Catégorie : actualités

  • La part des 4X4 et autres « light-trucks » vendus aux Etats-Unis n’est plus majoritaire

    La part des 4X4 et autres « light-trucks » vendus aux Etats-Unis n’est plus majoritaire

     Le citoyen américain aisé est généralement un amateur de gros 4X4 et autres SUVs, affichant ainsi sa bonne santé financière et convaincu que sa sécurité physique est ainsi beaucoup plus protégée en cas d'accident de la route. La forme exacerbée de ce comportement atteignant le ridicule avec l'inénarrable Hummer. Cependant comme pour tout geste de consommateur avisé, l'équation économique entre en jeu dans le choix du type de véhicule neuf acheté. C'est ainsi que durant 2007 le choix d'un light-truck était majoritaire (FIG., courbe verte), mais que dans la première partie de 2008 (FIG. courbe violette) le marché a connu une baisse de ces ventes de 4X4 sous l'impact de la folle ascension des cours des carburants. Ces ventes ont baissé bien avant le déclenchement officiel de la crise. Puis à partir du mois d'Août, la crise faisant baisser les ventes de berlines, le prix de l'essence baissant et les promotions commerciales battant leur plein, la part des ventes de light trucks se mit à remonter et redevenir majoritaire. Puis en 2009 (FIG., courbe rouge) le mouvement inverse s'amorça pour connaître un minimum provisoire avec la prime à la casse du mois d'Août.

    Ventes-4X4-USA-2009-09

     Ces oscillations des parts de ventes de 4X4 autour de la médiane montrent combien est long un processus de modification radicale des comportements d'achats. Les raisons de cette viscosité des comportements sont sûrement liées à l'agressivité des offres commerciales (il faut écouler les stocks de 4X4 à tout prix), à l'arrivée de nouveaux clients solvables avec la baisse des prix, à la fluctuation rapide des cours des carburants très faiblement taxés aux Etats-Unis, à l'absence d'offre alternative dans les créneaux haut de gamme qu'occupent traditionnellement ces produits.

     Il sera intéressant de suivre l'évolution de cette répartition des ventes avec l'apparition de nouvelles offres de berlines beaucoup plus sobres en carburants et les modifications éventuelles des règles de consommation des véhicules par l'Administration américaine. Mais il est évident que cette part importante de 4X4 dans les ventes, altère la capacité de ce pays à réduire son gaspillage énergétique.

    Le 2 Octobre 2009

  • L’action First Solar, leader du photovoltaïque, rejoint l’ndice S&P 500

    L’action First Solar, leader du photovoltaïque, rejoint l’ndice S&P 500

    First Solar Dans un climat très morose pour l'industrie photovoltaïque, sur fond de surproductions chroniques et d'effondrement des prix des modules, le premier américain du secteur et sûrement premier mondial cette année, First Solar, grâce à une technologie économique et une bonne politique d'implantations mondiales, va rejoindre l'Indice Standard & Poors 500. C'est la première entreprise "pure player" dans le solaire qui rejoint cet indice, elle va y remplacer le producteur de médicaments Wyeth en cours de rachat par Pfizer.

    Cette promotion ne doit cependant pas faire oublier les dangers qui menacent tout ce secteur industriel laminé par l'effondrement des prix. C'est une industrie de composants, avec les hauts et les bas déterminés par l'offre et la demande. Seuls dans ce genre d'industries, à terme, les plus robustes survivront.

    Wacker Chemie qui venait d'ouvrir en Allemagne avec Schott Solar une usine de production de wafers de Silicium, il y a de cela quatre mois, vient d'annoncer qu'elle quittait cette activité pour se focaliser sur son activité Silicium. Un tel retournement, en si peu de temps, en dit long sur l'avenir de l'industrie des wafers en Europe.

    Mais même, First Solar n'est pas à l'abri de possibles difficultés après les déclarations de Stephan Kohler, patron de l'Agence de l'Energie Allemande, qui affirme que les subventions à cette industrie doivent être réduites d'un tiers environ. De plus, les menaces protectionnistes allemandes pourraient aller jusqu'à bannir l'utilisation du Cadmium dans les modules, ce qui supprimerait tout déboucher des produits First Solar en Allemagne. La seule assurance de First Solar contre ce risque réside dans son implantation industrielle dans ce pays. 

    L'action First Solar devrait profiter de la nouvelle sur des achats de gestionnaires qui répliquent l'indice S&P, mais elle avait perdu 6% hier sur le Nasdaq.

    LIRE un papier sur l'avantage concurrentiel des technologies en couches minces.

    LIRE la nouvelle de Reuters.

    Le 2 Octobre 2009

  • ASTM officialise les mélanges de carburants synthétiques au kérosène pour l’aéronautique

    ASTM officialise les mélanges de carburants synthétiques au kérosène pour l’aéronautique

    Turbofan

    La publication de la nouvelle spécification ASTM D7566 est un pas franchi vers possibilité d’utiliser des carburants de synthèse ou autres biocarburants sous formes de mélanges, jusqu’à 50%, avec les carburants traditionnels dans l’aéronautique. Bien sûr chaque additif devra être homologué avant usage, mais c’est une voie ouverte à la possible utilisation de biocarburants dans la propulsion des avions, une des voies à privilégier par les opérateurs et les motoristes pour faire baisser les émissions de CO2 dans le transport aérien.

    Il n’est pas anodin que cette norme paraisse juste avant la réunion de Copenhague, lieu où sera sûrement débattu le sort de la gestion des émissions de GHG de l’aviation civile (LIRE)

    LIRE le communiqué d’ASTM.

    Le 30 Septembre 2009

  • Le fret aérien dans la zone Asie: un indicateur économique avancé toujours à la traîne

    Le fret aérien dans la zone Asie: un indicateur économique avancé toujours à la traîne

     Le transport de fret aérien dans la zone Asie publié tous les mois par l'IATA est un bon indicateur avancé de l'économie. Par exemple, dès le mois de Février 2008 il avait commencé sa décroissance, annonçant ainsi les déboires de l'été. Il est donc important de suivre son évolution au cours du temps. Le dernier chiffre qui vient d'être publié, celui du mois d'Août, indique une profonde stagnation de l'activité économique entre l'Asie et le reste du monde. En effet le recul du fret aérien de la zone Asie mesuré par rapport à il y a deux ans, ceci afin d'éviter les effets de base d'une année 2008 tourmentée, ressort à -15%, valeur identique à celle du mois de Juillet (FIG., courbe rouge). Ce pallier, peu encourageant, est indicatif d'un nonchalant mouvement de reprise par rapport aux plus bas du printemps dernier.

    Fret-aerien-asie-2009-08

    Le 30 Septembre 2009.

  • L’éloignement du peak-oil rend toute son acuité au changement climatique

    L’éloignement du peak-oil rend toute son acuité au changement climatique

      Un certain nombre de voies raisonnables et compétentes s'élèvent pour challenger le caractère imminent du peak-oil. Nous avions rendu compte ici (LIRE) en 2008 des hypothèses de Richard Nehring qui au congrès de l'ASPO-USA à Houston en 2007 était venu mettre les pieds dans le plat, en argumentant que les réserves ultimes de pétroles avaient de bonnes chances de se situer entre 3400 et 5000 milliards de barils, avec une hypothèse moyenne au dessus de 4000 milliards de barils, soit le double de ce qui est jusqu'à présent admis par les peakistes (LIRE). Leonardo Maugeri de chez ENI vient d'apporter de l'eau au moulin de cette vision progressiste de la découverte et de l'exploitation des réserves de pétrole dans le monde. Dans un papier récent, intitulé "Squeezing more oil out of the ground", il estime pour sa part que pour des quantités globales de pétrole estimées par les géologues américains entre 7000 et 9000 milliards de barils, en 2030 les professionnels du pétroles avec un taux de récupération supérieur à 50%, estimeront alors les réserves ultimes entre 4500 et 5000 milliards de barils. Pour étayer cette prédiction Maugeri décrit les progrès accomplis dans la récupération assistée des ressources aux moyens de divers procédés tels que l'injection de vapeur d'eau, les forages horizontaux, les injections de CO2 ou d'Azote, la combustion partielle, les procédés chimiques et biologiques. Il insiste également sur l'existence de larges territoires encore inexplorés et sur les forages très profonds du type Pre-Sal au Brésil (FIG.) qui révèlent des ressources nouvelles. Pour Maugeri il reste assez de pétrole à trouver et à exploiter pour la totalité du siècle, ce à quoi que les hypothèses de Nehring conduisaient logiquement.

    Brésil-pré-sal

     

     Il est donc impératif de comprendre rapidement, afin d'éviter tout contresens, que la raréfaction des ressources pétrolières au rythme de consommation actuel ne se posera que dans un délai de l'ordre du siècle. Or, ce n'est pas le cas pour le changement climatique en cours qui va s'amplifier sur quelques décennies à venir, durant lesquelles les dirigeants des Nations vont encore essentiellement faire semblant d'agir, soutenus par une base populaire encore peu motivée et incrédule. Le réel problème de ce siècle sera le changement climatique qui imposera logiquement de réduire les consommations de pétrole par quatre ou cinq, ce qui repoussera de quelques décennies supplémentaires la fin des produits pétroliers naturels. Entre temps, les divers modes de transports terrestres, aériens et maritimes se seront adaptés à cette raréfaction de la ressource naturelle et à la contrainte climatique, ce que nous percevons déjà avec la montée en puissance des biocarburants et la timide apparition de la voiture électrique. Les carburants liquides de synthèse obtenus à partir du gaz, de charbon et de biomasse prendront peu à peu le relai du pétrole pour les applications comme le transport aérien, nécessitant un carburant liquide.

    LIRE un pre-print du papier de Leonardo Maugeri paru en Avril dernier. Le papier définitif (LIRE) est maintenant accessible librement sous le titre "Another Century of Oil".

     Le 26 Septembre 2009

  • Le commerce mondial du charbon à 690 MT ne sera qu’en faible décroissance en 2009

    Le commerce mondial du charbon à 690 MT ne sera qu’en faible décroissance en 2009

    Alors que le Président Hu Jintao expliquait à l'ONU que les émissions de CO2 de la Chine sont le problème principal des pays qui peuvent l'aider, le puissant Zhang Guobao, patron de l'Administration Nationale de l'Energie, rappelait lors d'une conférence de presse que les besoins en charbon de la Chine allaient demeurer importants pendant longtemps encore (LIRE).

    D'après Reuters, pour ses dernières prévisions trimestrielles, l'Australian Bureau for Agriculture and Resource Economics vient de revoir à la hausse ses prévisions de commerce mondial du charbon. Il ne régresserait en 2009 que de 2% à 690 millions de tonnes grâce à une reprise des importations asiatiques qui devraient afficher une croissance de 3,5% à 402 MT, ce qui représente 52% des échanges. Le Japon premier importateur mondial de charbon devrait voir ses besoins décroître de 10% à 115 MT. Par contre la Corée du Sud devrait importer 81MT en croissance de 7%, la Chine 60MT (+70%) et l'Inde 42 MT (+24%). Les importations des autres régions du monde, hors Asie, devraient voir leurs importations baisser de 9%. Parmi celles-ci l'Europe afficherait une baisse de 8%.

    Du côté des exportations l'Indonésie premier exportateur mondial de charbon et son challenger l'Australie qui représentent à eux deux, 50% des exportations mondiales, verraient leurs volumes croître respectivement de 6% et 9%. Par contre les exportations de la Chine (-42%) et des Etats-Unis (-43%) devraient fortement se replier.

    Charbon-import-export-2009

     La Chine avec 9% des importations et 3% des exportations devrait être en 2009 importateur net de 35 MT de charbon.

    Rappelons que ces 690 millions de tonnes de charbon échangés dans le monde ne représentent que 10% environ des 6,5 milliards de tonnes de charbon et lignite produits mondialement. Le charbon n'est pas une ressource d'énergie primaire qui s'échange aisément. 

    LIRE la dépêche de Reuters.

    Le 26 Septembre 2009

  • Le raffermissement (passager?) du dollar laisse tomber les cours du brut et des produits raffinés

    Le raffermissement (passager?) du dollar laisse tomber les cours du brut et des produits raffinés

     Il y avait plus à perdre qu'à gagner sur le pétrole. Telle était la conclusion en fin de semaine dernière. La seule variable aléatoire était la faiblesse du dollar contre les autres monnaies qui jusque là avait tenu les cours du brut WTI à bout de bras. Un raffermissement (passager?) du dollar depuis deux jours suffit à faire plonger les cours du baril de 5$ à New York et par solidarité du même montant pour le Brent à Londres. La raison principale: les fondamentaux entre l'offre et la demande de pétrole dans le monde sont totalement déséquilibrés au profit de l'offre. Quelques indicateurs simples mettent en lumière ce déséquilibre:

    1) les stocks de produits pétroliers au sein de l'OCDE ne cessent de croître depuis près d'un an:

    La spéculation, jouant sur la structure en contango des cours des futures (les prix se valorisent avec la durée de l'échéance) a maintenu une demande artificielle qui s'est retrouvée dans les stocks OCDE. Les données publiées par Total lors de sa présentation de mi-année (FIG.I) illustrent parfaitement ce phénomène où les stocks flottants sur divers tankers, loués à prix cassés, atteignent les 120 à 130 millions de barils. Ces stocks "anonymes" se rajoutent aux 120 à 130 millions de stocks officiels en trop. C'est donc un million de barils par jour de pétrole qui est produit en excès depuis trois trimestres consécutifs.

    Stocks-variation-2009-T2

    2) les productions de l'OPEP, encouragées par des prix en hausse, ne cessent de croître:

     L'indiscipline proverbiale des pays de l'OPEP joue à fond, encouragée par des cours du brut qui ont miraculeusement dépassé les 70 dollars le baril. Les quotas décidés en Décembre 2008 ne sont plus qu'un vieux souvenir, d'un temps aux cours délabrés. Alors, peu à peu, l'OPEP écorne de plus en plus le contrat, pour atteindre une production au mois d'Août à 1,4 millions de barils de plus que l'allocation (FIG.II).

    OPEC-2009-08

    3) les consommations de pétrole dans les pays OCDE sont en très fort repli

     Sur les cinq premiers mois de l'année, la demande en produits pétroliers au sein des pays membres de l'OCDE est en recul de 3 millions de barils/jour (LIRE), la demande durant l'été aura été un peu plus soutenue, mais les dernières données hebdomadaires de l'Energy Information Administration américaine semblent montrer que la demande s'essouffle avec la fin des beaux jours. De plus, dans le bilan de la demande mondiale il ne faut pas oublier la montée en puissance des biocarburants qui interviennent pour 1,6 millions de barils/jour (USA: 0,7; Brésil: 0,5 et ROW: 0,4) et qui diminuent pour 1,1 à 1,2 millions de barils, en équivalent énergie, la demande de pétrole.

     L'ensemble de ces données fondamentales s'oppose aux mouvements spéculatifs qui voudraient voir s'apprécier les cours du pétrole, pour attirer plus de placements et faire ainsi plus de business et de commissions. En raison d'une trop précoce anticipation par les Marchés et de l'absence de reprise économique nette ces fondamentaux ont un effet cumulatif dévastateur. En effet plus les prix s'apprécient et plus produit l'OPEP, plus gonflent les stocks et plus violent sera l'éclatement de la bulle. Les marchés vont de bulle en bulle, c'est intrinsèque aux mécanismes en jeu nous dit-on. L'exemple des cours du pétrole, courant depuis le mois d'Avril derrière une chimérique reprise, est une bonne illustration du phénomène.

    Le 25 Septembre 2009

  • Californie: 4,5 milliards de dollars pour aménager la ligne de 800 miles du futur TGV

    Californie: 4,5 milliards de dollars pour aménager la ligne de 800 miles du futur TGV

     Les choses avancent pas à pas dans le projet de train rapide californien. Le California High-Speed Rail Authority Board vient de donner son feu vert pour 4,5 milliards de projets d'électrification et d'aménagement de la ligne de 800 miles qui reliera San Diego, Los Angeles au sud à Sacramento et San Francisco plus au nord (FIG.). C'est un projet global de 33 milliards de dollars qui devrait être opérationnel en 2020. Projet d'une grande importance pour les divers opérateurs et constructeurs de trains qui sont sur les rangs, puisque c'est lui qui servira de référence pour les prochaines lignes qui verront le jour dans divers Etats américains au cours de ce siècle. La bataille sera rude!

    Californie-TGV-CHSRA

    LIRE le rapport de décision de la CHSRA.

    Le 24 Septembre 2009

  • Etats-Unis: l’attractivité des marques automobiles en plein chamboulement

    Etats-Unis: l’attractivité des marques automobiles en plein chamboulement

     L'Institut de sondage Rasmussen évalue périodiquement l'attractivité des marques automobiles auprès de la clientèle américaine, à l'aide de questions sur les intentions de choix de marque concernant l'achat du prochain véhicule. Le résultat publié ce mois-ci montre que les choix fermes de marque (FIG., barres rouges) mettent en tête GM (14%), Ford (13%) et Toyota (11%). Par contre Chrysler est repoussé dans le classement à la sixième place (4%), derrière Honda (8%) et Mercedes (5%). Mais il est aussi intéressant de mesurer l'attractivité des marques en intégrant également les réponses moins définitives, mais qui envisagent la marque concernée comme une possibilité de choix à considérer pour un prochain achat (FIG., somme des barres rouges et oranges). C'est alors le japonais Toyota qui fait le meilleur score avec 54%, suivi de Ford (48%) qui se place devant GM et Honda, tous les deux à 44%. Cet indicateur, illustrant les potentialités commerciales des marques, permet de mieux mesurer l'attractivité des deux leaders japonais et de l'intérêt qu'ils suscitent auprès de la clientèle américaine.

    Sondage-rasmussen-2009

     LIRE les commentaires de Rasmussen et l'engouement (11%!!) pour les voitures Mercedes de la part des fonctionnaires américains.

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    Le 24 Septembre 2009

  • Les entrées de commandes à l’industrie en Europe sont encore déprimées au mois de Juillet

    Les entrées de commandes à l’industrie en Europe sont encore déprimées au mois de Juillet

     "Les entrées de commandes dans l'industrie en hausse de 2,6% dans la zone euro" titre Eurostat pour son communiqué donnant les chiffres du mois de Juillet. Pour être rigoureux Eurostat aurait dû rajouter "par rapport à celles du mois précédent". Alors je propose un autre titre qui serait: "Les entrées de commandes dans l'industrie en baisse de 24,3% dans la zone euro par rapport à celles de l'année précédente" (FIG.I). C'est sûr, c'est moins vendeur, mais c'est tout aussi rigoureux. Mon titre a cependant une vertu, il n'anticipe pas de reprise de l'activité industrielle en Europe significative avant la fin de l'année. Il faut retourner 6 ans en arrière pour retrouver les mêmes valeurs d'entrées de commandes (FIG.II).

    Entrées-commandes-2009-07

    Entrées-commandes-indice-2009-07

    LIRE le communiqué d'Eurostat.

    Le 24 Septembre 2009