Les pétroles bruts lourds étaient réputés inexploitables à des coûts de production acceptable.
L’essor rapide de la production liée aux bruts lourds de la ceinture de l’Orénoque nous prouve le contraire.
En effet, forer est un exercice courant, notamment en matière géothermique.
On peut prèlever un fluide, le faire circuler, le renvoyer, tous exercices qu’un foreur exerçant en géothermie connait bien. D’ailleurs les connaissances en forage, actuellement utilisées en géothermie nous viennent souvent de … l’exploitation pétrolière.
On s’attendait à des coûts d’exploitation délirants pour la ceinture de l’Orénoque. Ils se situent à 15 dollars le baril. Soit même un coût assez bas. Pourquoi ? le seul problème technique finalement dans l’Orénoque, ne concernent pas le pétrole, mais la plaine alluviale humide. C’est le cauchemar des foreurs qui préfèrent de loin un sol dur et compact. Le sol compact et dur est, de loin le paradis du foreur qui veut descendre loin.
Le reste consiste à construire des usines pour injecter des fluidifiants et récupérer le résultat de cette fludification. C’est vrai qu’on est pas dans le cas de pétrole qui jaillit sous pression et qui souvent conduit au gaspillage des gaz de torchage.
Le forage en biais et à l’horizontal et lui connu dès les années 1950. Et se révèle plus efficace pour extraire le brut qu’un puit classique.


















