Catégorie : actualités

  • Sucre : L’UE se trompe et persiste

    Sucre : L’UE se trompe et persiste

    Union_europeenne_1La commission Européenne persiste et signe. Non contente d’avoir orchestré une baisse de la production sucrière à contre-temps, elle ne procéde à aucune évaluation de sa politique et double la mise : on ira jusqu’à 730 euros pour la tonne de sucre retirée de la production.
    Politique idiote s’il en est, et ne prennant en compte aucune donnée actuelle (cette approche date de 2000), à savoir hausse du pétrole et dérivé et developpement du bioéthanol issue de la canne à sucre.
    50 % de la production de canne brésilienne était consacré à la fabrication d’éthanol, pourcentage passé l’année dernière à 55 % et qui devrait encore s’élever cette année. De plus, si la proportion de canne destiné à la fabrication de bioéthanol augmente, c’est là bas, dans une production en déclin cette année.

    De plus un nombre croissant de pays tropicaux s’interessent à cet fabrication de bioéthanol, en vue de soulager leurs importations du coûteux pétrole, mais notre commission européenne est visiblement partie dans une direction où elle s’obstine. Tant pis si le cours mondial du sucre flambe, et si avant cette politique de retrait, le sucre européen ne coûtait rien au contribuable (ce qui est loin d’être le cas actuellement).
    Aucune cohérence non plus avec ses propres objectifs de développement des biocarburants (la betterave peut être utilisée). En bref, on est tenu, non plus par la réalité, mais par sa décision précédente.
    Tant pis, si de plus, elle est complétement déphasée, et tant pis si on évite aussi de montrer un tant soit peu d’intelligence.

  • Bambou : toutes les qualités

    Bambou : toutes les qualités

    Photos_174_2Le bambou posséde toutes les qualités possibles et imaginables. 5000 utilisations possibles, les unes classiques et connues, d’autres surprenantes.
    Ce qui nous interesse ici est la production de biomasse pour deux choses.
    La première est l’éthanol, la seconde la pâte à papier. Pour produire de l’éthanol, il faut une masse fibreuse importante. Or la production de cette masse est considérablement plus grande pour le bambou que pour le bois, par exemple. Et certaines essences de bois peuvent donner jusqu’à 550 tonnes à l’hectare.

    Une autre utilisation du bambou qui interesse la partie énergétique, c’est la fabrication de pâte à papier. En effet, dans notre inconscient, on associe papier = bois. Mais le bois est long à pousser, dur à exploiter. Le bambou lui, pousse dans de bonnes conditions à vue d’oeil. Dans le sud de la France, certaines espéces atteignent 24 métres en deux ans.
    Tout ce qu’il est possible de faire, on peut le faire avec un bambou, et qualité ultime, il pousse partout, ou presque, de la Sibérie aux tropiques, du niveau de la mer à 4000 métres d’altitude.
    Il serait temps que pour le bambou, on retrouve le génie des moines bâtisseurs, qui pour améliorer le quotidien des populations acclimatérent, plantérent et diffusérent bien des plantes qui nous paraissent aujourd’hui "naturelles" et "indigènes", que ces plantations soient à usage agricole ou artisanale.

  • Biomasse : l’avenir de l’Europe

    Biomasse : l’avenir de l’Europe

    Photos_167 L’Europe posséde un gisement fabuleusement inexploité : la biomasse. Aujourd’hui utilisée à hauteur de 70 Mtonnes, elle peut passer, dès 2010 à 190 Mtonnes et 285 en 2030.
    Cette production ne serait possible et perdurable, justement que dans le cas du développement durable.
    Car cette production d’énergie peut s’avérer extremement nuisible pour l’environnement si elle se fait dans le cadre d’une agriculture industrielle.
    Prendre des plantes qui pésent peu sur l’environnement : le tout venant comme aux Etats-unis, retraiter les déchets inexploités, protection des forêts de la surexploitation…

    De même, on découvre parallèlement le potentiel de certaines plantes délaissées : bambous, herbe à éléphant, ou on apprend à traiter certains déchets (comme la bagasse de la canne à sucre). Cette histoire n’est pas nouvelle. Déjà, il y a 50 ans, le maïs n’était utilisé que pour sa graine, puis on trouva ce qui fit la plus grande partie actuelle de sa valeur : le tourteau pour nourrir le bétail. Et la graine ?  maintenant ce n’est plus qu’une petite partie du produit…
    Mais, on ne le dira, répétera jamais assez, sur ce blog ou ailleurs, la seule bonne énergie, c’est celle qu’on économise…
    source : reports.eea.europa.eu.

  • Barrages : défaut d’investissement

    Barrages : défaut d’investissement

    Photos_039Je reviendrai ici sur deux articles :
    – le bénéfice "historique" d’Edf,
    – les signes de vétustés sur … 200 barrages en France sur un total de 450 dépendant d’EDF. Depuis les années 1960, les taux globaux d’investissements décroissent, pour ne pas dire s’effondrent dans les pays anglo-saxons auquel se joint la France.
    Les barrages aux USA, notamment les aménagements de la haute vallée du Tennessee sont à l’abandon depuis les années 1960 : il fallait "faire des économies", pour payer la guerre du viet-nam.

    On s’aperçoit que pour dégager un bénéfice bidon, Edf s’est contenté de ne rien investir. Que représentent 5.6 milliards d’euros par rapport à 200 barrages en souffrance ? Rien, absolument rien. On voit bien ici, que le taux de rentabilité sur longue période est donc insignifiant…
    De plus, Edf n’est pas le seul propriétaire de barrages, il en est de nombreux qui sont propriétés soient de compagnies des Eaux, d’autres sociétés… Or, quand est il de manière générale ? Simple, une sous évaluation des risques, une surestimation totale de leur bon état, et on s’aperçoit une défaillance totale de la gestion financière de ces sociétés : des barrages totalement à détruire et à refaire, et aucune provision effectuée (ce qui est gros pour des sociétés privilégiant, soit disant, leur "prudence"), ou alors tellement symbolique qu’elles en sont risibles.
    La faute ? Une gestion financière qui ne s’intéresse guère, ou pas du tout à l’économie réelle, et qui prépare comme on l’a vu, des catastrophes financièrement ruineuses et humainement sanglantes.

    500 millions d’euros pour 200 barrages pour la période 2007-2011 soit 100 millions par an… 500 000 euros par barrage/an, est-ce par modestie ? En réalité, une simple mesure cosmétique d’autojustification. Aux Usa, on est beaucoup plus clair : la catastrophe de la Nouvelle-Orléans sera réléguée au niveau des chiens écrasés à la moindre embrouille dans la haute vallée du Tennessee.

  • Tours ou pas tours ?

    Tours ou pas tours ?

    ToursLe maire de Paris repose le problème des tours. Abordons ici, le problème sous l’angle énergétique.
    On dit souvent qu’il vaut mieux des tours que le développement des lotissements à perte de vue. Peut être.
    Mais cela dépend essentiellement comment est fait le lotissement, et plutôt quelle norme on y applique. Explications. Arriver à la maison autonome pour l’individuel est facile. C’est uniquement une question de norme. En gros, on dit "voilà, ça se passera comme ça", c’est facile, simple et peu coûteux, finalement. Oui, parce que quand la norme change, le prix global intégre le changement. La production industrialisée, passe par là et assimile rapidement.

    En revanche, on dit que le grand collectif est plus économe écologiquement. Faux, complétement.
    D’abord, l’entassement de la population crée des pollutions, oblige à des déplacements longs, est coûteux énergétiquement à construire, et ne pourra jamais être autonome. Ni par récupération des eaux de pluies, ni par production de son électricité, ni par l’utilisation de la géothermie.
    De plus quand on dit tours, on dit aussi ascenseurs. Et l’ascenseur est quand même coûteux énergétiquement en consommations. De plus la population, entassée, ne travaille pas forcément à l’endroit où elle réside. Donc l’avantage en déplacement n’est pas évident. 400 logements en périphérie en collectif, ou 400 en individuel, c’est pratiquement la même somme de déplacements.
    L’entassement aussi multiplie les pollutions. Traité les eaux usées de la RP et une population équivalente répartie sur un territoire plus grand, ce n’est pas la même chose. On voit les lagunages en zone rurale. La zone urbaine, elle exige une usine.
    Non, le maire de Paris n’a pas posé la bonne question. Toujours la même, celle de l’hypertrophie parisienne, favorisée, et entretenue par les transports en commun. Le développement parisien est favorisé par la ratp et la sncf. Les déficits de ces deux entreprises doivent être prises comme elles sont : une formidable prime à l’hypertrophie. Ailleurs, les habitants se d…ébrouillent avec leurs moyens personnels de transports (et doivent en prime subirent les leçons de morale).

  • Edf : bénéfice record

    Edf : bénéfice record

    Edf_iiLes derniers chiffres d’affaires et les derniers bénéfices d’Edf sont connus, historiques.
    Le chiffre d’affaire passe de 51.04 à 58.93 milliards d’euros, et le bénéfice, quand à lui bondit de 3.23 à 5.6 milliards.
    L’endettement financier se situant, quand à lui à 14.932 milliards.
    Néanmoins, il faudrait poser aussi les bonnes questions.
    Le provisionnement du coût du démantélement des centrales nucléaires, a  t’il été correctement fait ?
    De plus, on peut y rajouter, eu égard à l’histoire d’Edf, pour quoi faire ?
    Oubliant Clemenceau ("le Brésil est un grand pays d’avenir, ce sera d’ailleurs toujours un pays d’avenir"), Edf avait massivement "investi" pour s’emparer des marchés brésiliens et argentins. Il s’en suivi une déconfiture monstrueuse. Car les grosses têtes d’Edf avaient prévus des consommateurs, qui ne vinrent jamais. Tout du moins en payant. Car ces pays sont les rois du branchement sauvage. Un miroir aux alouettes total, il faut dire, payer les prix escomptés par Edf avec les salaires locaux, c’était proprement un délire.

    Il parait qu’à l’étranger, c’est meilleur pour l’investissement. Il ne faudrait pas oublier ce qui est arrivé aux investisseurs français d’avant 1914 : ils avaient des placements "en or", ils y collérent 45 milliards de francs or, 45 qui devinrent 15 en 1918 (par défaut de paiement), et 1.5 en 1945 (et oui, Franco n’avait pas confisqué les investissements français en Espagne).
    Ces 5.6 milliards (36.74 milliards de francs) seraient plus judicieusement utilisé en provisionnant le coût réel du démantélement des centrales nucléaires (Brennilis est 5 fois plus cher que prévu, par exemple), et en se désendettant.
    La rentabilité réelle de ce genre d’entreprise, reste grandement à démontrer.

  • Le pic de l’électricité III

    Le pic de l’électricité III

    Australia_1 Et d’un nouvel état (continent ) cette fois qui bannit les ampoules électriques classiques. Cette fois, c’est le tour de l’Australie. Non signataire du pacte de Kyoto, dotée d’immenses ressources d’énergie fossile, c’est le réchauffement climatique qui alarme les australiens.
    "Le réchauffement climatique est un défi à l’échelle de la planète. J’encourage les autres pays à suivre l’exemple de l’Australie et à adopter des produits plus économes comme les ampoules fluorescentes", a ajouté le ministre, Malcolm Turnbull. Cette mesure simple et radicale à la fois intervient dans un contexte d’extrême inquiétude, où la question qui se pose aux australiens est aussi simple et brutale : est ce que leur état-continent continuera à être  habitable au XXI°siécle.

    L’Australie est peu peuplée (une trentaine de millions d’habitants), mais cela représente un multiplication par 100 par rapport au 18°siécle, et le milieu naturel est extrémement fragile.
    Le gouvernement néo-libéral australien céde à son tour aux joies du dirigisme devant " la sécheresse historique que subit le pays-continent déjà le plus sec au monde."
    Le gouvernement australien est désormais, le dos au mur. Peut être l’endroit au monde ou la crise liée au réchauffement climatique la plus sévère. Certains d’ailleurs se demandent si les seuils de surpopulation n’ont pas déjà été dépassé depuis longtemps sur un milieu trop fragile. Il ne faut pas oublié que le peuplement du pays est récent (il ne s’est vraiment peuplé qu’à partir de 1788) et que les atteintes au milieu naturel prennent du temps pour avoir des effets visibles.
    Le gouvernement Australien voudrait aussi exploiter des réserves d’uranium considérables, stocker les déchets, mais il bute sur une volonté populaire plus que réticente.

  • le pic de l’électricité II

    le pic de l’électricité II

    Capteurs_solairesIl est clair que les industriels ont atteint le pic électrique, ils ont investis, car la flambée du prix rentabilisait à trés court terme leur investissement.
    Les ménages vont bientôt se trouver exactement dans la même situation, captif pour un temps, ils vont voir leur facture d’électricité s’envoler. Chaque euro d’augmentation déclenchera des flots d’investissement du particulier. D’abord, la généralisation de la lampe fluocompacte, en attendant la lampe à led, la disparition du chauffage électrique à effet-joule devrait suivre, les ménages seront plus attentif à la classe énergétique des appareils électroménagers, enfin quand ils auront bien réduits leur consommation, ils pourront devenir autonome par le solaire et l’éolien.

    Pour le moment l’éolien, s’il ne permet au particulier que d’inverser la marche du compteur, est quand même nettement plus productif que le solaire, et ne souffre pas d’étranglement industriel. Et puis, il est clair que les produits sur le marché à l’heure actuel, même si grâce aux crédit d’impôt et rachat plus cher de l’électricité, sont compétitifs et rentables, souffre quand même d’un "gap" vis à vis des avancés des dernières recherches. En gros, les produits disponibles sont loin d’égaler, ou même d’être proche, tant soit peu des dernières avancées. Mais enfin, on ne va pas se plaindre de voir que là aussi, un fossé a été franchi. Pour certains matériaux, on a atteint certainement des limites (récupération de 40 %) qui seront difficilement dépassables, mais qui à terme transformeront nos toits en producteur d’électricité.
    Il y a des chances à l’avenir que le principal métier de l’électricien soit de répartir un courant qu’il ne produira que fort peu. Cela arrive déjà pour certaines communes rurales, au réseau saturé par le renouvelable.

  • Le pic de l’electricité

    Le pic de l’electricité

    Conseilconstitutionnel_1

    Il n’y a pas une mais deux consommations électrique en France, celle des particuliers (en expansion de 2%) et celle des entreprises.

    La consommation des entreprises, elle décélére fortement. Si l’ADEME nous rappelle la nécessité pour chacun de réduire ses consommations d’énergie, les entreprises ont déjà subi ce que le conseil constitutionnel veut faire subir aux ménages : une déréglementation qui a entrainé une flambée des prix.

     

    Les particuliers vivent, quand à eux encore sous un régime réglementé, les consommations électriques des ménages poursuivent leur ascension.
    Le bilan des consommations en France pour 2006 vient d’être publié par le RTE, la consommation globale d’énergie électrique esr en retrait de 1% par rapport à 2005. Ce qui donne une consommation de 478.4 TWh (4.8 de moins). Plus les industries étaient énergivores, plus elles ont réduit leur consommation. Elles suivent en cela une "loi" économique simple : l’envolée des prix conduit à de l’investissement d’économie d’énergie.
    En revanche, les usages spécifiques de l’électricité (hors chauffage, eau sanitaire et cuisson) ont augmentés de 4 % depuis 2005 et de 75 % depuis 1990, entrainant une hausse globale de 2%.

    EVOLUTION DE LA CONSOMMATION D’ELECTRICITE SPECIFIQUE DES MENAGES

    1990 : 39,6 TWh
    2000 : 55.7 TWh
    2005 : 66.7 TWh
    2006 : 69.4 TWh
     

    Cette évolution est principalement due à l’accroissement du nombre d’appareils électro-ménagers, mais pas seulement. Car les pouvoirs publics français, depuis 1986, et la décision de J Chirac de sabrer les crédits de l’Ademe, ont abandonnés aussi, tout travail de normes : un magnétoscope, matériel qui se répand entre 1990 et 2005 consomme énormément d’énergie pour le peu d’heures qu’il fonctionne chaque année, on aurait pu agir par un travail fondamental de normes, mais on n’a rien fait.
    Affublés de centrales nucléaires surnuméraires, il a fallu caser le courant.
    Aujourd’hui, avec la libéralisation du marché (lire : les prix X 2), les ménages vont payer le prix fort, à leur tour. Ils vont découvrir ainsi les délices des économies (lampes fluocompacts, prises à arrêt) et se concentrer sur les appareils classés A ou A+, ainsi que les joies de l’investissement en éolien et solaire électrique.

    Ne dormez plus, braves gens, bougez vous…

  • Pic oil : le moyen orient aussi.

    Pic oil : le moyen orient aussi.

    GhawarDans les statistiques pour 2020, le moyen orient est sensé prendre le relais des autres gisements declinants. Dans ce cas de figure, l’Arabie saoudite fait figure de poids lourd incontournable, de reserves ultimes.
    Or ce réservoir, s’il est et reste impressionnant pose quand meme certaines inquiétude lourde.
    Ses réserves sont estimées à 267 Gbarils. Ce chiffre est déjà contesté, il n’y a pas d’harmonisation des méthodes de comptage, et les réserves sont des secrets d’état.
    Même en partant sur ce chiffre, il n’apparait guére possible d’exploiter plus de la moitié d’un gisement. Les réserves exploitables tombent dont à 134 Gb, et le pic oil survient à la moitié de ce chiffre soit 67 Gb. Ce chiffre est à comparer au montant déjà extrait (55Gb),
    On voit donc que si une marge existe encore, elle n’est plus trés élevée, et qu’elle est surtout due à la politique des princes saoudiens qui ont, par le passé déjà

    beaucoup réduit leur production pour éviter l’effondrement des prix du pétrole (notamment dans les années 1980). Cela a eu pour effet d’économiser ces réserves. Mais n’importe qui verra que, s’il est possible à l’Arabie de "faire durer" ces réserves considérables, il est beaucoup plus illusoire de leur demander d’accroitre significativement leur production dans les proportions escomptées (de 9 millions de barils jours à 20 millions en 2020). Cet effort apparait comme impossible.
    Pire encore, le bruit circule que le gisement géant de Ghawar (60% de la production) aurait commencé son déclin.
    De plus, il faut se mefier des réserves estimées. Elles sont en général SURESTIMEES. Il faudrait que cette surestimation soit minime pour que la production saoudienne ne décline pas rapidement.
    Explication : partons à l’envers 55 Gb déjà exploités, X 2 (date du pic-oil) soit 110 GB X 2 (part non récupérable) soit 220 Gb. A comparer aux 267 Gb de reserves officielles. la marge de manoeuvre n’est donc que de 47 Gb… Quelques années au rythme actuel…

    Continuez à dormir, braves gens.