Catégorie : actualités

  • Thermographie : passage au grand public

    Thermographie : passage au grand public

    Armoire_electrique On passe à l’application "grand public" d’une technique de recherche de pannes et de préventions industrielles. La thermographie, en matière de maintenance consiste à "filmer" une armoire électrique ouverte en action, avec une caméra infrarouge, couplée à un ordinateur. Ce que l’oeil humain ne voyait pas, et ce que le technicien ne sentait qu’au moment de la panne (la chaleur par effet joule), la caméra le voit, l’indique, ce qui permettait une maintenance préventive de la panne électrique, et subsidiairement aussi, une économie d’électricité non négligeable, une économie de temps et de main d’oeuvre assez phénoménale aussi. Pour résumer, l’électricien cableur, ouvrait l’armoire industrielle, appelait le dieu des électricien ("Ouah"), ou usait de la formule magique pour situations désespérées ("merde") et passait quelques temps

    à essayer de comprendre, à refaire les cheminements et pour peu que quelques numérotations se soient échappées, s’arrachait les cheveux en début de carrière, et s’en faisait en fin, usant de formule ésotérique pour néophytes ("ce sera cher, ce sera long") pour cacher son trouble… Maintenant, pour les plus modernes, il branche la caméra et voit se matérialiser les points de chauffe… Plus de matériel, mais plus de rapidité, et pas de peine à comprendre d’où vient la panne dans une jungle de fils.
    Donc cette technique passe dans des photographies aériennes qui permet de voir les bâtiments bien isolés de ceux qui ne le sont pas, de faire un diagnostic thermique de grande échelle.
    Une belle application.

  • Tata s’interesse au moteur à air comprimé

    La société de Guy Négre, Mdi, cherche depuis 1998 à developper, industrialiser et commercialiser un moteur à air comprimé et depuis plus récemment un moteur mixte.
    Visiblement, les offres de coopération ne se bousculaient pas.
    La donne, là aussi change. Tata motors, le constructeur indien désormais " va soutenir la fin du développement et l’optimisation de la technologie pour une application sous licence en Inde".
    Désormais, certains pays de l’ocde était déficitaire, vis à vis de l’inde et de la chine en bien de haute technologie (Usa, GB, Espagne), et on voyait une percée significative de la recherche dans certains secteurs, au moins en Chine.
      

    Il est difficile de dire si Tata arrivera à quoi que ce soit avec le moteur à air comprimé (il est probable que non), mais désormais, l’initiative de la recherche n’est plus foncièrement occidental. Il est bien loin le temps ou Tata copiait des Austin des années 30 et 40…
    Le plus fondamental en cette histoire est que les grandes firmes européennes, sont de plus en plus des sociétés financières sans compétences techniques, incapables d’envisager un avenir et de risquer le moindre argent dans l’aventure (toujours risqué) de la recherche.
    La recherche est de plus une affaire de long terme, de savoir faire technique. J’avais raconté sur ce blog, l’histoire de plombiers chauffagistes qui reconstituaient l’évolution de l’alambic, du plus primitif, jusqu’à inventer (et reinventer à travers les générations) la chaudière à condensation. Les conseils d’administrations seraient désormais incapables de reconnaitre une mine d’or, sous pretexte que le minerai n’y est pas en barres d’or estampillé…

  • Des nouvelles de l’uranium.

    Des nouvelles de l’uranium.

    MinesUn article est paru sur le blog finance : "Uranium : mémorandum de coopération Russie/Canada".
    je ne peux que vous inviter à le lire, mais j’en profites aussi pour y apporter une touche personnelle.
    En effet, la production d’uranium mondiale est déficitaire de 40 à 60 %, déficit couvert jusqu’à présent par les stocks civils et militaires.
    Ces stocks et cette  production apparaissent un  peu trop courte vis à vis de nouvelles donnes dans le secteur nucléaire

    allongement de la durée de vie de certains sites et constructions d’un certain nombre de nouvelles centrales. La réponse est classique : accélération de l’exploitation des sites ou cela est possible, et ouvertures de nouvelles mines, sur des gisements inexploités.
    Là, effectivement, le bât blesse. Il y a 50 ans, il fallait utiliser 1 tonnes de tep pour produire l’équivalent de 10 tonnes de tep en combustible nucléaire, aujourd’hui on était plus proche de 3 pour dix, sur certains gisements, on atteindra donc les 5…
    Le nucléaire, s’il est toujours possible, devient à technologie égale, de moins en moins rentable. Là aussi, une carence de recherche, vieille de 30 ans, une carence d’investissement déclasse cette technologie.
    Là aussi, on voit s’appliquer une vieille loi industrielle : tout ce qui n’avance pas, recule
    Nucléaire, bientôt la sidérugie de demain ?

  • Royaume uni : la donne change

    Royaume uni : la donne change

    Rucarte_2La donne change aussi au royaume uni.
    Baisse de l’émission de gaz à effet de serre de 60 % (d’ici 2050), il ne faut pas se laisser abuser  par l’effet d’annonce, c’est  la même chose que de baisser de  20 % à 2020 (et peut être même moins).
    Cadre législatif contraignant, abandon des  appareils trop gourmands, aide aux particuliers dans l’habitat.
    On peut remarquer donc une rupture idéologique nette.
    Exit le libéralisme, dans ce secteur (pour commencer), exit la déréglementation, bienvenue au  grand retour de l’économie dirigée…
    Petite douceur pour l’immobilier qui revetira certainement la forme de crédit d’impot, de prêt à bas taux d’intérêts.
    La chose la plus interessante du plan britannique est l’effort qui semble être porté sur les bâtiment.
    C’est là que dans l’immédiat, en effet peut se porter l’effort le plus significatif et le plus rentable, l’habitat en effet est responsable de la moitié de la consommation énergétique.
    Il semble qu’à ce niveau, le gouvernement britannique ait les idées les plus claires.

    On peut certainement annoncer au Royaume uni, la fin des ampoules à incandescence, et certainement la fin du chauffage électrique (déjà interdit dans certains pays de l’UE).
    Le travail de norme est relativement bénin, en matière d’équipement industriel et domestique, il ne porte que sur le renouvellement. Mais en matière, par exemple d’équipement des ménages, des normes définies en 2008 serait pleinement appliqué par le jeu du remplacement naturel des équipements, en 2018. Donc pas une révolution, mais simplement la disparition, dans les magazins des appareils les plus gourmands. Là aussi, des prêts à bas taux d’intérêts seraient d’une grande portée économique.
    Comme on voit, une grande politique ne nécessite pas forcément de grands moyens, seulement des idées claires sur les buts, un cadre législatif et de la durée…

  • UE : on en sait plus.

    UE : on en sait plus.

    Bcetour_2 On voit désormais plus clair avec les objectifs de l’Union Européenne. Ils sont enfin chiffrés (sans détails) :
    – réduction par rapport à 1990 de 20 % des gazs à effet de serre (30 % en cas d’accords internationaux),
    – effort d’efficience énergétique (réduction de 20 % de la consommation)
    – part du renouvelable en hausse à 20 % dans la consommation électrique(contre 6% actuellement),
    -biocarburants à 10 % de la consommation.
    Combat d’arrière garde du gouvernement français qui défend encore le nucléaire, alors que la priorité est mise sur le renouvelable et les économies.
    Cette politique européenne est a la fois incontournable et marque ce qui peut s’analyser comme une rupture vis-à-vis du néolibéralisme actuel.
    Ce projet, n’est ni plus, ni moins qu’un grand projet d’équipement industriel, fortement créateur d’emploi (200 000 jusqu’à présent pour moins de 7 % en énergie renouvelable).

    C’est d’ailleurs la condition nécessaire pour une vraie compétitivité, pas celle que nous a appliqué depuis 5 ans le gouvernement français et dont la marque se voit tragiquement dans l’effondrement du commerce extérieur, la glorification du retour des bonniches, de la glorification de l’inégalité.
    Le travail industriel exige une main d’oeuvre qualifiée et experte (il faut toute une vie pour acquérir certains savoir faire), pas de gens "flexible", "pliable" et "jetable".
    Les 25 dernières années, en gros depuis 1980, on a reporté sans cesse une évolution, qui n’était pas une évolution dans le sens qu’on nous a montré, fait subir et imposer, mais pleinement revenir vers une indépendance énergétique, developper, l’éolien (compétitif), le solaire (qui l’est déjà partiellement), développer l’hydraulique(toujours trés compétitif), à l’échelle gigantesque de ce qu’il était au 18°siécle. 20 % peut apparaître un objectif ambitieux, il est à l’echelle d’aujourd’hui, trés faisable, sinon ridicule…Les savoirs faire acquit en la matière sont d’une valeur inestimable…Le seul point faible et idéologique, pour l’instant, ce sont les biocarburants. En matière de transport, la seule maniére véritable de faire est de relancer les transports fluviaux, les transports ferroviaires de marchandises et les économies d’énergie.
    Quand aux transports de personnes, c’est la précarité, la flexibilité qui contraint largement à la motorisation obligatoire…

    GNU free documentation license

  • Prix de l’eau : n’importe quoi.

    Prix de l’eau : n’importe quoi.

    Photos_017 Dernière dépêche Afp, le prix de l’eau augmente en France, plus vite que l’inflation ! Ils nous l’auraient pas dit, on s’en serait pas aperçu ! 3 euros le M3 en moyenne en 2004. La dite note à payer est très inégale suivant les régions.
    "En Bretagne, l’eau est très polluée, il faut la traiter, ça va couter plus cher que dans le massif central où l’eau est quasiment pure" (Christian Carlier, Ufc que choisir). Je suggérais à ce monsieur de réfléchir avant de parler :
    – Il y a peu de population en Auvergne, les charges de structures coûtent trés cher, les réseaux sont parfois peu étendus, et le quotidien dans certains coins de haute loire en été, c’est de voir débarquer le service des eaux,pour dire que suivant les analyses, elle n’est pas potable, et les voirs amener des bouteilles d’eau ! En réalité, le prix de l’eau est différend : bas pour les habitants permanents (un abonnement cher et un M3 bon marché), haut pour les résidences secondaires..

    En outre, comme le montre le viaduc, il faut parfois de (coûteuses) prouesses techniques pour faire passer les canalisations, le viaduc se voit, pas les canalisations, mais elles sont là.
    En outre si il y a peu d’habitants, ils polluent quand même un peu; les eaux usées de tence, par exemple, se jettent dans le cours d’eau qui alimentent le barrage de lavalette (propriété de la ville de saint-etienne) qui alimente plusieurs ville en eau potable.
    Prenant son eau en Auvergne, Saint-Etienne a de plus, un des prix le plus cher de France, et son prix a coûté sa place à un maire
    Donc, en Auvergne, on aurait tout pour payer cher : peu d’habitants, structures trés importantes, et bien pas du tout.
    Le prix de l’eau c’est politique. Et si le prix de l’eau n’y augmente pas, c’est que le citoyen, ou du moins, les plus militants s’en sont chargés…Il n’y a aucune raison technique du prix de l’eau actuel en France…
    Zones déclarées hors Omc, réunion (plus qu’)houleuse pour les fermetures de bureaux de poste (la semaine qui a suivi le réferendum de 2005), défense résolue des biens de sections, que le pouvoir central voudrait "municipaliser" (les maires sont beaucoup plus manipulables que les vieilles assemblées celtique), y compris contre des projets à priori pas trop mal perçus, comme le champ d’éoliennes de  freycenet-la-cuche…
    Ne pas oublier que dans le monde, les fluides (eaux, hydrocarbures,etc…) sont des vecteurs de corruption, parmi les plus importants…

  • Mexique : la crise s’aggrave

    Mexique : la crise s’aggrave

    Calderon Entre les Usa et le Mexique, la crise s’aggrave. Elle porte le nom de maïs, distillé aux Usa pour produire des biocarburants, elle prive ses habitants de la tortilla, base de la nourriture nationale.
    La production de biocarburant par le maïs crée une crise de l’alimentation humaine et animale. Pour un résultat incertain. En effet, produire du biocarburant avec du maïs est absolument peu production, voir pas productif du tout. En gros avec un de fossile (charbon)+biomasse, on produit un de carburant. Le seul "avantage" est de pouvoir se passer des émirs du pétrole.
    Inconséquence profonde des Usa en la matière.
    Rappelons un point d’histoire. Pendant la seconde guerre mondiale, Hitler est obnubilé par les ressources pétrolières, il lancera des opérations risquées, notamment dans le caucase, pour s’en emparer, ou tout du moins, pour en priver ses ennemis. Mais le paradoxe est que ses tanks en 1945 rouleront au carburant synthétique, issu de l’hydogénation de la houille, l’allemagne en produira des quantités considérables (10 millions de tonnes en 1945).

    En 1945, les Usa entreprendront de détruire l’allemagne comme puissance industrielle, ce sera commencé, mais arrêté, et l’allemagne industrielle se reconstruira.
    Mais un secteur sera demantelé totalement, c’est celui des carburants synthétiques
    Seulement depuis, on a perdu le savoir-faire, qui serait précieux à l’heure actuelle (il permettrait de passer directement de la houille au carburant, sans utiliser de maïs), le président Bush avait évoqué cette possibilité, mais rien n’est prêt, et surtout, on ne sait plus faire.
    Total, on distille le maïs, créeant une tension sur l’alimentation, notamment au Mexique.
    Le président Calderon, s’en est d’ailleurs pris violemment au président Bush lors de sa visite au mexique. d’autant plus violemment qu’il est proche de lui idéologiquement, que les campagnes mexicaines ont été largement vidées et saignées par la signature de l’Alena en 1994, qui avait entrainé, dans un premier temps, l’effondrement des cours du maïs…
    D’autant que dans une situation intérieure explosive, le dernier recours pour un président mexicain, c’est toujours le même : taper sur les yankees…

  • Bush : la visite

    Bush : la visite

    Deficit_commecial_us_2006La courbe de l’influence américaine en amérique latine semble suivre la courbe de son commerce extérieur.
    Ce n’est plus un G. Bush flamboyant qui est venu en amérique latine, mais un quémandeur assez piteux.
    Quémandeur de biocarburants, et non plus comme représentants des multinationales agressives et désireuses de s’emparer de ressources aux meilleurs prix (le plus bas).
    Il a parlé de lutte contre la pauvreté, de développement chose qu’on ne peut qu’applaudir, et l’échec des dernières manoeuvres de la cia, dans un continent pourtant connu pour être une de ses chasses gardées et

    réservoirs de coups fourrés en tous genres a sous contraint à un changement de style et de politique.
    D’ailleurs les deux derniers "amis" de washington, Garcia au pérou et Uribe en Colombie sont des amis ambigus (G Bush ne s’est guère  attardé en Colombie). La boucle apparait comme bouclée en Amérique latine, les ressources naturelles pétrolières, gazières sont largement nationalisées, ainsi que les ressources minières.
    En bolivie, désormais, la part des bénéfices revenant à l’état bolivien est passé de 18 % à 82 % soit de 500 millions à 5 milliards de $…
    Une chance de développement agricole en effet apparait avec le biocarburant issu de la canne à sucre. Le continent est vaste, peu peuplé, tropical assez largement et la canne à sucre, si elle peut être largement mécanisée, peut être aussi travaillée par de petits propriétaires sans capital ou presque. Production autonome qui peut être largement locale et économiser ainsi les importations de carburants.
    Reste à savoir, combien de temps les sud américains accepteront un $ Us en paiement de leurs biocarburants…

  • Energies Nouvelles : Le pivot Moyen oriental

    Energies Nouvelles : Le pivot Moyen oriental

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    Version texte:

    Energies Nouvelles : Le pivot Moyen oriental

    Alors que les considérables réserves en énergies fossiles auraient pu rendre peu probable l’intérêt du moyen orient pour les énergies renouvelables, celles-ci deviennent un enjeu de premier plan pour la région.

    Au plan financier d’abord, où paradoxalement, le prix élevé de l’énergie fossile apparaît comme un moteur du fait des surplus  à investir qu’il génère..
    Et qui trouve en face l’attrait actuel de l’investissement dans les énergies propres que nous évoquions il y a peu. Rappelons juste qu’en 2006 l’indice NEX a cru de 33% , l’encours investi a d’ailleurs plus que doublé.

    Au plan politique où l’adoption par les gouvernements du clean development mechanism protocol de Kyoto (CDM) compatible avec la loi financière islamique entraine un mouvement intergouvernemental, qui se traduit par des projets de zones économiques spéciales et des parcs de recherche.

    Au plan économique où la croissance de cette région a sollicité davantage les infrastructures existantes et a augmenté la pollution.
    Ainsi même l’Iran prévoit que 1% de l’énergie produite sur son sol le sera à partir d’énergies propres d’ici à 2010 .

    Enfin au plan géographique où les atouts ne manquent pas : L’ensoleillement, la connaissance des métiers de l’eau puisque 99% de la production provient de la désalinisation, l’expertise également en matière séquestration du CO2 grâce notamment aux puits de pétrole qui ne sont plus exploités.

    Cet intérêt parait autant politique que financier et la volonté de diversification en investissant se déploie tant globalement que régionalement. Ce qui augmente la probabilité de retrouver demain le moyen orient parmi le leaders de l’énergie.


  • production électrique comparée

    production électrique comparée

    ComparatifCes schémas montrent des pays avec une population comparable (Australie et Vénézuela), l’Australie est un pays développé, le Vénézuela est lui un pays riche de ressources, mais sous développé, les choix politiques des gouvernants sont carrément à l’opposé. Mais ces deux pays ont fait une choix identiques au niveau énergétique.
    Le vénézuela économisera, l’Australie économisera, l’Australie craint la désertification, le Vénézuela, bien qu’ayant des ressources énergétiques importantes part du principe qu’elles ne seront jamais suffisantes. En effet, le Vénézuela est un pays tropical et gorgée

    d’eau, il est bien équipée au niveau de l’hydroélectricité, et pourrait l’être bien plus encore. Mais là, le principe de base est que la bonne énergie est celle que l’on utilise pas…
    L’Australie, est affligé de gisements de charbon importants (région de newcastle, ça ne s’invente pas…), gros producteur, per capita, de gaz à effet de serre.
    Donc, en ce qui concerne les ampoules électriques, les deux pays interdisent les ampoules à incandescence, un effort sera fait, par exemple sur l’équipement électroménager des ménages. Le Vénézuela pratique, par exemple, des prêts à long terme pour le changement de l’électroménager des particuliers.
    Comme quoi, une grande politique, dans le cas des ampoules, comme dans le cas de l’électroménager, ne nécessite pas forcément des grands moyens…