Catégorie : actualités

  • USA : W veut réduire drastiquement la consommation de carburant

    USA : W veut réduire drastiquement la consommation de carburant

    Star_and_stripes "Le président va proposer de fixer l’objectif audacieux, ambitieux mais faisable de diminuer de 20% notre consommation d’essence d’ici à 2017", la consommation moyenne d’un véhicule Us qui s’établissait à 9.5 litres au cent (à comparer avec la moyenne européenne de 6,5 litres), est dans le collimateur du président Us. Ou serait ce encore un voeu pieux comme il l’a souvent évoqué ?
    "L’énergie est l’un des sujets sur lesquels un terrain d’entente pourrait être trouvé avec les démocrates."
    C’est en effet un point secondaire pour le président, qui jusqu’alors était assez indifférent à ce problème.

    Il peut lacher du lest, faire une concession sur un point qu’il considére finalement comme mineur. Mais les constructeurs eux préféreraient garder leurs gros modéles, et les bio-carburants.
    "Pour changer le comportement des consommateurs, il faut taxer l’essence", est il me semble, la voie de la sagesse. Mais peu d’hommes politique semblent adeptes du suicide…(au moins politique). Mais, il faut noter qu’il y a quand même quelque chose de changé dans le royaume…
    Un autre problème, gêne les constructeurs Us : ils ont globalement perdus leur savoir faire (passé aux mains des sous-traitants) et ne sont souvent plus que des assembleurs ou pire, des sociétés financiéres (il y a bien longtemps que Gm ne gagne plus d’argent que sur les prêts accordés sur ses propres voitures). Difficile conjoncture quand on voit que manufacturiers nippons et européens arrivent à faire couramment des modéles à 5.5 litres voir moins. Peut être que Gm devrait par exemple racheter un constructeur européen pour voir comment ils font : Opel serait une bonne solution.

  • Eolienne quebecoise : une tour en bois

    Eolienne quebecoise : une tour en bois

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    "Nous aussi au Québec l’industrie du bois est en crise. Voici un nouveau débouché pour le bois, faire des tour d’éolienne 1 MW en bois à un prix compétitif à l’acier. En voici le vidéo de la conférence de presse www.blogue-energie-eolienne.org/". Je remercie Martin Hetu de cette participation très interessante. On peut utiliser en final de la maniere ci-contre le bois, mais les Québécois de la filiére bois se trouvaient dans une situation difficile : pillé (je cite) par, je ne dirai aucun nom, mais  mon regard est au sud, des multinationales qui avaient pris les meilleurs bois, ils

    se retrouve dans un cycle conjoncturel de crise, avec des bois moins interessants. Une ressources reste abondante, le mélèze, c’est un résineux, qui pousse vite, et qui se trouve à la frontière des résineux et des feuillus, trop bon être de la pâte à papier, trop mauvais pour du bois d’oeuvre, il reste abondant et un bois surtout utilisé pour des usages "vulgaires".  Cherchant un débouché, l’industrie Québécoise du bois, vise à fabriquer des tours de bois, de 60 métres de haut, pour une éolienne de 1 Mw pesant 20 tonnes. Son espérance de vie serait de 20 ans. Double avantage, on économise l’acier, qui a notablement augmenté depuis quelques années, et on économise aussi des fondations, le bois, sur 4 piliers nécessitant moins de base qu’une éolienne d’acier. On arriverait ainsi, en utilisant la technique du colombage, à des tours extremement résistante, d’un coût moindre. Seul problème, le bois, ex-matière vivante, n’est pas modélisable, il faut donc passer directement au prototype, grandeur nature… Pour passer à une taille supérieure (70 metres pour 1.5 Mw et 60 tonnes) on attendra…
    Moi, je vois un problème à ce projet. C’est la nature du bois utilisé. Le bois utilisé par exemple dans la maison à colombage, c’est du chêne, en tout cas du feuillus, de densité double d’un résineux. Il est beaucoup plus résistant, accepte des charges plus fortes… Et l’espérance de vie espérée est quand même basse… Qui sait, des éoliennes avec une base en bois seraient elles peut-être ici mieux acceptées ?

  • Forêts : une exploitation pas toujours évidente article II

    Forêts : une exploitation pas toujours évidente article II

    Photos_103"Personnellement, je préfère voir le papier se recycler plutôt que jetté à la poubelle.
    Idem pour le reste (alu, plastique, métaux, etc …)"
    Bon sens de Vincent, évidemment, tout le monde est pour le recyclage, mais le problème comme je l’ai dit, c’est qu’une forêt, c’est une récolte, sur 25 à 200 ans…Et quand la récolte est prête, il est ennuyeux que pour les essences destinées à la pâte à papier ne trouve plus preneur… Il y a deux maniéres de massacrer une forêt : la couper, ou ne pas la couper…
    Nous sommes en France, en 2007 et la forêt y est une

    plantation, faite il y a bien des années. Des forêts primaires se reconstituent ou se sont reconstituées à certains endroits, depuis longtemps à l’abandon, mais si elles ont pu se reconstituer, c’est qu’elles sont sur des parcelles difficiles… Quand une filiére est désorganisée, qu’il y a eu un certains nombre de dépôt de bilans, le redemarrage n’est pas évident… Le fait que l’industrie du recyclage allemand donnait la pâte à papier au début des années 1990, n’a pas été une panacée, ni une bienfaisance, surtout que l’industrie de la pâte est concentrée sur certaines forêts, et qu’il y a peu d’autres débouchés, et que cette phase de démarrage de l’industrie du recyclage a été suivi, peu de temps aprés par la tempête (1999). Il est toujours délicat pour une industrie de gérer une matière premiere dont le prix tombe à zéro…

  • Forêts : une exploitation pas toujours évidente

    Forêts : une exploitation pas toujours évidente

    Photos_193"Disons que je rencontre surtout deux cas de figure :
    dans mon secteur de travail, il y a soit des domaines très suivis car importants, soit des parcelles à l’abandon comme tu le dis, et on constate un dépérissance des peuplements avec tous les risques que cela comporte (insectes type scolites, fomes, incendies, chutes d’arbres, …). Dans ce cas de figure, on a du mal à récupérer les dégâts, et la seule solution qui paraît vraiment bénéfique est la coupe à blanc avec reboisement. Par chance, le plus souvent, je travaille sur des domaines suivis où se succèdent les éclaircies et où les problèmes sanitaires sont moindres." Je remercie thibault de son témoignage.

    En effet, c’est celui d’un professionnel qui ressent exactement la même chose que moi ( je prends le bois que l’on me donne, mais à la tronçonneuse). Beaucoup de parcelles sont dans un état d’abandon, de pourrissement qui fait que ça n’interesse plus personne… Même pas gratuitement. J’ai vu ce genre de parcelles, pas plus tard que le mois dernier, de loin, cela paraissait interessant et de pré, on voit une parcelle qui n’évacue plus l’eau (les drainages des anciens se sont colmatés depuis longtemps), des bois qui tombent en miettes, et parmi les arbres encore debout, pas la moitié qui ne soit attaqué…Un bois est une récolte… sur 50 à 200 ans… il faut entretenir, sinon seul les (petites) bestioles et les incendies y trouveront provendes… D’autant plus que la monoculture de certaines essences en font un énorme garde manger…

  • Forêt française : l’état actuel

    Forêt française : l’état actuel

    Foret2Quel est l’état actuel de la forêt française ?Troisiéme en superficie de l’Union Européenne derrière Finlande et Suède, elle est notablement différente, et très différemment exploitée. En effet Finlande et Suède produisent du résineux, exploité principalement pour sa pâte à papier, sur de grandes surfaces entièrement mécanisées. Si cette production mécanisée existe aussi dans certaines régions, Aquitaine par exemple, elle est très souvent limitée par la taille des parcelles et par la différence des essences. L’amertume de la période est encore présente chez bien des forestiers.

    Les parcelles, petites, sont souvent autoconsommées pour le chauffage. Mais souvent aussi, les ménages propriétaires ne manquent pas de vue à long terme. Il ne faut pas oublier aussi la crise de la pâte à papier du début des années 1990. A cette époque, l’Allemagne organise la récupération du papier et du carton. Le résultat est spectaculaire. Submergé par un flot de récupération, les organismes chargés du recyclage, donne ses stocks pléthoriques aux industriels qui veulent bien l’en débarrasser. Le cours de la pâte à papier s’effondre durablement, entrainant dépôt de bilan, chômage et licenciement. Désormais d’ailleurs, une bonne partie de la pâte à papier vient du recyclage. (une fibre est recyclable 4 fois).

  • Bois energie et forêt française

    Bois energie et forêt française

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    Depuis 1970 le mouvement de reboisement en France devient un véritable raz de marée. Souvent, plutot que de vendre des terrains ou les louer à des prix ridicules, les propriétaires préférent les abandonner sans rémission. Il s’ensuit que les surfaces "officiellement reboisées" sont bien inférieurs à la réalité. Tellement inférieures qu’il faut le sattelite pour avoir une réalité affinée. On nous annonce entre 40 000 et 60 000 hectares reboisés par an.

     

     

     

    Ce qui donnerait 25 ans pour reboiser le million d’hectares. A l’heure actuelle le rythme serait plus proche du million tous les 4/5 ans.
    Mais reboisement ne veut pas dire reboisement de bonne qualité. En effet, certaines parcelles ne sont ni plus, ni moins qu’à l’abandon complet, une brousse impénétrable, où l’eau ne s’écoule plus et où les arbres à terre pourrissent sur place. Une très bonne patûre pour les incendies.

  • Eolien : toujours plus haut

    Eolien : toujours plus haut

    Gratte_cielSi le cout du KWH eolien est passé de 0.73  euros à 0.32, les éoliennes ont suivies le chemin inverse. De 15 metres en 1980 elles arrivent désormais à atteindre 124 metres de hauteur.
    Aujourd’hui, les éoliennes peuvent fonctionner 2400 heures/an soit un facteur de charge de 27 % contre 1600 et 18 % il y a 10 ans, comme on voit, l’obsolescence est vite atteinte dans ce secteur…
    Mais on atteint aussi les 30 % voire les 40 % pour certains modeles…
    Progrés  electromécaniques, progrés electroniques, courant de meilleur qualité…

    Une chose est sûre désormais, le plus gros de l’évolution technique est fait : desormais le plus gros travail sera de généraliser ce progrés technique en grande partie d’origine allemande. Une autre source de progrés est une plus grande connaissance du régime des vents.
    Et en plus, il y a tout ce que les industriels ne disent pas…

  • L’eolien prend son envol

    L’eolien prend son envol

    Ballon_1La puissance des éoliennes s’accroit de 20 % par an  depuis 1980. Des rotors au diamétre multiplié par 8. L’énergie éolienne d’anecdoctique en 1980 et reservé à tirer l’eau dans le bush australien devient résolument une option vraisemblable et incontournable.
    L’énergie éolienne globalement augmente sa capacité de 30 % par an depuis 10 ans.
    Cela représente 32000 mégawatts. Avec le ponpon du ridicule français : 389 MW (en gros 20 et 40 fois moins qu’en Espagne et en Allemagne).
    L’éolien atteint donc dans bien des cas le statu d’énergie conventionnelle, et ce, grâce aux matériaux composites légers.
    La recherche aéronautique, le gain de poids, les solutions techniques pour fonctionner pratiquement pour toute sorte de vent, permet de réguler desormais des vitesses de rotation et obtenir une énergie constante.

    La plage de fonctionnement s’est considerablement élargie : avec des vents de 15 à 80 km/heures en 1990, on est passé à 9 à 110, des prototypes descendent à 6 d’ailleurs, et montent jusqu’à 120.
    Le final en est que l’éolienne peut désormais fonctionner presque partout…

  • Plan d’action sur l’energie

    Plan d’action sur l’energie

    Maison_feu_1La commission européenne affiche donc un chiffre de 20 %, chiffre qui peut paraitre ambitieux mais qui n’est finalement que chétif et misérable.
    A savoir chiffres CEA de la consommation energetique en France:
    – industrie : 60 millions de Tep,
    – tertiaire et residentiel : 100 millions de Tep,
    – agriculture : 4 millions de Tep,
    – transport : 54 millions de Tep.
    Selon les études faites, la marge d’économie sur le résidentiel varie de 75 % à quasiment 100 % (maison à énergie positive) et pour arriver à ce chiffre cela représente

    un investissement de 15 000 à 30 000 euros par logement existant (étalé à raison de 2 000 000 par ans, cela représente 20 ans de travaux), il y faut, des capitaux et une volonté politique forte (résistance aux lobbys énergétiques), mais cela ne représente pas un effort insurmontable, d’autant qu’il est rentabilisé immediatement par l’économie d’énergie.
    En ce qui concerne le transport selon l’étude de l’ IEER, "par le biais de normes sévères on peut passer à une consommation de 2.4 litres au 100 km pour les véhicules particuliers (contre 6.5 actuellement) et couper ainsi sérieusement aux émissions de CO2. " La modernisation de l’industrie est aussi une question à long terme de sa compétitivité réelle, et à technologie actuelle elle peut diminuer sa consommation de moitié.
    En gros, la France consomme actuellement deux fois trop… Et je ne parle même pas d’énergies renouvelables…

  • Le « plan » européen d’action sur l’énergie ou si  Barroso  est Hardy, ou est passé Laurel ?

    Le « plan » européen d’action sur l’énergie ou si Barroso est Hardy, ou est passé Laurel ?

    Europe"Dans le cadre de son plan d’action sur l’énergie, la Commission estimera que les pays developpés dont l’UE devraient se fixer l’objectif de réduire de 30 % leurs émissions de gaz.../…Dans l’attente, Bruxelles propose que l’UE s’engage à réduire unilatéralement d’au moins 20 %…/… compromis entre le commissaire à l’environnement (qui veut 30) et le commissaire à l’industrie (qui veut 15)…"
    On ne manquera pas de remarquer que le commissaire à l’industrie fait la faute courante de suivre les lobbys et croit que l’absence de normes, ou le minima est une condition de la "compétitivité" mot dont se gargarise beaucoup d’hommes politiques, mais dont ils connaissent

    mal le véritable sens. En effet ce qui fait la compétitivité de long terme au niveau énergétique, c’est l’investissement, l’investissement d’économie et de dépollution. Le contraire de ce qui s’est passé aux Usa. Les lobbys sont puissants, écoutés, et on arrive, in-fine au suicide des grandes firmes : GM et Ford qui ont bloqués de longues années beaucoup de mesures d’economies et environnementales se retrouvent avec des gammes vieillies, gourmandes et dont plus personne ne veut… Sans compter une consommation de 7 tonnes de TEP par habitants (le double de l’Europe et du Japon) qui explique une bonne part de "l’avance" en matiére de PNB par habitant (une tonne non consommée n’a pas de valeur) mais qui explique aussi une bonne part de la non compétitivité industrielle des Usa.
    Non, décidemment l’union européenne ne prend qu’à contre coeur une direction obligatoire.