d’éthanol, voudrait dire, que l’on va réduire drastiquement le parc automobile (de l’ordre de 90 %) pour ne le réserver qu’aux plus aisés, ou serve simplement d’outil de stabilisation des cours.
    En ce qui concerne la canne à sucre, l’accent est mis à certains endroits sur l’emploi d’une main d’oeuvre quasi-esclavagisée, décimée par des conditions de travail épouvantable, notamment en Colombie, dans une moindre mesure au Brésil.
    Les problèmes de concurrence entre alimentation humaine et éthanol, vont clairement se poser. D’abord pour le maïs (les 25 kg sont passés de 1.85 $ à 4.05 $ en 15 mois), et la production de blé est en recul, parfois considérable (elle s’effondre en Australie de plus de moitié). De plus, même aux Usa, cette substitution risque poser des problèmes alimentaires (toutes les productions animales sont nourries au maïs).
    Donc le nécro-carburant, pose plus de problème qu’il n’en résoud. Voire, risque de créer de nouvelles émeutes de la faim. Même dans les pays industrialisés.

  • Hydroélectricité : désinvestissement

    Hydroélectricité : désinvestissement

    Barrage J’ai sous les yeux un journal local. Encore un barrage qui va être effacé. 260 000 euros de dépenses. Il ne s’agit en fait, que d’un petit barrage, type poids de 10 000 M3  de contenance. A l’abandon depuis longtemps, le barrage de Fatou à Solignac sur loire démontre, avec d’autres petits barrages, le désinvestissement sournois opéré depuis plusieurs années. Bien sûr, il ne produisait rien depuis bien des années, mais il est significatif d’un état d’esprit.
    200 000 moulins à vent, hydraulique et à marée en 1800. Aujourd’hui, nos hommes politiques nous disaient, il n’y a pas si longtemps que "ce type de production est saturé", alors qu’il ne reste en activité que 1700 centrales au fil de l’eau, et que le nombre d’éoliennes est en France, encore fort modeste.

    On voit, à ce genre de "petits signes" que l’on fait tout pour rendre en France à l’heure actuelle encore, le nucléaire "incontournable", "obligatoire", car il est clair que ce genre de petits barrages (6 métres de haut) est typique de ce qui est privatisable sans risque. Il y a de la demande pour de la production au fil de l’eau, beaucoup de personnes sont prêtes à investir dans ce genre de placement, de vrai pére de famille celui là, et vraiment pas risqué. Mais, ce n’est pas encore dans l’optique du temps.
    On est encore dans le prolongement de la politique nucléaire. Tout le reste doit être détruit. Fût-ce au prix d’une coûteuse erreur, que bien sûr, on réparera dans quelques années à grands frais. Certains écologistes sont contents, ils auront droit à une remise en plan sauvage, d’un plan sauvage, qui d’ailleurs n’existe plus en France depuis des centaines d’années…

  • Caucase : vessies et lanternes.

    Caucase : vessies et lanternes.

    CaucaseCertains voient dans le gazoduc azerbaïdjan-Géorgie, la clef de l’indépendance énergétique Européenne. Ce Gazoduc, relié à l’Asie centrale permettrait de ne plus dépendre de Gazprom et de la Russie. Pourtant, Moscou, a toujours scrupuleusement rempli ses obligations.
    Des articles fleurissent, ça et là, disant que là est notre avenir.
    Plusieurs remarques : L’Afghanistan, c’est perdu, les projets, gazoducs, partaient vers les mers chaudes, c’est fini.
    Tout d’abord, cette "indépendance" serait pour le moins, trés incertaines et trés fragiles. A savoir : les satrapes d’Asie centrale sont trés incertains, trés corrompus, soviétiques pas repentis du tout, ils ont pris tous les vices du capitalisme, sans en prendre aucune vertu, laissé toutes les vertus soviétiques, en gardant tous les vices.

    Ces pays d’Asie centrale, sont prises en étau, au nord, au sud et à l’est, par des voisins bien trop puissants pour eux.
    Autre remarque, cette indépendance dépendrait aussi du contrôle des détroits des Dardanelles, de la stabilisation de la situation dans le Caucase. Là aussi, on s’aperçoit que le couloir qui relie Azerbaïdjan et Géorgie est étroit (moins de 100 Km) dans une région morcelée éthniquement, et il n’y a, de plus rien de plus facile que de faire sauter un gazoduc…A cela rajoutons une alliance stratégique Iran, Russie, Arménie, confrontée à une autre alliance Turquie, Géorgie, Azerbaïdjan.
    Une "indépendance" énergétique européenne, ne peut venir donc que de sources d’énergie et d’économies Européennes, et non d’un gazoduc quelconque passant dans une région morcelée, trés troublée, connue pour être une poudrière où tout le monde haï tout le monde. Staline, de mére Osséte (on dit d’eux qu’ils sont plus russes que les russes), a commencé sa carrière sous le nom de Koba (un bandit du 18°siécle), dirigeant une bande de bolcheviques caucasiens de grands chemins, spécialisé dans "l’expropriation" (le vol à main armée) avec des idées courtes et des épées longues. Pour régler l’affaire Tchétchéne, d’ailleurs, des représentants des peuples du Caucase avaient proposé la réssurrection  de la "division sauvage" au nom évocateur. Dans un contexte de morcellement et de rivalités intenses, on ne peut rien miser sur le Caucase.

  • Un systéme économique « choisi »

    Un systéme économique « choisi »

    Staline_matin Un internaute pose la bonne question.
    "Comme quoi, au contraire de ce que veulent les gens, il faut rendre les énergies et l’eau chers, voire très chers :
    1- D’office les gens économisent les ressources
    2- Les systèmes alternatifs deviennent envisageables économiquement
    3- Mais ca met les pauvres dans la merde
    Ca va à l’encontre de ce que l’état offre la tipp aux pécheurs, agriculteurs etc… et meme un tarif agricole pour l’eau potable…Par contre ca va bien dans le sens du crédit d’impots sur les systèmes d’économies."

    Effectivement, la question énergétique va bien au delà de ce qu’elle représente. Elle représente la remise en cause totale du système économique. En effet, passer d’une consommation de 9 milliards de Tep/an pour la planéte à 18 milliards, n’est pas anodin. D’abord, il faudrait que les sources d’énergie puissent fournir une telle masse. Exclu en ce qui concerne le pétrole, exclu pour l’uranium, exclu aussi pour le gaz (toutes les ressources "faciles" ont déjà été exploitées), peut être possible pour le charbon. Mais cela veut dire pic des énergies fossiles globales en 2020.
    Aussi, une autre forme d’économie "dépassée" et "morte" a refait surface. "Définitivement" enterrée en 1989, l’économie dirigée vient de rentrer rapidement et en grâce, et en force, avec une rapidité incroyable. En effet, un crédit d’impôt, c’est de l’économie dirigée. On s’aperçoit que pour créer une nouvelle technologie, le rôle des états est fondamental, d’abord pour le créer, ensuite pour le promouvoir. Ensuite répartir la rareté. pour la répartition de la rareté, il y a le prix. Mais aussi le ticket. Le ticket de rationnement, ou comme en Urss, "la norme" est le seul moyen de rendre acceptable politiquement des politiques de restrictions.
    Dépenses d’équipements, répartition des ressources, recherche. Rien de nouveau. Simplement une fin de la "fin de l’histoire", ou le grand retour de l’économie pilotée, colbertienne, subventionnée ou de n’importe quel nom qu’on la désigne, corsé d’un grand classique : une accumulation de capital dans les énergies renouvelables…

    Autre leçon de l’histoire : une économie arrivée à maturité, peut être laissée à elle même. Quelques temps. Pas plus.