Catégorie : actualités

  • La demande de pétrole dans les pays OCDE a baissé en moyenne de 2,3 millions de barils/jour au cours du premier trimestre

    La demande de pétrole dans les pays OCDE a baissé en moyenne de 2,3 millions de barils/jour au cours du premier trimestre

                         L'Energy Information Administration américaine vient de publier ses estimations de consommation de pétrole dans les pays OCDE pour le premier trimestre 2009. A 46,4 millions de barils/jour en moyenne elles sont en baisse de 5% à 2,3 millions de barils/jour. Ce sont essentiellement les Etats-Unis et le Japon qui expliquent ce fort retrait de consommation. L'Europe y  participe de façon moins évidente en raison de la hausse de 80 mille barils/jour des consommations allemandes  (FIG.).

    Conso-pétrole-OCDE-2009-T1 

                            Les prévisions de variations à la baisse des consommations OCDE par rapport à celles des mêmes trimestres en 2008 sont également importantes pour le deuxième trimestre (-5,8%) pour se relaxer par la suite en raison d'un effet de base décroissant. L'EIA prévoit -3,1% et -1,8% respectivement de baisse aux T3 et T4 pour les consommations des pays de l'OCDE.

                            L'ensemble, tenant compte d'une légère reprise économique en Asie, conduit à une baisse de consommation de pétrole mondiale de 1,55 millions de barils/jour pour 2009 soit de 1,5%, à moins de 84 millions de barils/jour.

                           Ces chiffres, associés aux prévisions pessimistes du FMI sur l'économie européenne d'ici à la fin de l'année qui pronostique un recul de l'économie allemande de 6,2% , ne sont pas de nature à affaiblir le dollar et à affermir les cours du pétrole qui étaient montés trop vite et trop tôt vers les 70$ le baril. Le repli annoncé des cours vers 60$ le baril était inéluctable (LIRE). La question rouge est maintenant la suivante: les cours du pétrole vont-ils poursuivre leur descente vers 50$ ou 40$ le baril? Il est simplement évident que rien ne retient ce cours des 60$ et qu'une phase de spéculation à la baisse pourrait s'amorcer. Les stocks physiques pléthoriques de produits pétroliers pourraient alors devenir très brûlants, surtout en l'absence d'annonce d'ouragan sur le Golfe du Mexique.

    Le 9 Jullet 2009.

  • Alcoa : les ventes d’Aluminium sous forme de produits plats illustrent une économie languissante

    Alcoa : les ventes d’Aluminium sous forme de produits plats illustrent une économie languissante

                      Les ventes trimestrielles d'Aluminium sous forme de produits plats laminés (flat-rolled) d'Alcoa ont présenté une chute entre 2008 et 2009 de 130 mille tonnes (FIG.). Elles représentaient  65% des productions d'Aluminium du Groupe en 2007, elles n'en représentent plus que 50% en 2009. Ce retrait explique la chute des productions globales d'aluminium qui sont passées de plus d'un million de tonnes par trimestre, à 900 mille tonnes au T2 2009. Durant le deuxième trimestre de cette année les ventes de ces produits plats, très utilisés dans la confection des films d'emballage ou des pièces embouties, sont restées au niveau de celles du premier trimestre. De l'aveu d'Alcoa ce sont tous les secteurs qui sont en retrait, à l'exception de l'automobile (au plus bas) et de l'emballage. Ces chiffres ne sont pas indicateurs d'une reprise imminente de l'économie mondiale et confirment les doutes exprimés auparavant sur une hypothétique reprise (LIRE).

    Alcoa-laminés-2009-T2 

    Le 9 Juillet 2009

  • GE Energy veut valider sa technologie de cycle de rankine organique sur une installation slovène

    GE Energy veut valider sa technologie de cycle de rankine organique sur une installation slovène

                     General Electric travaille depuis des années sur la récupération de l'énergie résiduelle des effluents gazeux à l'aide d'un cycle de Rankine à solvant organique (ORC). Ce procédé repose sur l'évaporation directe d'un solvant autre que l'eau dans un échangeur dont la vapeur va aller alimenter une turbine pour être par la suite recomprimée (FIG.). Des études sont menées à la fois aux Etats-Unis, en particulier en collaboration avec le DOE (LIRE) et en Allemagne, à Munich, par les équipes de GE Global Research. C'est cette équipe bavaroise qui veut tester en vraie grandeur les derniers perfectionnements apportés à cette technologie dans une centrale slovène de 7 MW  fonctionnant au biogaz et équipée de trois turbines Jenbacher de 2,4MW. L'objectif est de placer une boucle ORC sur l'un des équipements. D'après les spécialistes ce perfectionnement permettrait d'améliorer de 5 points le rendement de la turbine.

    GE-organic rankine cycle 

                       Bien sûr un tel équipement de perfectionnement doit être simple, peu onéreux et de maintenance simplifiée pour qu'un retour sur investissement soit facilement dégagé.

                       Une autre option technologique pour la récupération de l'énergie repose sur l'effet thermoélectrique qui grâce aux progrès en cours sur les matériaux devrait permettre de récupérer dans les 8% des énergies perdues dans les gaz d'échappement (LIRE), mais là aussi le prix des équipements est un point clé.

    LIRE  le communiqué de GE Energy.

    Le 7 JUillet 2009

  • L’Etat australien du Queensland veut s’équiper de centrales au charbon avec captage du CO2

    L’Etat australien du Queensland veut s’équiper de centrales au charbon avec captage du CO2

                          L'Etat du Queensland est un grand producteur de charbon australien. Son intérêt est de faire la promotion de l'utilisation la plus propre possible de ce combustible dans les centrales électriques, avec la quasi suppression de tout rejet, dont celui de CO2. Pour cela il a créé un organisme ZeroGen qui est en charge de l'élaboration et de la mise en oeuvre de cette politique de promotion. Une étude d'une centrale de type IGCC (Integrated Gas Combined Cycle) couplée avec un captage et une séquestration de CO2 (CCS) a été confiée à Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et à Mitsubishi Corporation. L'objectif est de définir une centrale au charbon de 530 MW et de capter une large proportion du CO2 émis durant le procédé. Ce process d'une grande complexité repose sur la gazéification du charbon en syngas (CO + H2), la conversion du monoxyde de carbone en CO2 et son captage, la combustion de l'hydrogène dans une turbine et l'utilisation des gaz de combustion et de la chaleur récupérée lors des différentes étapes du procédé, pour activer un générateur à vapeur couplé à l'axe de la turbine.

    IGCC_Siemens 

                       La crédibilité de MHI dans le domaine repose sur le fait que cette Société sait industriellement capter le CO2 dans ses unités de production d'urée et qu'elle dispose d'une centrale pilote de type IGCC de 250MW qui a déjà fonctionné durant 2000 heures (LIRE l'article précédent).

                        Encore un exemple qui montre que la relance verte ne repose pas sur du vent, mais sur de robustes compétences industrielles élaborées depuis de longues années de travail et d'investissements dans les procédés innovants. Dans le monde il existe quelques grands Groupes susceptibles de pouvoir se battre sur ces grands projets mettant en oeuvre le gaz naturel ou le charbon couplé ou non à la biomasse. Citons en plus de MHI, General Electric, Siemens et Alstom. Mais notre leader français ferait mieux de se préoccuper se son coeur de business et de lier des alliances, comme celle toute récente de GE et de MHI sur les futures centrales à gaz naturel, plutôt que d'aller agacer AREVA dont l'alliance avec MHI ferait le leader mondial incontesté du nucléaire. Notre pays n'a pas besoin d'une "Equipe de France du nucléaire" comme l'a déclaré, assez stupidement, un dirigeant d'Alstom. L'industrie ce n'est pas du football. La France a besoin de leaders mondiaux sachant présenter les compétences les plus élaborées face à leurs concurrents. Or, il n'est pas sûr qu'Alstom soit un leader mondial dans le domaine de l'énergie. Nous sommes en retard, Monsieur Borloo!

    Le 3 Juillet 2009

  • Les ventes de voitures américaines ont chuté de 42% au premier semestre par rapport à il y a deux ans

    Les ventes de voitures américaines ont chuté de 42% au premier semestre par rapport à il y a deux ans

                         Le mois de Juin, à 858 mille véhicules vendus dans le mois, affiche une chute des ventes américaines de véhicules en unités de 30% par rapport à il y a un an et de 36% par rapport à il y a deux ans (-430 mille exemplaires). En cumulé sur le premier semestre la chute est de 35% par rapport à 2008 et de 42% par rapport à 2007. En effet pour obtenir une bonne évolution du marché automobile américain il est préférable de prendre pour référence 2007 qui était l'année de tous les succès de ventes. L'année 2008, en raison de la montée débile des cours du pétrole, avait déjà connu une chute des ventes, en particulier de celle des 4X4. Cette comparaison de Juin 2009 par rapport à Juin 2007 permet d'illustrer le fait que tous les constructeurs ne sont pas égaux devant la chute des ventes (FIG.). Si Chrysler affiche une baisse spectaculaire de 60% en deux ans, on constate, de l'autre côté de l'éventail, que les ventes de Volkswagen n'ont baissé que de 7%. En effet en 2008 à cette date les ventes de VW avaient progressé de 14%. De plus, certains modèles de VW équipés de moteurs diesel, représentant 26% des ventes du constructeur allemand, rencontrent un succès certain aux USA. Après tout, l'offre diesel est une bonne façon de se démarquer et de présenter des consommations de carburant attrayantes. La chute des ventes de Toyota en deux ans est également impressionnante, au coude à coude avec celle de GM. Toyota était devenu trop américain aux Etats-Unis.

    Ventes-voitures-USA-2009-06  

    Le 2 Juillet 2009

  • Les prix de l’électricité en Europe illustrent les choix énergétiques et fiscaux de chacun des Etats

    Les prix de l’électricité en Europe illustrent les choix énergétiques et fiscaux de chacun des Etats

                        L'Italie et l'Allemagne possèdent, parmi les grandes nations européennes, le trophée des prix de l'électricité que ce soit pour les faibles quantités à destination des foyers ou pour les volumes importants consommés par l'industrie, nous informe Eurostat. L'Espagne, malgré un niveau de taxes très faible, voit son énergie devenir de plus en plus onéreuse, plombée par des ressources renouvelables hors de prix. En 2008 elle a été obligée de mettre un coup d'arrêt brusque au développement du photovoltaïque qui était devenu le nouvel Eldorado de toutes les industries du secteur dans le monde. Elle va devoir maintenant payer ces excès, et cela durant de longues années. La Suède pour les tarifs à l'industrie et la France pour les deux secteurs se démarquent. Ces deux Nations basent leur production d'électricité sur le nucléaire et l'hydroélectricité (LIRE).

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    Le 1er Juil. 2009

  • Etats-Unis: la consommation de pétrole tirée vers le bas par les produits autres que l’essence

    Etats-Unis: la consommation de pétrole tirée vers le bas par les produits autres que l’essence

                        L'Energie Information Administration américaine vient de publier les données de consommation en produits pétroliers du mois d'Avril. Il apparaît que les consommations de ce mois sont en baisse de 6,6% par rapport à l'an dernier (-1,3 millions de barils/jour) et qu'en cumulé sur les quatre premiers mois de 2009 la baisse atteint 5,6% par rapport à l'an dernier. Alors que les consommations d'essence affichent un retrait limité de 1,5% sur le quadrimestre, ce sont les consommations des produits autres que l'essence qui affichent un important retrait de 9% (FIG.). L'utilisation de gasoil est en retrait de 9%, celle de kérosène recule de 10%, les gaz liquéfiés sont en retrait de 8%. Ces produits, autres que l'essence, représentent encore plus de la moitié des consommations de pétrole américaines.

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                       Baisse des consommations des ménages, baisse de l'activité industrielle, des transports et de la pétrochimie participent à cette réduction importante de la demande en produits pétroliers en ce début 2009. Malgré cela, les Marchés, animés par quelques poignées de hedgers cocaïnés, poussent inexorablement l'ascension des cours du pétrole sur fond d'un marché physique délabré et regorgeant de stocks. Les patrimoines américains, ceux qui ne se sont pas trop fait plumer par Madoff, recherchent à se protéger de la baisse du dollar et se placent massivement sur les futures adossées au pétrole ou à toute autre commodité à la mode. Nous irons de bulles en bulles, les mécanismes sont toujours là, les règles n'ont pas changé et les anglo-saxons ont besoin de valoriser leurs patrimoines pour assurer leurs retraites.

    Le 30 Juin 2009

  • Le repli des cours de l’essence sur le NYMEX annonce celui du pétrole

    Le repli des cours de l’essence sur le NYMEX annonce celui du pétrole

                             Le marché physique du pétrole n'intéresse personne en ce moment. Les mouvements "révolutionnaires" du MEND dans le delta du Niger ne font pas bouger d'un cent le cours du pétrole. La demande mondiale de pétrole est atone, les stocks sont au plus haut. Les stocks US de pétrole brut ont baissé en fin de semaine dernière de 4 millions de barils, mais les stocks de produits pétroliers se sont accrus de 5,3 millions de barils pour atteindre 1105 millions de barils, 100 millions de trop, et c'est ce chiffre, bien sûr, que les professionnels regardent. L'Angola qui a investi massivement dans l'offshore, s'énerve en demandant un accroissement de ses quotas et ses petits camarades de l'OPEP donnent de grands coups de canif dans le contrat de Décembre, en produisant plus que de décidé (LIRE). Le gouvernement américain sponsorise les biocarburants et l'efficacité énergétique dans les transports. Tout le monde sait qu'il va falloir fermer des raffineries aux USA, celles dont les performances sont trop médiocres et qui vont devoir en 2012 payer pour acquérir des droits d'émissions de CO2. L'essence sera importée des grandes raffineries du Continent indien ou d'Arabie Saoudite. Le rallye du mois de Mai apparaît, a posteriori, comme une anomalie, animée par la défiance des milieux financiers vis à vis du dollar. Mais les cambistes s'aperçoivent que ni l'Euro, ni la Livre Sterling ne valent guère plus dans un climat économique délabré. Les taux longs des Bons du Trésor américain sont en repli (3.54% pour le 10 ans Vendredi), signe d'adjudications sans tensions.  Alors la chute du dollar marque une pose autour d'un euro à 1,4 dollar et par conséquent, le pétrole aussi marque le pas, autour des 70 dollars ou 50 euros le baril, prix inespéré pour les producteurs par les temps qui courent.

    Cours-gasoline-nymex-2009-06

                        Seuls, les cours de l'essence à New York qui avaient franchi les 85$ le baril et les 60 euros les semaines précédentes, se sont franchement repliés (FIG.), annonce d'une future baisse des cours du brut qui seraient plus à l'aise autour des 60 dollars le baril par les temps d'inertie économique qui sévissent et de stabilisation du cours de change du dollar. La Bourse de New York, avec une baisse de 10% de l'AMEX OIL INDEX en deux semaines, a de toute évidence anticipé cette éventualité. 

      Le 28 Juin 2009

  • Les données du fret aérien suggèreraient une lente remontée de l’économie

    Les données du fret aérien suggèreraient une lente remontée de l’économie

                          L'IATA communique tous les mois les variations de trafic de passagers et de fret dans diverses zones du monde, par rapport au même mois de l'année précédente. Ce mode de communication de l'activité permet de corriger les variations saisonnières fortes qui caractérisent ces activités. Parmi les diverses données communiquées, il en est une particulièrement importante, c'est la variation du fret dans la zone Asie-Pacifique qui constitue un indicateur clé et avancé de l'économie mondiale. L'analyse de cet indicateur en ce moment est assez délicate, la base de 2008 ayant connue elle même de fortes variations. C'est la raison pour laquelle il est intéressant de corriger les données des variations de l'année précédente et donc d'étudier la variation du fret par rapport au même mois il y a deux ans (M-24) qui était une période de croissance régulière de l'activité économique (FIG.). On peut alors constater que cet indicateur intensif est passé par un minimum entre Décembre 2008 et Mars 2009 et qu'il semble amorcer depuis les deux derniers mois connus une lente reprise d'une activité réduite d'un cinquième par rapport à celle d'il y a deux ans.

                       L'absence de données intra zone Asie ne permet pas d'affirmer que c'est le paramètre qui explique cette lente remontée, mais la faiblesse des économies américaines et européennes le laisse soupçonner. Il n'est pas interdit de penser qu'après ce trou d'air de -25%, le trafic de fret de la zone Asie-Pacifique amorce une lente remontée, indicative d'une reprise molle de l'économie mondiale qui démarrerait pas l'Asie.

    Transport-aerien-fret-asie-2009-05 

    Le 28 Juin 2009

  • La production d’électricité en Europe est quasiment stable depuis trois ans

    La production d’électricité en Europe est quasiment stable depuis trois ans

                          Eurostat nous révèle (enfin) que la production d'électricité qui s'est élevée à 3182 TWh, dans l'Europe des 27 a été quasiment stable (-0,1%) en 2008 par rapport à 2007. Elle n'avait crû que de 0,2% l'année précédente ce qui se traduit, donc, par une stagnation de la production électrique européenne depuis trois ans. Sans être grand devin, il est possible d'anticiper qu'elle va décroître en 2009. A la fin de l'année, l'Europe aura donc vécu quatre ans sans croissance de sa production électrique. Parmi les grands pays européens c'est surtout le Grande-Bretagne qui affiche un recul important (-2,3% entre 2008 et 2006), la France présente une production étale sur trois ans, l'Allemagne progresse de 0,7% sur la même période. Le mode de production de l'électricité en Europe est des plus variés, en fonction des ressources et des choix de chacun des pays (FIG.)

    Elec-Europe-2008 

                   Il est clair que l'Europe avec d'une part, la tertiarisation forcée de son économie, en raison de la fermeture inexorable d'une partie de ses unités de production délocalisées en Asie, avec d'autre part, les progrès réalisés dans l'efficacité énergétique motivés par la montée des prix de l'énergie, connaît en ce moment un changement de pente net de sa consommation d'énergie, la part sous forme électrique étant un révélateur de la tendance globale. La chasse aux gaspillages va se traduire par une inflexion des consommations. Là encore le caractère inéluctable de la croissance continue des consommations d'énergie dans le monde n'est pas écrite dans un grand livre. La réduction des gaspillages des pays les plus riches doit pouvoir compenser en tout ou partie l'accroissement de niveau de vie et des populations des pays les plus pauvres. La solution de l'équation dépend du comportement de quelques grands pays ou grandes régions comme les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Moyen-Orient et l'Europe devant le gaspillage systématique des ressources auquel ils se livrent. La peur devant le réchauffement climatique et les catastrophes annoncées qui vont l'escorter, devraient provoquer une prise de conscience de plus en plus aiguë des populations. Le changement climatique du Sahel au siècle dernier, n'a intéressé personne, mais ceux annoncés en Australie ou en Californie connaîtront de plus amples résonances, au sein de l'opinion publique des pays les plus riches.

    LIRE le rapport d'Eurostat.

    Le 27 Juin 2009