Catégorie : actualités

  • Et le réseau ?

    Et le réseau ?

    Images_4 Le réseau Erdf est désormais contesté par les collectivités locales.
    Pour faire simple, il faut y consacrer beaucoup d’argent, pour éviter des pannes de plus en plus nombreuses, longues, pour des motifs, même pas exceptionnels, mais tout à fait banals.
    La séparation entre réseau et production a pour but de faire l’impasse sur l’entretien du réseau, tout en laissant les compagnies jouer aux brasseurs d’argent.
    En réalité, la rentabilité historique de ce genre de compagnies est très basse.
    C’est ce genre de réalité qu’on a voulu faire oublier.
    50 000 kilomètres de lignes électriques passent dans des forêts, 70 000 kilomètres sont "de faible section".

    Inutile de dire que ces points noirs sont très vulnérables et bien entendu, même pas recensés.
    Dans l’air du temps, ERDF est surtout une machine à cash, chargé de faire du dividende.
    Bien entendu, plus les investissements sont modestes, plus le dividende peut être élevé.
    Bien entendu aussi, le réseau vieillit, et plus il vieillit, plus le besoin de travaux se fait sentir.
    D’une manière générale, comme partout, les budgets de fonctionnement sont excédentaires, mais l’investissement, lourd, plombe pour de longues années.
    Avec lui, il est inutile de penser pouvoir servir le mythique "15 % de rendement".

    Comme les barrages, comme les voies ferrées, comme toutes les activités nécessitant des infrastructures, il faut des investissements au long cours, et même plus à portée de vie humaine.
    Il faut cesser de "vouloir rattraper" les britanniques, dans leur "modernité" qui n’est qu’un arriération mentale de première importance.

    Vendredi 13 février 2009

  • Russie-Ukraine un couple moderne: querelles sur le gaz, réconciliation sur l’atome!

    Russie-Ukraine un couple moderne: querelles sur le gaz, réconciliation sur l’atome!

                           Le consortium nucléaire russe Rosatum a obtenu l’autorisation de son gouvernement de créer un Groupe projet international sur l’enrichissement de l’Uranium qui comprendrait dans un premier temps la Russie, le Kazakhstan et l’Ukraine. Ce feu vert du gouvernement russe se présente sous la forme d’un ordre de Vladimir Poutine demandant d’échanger des lettres diplomatiques sur le sujet avec les deux autres gouvernements. Le Centre International d’Enrichissement d’Uranium (IUEC), initialement imaginé par la Russie et le Kazakhstan (LIRE), serait implanté à Angarsk en Sibérie orientale et produirait les combustibles nucléaires pour l’ensemble des membres du consortium. L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) contrôlerait le bon déroulement des opérations. Ce centre pourrait également collecter les charges usagées pour les retraiter et isoler les déchets radioactifs ultimes. Par la suite il se pourrait que l‘Arménie rejoigne le consortium.

                       Ce groupement avec le Kazakhstan troisième producteur mondial d’Uranium, la Russie quatrième et l’Ukraine neuvième présente une taille non négligeable pour installer un tel complexe autour du combustible qui fait étrangement penser au modèle AREVA.Uranium_resources1

    Le 12 Février 2009.

  • Prends la bagnole et casses toi…

    Prends la bagnole et casses toi…

    Images GM vient d’ouvrir un guichet départ pour ses employés syndiqués. Sur 62 000, 11 000 devront partir. Il leur est proposé 20 000 $ et un bon d’achat de 25 000 $ pour une automobile.
    Moi qui n’ai pas l’once d’une mauvaise pensée (vous me connaissez), je ne dirais absolument pas que cette décision est due aux 800 000 véhicules qui encombrent ses stocks.
    Comme aux pires moments des crises économiques, les employeurs paient leur salariés en leurs produits invendables, là, c’est la prime de licenciement qui devient un allègement de stocks, c’est toujours ça de gagné.
    Ceux qui pourrait être tentés, ce sont surtout les 22 000 employés pouvant partir en retraite.

    Se rajoutent, bien sûr, les 10 000 licenciements de cols blancs.
    Reste que si on prend comme référence, les stocks (800 000), rapportés aux ventes mensuelles (130 000), la situation est on ne peut plus désespérée.
    Et il est enfantin d’imaginer que la réduction de 10 000 véhicules changera quoi que ce soit.
    De plus, une mauvaise langue vous ferait remarquer que le coût du véhicule pour la firme est bien plus bas que les prix de vente officiel.
    C’est cela la malfaisance : vous virez quelqu’un et vous essayez de vous faire de la gratte dessus.

    Quelqu’un de vraiment médisant attirerait votre attention sur la centaine de milliards de $ que GM a utilisé ces 20 dernières années en distributions de dividendes, rachats d’actions, bonus farfelus et stocks-options démesurées.
    Quelqu’un de vraiment médisant diraient qu’une floppée de (censuré) ont vécus sur la bête.
    Quand à l’argument employé, celui de la menace de remboursement de l’état fédéral, c’est le comble du ridicule, de la stupidité, de la suffisance. L’état fédéral ne sera jamais remboursé.

    Jeudi 12 Février 2009

  • Les résultats d’EDF impactés en 2008 par des charges légales en France et par la non maîtrise des mécanismes de couverture

    Les résultats d’EDF impactés en 2008 par des charges légales en France et par la non maîtrise des mécanismes de couverture

                           Malgré la dévaluation de la Livre Sterling qui a fait baisser de 1,3% le chiffre d’affaire, exprimé en euros, de sa filiale britannique et un certain désengagement de ses activités lointaines, EDF a présenté en 2008 une croissance de chiffre d’affaire de 7,8% se décomposant en 6,3% pour la France et 9,8% à l’International. Le CA de l’activité française à 34,3 milliards d’euros, ne représente plus que 53% du total du Groupe (FIG.) qui s’élève à 64,3 milliards d’euros. Ses activités en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie représentent chacune entre un quart et un cinquième de son business en France et ne demanderont qu’à se développer avec la relance de l’industrie nucléaire. Mais EDF demeure pour l’instant une entreprise européenne, elle n’a pas encore nettement franchi le cap de la mondialisation.Caedf2008

    Mais cet exercice 2008 est décevant pour la piètre évolution de la rentabilité des divers business qu’EDF nous communique sous la forme de l’excédent brut d’exploitation (EBITDA). En France tout d’abord l’EBITDA à 9 milliards d’euros recule de 10% par rapport à celui de 2007. Les raisons: de chiches révisions de prix accordées par le Gouvernement et un incroyable "tarif transitoire d’ajustement au marché" ou TARTAM, mécanisme que seuls dans le monde, nos énarques sont capables d’imaginer et qui consiste à faire payer à EDF (et à Suez) une partie des pertes des industriels qui ont quitté EDF pour le marché "concurrentiel". Non seulement EDF perd son client industriel, mais en plus il subventionne son concurrent tel Poweo pour que ça coûte moins cher au client infidèle. Un vrai vaudeville ou le mari indemnise l’amant pour entretenir sa femme qui l’a plaqué, on pourrait en rire si la facture ne s’élevait pas en 2008 à 1,2 milliards d’euros! Comment nos Commissaires européens si pointilleux sur la libre concurrence des marchés peuvent-ils admettre l’existence de tels mécanismes?Ebitdaedf2008

                       Quand à la Grande-Bretagne dont le chiffre d’affaires en euros recule de 1%, l’EBITDA à 944 millions d’euros recule de  26% en raison de " la valorisation à prix de marché des contrats de couvertures sur les achats et ventes de matières premières". Traduction: les acheteurs anglais ont spéculé sur les achats à terme d’énergie primaire (gaz ou charbon) et ils se sont fait avoir par la chute des prix de l’énergie de l’été dernier.

                        A peu près le même phénomène est observé dans la filiale italienne où avec un accroissement de chiffre d’affaires de 30%, l’EBITDA demeure inchangé en raison de la baisse de l’excédent brut d’exploitation  enregistré sur les activités hydrocarbures d’Edison, liée à "une répercussion partielle sur les prix de vente de la hausse des cours des combustibles". Il semblerait donc que dans ce cas Edison ait oublié de se couvrir. Ebitdaca20082007

                         Ces évènements défavorables qui entament la rentabilité du Groupe (FIG.III), sont du plus mauvais effet parce qu’ils montrent d’une part l’assujettissement d’EDF aux imprévisibles décisions des hommes politiques français et ils dénoncent un manque de contrôles et de procédures au sein de certaines filiales dans un environnement de bourrasque énergétique qu’à connu 2008. Pour bâtir une bonne et juste stratégie ambitieuse, une Entreprise doit être opérationnellement irréprochable, surtout lorsqu’elle est cotée en Bourse.

                         Il suffit de poursuivre un peu les bêtises et le personnel d’EDF qui a participé à la mise sur le marché boursier de la Société va se retrouver perdant trois ans après. De quoi à démoraliser n’importe quel syndicaliste CGT, actionnaire du Groupe.

    Le 12 Février 2009.

  • Enivrée par la montée des stocks de brut, la spéculation à la baisse sur le WTI se déchaîne

    Enivrée par la montée des stocks de brut, la spéculation à la baisse sur le WTI se déchaîne

                              Les stocks de pétrole brut à Cushing, Oklahoma, bourgade où s’échangent physiquement les contrats sur le brut WTI américain ont atteint, à 35 millions de barils, des niveaux élevés record. De même l’ensemble des stocks et en cours de produits pétroliers américains se sont accrus de 2,9 millions de barils en fin de semaine dernière, pour atteindre 1749 millions de barils. Ce phénomène est du à des productions de pétrole autochtones en croissance à 5,3 millions de barils/jour, mais surtout à des importations spéculatives, hors de dimensions avec les consommations des raffineries. La boucle spéculative (FIG.) enclenchée depuis le début de l’année se poursuit donc, propulsant les cours du WTI vers un stupide 36 dollars le baril, à près de neuf dollars de moins que les cours du Brent. Bouclespeculative

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                          La comparaison des cours du brut WTI à New York qui décrochent (courbe bleue), de ceux du Brent à Londres qui restent impavides autour de 45 dollars/baril depuis deux semaines (courbe violette) et des cours de l’essence qui continuent à s’apprécier (courbe rouge) montre le côté fictif et spéculatif de ce marché du brut new-yorkais (FIG.II). Les animateurs par des annonces de baisses délirantes maintiennent la pression vers le bas, bien que certains soulignant le côté inflationniste du plan de relance Obama et de son impact sur une possible dévaluation du dollar, invoquent le rôle de couverture que devrait jouer le pétrole dans les mois à venir. Les cours de l’essence progressent sous l’impact d’une consommation soutenue et d’une production très faible du raffinage qui permettent de faire décroître les stocks.Coursusarcents200902

                 Il est évident qu’un tel déséquilibre entre les cours du Brent et ceux du WTI ne peut pas durer. La bonne option serait une remontée des cours du WTI, il suffirait pour cela que les stocks de Cushing cessent leur ascension (FIG.III).Stockswticushing200902

    Le 12 Février 2009.

  • Les mines d’uranium.

    Les mines d’uranium.

    Images_2 Les 210 mines d’uranium n’ont pas fait dans la dentelle en France. Elles se sont comportées comme les trois petits cochons, réunis en un seul.
    166 millions de tonnes de "stériles" et 50 millions de tonnes de résidus.
    On a amplement utilisé ces stériles pour les routes, les chemins, les remblais des maisons ou des bâtiments.
    C’était d’autant plus intéressant, que c’était souvent gratuit… Il suffisait de demander.
    On ne savait qu’en faire.

    "On n’est pas dans le caché, dans le non-su. " Les utilisateurs savaient ils ce qu’ils utilisaient ? Certainement pas.
    A la proximité des sites, d’ailleurs, il n’y avait pas le choix. La concurrence n’existait plus. Qui aurait été payer une chose gratuite ?
    Désormais, il y a remise en cause : " Je demande juste à Areva, qui m’apparaît responsable clairement, juridiquement et entièrement, de faire son boulot. Je demande d’avoir le rapport d’enquête".
    "Le sujet des résidus des fermetures du passé, qui a été traité de manière négligente, sera traité. "
    Faux, il n’a pas été traité de "manière négligente". Il n’était pas traité DU TOUT, serait la première et véritable marque de vérité.
    Commencer par reconnaitre que si on fait appel à "la mémoire locale", c’est qu’aucune trace ne voulait être gardée…

    Mercredi 11 Février 2009

  • L’Italie regroupe énergies renouvelables, nucléaire et efficacité énergétique

    L’Italie regroupe énergies renouvelables, nucléaire et efficacité énergétique

    Italiesitesnuclaires                       Le ministère du Développement économique italien vient de créer une Division  Energie Nucléaire et Renouvelables, Efficacité énergétique qui sera dirigé par Rosaria Romano. Le regroupement de ces trois leviers de la future politique énergétique italienne montre la nouvelle approche du Gouvernement concernant ces questions. Le Ministre, Claudio Scajola, a déclaré dans une lettre adressée à "Il Giornale" que l’Italie devait lancer la construction d’une nouvelle centrale nucléaire avant  la fin de la législature en 2013. Son objectif, pour 2030, est de ramener dans le mix électrique italien, la part des centrales thermiques à flamme, alimentées au gaz ou au pétrole en Italie, à 50%. L’autre moitié serait assurée à égalité entre énergies renouvelables et nucléaire.

                

                            L’Italie a sûrement l’intention de jouer la carte du photovoltaïque. Elle doit accueillir dans un futur proche la prochaine usine européenne de modules à base de Silicium en couches minces de Sharp qui veut reprendre sa place de N°1 mondial dans ce domaine. Mais en parallèle elle va développer une nouvelle filière nucléaire qui ne manquera pas d’attirer bon nombre de candidats. La filiale italienne de l’allemand E-On s’est déjà déclarée fortement intéressée pour participer à ces nouveaux développements. 

                         Pour le Ministre Scajola, l’abandon de la filière nucléaire par référendum en 1987, un an et demi après Tchernobyl, a été une "terrible erreur" qui a coûté directement ou indirectement 50 milliards d’euros à l’Italie.

    Le 11 Février 2009.

  • Et alors, ce coup de Majesté ?

    Et alors, ce coup de Majesté ?

    Golfe Dans l’histoire de France, on parla à une époque, d’un assassinat. Ce n’en était pas un.
    Concino Concini fut attendu par des hommes armés au Louvre, et promptement expédié.
    Mais le roi, avait jugé en son conseil, et, tenant compte de la jurisprudence de l’époque, avait condamné à mort, hors les procédures habituelles.
    Quand un homme était trop puissant pour y être déféré, c’est ce qui était admis, car le roi était considéré comme source de toute justice.
    Ce n’était pas un assassinat, ce n’était pas un coup d’état, on appela ça, "un coup de Majesté".
    Aujourd’hui, Obama respecte les procédures légales et s’enlise, dans une bataille incertaine au sénat.
    La querelle n’est pas loin de la querelle sur le sexe des anges, pendant que le monde s’écroule.

    Or, on en est à reprocher à Obama de respecter les procédures légales. On a vu aussi des élus républicains se référer davantage à une idéologie défunte qu’à l’urgence de la situation.
    Certains appellent à une action rapide, hors les normes, tant la situation l’exige.
    Il y en a un qui ne s’est pas trompé sur la situation.
    Fidèle à lui-même, il a foncé.
    Sarkozy s’est rendu en Irak, voir les dépouilles de l’empire dont il pourrait s’emparer.
    Pendant qu’il y était, il a continué à faire ses emplettes dans le golfe.
    Il y a une chose qu’on ne peut lui reprocher, c’est de s’embarrasser de scrupules.
    D’ailleurs, il aurait tort.
    Les chinois auraient fait savoir le prix qu’il y aurait à payer pour sauvegarder encore quelques temps, le "modèle" économique.
    Apparemment, il serait fort élevé en ressources réelles. Le cadavre de l’empire n’est même pas froid, que déjà, les bêtes de proies s’en emparent.

    Mercredi 11 Février 2009.

  • Tokyo Electric Power et Toshiba entrent dans le capital du mineur canadien Uranium One

    Tokyo Electric Power et Toshiba entrent dans le capital du mineur canadien Uranium One

                               Uranium One est un Groupe canadien qui possède des intérêts dans l’exploitation minière d’Uranium au Kazakhstan, en Afrique du Sud, en Australie et aux Etats-Unis. Nous avions déjà parlé de ce Groupe en Décembre 2008, lors de la vente de 49% des intérêts dans ses mines australiennes au japonais Mitsui (LIRE). IL vient cette fois de céder près de 20% de son capital à un consortium japonais constitué de Tokyo Electric Power (TEPCO), de Toshiba et de Japan Bank for International Cooperation. Cette vente s’accompagne de la signature d’un accord de fourniture qui donne le droit au consortium de pouvoir acheter chaque année jusqu’à 20% des productions d’Uranium One qui s’élèvent vers les 900 tonnes d’oxyde par an. Tepco et Toshiba participent déjà à un consortium japonais qui possède 40% des intérêts du gisement de Kharasan au Kazakhstan, alors qu’Uranium One en possède 30%. Ce gisement devrait produire à terme dans les 5000 tonnes d’oxyde d’Uranium par an.

                           Le Japon ne possèdant quasiment pas de ressources minières dans son sol, les Groupes nippons sont tenus d’être très efficaces dans la recherche de coopération, avec prise d’intérêt, dans les Sociétés minières internationales. Dans le cas de l’Uranium, leur effort se porte essentiellement sur les ressources du Kazakhstan, avec l’accord des Russes, et de l’Australie qui possèdent de larges réserves (FIG.). Uranium_resources1_2

    Le 11 Février 2009

  • Peugeot et Renault dans le rouge.

    Peugeot et Renault dans le rouge.

    Images On le savait, les constructeurs automobiles sont au plus mal, en France Peugeot et Renault, et si la décroissance du marché est moins marqué que dans les pays "centres de crise", elle atteint tout le monde.
    Y COMPRIS LES BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).
    Peugeot compte supprimer 11 000 emplois, dont 6 000 en France. Comme le chéque gouvernemental est le bienvenu, on ne pourra pas compter sur un "plan social", enfin, pas tout de suite.
    Donc, ce sont les autres sites qui devraient "ramasser le gadin", dans les grandes largeurs, spécialement les pays qui ne peuvent aider leur constructeur.
    Les tigres, notamment Tchéques, se révèlent de petits chatons, et redécouvrent un paradigme jamais disparu, bien qu’oublié : la situation géographique, notamment à l’intérieur des terres.

    Les stocks sont énormes, et le boulet ne serait pas passé loin des deux constructeurs hexagonaux. Comme le dogme, c’est le dogme, et la réalité, la réalité, ils ont donc été aidé.
    En effet, le mot de disparition pure et simple d’un des deux a été prononcé.
    Ce cas de figure est purement impossible : il n’y aurait même pas assez de structures pour accueillir la masse des nouveaux chômeurs, le tout nouveau "pôle emploi", aurait tout bonnement explosé sous la pression.
    La sous traitance travaille pour les deux, elle aurait disparu aussi. On peut chiffrer l’onde de choc directe et indirecte à un million d’emplois.
    Faire un prêt, s’apparente donc à faire du social. Peugeot a perdu en 2008 343 millions d’euros, et en perdra bien plus en 2009.

    On agite l’éventail du protectionnisme. On aurait donc du préférer les chômeurs chez soi. En réalité, la crise de déglobalisation va être terrible.
    Logiquement, les dividendes des deux constructeurs devraient être nuls, soit par absence de bénéfice, soit par absence de trésorerie (ou les deux).
    Reste à savoir jusqu’où ira l’outrecuidance.
    Devant l’ampleur de la crise, vouloir protéger les échanges internationaux, c’est du crétinisme aigu.
    C’est la désolvabilisation qui est responsable de la rétractation des échanges.
    On n’a jamais vu le commerce international être crée par des lois le permettant.

    Mercredi 11 Février 2009.