Catégorie : actualités

  • La crise de l’aéronautique

    La crise de l’aéronautique

    Eoleader l’aéronautique rentre visiblement dans la crise, à la manière de l’automobile.
    Le carnet de commande s’évapore, en même temps que les compagnies aériennes.
    Dans le meilleur des cas, elles suppriment des liaisons, mettant en stock ou à la ferraille les appareils les plus anciens et plus gourmands.
    10 000 emplois supprimés chez Boeing, maintenant c’est le canadien Bombardier qui souffre.
    Les commandes qui avaient baissé de moitié, devraient encore se ralentir.
    Les clients se font exigeants d’autant que les rares acheteurs sont désormais rois.

    D’une manière générale, la production industrielle se rétracte profondément. Le phénomène, déjà connu de l’hivernage a été notablement accéléré.
    L’activité industrielle connait, en effet, une forme de cloche, avec une activité qui redémarre en Avril et perdure jusqu’en octobre, avant de connaitre un creux.
    Les suppressions d’emplois actuelles, sont d’autant plus graves que ce mouvement est connu et anticipé généralement.

    Le marché le plus mondialisé qui soit, le marché de l’aviation apparait donc comme victime du libre échange en période de crise : il n’y a plus de fond à la baisse des prix.

    Jeudi 5 Février 2009

  • Mexico, Californie, Australie même constat…

    Mexico, Californie, Australie même constat…

    Images_3 La ville de Mexico, l’état de Californie et l’Australie vivent le même drame. Le manque d’eau pourrait devenir LE problème, allant jusqu’à la mort de la ville/état/continent.
    Ou du moins, leur réduction démographique à des niveaux inimaginables pour l’entendement actuel des responsables et des populations.
    Pour Mexico, ville à l’origine bâtie sur une lagune, la ressource devient plus comptée, et en même temps, le gaspillage causé par la nature du sol, qui se souvient encore de l’époque où il était un lac.
    Dans les trois cas, on arrive au même constat : une trop grande population, mais surtout une trop grande population consommant trop.
    Pour l’Australie et la Californie, ce sont des modes de vie dispendieux dans des régions fragiles qui sont à incriminer.

    L’Australie est punie par son vice : comme toutes les nations bien fournies en énergies fossiles, elle les surconsomme et les gaspille, alimentant le changement climatique par une "augmentation structurelle" de sa consommation.
    L’eau est au carrefour de ces problèmes.
    Pour faire face à ces besoins, soi-disant "structurels", on a chaque fois cherché à augmenter les ressources, allant les chercher de plus en plus loin, et asséchant des milieux, qui se sont révélés fragiles.
    Stephen Chu, pour la Californie, indique que l’évolution actuelle conduira à la disparition de l’agriculture Californienne.
    Mais il n’a pas été assez loin dans son analyse.
    Une fois toutes les ressources pillées et détruites, l’état lui même, n’existera plus.

    Pour la Californie, c’est encore plus simple. Il suffira d’un incident au barrage Hoover.

    Jeudi 5 Février 2009

  • Eolien en France: bonne progression.

    Eolien en France: bonne progression.

    P1000182 L’année 2008 a vu les capacités éoliennes françaises progresser de 950 MW, pour un total de 3404 MW, produisant en tout 5.6 milliards de Kwh.
    La place est modeste en Europe (4° après l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne).
    On aurait pu s’attendre, vu l’étendue du pays et son potentiel, à une meilleure progression.
    le total de la progression en Europe est de 15 %. La France, comme à son habitude transmue lentement ses  technologies.
    La production d’électricité éolienne représente 1 % de la production totale, mais la moitié des nouvelles capacités installées.

    L’usine Ford de Blanquefort, elle sera reprise par un repreneur allemand et verra des investissements à hauteur de 200 millions.
    Parmi les nouvelles productions, on peut citer ""six nouveaux projets industriels, dont un dans le domaine des énergies renouvelables". Il s’agit en l’occurrence de la construction de grandes couronnes d’engrenage pour les éoliennes."
    Donc naissance progressive d’un monde nouveau, et monde ancien qui ne veut pas laisser la place : "nucléaire indispensableuh" et opposition à l’ampoule à basse consommation.
    Parmi les couillonnades, on peut citer ce que l’on disait il y a trente ans : l’usure d’une lampe à incandescence qu’on éteint et qu’on allume est supérieure à sa consommation…

    jeudi 5 Février 2009

  • Inde : de deux à six EPR…

    Inde : de deux à six EPR…

    Images_7 Areva pourrait construire de 2 à 6 EPR en Inde.
    Les 17 réacteurs fournissent 2.5 % de l’électricité indienne, 5 autres réacteurs sont en construction.
    En réalité, on peut se demander ce qui poussent les responsables indiens à cette décision.
    En effet, le pays manque tout bonnement de combustible.
    On voit, dans ce cas de figure, une organisation classique à l’heure actuelle : le pays du tiers monde, même solvable, n’a pas accès, tout bonnement aux sources d’énergie, destinés aux pays occidentaux, centre de décision.
    Le cas est visible en Afrique pour le carburant, cher, et dont le continent est exportateur. Le pétrole, ce n’est guère, hors fraudes, pour l’usage locale.

    Alors, ce qui pousse l’Inde, c’est l’autre partie du contrat. Areva doit fournir le combustible nécessaire au fonctionnement des centrales.
    "Afin de faire face au manque de combustible de ses centrales, l’Inde n’est pas en mesure de s’approvisionner à l’étranger, car elle n’a pas signé le traité de non-prolifération des armes nucléaires, et les réserves nationales sont actuellement insuffisantes. "
    Cela recadre le débat et finalement arrange biens les poids lourds occidentaux du nucléaire.
    Le nucléaire militaire n’aura servi que de prétexte, car l’embargo n’a pas empêché le développement d’un arsenal militaire nucléaire, cela n’a porté préjudice qu’aux centrales électriques.
    Cela a aussi eu un autre aspect : la naissance d’une filière spécifique indienne, avec le thorium.

    Mercredi 4 février 2009

  • Les Etats-Unis importent avec frénésie des quantités pléthoriques de pétrole

    Les Etats-Unis importent avec frénésie des quantités pléthoriques de pétrole

                         La poursuite insatiable des importations de pétrole aux Etats-Unis se poursuit. La spéculation stocke du brut depuis le début de l’année (FIG.) pour le revendre à terme, 7 millions de barils en plus la semaine dernière. Mais les stocks englobant la totalité des produits n’ont crû que de  2 millions de barils, réserve stratégique comprise. Cela veut dire que la consommation en produits raffinés (20,3 millions de barils/jour, exportations comprises) est soutenue et supérieure à la somme des productions du raffinage, éthanol compris, et des importations. Alors les stocks de fuel et de propane baissent avec le froid. Ceux d’essence restent stables. La spéculation sait bien que ces montées de stocks de brut ne veulent rien dire, que l’OPEP doit être prise de plus en plus au sérieux et que l’Iran joue avec le feu avec ses pétards qu’il envoie dans l’azur. Alors les cours du Brent et du WTI montent.Stockswti200901

    Le 4 Février 2009.

  • Automobile en janvier : la grande dépression.

    Automobile en janvier : la grande dépression.

    Batelier_volga Le marché automobile US continue dans sa logique d’effondrement en janvier.
    Globalement, il décline de 40 %, tombant en rythme annuel à 9.53 millions. Quand à dire si le marché est plus dynamique en Chine, il faudra avoir les chiffres chinois.
    Les constructeurs US sont les plus atteints : – 56.5 % pour Chrysler, – 50.9 % pour GM et – 42.6 % pour Ford.
    Les constructeurs nippons, trop américanisés, souffrent aussi grandement : Toyota – 34 %, Nissan – 30 %, Honda – 28 %.
    On peut signaler l’honnête performance de Volkswagen à – 12 % (seulement !).
    Le marché automobile espagnol aussi s’évapore à – 41.6 %.

    Dans ce contexte, la chute française de – 8 % (seulement) fait figure de miracle.
    Partout, les nouvelles oscillent entre récession et dépression, avec la question sous-jacente : quels pays entreront dans une très grande dépression ?
    Japon (- 28 %, Italie – 32 %, Allemagne – 14 %), sans parler, bien sûr du naufrage islandais total.
    Le ton sera donc donné par la Chine.
    Pour le moment, l’Espagne est dans une situation critique : 200 000 chômeurs supplémentaires en un mois.

    On peut donc en conclure qu’une situation analogue à celle de la "très grande dépression (1873-1896)" est en train de se mettre en place.
    Bien entendu, un tel coup de massue aura des répercussions sociales et politiques.

    Mercredi 4 Février 2009

  • La marque étincelante du déclin…

    La marque étincelante du déclin…

    Images_2 2009 marquera la date visible de la contraction de l’empire américain. Civilisation du pétrole, elle meurt avec la perte de son caractère bon marché et abondant, même s’il n’est pour l’instant, qu’un peu plus cher et un peu moins abondant.
    On parle de réduire le reliquat de l’équilibre de la terreur à 1000 têtes par ex-superpuissance, soit 80 %. Cela aurait pour effet de redonner du mou financier, de regarnir les stocks civils, bien dépourvus de combustibles nucléaires, tout en prenant une auréole de sainteté, et en même temps le parfum. Les jocrisses feront remarquer que 1000 têtes, c’est encore deux fois plus que le maximum de l’arsenal militaire français (troisième), réduit depuis.

    La base US de Manas au Kirghizstan va aussi être fermée. Ouverte il y a huit ans, "pour un ou deux ans", les autorités Kirghizes n’ont jamais vu arriver les compensations promises.
    Les autorités russes ont su faire les gestes : annulations de dettes, prêts nouveaux et centrale électrique.
    Quand à Hillary Clinton, elle annonce une nouvelle politique vis-à-vis de l’Iran : "Il est clair que l’Iran a une occasion de devenir un membre  productif de la communauté internationale. Nous tendons la main, nous verrons comment progresser ensemble vers une politique qui représentera nos objectifs communs à l’égard de l’Iran. "
    La situation en Afghanistan se dégrade, la guerre des voies de communications reprend, se poursuit et s’aggrave.

    Un jour le Maréchal de Villars dit à Louis XIV qu’il partait combattre ses ennemis, et qu’il lui laissait le soin de combattre les siens à la cour.
    BH Obama rencontre un péril mortel actuellement, en la personne du général Petraeus. Celui de l’enlisement face à la bureaucratie militaire. Pour le reste et le monde, c’est déjà aussi plié et emballé que le Bouclier antimissile (BMDE), bientôt défunt.

    Mercredi 4 Février 2009

  • Les ventes de voitures aux Etats-Unis ont connu un horrible mois de Janvier

    Les ventes de voitures aux Etats-Unis ont connu un horrible mois de Janvier

                             Le mois de Janvier n’est traditionnellement pas un bon mois pour les ventes de voitures aux Etats-Unis. Cette année, ce pays a connu le pire avec 655 mille voitures vendues contre 1,04 million en Janvier 2008. Les ventes moyennes par jour chutent de 39% avec toujours la même hiérarchie: -50% pour le cumul des trois "maigres" américaines, -28% pour les constructeurs asiatiques et -25% pour les constructeurs allemands. Les 4X4 et les berlines sont également touchés par le marasme ambiant. Au mois de Décembre, un léger frémissement des ventes de berlines avait été perçu, les ventes de Janvier démentent toute hypothèse de reprise (FIG.). Il semble cependant que le commerce des voitures américain ait atteint le fond de la piscine. Ventesvoituresus200901

    Le 4 Février 2009

  • « IN » et « OUT »

    « IN » et « OUT »

    Images_2 Le marché du travail s’est structuré depuis le début des années 1970 en un "IN" et un "OUT" caractérisé par l’évolution des contrats.
    Le centre, le coeur des entreprises, ce sont les travailleurs intégrés, en CDI.
    L’OUT, c’est la sous-traitance, les services extériorisés, mais aussi les "nouveaux contrats" de travail, crées à partir de 1970 : CDD, Intérim, temps partiel.
    Joint à l’immigration et l’afflux des femmes dans le monde actif, la mécanique pour arriver à la compression des salaires était en place.
    Inutile de rappeler que les plus maltraités dans le monde actuel du travail, ce sont les "nouveaux", immigrés, femmes, CDD, Intérim et temps partiel. (Quand aux femmes, immigrées, en intérim à temps partiel…)

    Ils sont là pour souffrir et faire souffrir les autres. "Main d’oeuvre abondante et bon marché" nous disent les organisations patronales (lire : chômage et baisses de salaires et accessoires).
    Cette organisation a tenue plus de trente années, dans un contexte où il existait quand même une possibilité de se recaser en cas de licenciement.
    Mais les licenciements massifs survenus en Grande Bretagne, a fait éclater un consensus politiquement correct.
    L’arrivée de nouveaux venus, sous-traitants de Total, pour l’extension d’une raffinerie, sans la moindre embauche sur place a déclenché une grêve sauvage, grêve qui métastase à l’ensemble du secteur énergétique et qui va beaucoup plus loin qu’il n’y parait.
    En effet, et si toute la charpente d’exploitation du salariat éclatait ?

    Ce dont a besoin le patronat, ce n’est pas d’un stock, c’est d’un FLUX de nouveaux entrants. Le travailleur local, ou l’immigré installé de longue date, et qui n’est plus déphasé par les salaires et donc, rejoint le noyau central, ne vaut plus rien dans cette optique.
    Quand à la femme, son ventre la dessert : elle va avoir des enfants, elle a des enfants, ça lui prend du temps, elle pense à autre chose (la logique : temps partiel).
    Pourquoi n’a t’elle pas d’enfants ? C’est bizarre ! Elle doit être instable ! En tout cas, elle n’exerce pas son travail apostolat, avec toute la célérité voulue (la logique : pas de promo).
    Normale qu’elle ait pas les bonnes places, malgré ses diplômes. En même temps, pression sur les hommes : vous avez vu comme elle est diplômée ? C’est pas votre cas, les mecs !(la logique : gaffe aux augmentations…)
    Comme dit la mention, "Toute ressemblance avec…"

    Mardi 3 Février 2009

  • Ron Paul et Gorbatchev Président

    Ron Paul et Gorbatchev Président

    Images Ron Paul avait fait une bonne campagne pour les présidentielles, bien que totalement ignorée chez nous.
    Militairement, son programme était simple : la liquidation de l’empire, le retrait des 800 bases extérieures et le recentrage sur le sol national.
    Obama est dans cette optique révolutionnaire, avec L’ASSENTIMENT des chefs militaires et civils du Pentagone.
    Ils ne cherchent même pas à sauver LEUR budget.
    Blackwater et les mercenaires ont été remerciés en Irak, par le gouvernement irakien, certainement pas sans l’assentiment de Washington. Les mercenaires était 100 000. Autant d’économiser.

    Pendant ce temps, les tensions, dit on, vont "grandir".
    C’est sous estimer grandement l’effet d’un "changement de régime".
    Ce sont les USA qui étaient source de tension.
    Autre cocotte inutile, appendice du complexe militaro-industriel qui risque de souffrir cruellement : l’armée israëlienne.
    Il va s’en dire que même une confrontation avec la bande de Gaza est impossible, sans approvisionnements américains. Ses stocks sont ridicules (d’ailleurs les stocks US, ne sont plus très hauts, eux aussi).
    Avec la situation empirant notablement au Mexique, voire à l’intérieur, l’armée US est déphasée, surmotorisée.
    Elle aura, en effet, besoin, à effectifs constants ( 1 400 000 hommes), besoins d’unités de combats très classiques (fantassins "pousse-cailloux"), alors que ses effectifs de combats sont très bas (70 000 hommes).
    Il lui sera nécessaire de réduire le nombre de peigneurs de Girafes.
    En 1914, l’armée française avait un ratio de 70 % de ses effectifs dans les unités de combats, ratio tombé à 50 % en fin de conflit.
    Déjà à cette période, les 2 000 000 de soldats américains arrivés sur le sol français, ne représentaient que 500 000 combattants, soit un montant -déjà- fort modeste.
    Aujourd’hui, ce serait un pourcentage plus adéquat.

    Cette armée aura besoin de "dégraisser le mammouth", sa bureaucratie, va sans doute notablement réduire ses moyens de projections et se recentrer sur son propre sol.

    Mardi 3 Février 2009