Catégorie : actualités

  • La Forêt Française en 1900

    La Forêt Française en 1900

    Photos_007En 1900, la forêt reconstituée atteint 10 000 000 hectares. Si sa superficie ne s’est que peu accrue, son état est bien meilleur, les taillis sont devenus des futaies. Les mines de charbon offrent un gros débouché au bois de pin et de sapin.la population rurale commence à décliner, mais rien de précis ne se dessine avant 1914. là, le mouvement qui s’était timidement lancé devient lame de fond, car la mobilisation le vide.

    Les terres les plus ingrates et les plus éloignées sont abandonnées, l’embarras du choix est grand. Les regions d’Auvergne et de limousin commencent à prendre l’aspect que nous lui connaissons. La crise des années 1930 n’arrange rien. Si le mouvement d’abandon des terres est timide, il ne se relache pas.

  • Energie : chère électricité

    Energie : chère électricité

    MonnaieJe vois que certains internautes ne sont pas convaincus du mal fondé du chauffage électrique.
    Donc, voici quelques données.
    Interdiction totale : Danemark,
    Interdiction de publicité : Belgique,
    Interdiction, sauf si absence d’autre possibilité : Suisse.
    Rendement d’une centrale de 1200 MW : 1/3 (2400 MW s’en vont en chaleur).
    L’electricité ne se stocke pas, mais se transporte mal aussi : perte sur 1200 MW : 200 MW.
    Consommation de la filiére nucléaire sur 1200 MW : 200 MW. Ne reste que 800 MW, sur  3600.  Pas de possibilité de cogénération, comme pour le gaz.
    sur 59 centrales nucleaires, 12 travaillent pour l’export, Marcoule (retraitement) consomme 3 tranches et demi.

    Sans compter les pertes aux moments du chauffages.
    Les convecteurs, les moins efficaces, sont les moins chers (préférés des propriétaires bailleurs, et haîs par leurs locataires). Un conducteur, à l’avantage, mais aussi l’avantage de peu d’inertie. On confie donc à des pierres, ou à l’huile, le rôle de restituer la chaleur (accumulation et bain d’huile).
    L’electricité en chauffage est donc aberrant, c’est le resultat d’un parc de centrale trop étendu, qui pousse au gaspillage. Un parc plus réduit, réservé aux utilisations indispensables et necessaires serait bien plus judicieux.

  • Revenu agricole mondial : nette embellie

    Revenu agricole mondial : nette embellie

    Photos_117_1et OMC caduques ?
    En effet, les accords de l’omc visaient surtout à une baisse généralisée des prix, au profit du consommateur comme alibi, et dans les faits au profit de multinationales. Ce genre d’accord devient sous la pression du prix de l’energie, caduque.
    D’abord en ce qui concerne le sucre, la conjoncture difficile qui avait conduit l’union européenne à restreindre la production est tombée en porte à faux complet : les 16 millions de tonnes de sucre brésiliens se sont évaporés, d’autres pays (cuba entre autres),

    apparaissent fortement tentés par la reconversion. Les producteurs de betterave eux aussi pensent à l’éthanol. Si l’utilité économique de la reconversion apparait energiquement parlant limité, pour les producteurs, l’avantage est de pouvoir se livrer à un "luddisme" qui permet aux cours des matieres premieres agricoles de se redresser, dans le cas du sucre, ce redressement est très fort, au point qu’on y évoque une "bulle spéculative" sucrière.
    A cet égard, la pugnacité des gouvernements successifs brésiliens depuis 20 ans pour protéger une filiere bioéthanol fragile, envers et contre tout, s’avere payante, désormais l’ouvrier  des champs de canne à sucre, archétype de la misére depuis 1870, devient un ouvrier bien payé…
    Ce mouvement touche aussi certaines huiles, transformables en carburants… D’ailleurs, à une époque ancienne, certaines plantes étaient cultivées pour leur huile d’éclairage…

  • Croissance du revenu agricole

    Croissance du revenu agricole

    Croissance_fleche_1Forte croissance du revenu agricole cette année. Un clou chasse l’autre, aprés des années de surproduction généralisée, la flambée des cours de l’energie entraine un détournement de la finalité de la production.
    Les cannes à sucre brésiliennes servent aux bio-carburants, comme c’est possible pour beaucoup d’huiles végétales. Pour les céréales, c’est encore mieux, il vaut mieux directement bruler comme combustible le blé. Des chaudières à biomasse se vendent très bien en France. La raréfaction de l’offre entraine une montée des prix. L’énergie des riches se gave de la nourriture des pauvres.

    Un désordre qui rappelle les années 30 : les brésiliens faisaient rouler leur train avec du café, et les soviétiques, s’ils manquaient de pain ne manquaient pas d’alcool de grain, ni d’alcool de pomme de terre. Une seule catégorie d’agriculteur reste dans l’orniére en France : les viticulteurs. Vous savez donc ce qu’il reste à faire pour soutenir cette production nationale.

  • L’histoire de la Forêt Française

    L’histoire de la Forêt Française

    Photos_102_2A compter du  19° siécle, les forêts commencent à reprendre du terrain en France. Les moutons régressent, les agents des eaux et forêts ont reçus des budgets, appris à négocier avec les populations, ils vont pouvoir reboiser

    … Napoléon III décide une politique de reboisement qui va s’attaquer principalement aux marais : landes, sologne, mezenc. Les biens communaux dans ces régions doivent être en partie vendus

    pour payer les frais de drainage, d’amenagements et de plantations.

    Certains seront des échecs, des semis-échecs, les plantations sont souvent mal choisies, mais l’impulsion est donnée. Le recours au charbon de terre dont la production décolle enfin, certaines inventions permettent la reconstitution de la forêt, c’est l’époque où Godin construit son palais social.

  • Maison de bois : la meilleure

    Maison de bois : la meilleure

    Maison_boisDans le choix d’un type de construction, le bois apparait comme le plus énergiquement économe, à la construction, comme à l’habitation.
    A l’habitation, cela semble évident, le bois est naturellement isolant, mais la construction ? Le ratio à connaitre est simple : pour un M3 utilisé, 3 M3 de déchets sont crées. Les uns (sciures) sont recyclés depuis longtemps (aggloméré), pour les autres, le bât blesse encore hélas souvent. En effet sur les chantiers d’abattage, certains forestiers recupérent aussi les déchets, par l’intermédiaire  de  broyeurs.

    C’est considérable (la moitié de la production), et s’ils ne le font pas, une bonne partie est souvent récupéré sur place, par des particuliers.
    Le bois subit à la scierie une autre division par deux à la scierie. Ce qui fait que même s’il faut déduire les coûts de débardage, de scierie et de transports, construire en bois PRODUIT plus d’energie que cela n’en consomme…

  • Rödenas: un parc solaire géant en Frise du Nord

    Rödenas: un parc solaire géant en Frise du Nord

    Solarpark_rodenasLa plus grande installation électrique solaire d’Allemagne du Nord, un système de 2 MegaWatts entre en service à Rodenäs, en Frise du Nord. La valeur globale d’ensoleillement est de 991 kilowattheures par mètre carré et grâce à la brise soufflant sur les côtes frisonnes, les modules solaires de Rodenäs, réalisés en collaboration avec la société SolarMax, bénéficieront d’un meilleur refroidissement et fourniront par conséquent encore davantage de puissance. Les responsables du projet déclarent que sur les toitures solaires déjà installées, des rendements nettement supérieurs à 1000 kilowattheures sont atteints.

    Les modules solaires, reliés par des onduleurs SolarMax de Sputnik Engineering, sont montés sur 702 plateaux tournants, seront dirigés au fil des heures sur le soleil de manière à être toujours orientés de manière optimale pendant toute la journée. Un anémomètre veille à la protection du système en cas de tempêtes extrêmes. Lorsque le vent atteint une vitesse définie, toutes les tours sont automatiquement tournées dans le sens du vent. Pour la période entre 2006 et 2026, Solarpark Rodenäs a calculé pour ses commanditaires un rendement financier de 268 pour cent! Début 2007, l’entreprise veut battre son record et installer un deuxième système de d’une puissance de 3 MegaWatts.

  • Velay : des moulins innombrables

    Velay : des moulins innombrables

    Photos_072On a dans l’idée aujourd’hui que moulin = moulin à grain.
    C’est un cliché largement faux. En réalité moulin = industrie la plupart du temps. L’utilisation d’une force est davantage lié à des processus industriels qu’au pain quotidien.Le Velay très peuplé ne vit pas que d’agriculture. Les exploitations sont minuscules, souvent de grands jardins.Non, jusqu’au 18° siécle et les guerres napoléonniennes, les hommes émigrent temporairement vers l’Espagne (Occitans, ils comprennent l’espagnol, mais pas le français),

    l’Espagne de l’époque est riche, et les salaires confortables. Mais la bi-activité concerne aussi les femmes. Le secteur textile est fourni, on parle souvent d’ailleurs de "moulinage" encore aujourd’hui dans la raison sociale des entreprises du secteur, et utilise abondamment la force des torrents, il n’y a pas que le travail à domicile (quoiqu’il soit prépondérant).
    On utilise cette force, pour les tanneries, le textile en général, la dentelle aussi, la fabrication du papier (moulin richard de bas), et dans d’autres régions plus métallurgiques, pour manipuler les martinets des forges.

  • Dolaizon : des moulins innombrables

    Dolaizon : des moulins innombrables

    Photos_070Comme je l’ai dit, la gestion de l’eau est rigoureuse à l’époque (jusqu’au 20° siécle) Cette minuscule rivière de 13 kilométres a un avantage, son étiage est constant, hors inondation (ce qui lui arrive quelquefois), ce qui fait qu’il est bon prince… Mais ce cas n’est nullement exceptionnel. Et il favorise l’exploitation de sa force motrice, pas de jours de chômage à cause d’un débit irrégulier ou défaillant.
    Non, le seul problème, c’est qu’il y a sur cette riviére, vraiment beaucoup de monde, il faut établir des jours de rôle, pour que tout le monde en bénéficie…

    Ce cas de figure n’est nullement rare. En 1800, la France compte certainement un nombre global de moulins (eau et vent approchant les 200 000). Chiffre à rapprocher de celui d’un ministre : avec 5000 "centrales au fil de l’eau", la France est saturée… Belle exemple d’immobilisme auto-justifié. Ces 5000 centrales ne sont elles encore que  les survivantes…

  • Lampe à LED : resultat plus modeste.

    Lampe à LED : resultat plus modeste.

    LedLa lampe à led (diode electroluminescente) annoncée initialement à 1.5 W consomme en réalité entre 4 et 5. L’efficacité annoncée n’est pas au rendez vous. Encore que cette lampe est quand même moitié moins gourmande en électricité qu’une lampe fluocompacte. On attendra donc pour avoir la lumière gratuite et en illimité. Mais le résultat est quand même spectaculaire. Rappelons que la consommation électrique du particulier est constituée à 15 % par l’éclairage, et que cette consommation peut être drastiquement réduite.

    De plus elle ne souffre pas des problèmes de la lampe fluocompacte. Elle n’a pas besoin d’un temps de mise en route, et sa lumière est blanche.
    Elles est encore plus profitable dans le cas où les dépenses d’éclairage sont lourdes. (commerces par exemple).