Catégorie : actualités

  • GDF : profit record

    GDF : profit record

    GdfGDF annonce un bénéfice record. 2.360 milliards d’euros, en hausse de 35 % par rapport aux 1.743 de 2005.
    Le chiffre d’affaire progresse à 27.245 milliards, malgré un hiver particuliérement doux.
    Le gaz bénéficie d’un report de consommation des énergies fossiles (pétrole) sur lui, un des mythes du gaz étant qu’il y en a plus que du pétrole.
    La déplétion des ressources pétroliéres  est en effet désormais, quasi une évidence, y compris souvent pour l’homme de la rue.
    Mais, si GDF bénéficie effectivement d’un report de la consommation d’énergie, ce bon résultat n’est pas sans un nombre d’inquiétude pour l’avenir.
    En effet, les ressources gazières de la mer du nord montre un certain nombre de signes d’épuisement.
    Il restera à terme deux fournisseurs : sonatrach et Gazprom.
    Gazprom souffre aussi de l’épuisement de certains gisements, d’une vétusté générale de ses réseaux (230 milliards d’investissements nécessaires, à périmétre constant et 100 milliards, si la russie économise à son tour l’énergie).
    De plus l’approvisionnement dépend (pour le moment) de gazoducs d’Europe de l’est, ou leur approvisionnement peut être grandement tributaire de considération géostratégique importante.

    En continuant chez nous, on s’aperçoit aussi que ce bénéfice, est à l’égal de celui d’EDF dû pour une bonne partie à un vieillissement des réseaux, notamment la fonte grise, cassante, qui est changé à une allure de sénateur. Au prix de quelques morts…Comme toujours dans l’histoire des sociétés. La carence en investissements crée des accidents graves ou mortels, mais la société s’en moque, préférant payé quelques dommages et intérêts qui n’écorne guère son résultat.
    A la différence de la société américaine, le droit français ne connait pas le "dommage punitif" et les juges sont trés respectueux des puissants, à l’inverse des jurés nord-américains qui eux n’hésitent guére à frapper au portefeuille.
    Enfin, au terme de l’évolution voulut par l’union européenne, certaines sociétés (gazprom et sonatrach) se verraient tout à fait servir le client final… Le plus rentable…

  • NIMBY II

    NIMBY II

    Canal_rhin_rhone Je repartirais sur une citation de rivernet, dans l’article sur canal rhin /rhone : (Une partie de l’article à la fin) dit que sur les 38000 plaisanciers, les 2/3 étaient des étrangers riches et l’article ajoute qu’ils recherchaient qualité de l’espace naturel (à mourir de rire : un canal est une construction), le calme et l’harmonie (supprimons les voisins, on supprime les problèmes de voisinage). Des locaux, de l’activité économique, rien à battre. qu’un canal ait déjà été creusé, rien à battre, que Riquet pour le canal du midi se soit livré à des considérables modifications, rien à battre, il ne faut pas troubler les loisirs des riches.
    Je vois une similitude avec une chose. Le roi Philippe II demanda à ses conseillers s’il fallait faire creuser un canal dans l’isthme de Panama. Une réunion des évêques espagnols dit en substance "qu’on ne devait modifier l’oeuvre de dieu", et le canal attendit donc le 19°siécle…

    La prise de position des écologistes est donc souvent prise comme elle doit l’être : le point de vue d’une élite nantie, qui a déjà tout et qui trouve que les pauvres consomment trop d’énergie, d’eau, d’espace, etc, etc, etc… Raison pour laquelle leur succés est si flamboyant…
    Au 17° siécle, je suis sûr qu’ils auraient brûlé Riquet
    Donc, le candidat écologiste devra faire, comme tout bon candidat issu de la noblesse qui regrette 1789, un score ridicule…

  • NIMBY

    NIMBY

    Coursloire_2 "Ce que je retient de voynet ministre, c’est qu’elle a fermé super Phoenix (compréhensible) et empéchée la construction du canal Rhin Rhone (là je ne vois pas pourquoi les écolos étaient opposés au transport fluvial)" Je remercies fifi de me donner matière à rebondir pour un autre article.
    on peut ajouter aussi la non construction du barrage de Serre de la fare, en haute-loire, là non plus, je n’ai pu comprendre qu’aprés moult réflexions.

    – Les écologistes n’ont pas compris ni accepté que le pays soit industriel, pourtant ce n’est pas d’hier, les gouvernements contemporains de la peste noire ont été surpris par le poids de l’industrie dans le pays, pris par un ciseau (l’effondrement des prix agricoles consécutifs à la dépopulation), l’envol des prix des matiéres animales (lait et beurre, entre autre) et l’explosion des produits manufacturés. Ceci etait dûe à la structure fiscale des prélevements :
    – en nature pour l’église,
    – en travail pour le noble,
    – en argent, absolument pour le roi, donc ce qui implique, l’obligation d’un travail rémunéré en argent, l’exception étant le paysan pur et simple. Tous avaient un deuxieme travail  : artisanal ou industriel diffus.
    – le canal rhin /rhone : zone trop peuplé,
    – serre de la fare : trop depeuplé, va comprendre charles…
    L’écologie politique est souvent un alibi à ne rien faire (ou plutot à reporter sine die les grands investissements pour cause de politique monetaire idiote). Les écologistes se retrouvent dans un camp du "non à tout" : une route avec 25 000 vehicules jours devait etre dévié, 3 possibilités,
    – la plus couteuse (pour cause d’expropriation), l’agrandissement dans le bourg , refusé,
    – le contournement par la zone industrielle, refusé,(ça prenait de l’espace),
    – le 2°contournement, refusé, proximité de la rivière, refusé.
    Proposé, rien.
    Donc il faut en conclure, que ce n’est que l’alibi des gens dérangés à proximité…
    Par contre, on est pour :
    – la réintroduction du loup, la réintroduction de l’ours, car là aussi , on croit qu’il y a des zones sauvages en France.
    Méconnaissance totale du problème : au 18°siécle, ce sont les troupeaux de moutons qui nourrissaient les loups, et la disparition du troupeau au 19° (il est passé de 30 millions de têtes à 7) a entrainé, mécaniquement la fin du loup pour cause de famine.
    Si les populations rurales n’acceptent pas, il n’y a pas lieu de leur imposer (pas plus qu’on ne l’impose aux parisiens), d’autant plus que les populations rurales ont une grande habitude du poison, ce qui pour l’ensemble de la faune pourrait tourner au carnage, le poison ne faisant pas de distinction, à l’inverse du fusil.
    Le loup n’attaque pas l’homme disent ils, c’est partiellement vrai, il préfére, comme tous les canidés attaquer plus petits : les enfants, ou moins puissant, les femmes.
    L’écologiste est donc un rat urbain déphasé, représentatif de la noblesse d’état. Les affrontements avec les chasseurs sont aussi le signe d’un mépris total du peuple, dans la droite ligne des nobles du 18°siécle ( "25 ans plus tard, à la veille de la révolution, il n’y avait pas 50 mousquets en dehors des chateaux dans toute la province" J Denis "la bete du gévaudan"). Les armes, c’est pas fait pour le peuple.
    Serre de la fare était on peut peut plus propre : l’hydroelectricité, même cela, les écologistes sont contre. Et pourtant, là haut,il n’y avait plus grand monde (14 habitants au km2).

    NIMBY : not in my backyard (pas dans mon arriere cours).

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  • Mexique : Cantarell, la fin.

    Mexique : Cantarell, la fin.

    Mexico1976 est la date de découverte du gisement Cantarell, la production Mexicaine a atteint son maximum en 2004 avec 3.3 millions de barils. Elle est mise en oeuvre par la Pemex, issue de la premiére nationalisation du pétrole (1938), mais aussi de la révolution mexicaine, qui a vu le Mexique vouloir se débarasser "d’investisseurs" en général anglosaxons, et est une partie intégrante du nationalisme mexicain.
    Dans le cadre d’une société troublée, par une crise sociale vieille de 12 ans, d’une élection présidentielle au resultat contestée, si des gisements non exploités

    existent encore, la Pemex n’a ni les moyens financiers, ni les moyens techniques de le faire. Il faudrait aussi en avoir la volonté. Car seule la Pemex peut exploiter les isements mexicains, c’est inscrit dans la constitution.
    Or une modification de la constitution pour permettre aux majors de prospecter apparait hautement improbable. Tout d’abord, comme je l’ai déja dit, le président méxicain a vu son élection contestée, il ne représente qu’un tiers de l’electorat, et l’antiaméricanisme ambiant, chronique est porté à ébullition par la crise de la tortilla.
    Une dizaine d’années de réserves, des découvertes au point mort, un pays importateur de pétrole en 2015, et qui a vu de surcroit demanteler ses cultures vivrieres de maïs par l’alena

  • Chili : nouvelle ruée vers l’or ?

    Chili : nouvelle ruée vers l’or ?

    Chilicarte_1 Le Chili a eu une histoire mouvementée, une guerre sanglante avec ses voisins du nord, Pérou et Bolivie, durant la période 1879-1884, elle a pris Arica et iquique au Pérou, le débouché à la mer d’Iquique à antofagasta à la Bolivie, pour une zone trés désertique. Cette zone désertique à la particularité d’être trés riche en guano.
    La production chilienne d’engrais naturelle, importante, n’a pas la place qu’elle avait au 19°siécle, de même que pour se trancher honnêtement la gorge pendant la grande guerre, les allemands (pour cause de blocus) durent avoir recours aux nitrates  de l’industrie chimique.
    A l’heure actuelle, c’est en effet l’industrie chimique qui produit la plupart des engrais  utilisés en agriculture…
    Son pricnipe est simple  : NPK  soit azote phosphore et carbonate de phosphore.
    Avec ces découvertes, l’importance des gisements d’engrais naturels devient anecdotique.

    Le Chili, dans un cadre énergétique plus tendu, redeviendrait un nouvel Eldorado du guano. En effet, les engrais proviennent essentiellement des ressources fossiles, et pour leur fabrication et pour leur transport. Le Chili, gagnerait évidemment au jackpot de l’épuisement des ressources pétroliéres et gaziéres grâce à ces ressources qui ne furent jamais véritablement et totalement exploité, fin 19°siécle le boum fut bref et intense, mais certains gisements répertoriés ne furent jamais mis en valeur.
    Une exploitation plus intense des engrais naturels, freinerait sensiblement le recours aux fossiles. Et en cas d’épuisement plus ou moins rapide, le recours à ces ressources devient incontournable.

  • Gazprom II : le bras du Kremlin.

    Gazprom II : le bras du Kremlin.

    GazpormsiegeLa politique de l’union européenne vis à vis de la libéralisation du gaz est teintée de naïveté, et les grands yeux de la grand-mêre, ses longues dents, lui ont échappés.
    Pour promouvoir la concurrence, on bouscule les compagnies nationales, en voulant donner le choix du distributeur.
    Le terme naturel de cette évolution est qu’il ne reste en europe occidentale que deux opérateurs, sonatrach, l’algérienne et gazprom la russe. Car qu’est ce qui empécherait un opérateur de vouloir établir la distribution jusqu’au client final, qui est aussi le

    plus rentable ?
    De plus, l’état russe manie cette arme gaziére avec une habileté certaine : envolée la manifestation d’indépendance de l’ukraine (où est d’ailleurs une indépendance, quand on dépend du bon vouloir du voisin pour une énergie qui était bradée ?).
    Le gazoduc souterrain de contournement de la Pologne devrait l’achever. Personne n’aura plus de moyen de pression sur Gazprom, qui lui tiendra tout le monde…

    D’ailleurs, les amibitions de Gazprom ne s’arréteraient pas là… On pense à l’augmentation de capital d’EADS

  • Gazprom, le bras armé du Kremlin

    Gazprom, le bras armé du Kremlin

    GazpromGazprom redevient l’outil de puissance de la russie. L’Urss fût un émirat pétrolier, ses difficultés des années 1980 sont à mettre en relation avec la déplétion de ses ressources, conjugué au pic oil de 1987 et à l’effondrement des cours du brut de cet année là.
    Remonté des cours du brut, remonté des cours du gaz, et on voit une Russie revigorée et beaucoup plus ambitieuse.

    La décennie 1990 vit l’économie privatisée, souvent à vil prix, le plus souvent sans prix d’ailleurs et la venue au pouvoir de Wladimir Poutine s’apparente à une reprise en main. Les moyens d’agir n’ont pas manqués : Ont été essayé l’amiable, les plus sages y ont consentis, ils y restent minoritaires. Aprés pour ceux qui refusaient les accords à l’amiable, on a regardé si les prix de vente avaient bien été payé, si les impôts avaient bien été payé eux aussi, ce qui a permis de reprendre le contrôle de sociétés, par le biais d’amendes massives. Quand cela ne suffisait pas, les atteintes à l’environnement ont fait le reste…Il faut dire que celle-ci étaient loin d’être imaginaires…
    gazprom est issue du ministére soviétique du gaz, et est depuis 1954 le premier exportateur de gaz. La société est devenue 3°acteur pétrolier depuis 2003/2004 en prenant le contrôle de sibneft (gazpromneft depuis).
    Mais Si Gazprom vit des heures brillantes, son avenir est quand même incertain : le marché intérieur où sont effectués les 3/4 de ses ventes ont des tarifs réglementés (24 à 48 $ le M3 contre 200 à l’export) qui entretien un gaspillage quasi-proverbial. Ce problème s’il est grave, n’est pas insurmontable (le kremlin à fait savoir à l’Ue qu’elle était preneur pour une amélioration de l’efficacité énergétique), les réserves sont là et si elles ont besoins d’être prospectées, équipées, les capitaux, dans un contexte de plus en plus marqué de flambée énergétique ne manqueront pas, on ne peut se passer du gaz de la russie.
    Le problème comme dans bien d’autres sociétés vient de la perte de compétence technique : aucun dirigeant n’est un "gazier", seulement des financiers, méconnaissant de la prospection, de ses difficultés, et de ses coûts…

  • Ford : le discours

    Ford : le discours

    FordgeraldGérald Ford devint président des états unis le 9 aout 1974, et le resta 895 jours.
    Seul vice-président et président non élus au suffrage universel de l’histoire des états unis, il avait une réputation de gaffeur et de maladroit.
    Son discours sur l’état de l’union de 1975 n’a pourtant, pas pris une ride :
    l’état de l’union n’est pas satisfaisant :
    Il veut donner une nouvelle orientation aux USA et demande aux congrés de se joindre à lui pour un vaste programme économique visant à relancer l’économie réduire le chômage et "REDUIRE LA DEPENDANCE DES ETATS UNIS ENVERS DES SOURCES ETRANGERES D’ENERGIE",
    S’y ajoute une mise en garde vis à vis de l’endettement personnel des américains, et de l’endettement fédéral, (500 milliards à l’époque), du souci général d’une relance industrielle pour que les états -unis ne perdent pas leur premier rang en la matière…
     

    Que ce soit au niveau financier, industriel ou energetique, on voit que le discours de 1975 sur l’état de l’union a été complétement contourné, l’endettement personnel des americains, celui de l’état sont record, le strip-tease industriel est devenu phénoménal (800 milliards de déficit extérieur contre 10) et la dépendance énergétique est devenue gigantesque.

    Sacré surdoué ce gérald…

  • Quand un président…

    Quand un président…

    Bushrencontre un autre président (lula) ils se racontent des histoires de président. Bon, elle était facile, mais je n’ai pas résisté…
    "coopération pour le bien de l’humanité",
    "chance de développement pour les pays les plus pauvres", (là franchement je suis E-PA-TE),
    l’expansion de la canne à sucre pourrait se poursuivre en amérique latine, central et afrique, la cellulose (issu de la paille et de la bagasse)aussi devrait se voir convertir en combustible.
    Dans 10 ans, 20% de l’essence nord américaine devrait donc venir de l’éthanol…
    Transfert de technologie, pour réduire "la dépendance au pétrole", et enfin, mise au point de "carburant de deuxieme génération" avec les déchets verts.

    Si, désormais, même le président des états-unis en vient à l’économie dirigée…
    Une autre phrase peut nous éclairer :
    "Si vous êtes dépendant du pétrole venu de l’étranger, vous avez un problème de sécurité nationale. En d’autres termes, la dépendance à une énergie venue d’ailleurs signifie que vous dépendez de décisions prises ailleurs".
    En d’autres termes, vient de sonner pour bientot le terme de l’economie libre echangiste. Car ce qui est vrai pour l’énergie est vrai pour tout…
    Mais cette phrase est trés voisine de celle d’un autre président qui regrettait la dependance des Usa vis à vis du pétrole. C’était Gérald Ford, en 1974…

  • Stockage de Co2 dans le bois.

    Stockage de Co2 dans le bois.

    AustralieEn Australie, on cogite pas pour rien.
    La preuve, on vient de (re)découvrir que le bois et ses dérivés enfouis en décharge, mettait TRES longtemps à se décomposer…
    Qu’en 40 ans, ces déchets stockés n’avaient perdus que 10 % de leur poids, et émis seulement 3.5 % de gaz à effet de serre.
    Ces chercheurs, c’est surement des types de la ville…
    Je me demande combien ils ont reçus en subventions pour defoncer cette porte, que je ne qualifierais pas d’ouverte, mais de béante.

    Je peux même, à titre personnel, compléter l’étude : pour avoir une décomposition rapide, il faut une présence d’air, donc que le bois soit à l’air libre. Cet action aérienne sera complétée par celle des insectes.
    Finalement, c’est pas trés compliqué d’être chercheur, il suffit de (re)découvrir ce que des gens savent de manière immémorial depuis longtemps. C’est donc une qualité d’écoute qu’il faut, pas de recherche…
    Je rappelerais jenner, et la vaccination : il n’a fait que tester ce que lui ont dit des gardiens de vaches : contaminé par la variole de la vache, ils n’attrapaient pas la variole humaine…Des siécles pour redecouvrir ce que savaient des paysans ignares et incultes, et certainement pas qu’en angleterre…
    Mais, les chercheurs ont ils posé la bonne question, les 4.5 millions de tonnes n’auraient ils pas été mieux employé qu’en décharge, par exemple utilisé pour épargner le combustible fossile ?