Catégorie : actualités

  • biocarburants : les alternatives

    biocarburants : les alternatives

    Photos_174_1Les bio-carburants se développent partout dans le monde. Quelles sont les solutions utilisées ?
    Elles sont diverses. Le Brésil et la … Suéde utilise la canne à sucre, les USA et le Canada le maïs, (les mexicains sont positivement RA-VIS). Le Canada utilise le blé, ainsi que France et Allemagne. La betterave aussi est utilisé en France, en Allemagne et en Suéde.
    Il n’échappe à personne la concurrence que cela fait à la consommation humaine. Les troubles sociaux au Mexique concernant le prix de la tortilla (qui a augmenté de 30 %) prouvent que ce n’est qu’un début.

    Mais la filiére agricole utilise aussi directement des huiles. Comment en arrivent on là ?
    Simple. Le montant total de la valeur des cultures légales aux USA atteint 35 milliards de $. Les cultures illegales ont le même rendement. 35 milliards aussi. Les agriculteurs de tous les pays industrialisés utilisent la transformation en biocarburant comme un moyen de faire remonter les cours. Les chaudiéres à biomasse utilisent le même principe : l’agriculteur brûle son grain trop mal rémunéré et remplace ainsi les sources fossiles.
    Cela dit, transformer le mais n’a guère d’intérêts économique, sinon détruire la production…

  • Nucléaire : je confirme.

    Nucléaire : je confirme.

    Nucleaire_1je cite un internaute (qui me citait):
    "là, où le bât a blessé, c’est qu’on ne disposait d’aucun système de simulation fiable, pour cause d’absence de données sur la résistance des matériaux."
    Bien sûr, les ingénieurs n’ont fait aucune études matériaux, il n’y a eu aucune démonstration sûreté, ils ont dessiné un remontage réacteur au pif…
    "On a dit beaucoup de bêtise sur le nucléaire."
    Vous y contribuez beaucoup…""

    libre à vous de le penser, mais vous semblez ignorer toute procédure industrielle.
    D’abord on est au stade de la conception, ensuite on passe au stade des tests, enfin de la réalisation du prototype (là, en industrie on a facilement passé 75 ans), le prototype, souvent grandeur nature peut

    être mis au point, enfin, la mise au point est faite après bien des années. Là, on dispose d’un outil performant et vendable. Le prototype est souvent inexploitable, et il existe des zones industrielles, des firmes souvent spécialisées dans ce créneau. Entre le début et la fin, un bon siécle peut s’écouler…
    Si on ne respecte pas la procédure, on peut dire qu’on va directement dans le mur, et sans airbag, ni vaseline.
    Cette procédure a largement été respectée pour les centrales classiques, et beaucoup moins pour superphénix. Quand à l’arrêt de 3 ans et 1/2, il a bien eu lieu. Les procédures en matière nucléaire étaient là. Quand on veut une industrie qui s’arrête et redémarre à la demande, on travaille dans le papier-carton, pas dans le nucléaire.
    Que cet internaute m’explique son opposition à toute évaluation d’une politique (ce qui est plutôt normal, et même vital), superphénix a été un ratage, aussi parceque ses partisans ont beaucoup variés… Et, si on voulait faire un prototype, vraiment prototype, et vraiment destiné à la mise au point, il aurait fallu n’avoir aucun objectif de production, d’abord, bâtir beaucoup plus petit, et prendre le temps.
    Oui, aucune simulation en situation n’avait été faite (et pour cause), et pour ce qui est du vieillissement des matériaux exposés au bombardement des neutrons rapides, on en avait strictement aucune idée…
    Si on a pas une certaine idée du temps, inutile de penser à l’industrie, un forestier travail pour ses petits enfants quand il plante, c’est aussi vrai pour la recherche industrielle…

  • Biocarburant : les algues une solution ?

    Gallons of Oil per

    Acre per Year

    Corn

    18

    Soybeans

    48

    Safflower

    83

    Sunflower

    102

    Rapeseed

    127

    Oil Palm

    635

    Micro Algae

    5000-15000

    La solution pour les bios carburants sera, si elle a lieu, dans les algues, plus certainements que dans les cultures. On saint les problèmes que posent -déjà-, l’utilisation des productions végètales pour la fabrication des bios carburants : le prix de la tortilla mexicaine flambe, aboutissant à des manifestations, des émeutes, en bref une crise politique. La cause en est l’utilisation autre qu’alimentaire de l’utilisation du maïs. Cette crise du maïs suit la crise du sucre, la crise des céréales. Elle est simple à synthétiser : les agriculteurs, plutôt que de vendre à bas prix leur production les utilise comme combustibles ou les transforme en carburants. Cas connu dans les années 1930 : les locomotives brésiliennes roulaient au café. (Peut être sur des machines J Vabre ?).
    En attendant, les négociateurs de l’OMC sont, en la matière complétement déphasés, ainsi que leur relais locaux : l’UE finance la rétractation de la production Européenne de sucre, en situation de pénurie, ou du moins, trés tendue, avec des prix qui montent, qui montent…
    L’intérêt est aussi le caractère plus vraisemblable de cette production : il faudrait pour les Usa gros consommateurs, seulement 39 000 km2 de "fermes". Cela reprendrait, en l’accélérant le cycle de formation du pétrole

  • Nucléaire : on a oublié le cycle industriel

    Nucléaire : on a oublié le cycle industriel

    Saint_priest_la_prugneDans le cas de l’industrie nucléaire, on a oublié le cycle industriel. L’ingénieur travaille souvent pour la génération d’après, voire ses petits enfants ou encore ses arrières-petits-enfants…
    Comme a signalé un internaute :
    "‘ITER servira au meilleur des cas (si ça marche un jour) à produire de l’électricité à la fin du 21eme siecle. D’ici là il n’y aura plus d’uranium. C’est donc irresponsable de continuer à tout miser sur le nucléaire, non ?"

    Effectivement, cet internaute a très bien saisi la durée de vie, de conception, de réalisation d’un investissement d’industrie lourde, et qui souvent sont loins d’avoir les contraintes du nucléaire…
    A la vitesse de développement de l’éolien, du solaire, du progrés technique, il est certainement plus rentable et plus sûr de les promouvoir.
    Le reste est un problème politique : dégage t’ on des budgets de recherche suffisant, et ce, dans tous les domaines.
    La France est loin d’être seule dans le monde, certains pays ont misé sur la recherche dans le renouvelable, et les fruits de leurs recherches sont palpables, disponibles.
    Ce qui est sûr, par contre, c’est que le petit village sur carte (Saint Priest la Prugne), lui est maudit pour des siécles… La mine qui y était exploitée a dépiégé des quantitées ahurissantes de radioactivité, même si officiellement tout baigne, comme d’habitude.
    Quand au bassin, on voulait en faire une base de loisir…

  • Nucleaire : feu superphenix

    Nucleaire : feu superphenix

    Superphenixje cite un internaute (qui me répondait) :
    "le surgénérateur est une technologie dans les limbes encore. Superphénix était un nanard éternellement en panne"
    N’importe quoi! renseignez vous un peu…"

    oui, enfin, si une panne qui a duré 3 ans et demi, et ce n’était pas la seule, ce n’est rien…
    En matiére industrielle, et d’industrie lourde, l’unité de compte entre la conception, la mise au point, et l’exploitation industrielle, c’est plutôt de l’ordre du siécle…

    Effectivement comme on peut le constater le schéma de fonctionnement est simple, guère plus compliqué qu’une chaudière classique. là, où le bât a blessé, c’est qu’on ne disposait d’aucun système de simulation fiable, pour cause d’absence de données sur la résistance des matériaux.
    Le seul point positif de superphénix est la somme des erreurs commises, qui instruit considérablement.
    N’en déplaisent à certains, la seule et unique solution est un mix d’économie d’énergie et de renouvelable, complété par un recours le plus modéré possible aux énergies fossiles (j’y compte aussi le nucléaire). Ce qui est loin d’être la position d’un anti nucléaire (ceux-ci ne veulent pas de nucléaire du tout).
    On a dit beaucoup de bêtise sur le nucléaire. Notamment des projets au niveau mondial de 4000 réacteurs, déjà que pour 450 on a des doutes sur l’approvisionnement.
    Quand on voit une exploitation minière, je doute fort que le rapport énergétique pour le nucléaire soit si favorable. L’exploitation des mines d’uranium pose des problèmes, car cette exploitation est exigeante, et plus proche de celle des sables bitumineux du Canada que celle de puits de pétrole jaillissants…
    Même si je persiste à croire qu’une certaine dose de nucleaire est nécessaire…

  • Photovoltaïque et entreprises: L’effet de contagion ?

    Photovoltaïque et entreprises: L’effet de contagion ?

    Solar

    &lta href=&quothttp://smg.podemus.net/Audio/ste026.mp3&quot&gt&ltimg src=&quothttp://podemus.com/img/podcast-icon.gif&quot border=&quot0&quot alt=&quotPodcast&quot /&gt&lt/a&gt

    Version texte:

    Depuis quelques mois les entreprises mulitplient leurs recours aux énérgies propres. On ne peut que saluer cet élan même s’il est d’abord et naturellement motivé par leur interêt. C’est maintenant au tour de General Electric d’annoncer la couverture du toit de son siège social par des panneaux photovoltaïques d’ici au printemps. GE annonce également que cette mesure pourrait être rapidement élargie à 30 autres sites. Le siège de GE situé à Fairfield dans le connecticut, qui n’est pas la région la plus ensoleillée des Etats-Unis, abritera un système de 170 kW.General Electric suit ainsi Google qui avait annoncé la même chose au printemps 2006. D’autre part, le célèbre distributeur Wal-Mart a émis une “demande de proposition” auprès d’intégrateurs solaires pour équiper ses magasins dans 5 états. Le choix du prestataire est prévu pour fin février. Enfin l’autre grand distributeur outre Atlantique, Tesco vient de passer commande pour un montant de 13 millions de dollars d’un dispositif photovoltaïque de 2 MW. Il servira à alimenter son centre de distribution californien de Riverside. Voila qui devrait encore soutenir le marché de l’energie solaire.

    Liens Utiles:

    General Electric (NYSE: GE)
    Google (NASDAQ: GOOG)
    WAL MART Stores (NYSE: WMT)
    TESCO CORP COM  (NASDAQ:TESOF)

  • Uranium : la pénurie ?

    Uranium : la pénurie ?

    TchernobylLa dégringolade continue. Le pic de l’uranium précédera peut être le pic du pétrole.
    En effet, la production d’uranium ne couvrirait plus 60, mais 40 % des besoins des centrales.
    Le "problème" se résorberait de lui même : plus de combustible.
    Les mines sont soient insuffisantes (Russie), soient d’exploitation apparemment délicate, soit d’exploitation politiquement impossible (Australie).

    Le cours de l’uranium flambe, aucune grande découverte n’a été faite, et l’exploitation des mines est très énergivore elle même, notamment en combustible fossile. La totale quoi. lontemps à 10 dollars la livre, l’uranium atteint désormais les 75 $.
    L’inondation de la mine de cameco au Canada, pése lourd dans ce bilan. Cette piqure de rappel est importante. La filière nucléaire n’est pas plus sûr qu’une autre. Seule celle des économies d’énergie est toujours bonne.

    "Le seul bon pétrole est celui qui reste sous terre"
    Ayatollah Komeiny

  • Avis sur le nucléaire II

    Avis sur le nucléaire II

    Maison_feu_2

    Je redonne la parole à un autre internaute  :

    Effectivement, les réserves d’uranium sont limitées (environ 60 ans), mais :
    -le prix du combustible intervient très peut dans le cout de l’électricité nucléaire (un doublement du prix de l’uranium entraine une augmentation de 5% du prix du kWh).
    l’approvisionnement est très diversifié, garant de stabilité, contrairement aux combustibles fossiles.
    -l’électricité nucléaire est trois fois moins chère que l’éolienne, 10 fois moins chère que le photovoltaÏque.
    -En utilisant des surgénérateurs (type Superphénix) on passe à 4000 ans de réserves (efficacité de l’uranium x 60) ou 16000 ans en utilisant le thorium, 4 fois plus abondant que l’uranium.

    Pour respecter le protocole de Kyoto sans pénurie d’électricité, il faudra construire 2 reacteurs EPR par an en France en remplacement des 54 centrales actuelles qui arrivent en fin de vie.Pour rappel en Europe, l’arret du nucléaire équivaudrait à 300 millions de tonnes de CO2 de plus par an, à comparer à la réduction de 100 millions de tonnes par an necessaire au respect de Kyoto.

    Je rappelle ma réponse précédente : le surgénérateur est une technologie dans les limbes encore. Superphénix était un nanard éternellement en panne, il est deux fois plus rentable d’investir dans les économies d’énergie que dans une centrale. Aujourd’hui encore, j’ai vu une dame se servir de moults ampoules électriques classiques… L’éclairage constitue encore 15 % de la consommation des ménages. Et je rappelerais mon article précedent.
    De plus, sans le désarmement de la guerre froide, sans les stocks, les centrales nucléaires actuelles, seraient en grande partie ni plus, ni moins qu’à l’arrêt, faute de combustible.
    Et il arrive au nucleaire, ce qui arrive à toutes les sources d’énergies : les premieres sont faciles à exploiter et à bas coût (énergétique aussi, 1 kw dans l’extraction permet d’en produire 10), maintenant, ce bon temps est fini, on serait aujourd’hui, plus prêt de 3 pour 10, et le ratio monte sans cesse.
    Question : peut on compter la filiére nucléaire comme "propre" si elle consomme de plus en plus d’énergie fossile ?

    Autre question : les accidents graves, genre tchernobyl, three miles island sont certes rares, mais arriveront un jour, certainement. Quel sera le coût pour la collectivité ? inchiffrable…

  • Avis sur le nucléaire

    Avis sur le nucléaire

    Fessenheim

    je donne la parole à un internaute :

    Effectivement, les réserves d’uranium sont limitées (environ 60 ans), mais :
    -le prix du combustible intervient très peut dans le cout de l’électricité nucléaire (un doublement du prix de l’uranium entraine une augmentation de 5% du prix du kWh).
    -l’approvisionnement est très diversifié, garant de stabilité, contrairement aux combustibles fossiles.
    -l’électricité nucléaire est trois fois moins chère que l’éolienne, 10 fois moins chère que le photovoltaÏque.
    -En utilisant des surgénérateurs (type Superphénix) on passe à 4000 ans de réserves (efficacité de l’uranium x 60) ou 16000 ans en utilisant le thorium, 4 fois plus abondant que l’uranium.

    Pour respecter le protocole de Kyoto sans pénurie d’électricité, il faudra construire 2 reacteurs EPR par an en France en remplacement des 54 centrales actuelles qui arrivent en fin de vie.
    Pour rappel en Europe, l’arret du nucléaire équivaudrait à 300 millions de tonnes de CO2 de plus par an, à comparer à la réduction de 100 millions de tonnes par an necessaire au respect de Kyoto.

    Ce point de vue est tout à fait respectable mais me semble faux. Voila pourquoi.

    Selon l’institut IEER, une étude parue le 4/05/2006, la France peut :
    – sortir du nucleaire en 40 ans et réduire ses emissions de CO2 de 40 %. Cette sortie se ferait progressivement par la fermeture des centrales arrivant en fin de vie,
    – on passerait quasi systèmatiquement à la maison passive,
    – le développement des energies solaires, eoliennes et hydraulique assurerait une partie de la production électrique, et les centrales au gaz, le reste.
    – l’éolien, notamment maritime peut fournir 30 % de l’electricité, au prix du nucleaire aujourd’hui.
    – des normes sévères permettent de réduire la consommation automobile à 2.4 litres au cent.

    Ce point de vue est celui de l’IEER.

    Je ne compte pas non plus les frais de démantelement de centrales (le coût du démantelement de Brennilis est 5 fois plus élevé que prévu) et les frais de stockage pour… 100 000 ans ?
    De plus, superphénix était un nanard éternellement en panne, et la technologie pour surgénérateur est loin d’être préte…

  • Durabilité d’une construction.

    Durabilité d’une construction.

    Vieille_maisonOn voit comme une évidence qu’il faut construire durable.
    Construire durable, économise l’énergie, EPURES à Saint Etienne l’affirme en la personne de sa directrice : "la ville de demain devra être une ville durable".
    On ne peut qu’applaudir un tel bon sens.
    Mais l’application laisse à désirer.
    Explication. Saint Etienne est une ville champignon, dont certains quartiers, considérés comme vieux en … 1850, ont été démolis en … 1970.
    Entre temps, aprés guerre on avait batis des grands ensembles, SUR LES EXTERIEURS. Décision louable. Miniérement justifiée, car, en extrayant en l’espace de 8 siécles, la bagatelle de 500 millions de tonnes, en manipulant au moins le double, le sous sol s’apparentait à un gruyére, avec plus de trous que de fromage.
    J’ai toujours été admiratif devant certains immeubles qui se soutenaient l’un l’autre, bel exemple de solidarité.
    Puis la ville s’est vidée, les grands ensembles sont démolis, ainsi que le centre ville, au moins en bonne partie.

    La situation immobiliaire, quelle était elle ? Un marché tellement détendu que le locatif privé est moins cher que les HLM (et oui, pour un bailleur privé un vide est une catastrophe). Ce qui n’empeche pas le clone local de monsieur Mouillart d’annoncer une hausse des prix, malgré 440 logements de Robien vide, de la construction prévue de 1100 logements sur le site Giat. 65 % du marché immobilier sur la ville est constitué par les acquéreurs (lointains) de De Robien.
    Oui, ils sont lointains, parce que la construction sur certaines zones, fait plutôt rigoler les locaux.
    En effet, on dispose ici du record français d’installation de sport, stades en tous genre, parce que le sol, pour les raisons indiquées précédemment est loin d’être fiable.
    Je crois que là, on a atteint les sommets. Vendre des logements locatifs, dans une ville ou le logement est surabondant, ou on a construit en centre ville (lire terrain minier, avec remontées d’eaux agressives), c’est prévoir du travail pour les démolisseurs.
    Je prenais cet exemple, pour dire que quand on construit, une étude de sol n’est jamais inutile, qu’on ne perd pas son temps à demander des renseignements, et que c’est une gabegie sans nom que construire en zone inondable, en zone miniére, en zone polluée…
    Au moins, on se trouve en pays de connaissance, parce qu’aprés aller louer ça ou le vendre, c’est loin d’être évident…