Catégorie : actualités

  • Réduction en 2014 de 11 milliards d’euros de la facture énergétique de la France

    Les statistiques publiées par les douanes en ce début 2015 nous indiquent que le solde exportateur de la France en 2014, y compris le matériel militaire, est établi avec un déficit de 53,8 milliards d’euros. Ce résultat est en amélioration de 7 milliards d’euros par rapport à celui de 2013, alors que celui de 2013 était lui aussi en amélioration de plus de 6 milliards d’euros par rapport à celui de  2012 (TAB.I).

    TAB.I Douanes: solde exportateur de la France durant les douze dernières années (y compris matériel militaire)

          Cette progression du solde ne provient pas d’un progrès dans les exportations qui son restées quasiment étales entre 2013 et 2014 autour des 437 milliards d’euros, mais il provient de la baisse des importations expliquée pour l’essentiel par la baisse de la facture énergétique.

    A partir du cumul des nomenclatures publiées par les douanes et qui ne comportent pas les échanges de matériels militaires, les soldes exportateurs sont alors encore plus négatifs (TAB.II)  mais  les progrès annuels de 7 milliards d’euros durant ces dernières années y sont retrouvés avec respectivement de 2011 à 2014 des soldes déficitaires de 91; 84; 77 et 70 milliards d’euros.

    Date

    Export

    Import

    Solde

    2014

    426 719

    496 883

    -70 164

    2013

    427 760

    505 467

    -77 707

    2012

    434 322

    518 451

    -84 129

    2011

    420 311

    511 601

    -91 290

    TAB.II Douanes: solde exportateur de la France issu du cumul de la nomenclature publiée (et qui ne prend pas en compte le matériel militaire)

    Ces données montrent que la France, depuis plus de dix ans, consomme plus de biens qu’elle n’en produit (le dernier solde exportateur positif remonte à 2002) ,  mais qu’après un maximum de ce déséquilibre observé en 2011, le bilan exportateur du commerce extérieur bien qu’encore fortement négatif, évolue depuis trois ans dans la bonne direction grâce en particulier à la baisse des importations et une certaine stabilité des exportations, à euros courants.

    Un examen plus détaillé de la facture énergétique montre qu’elle joue un rôle majeur dans cette baisse récente des importations de notre pays (TAB.III).

    TAB.III Bouquet énergétique de la France. Solde exportateur pour diverses nomenclatures douanières.

    J’ai relevé, au sein de la nomenclature des douanes françaises, un certain nombre de lignes qui représentaient des énergies primaires (charbon, gaz naturel, pétrole, combustibles nucléaires), les produits issus du raffinage du pétrole dont les importations complètent les insuffisantes productions du raffinage local, un vecteur d’énergie: l’électricité ainsi que certains produits comme l’aluminium ou les engrais et composés azotés, comme l’urée, dont l’élaboration est particulièrement énergivore.

    Le solde négatif de cet indicateur des échanges énergétiques a affiché son amplitude maximale en 2012 avec un déficit de près de 75 milliards d’euros, il est revenu à 60 milliards d’euros en 2014, affichant un superbe retrait de 11 milliards d’euros par rapport à celui de 2013. Ce sont essentiellement les réductions en volumes et en prix des importations de gaz naturel, de pétrole et autres produits pétroliers qui expliquent pour 90% la performance. Il est également possible de noter la croissance du solde positif des exportations d’électricité, la France, favorisée par un hiver clément, au sein du réseau ouest-européen interconnecté, a pu jouer à fond son rôle indispensable de fournisseur d’énergie électrique de base.

    Une donnée importante: malgré une consommation stable de carburants (essence, gazole et kérosène) les flux de consommations françaises en volumes de produits pétroliers en Octobre  2014 moyennées sur 12 mois glissants étaient en baisse de 4% selon l’IEA (FIG.I, courbe rouge). Baisse en volume des consommations qui participe à la réduction en euros des importations de produits pétroliers.

    FIG.I: France, flux des consommations mensuelles moyennes de produits pétroliers, en volumes sur les douze derniers mois (IEA).

         En conclusion il est possible d’affirmer aujourd’hui que la baisse des prix des ressources énergétiques primaires, plus ou moins indexées sur le prix du baril de pétrole, et que la baisse continue des consommations françaises de produits pétroliers participent  à la réduction du solde négatif des échanges de produits de la France.

    Compte tenu du maintien de prix bas du baril de pétrole observé en ce début 2015, ce phénomène de réduction du solde annuel défavorable des échanges devrait se poursuivre durant 2015, au moins jusqu’au mois de Juillet. Après, tout dépendra d’un redressement éventuel des cours du brut, largement lié aux paramètres géopolitiques et à un hypothétique mouvement de baisse des cours du dollar vis à vis des autres monnaies qui inciterait les acteurs de marché à des achats de couverture de pétrole papier.

    Le 9 Février 2015

  • Les marchés du pétrole jouent le baril à la hausse

    Les marchés du pétrole jouent le baril à la hausse

    C’est l’EIA américaine qui signale la montée des stocks de pétrole brut aux États-Unis. Ces stocks atteignaient les 407 millions de barils au 23 Janvier, niveau nettement au-dessus des valeurs habituelles (FIG.II)

    Dans ce marché américain du pétrole brut, ouvert sur le monde par le biais des importations nécessaires à l’alimentation des raffineries et qui s’élèvent autour des 7,5 millions de barils par jour, s’il y a montée des stocks, c’est qu’il y a des opérateurs qui volontairement achètent à bon compte du pétrole, le revendent à terme et le stockent en attendant. Le hasard n’a que bien peu à faire dans ce domaine.

    Cette affirmation est confortée par la configuration actuelle en contango du marché à  terme  du pétrole (FIG.I). Les prix à terme du baril de pétrole augmentent avec l’horizon de transaction de la ressource.

    Cette configuration du marché qui se concrétise par un gel partiel et provisoire  des ces volumes de pétrole stockés devrait se traduire par une montée, à venir,  des cours du brut qui sera d’autant plus marquée que les opérateurs en achetant du pétrole papier désireront se prémunir d’une baisse des cours du dollar, devenu subitement une devise trop forte pour une large part de l’économie américaine.

    Bien des paramètres de marché plaident pour une revalorisation des cours du brut. Seule l’amplitude de ce mouvement me semble difficile à pronostiquer.

    LIRE l’excellent papier de l’EIA sur le sujet. Il intègre également la mise en contango du marché à terme du Brent, ce qui montre le caractère général du mouvement observé.

    Le 29 Janvier 2015

     

  • La Chine: premier producteur et consommateur mondial d’Aluminium de première fusion

    La Chine: premier producteur et consommateur mondial d’Aluminium de première fusion

    Les publications annuelles du grand producteur d’alumine et d’aluminium Alcoa présentent un intérêt économique majeur: elles décrivent le monde de la production d’aluminium de première fusion, domaine où, incontestablement, la Chine occupe une place primordiale de premier acteur mondial. Or l’aluminium est un métal léger qui est mis en œuvre dans des secteurs économiques majeurs tels que l’aéronautique, les transports, les turbines génératrices d’électricité ou la construction. C’est aussi un bon conducteur d’électricité qui se substitue au Cuivre dans les câbles de puissance. Sa consommation est donc un marqueur de premier choix pour mesurer la santé économique et le dynamisme d’un pays ou d’une zone.

    Il ressort de ces données que l’Asie consommera en 2015 près des deux-tiers (65%) de l’Aluminium de première fusion dans le monde (FIG.I)

    De façon assez inattendue, alors que les nouvelles annonçant un ralentissement de la croissance de l’économie chinoise en 2015 font florès, Alcoa tout comme en 2014 pronostique pour 2015 une croissance en volume des consommations chinoises d’Aluminium de première fusion de 10% par rapport à celles de l’année précédente (FIG.II).

    FIG.II Demandes d’aluminium de première fusion dans le monde en 2015 et croissance en volumes par rapport à 2014 (Alcoa)

    La demande chinoise d’aluminium de première fusion devrait atteindre en 2015 les 28 millions de tonnes pour une demande mondiale de 56,4 millions de tonnes, elle-même en croissance en volume de 7% par rapport à celle de 2014.

    Ces consommations d’aluminium chinoises seront largement assurées par des productions locales en croissance (FIG.III, Total Supply) et qui devraient dépasser les 29 millions de tonnes grâce à de nouveaux investissements dans la production électrolytique d’aluminium.

    Ces données nous font soupçonner une croissance à venir des combustions chinoises de charbon nécessaires à la production polluante mais économique d’électricité, indispensable pour assurer  l’électrolyse de la cryolite.

    Cet exemple illustre la volonté des dirigeants chinois de maintenir leur métallurgie parmi les premiers producteurs industriels à bas coûts dans le monde et de leur faible préoccupation pour réduire les problèmes environnementaux de leur contrée.

    ACCÉDER à ces données sur le site d’Alcoa.

     

  • La baisse des prix et des volumes consommés agit favorablement sur la facture énergétique

    La baisse des prix et des volumes consommés agit favorablement sur la facture énergétique

    A fin Novembre, nous informent les Douanes, la facture énergétique de la France a baissé en onze mois de près de 10 milliards d’euros (TAB.). Cette baisse est imputable  pour près de 90% à la baisse en euros des importations nettes de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel.

    Cette baisse remarquable de la facture énergétique est bien sûr liée à la baisse des prix unitaires en dollars des sources d’énergies primaires, mais aussi à la baisse des volumes de produits pétroliers consommés par notre pays qui affichait, en cumulé sur 12 mois à fin Septembre 2014, un retrait annuel de 3,8% à 1,713 million de barils/jour (FIG.).

    Cette baisse des consommations en France n’est pas due à une quelconque baisse des consommations de carburants qui restent très stables (la hausse des consommations de gasoil-diesel compense la baisse de celles d’essence et de kérosène).

    Toutes ces données sont globalement favorables à un rétablissement à venir de la santé économique de notre pays.

    Le 9 Janvier 2015

     

     

  • Régulation des réseaux: le retour des batteries économiques à électrolytes aqueux

    La tension des accumulateurs à électrolyte aqueux et donc leurs énergies massiques et volumiques sont limitées par l’électrolyse de l’eau, réaction parasite qui limite les tensions des accumulateurs Ni-Cadmium ou Nickel-Métal Hydrure au-dessous de 1.3 Volt et celle des batteries au plomb vers les 2 Volts, miraculeusement  favorisées par une forte surtension de la réaction d’évolution d’hydrogène sur le plomb en milieu acide.

    C’est la raison pour laquelle une équipe du Japonais Sony a décidé, il y a quelques décennies de là, d’industrialiser un accumulateur cylindrique (18650) à électrolyte organique présentant une tension de 3,6 Volts soit 2 à 3 fois supérieure à celles de ses concurrents d’alors, à électrolytes aqueux.

    Bien sûr, ce saut quantitatif dans les énergies massiques et volumiques est bien souvent déterminant dans le choix de la batterie pour les applications embarquées. L’exemple de la traction des véhicules électriques illustre cet impératif de réduction de masse et de volume qui permet d’atteindre, au détriment du coût de l’ensemble, des autonomies acceptables en circulation urbaine. Les déboires récents rencontrés lors du lancement du Boeing 787 dreamliner illustrent les difficultés de maîtrise de ces systèmes batteries hautement inflammables. Les téléphones cellulaires périssent bien souvent d’une faiblesse de la batterie, obsolescence programmée intrinsèque à la miniaturisation à l’extrême de la batterie d’un dispositif portable de faible épaisseur.

    Dans les applications fixes, telles que la régulation et le secours de réseau électrique, malmené par les dispositifs de génération intermittents, cet impératif de forte énergie volumique et massique disparait au profit d’un nouveau paramètre clé  qu’est l’investissement par cycle. Ce paramètre est défini simplement par le prix initial de la batterie installée divisé par le nombre de cycles de charge et décharge qu’elle assurera.

    Au milieu du XXéme siècle, cette qualité de robustesse et de longue durée de vie était appréciée pour les batteries Nickel-Fer de type EDISON qui pouvaient délivrer des milliers de cycles. De robustes chariots électriques de manutention en milieu confiné en étaient alors équipés, malgré un prix d’achat bien supérieur à celui des batteries au plomb concurrentes.

    Les énergies renouvelables intermittentes ne seront finalement acceptables sur les réseaux que si elles sont associées à des dispositifs de stockage d’énergie et de régulation de la puissance électrique délivrée. De ce fait, le besoin de nouvelles batteries à faible coût d’investissement par cycle apparaît sur le marché de la régulation des réseaux.

    C’est ce qu’a bien compris Aquion Energie qui propose de nouvelles batteries Carbone-MnO2 (FIG.) dont il espère obtenir 3000 à 5000 cycles de charge-décharge sur 24 heures en secours d’un système de génération d’énergie photovoltaïque. La durée du test en vraie grandeur devra s’étaler sur une décennie ou plus.

    Ceci n’a pas dissuadé Total et Shell d’investir dans le capital de ce nouvel acteur dans les batteries.

    ACCÉDER à la présentation d’Aquion Energy

     

    Le 14 Novembre 2014

     

     

  • L’Europe devrait investir dans les énergies non renouvelables dit en réalité Colette Lewiner

    Le tropisme éditorial pour le vent et le soleil fait bêtement titrer une interview sur BFM Business de l’excellente Colette Lewiner de CapGemini  : » l’Europe devrait investir dans les énergies renouvelables ». Or c’est l’inverse qu’elle préconise, arguant avec bon sens que les énergies intermittentes subventionnées mettent en danger la stabilité du réseau ouest européen.

    Le titre erroné est bien sûr repris en cœur sur les réseaux. La répétition est un des outils favoris de toute action de propagande.

    Atteindre cette interview.

    Le 28 Octobre 2014

  • Un aimant au Néodyme-Fer-Bore avec moitié moins de Néodyme

    Un aimant au Néodyme-Fer-Bore avec moitié moins de Néodyme

    La mise sous allocation des fournitures d’oxydes de terres rares aux industriels nippons par la Chine, sur un marché des aimants permanents présentant une croissance annuelle proche des 10%, incite ces industriels à innover pour réduire ou supprimer leur addiction aux terres rares.

    Aujourd’hui, c’est TDK qui communique sur une nouvelle composition d’aimant de type Néodyme Fer Bore à quantité de Néodyme réduite par deux et sans Dysprosium.

    LIRE l’info du Nikkei sur le sujet.

    Le 6 Octobre 2014

  • Feu Vert de l’Administration américaine pour une nouvelle usine de production d’essence

    Les immenses réserves de gaz américaines constituent une ressource qui va permettre à l’avenir de synthétiser à moindres coûts, de grands volumes de carburants liquides pour les transports.

    Aujourd’hui, au Texas,  c’est un futur ensemble de production de méthanol (1,75 million de tonnes par an) à partir de gaz naturel et de production d’essence (plus de 8 millions de barils par an ou 22000 barils par jour, soit le dixième d’une raffinerie classique) à partir de ce méthanol (MTG) qui vient d’obtenir une nécessaire autorisation de la part de  l’EPA.

    Un nouvel exemple sans ambition de substituabilité compétitive des ressources d’énergie. Le gaz américain, abondant et peu onéreux, permet d’accéder de façon rentable à des carburants de synthèse.

    LIRE le communiqué de l’EPA américaine.

  • Airbus: le trafic aérien passagers va doubler dans les 15 ans à venir

    Airbus: le trafic aérien passagers va doubler dans les 15 ans à venir

    La consommation d’énergie, sous forme de kérosène de plus en plus onéreux, par le transport passager aérien n’a jamais fait obstacle au développement de cette activité. L’attractivité du transport aérien, son développement vers un mode de transport de masse dans des conditions de confort, de régularité, de fiabilité et de rapidité prime sur les contraintes énergétiques. Durant de très longues décennies l’aéronautique consommera encore des dérivés du pétrole et des ersatz sophistiqués de synthèse issus des biocarburants ou de la chimie du charbon ou du gaz.

    La contrainte économique impose le développement d’aéronefs et de moteurs  plus sobres en carburants et moins bruyants, emportant en moyenne plus de passagers, aéronefs dont les masses sont optimisées par l’utilisation de composites à base de fibres de carbone ou d’alliages légers.

    Il n’est pas vrai que l’avion commercial de demain sera propulsé par l’énergie solaire, sous peine de devoir embarquer d’immenses panneaux solaires qui le rendrait fort vulnérable aux conditions atmosphériques de la troposphère. L’avion des siècles à venir reste à définir, fera-t-il peut être appel à la fusion nucléaire miniaturisée qui reste à inventer et mettre au point. Aujourd’hui, mon hypothèse atomique n’est pas plus stupide que l’hypothèse solaire.

    En attendant Airbus affirme que le transport passager aérien va poursuivre sa croissance sur un rythme moyen de 4,7% par an, composé d’une croissance de 6,8% pour les pays émergents et de 2,6% pour les pays avancés.

    Le nombre de passagers-payants-kilomètres (RPK) qui était de 6000 milliards passagers.km en 2013, (FIG.), devrait doubler et atteindre les 12000 milliards passagers.km vers 2028. Pour cela le nombre d’aéronefs dans le monde va croitre de 3,8% par an et doubler par rapport au parc à fin 2013 en 20 ans.

    Ce sont plus de 30 mille avions qu’il faudra assembler en 20 ans (FIG.II)

    L’industrie mondiale des aéronefs et celle de son réseau de sous-traitants ont de beaux jours devant elles.

    ACCÉDER à  ces publications.

    Le 26 Septembre 2014

     

     

  • Baisse de 5 milliards à fin Juillet de la balance énergétique de la France

    Baisse de 5 milliards à fin Juillet de la balance énergétique de la France

    Ce n’est pas un scoop, les Français consomment moins, ils paient dans l’allégresse générale et partagée, leurs impôts, fraîchement  revus et corrigés par une Administration pléthorique, dispendieuse et redistributrice sous le regard médusé de la classe politique, impuissante à corriger ces dérives.

    Cet impact, tout naturellement se répercute sur le solde exportateur du commerce extérieur qui apparaît, selon les Douanes, en cumulé sur les douze derniers mois à fin Juillet 2014, en déficit de près de 61 milliards d’euros. Rappelons que ce solde avait atteint un déficit de plus de 74 milliards à fin 2011 alors qu’il était encore excédentaire à mi-2004, période à partir de laquelle les prix du pétrole s’étaient subitement revalorisés.

    Effectivement, ce solde exportateur du commerce extérieur est étroitement imbriqué dans celui des produits énergétiques importés (TAB.) dont notre pays dépend pour leur quasi-totalité de par la nature des sous-sols explorés jusque-là et de la volonté politique farouche de nos élus de ne surtout pas modifier cet état de fait.

    Des importations de pétrole brut en baisse, limitées par la marche bancale des raffineries, des importations de produits raffinés limitées par la stabilité des consommations de carburants routiers annoncée par l’UFIP, une baisse des consommations de gaz naturel en raison d’un hiver doux, une baisse des cours des produits pétroliers en raison de la solidité du dollar voici les ingrédients essentiels qui participent à l’explication de cette décroissance bienvenue de la valeur de notre solde énergétique.

    Le 15 Septembre 2014