Catégorie : actualités

  • Les prix du gaz et les marges de raffinage en Europe résistent à la crise ambiante

    Les prix du gaz et les marges de raffinage en Europe résistent à la crise ambiante

                            La publication par le pétrolier Total des principaux indicateurs de son activité du quatrième trimestre 2008 montre la chute des prix de ventes moyens des liquides (pétrole + gaz liquéfiés) qui ont atteint les 49 dollars par baril à 6 dollars en dessous du prix moyen du Brent coté à Londres. Ce repli fait reculer le prix moyen à sa valeur du deuxième trimestre 2005 (FIG. courbe bleue).Prixliquidesgaztrim2008t4

                    Les possibilités de limiter les effets de cette chute des prix par Total existent cependant. Il faut noter tout d’abord la stabilité des cours du gaz naturel en Europe (courbe rouge). Le marché du gaz est un marché régional en plein effondrement aux Etats-Unis, mais relativement vigoureux en Europe. Les tribulations russes participent à cette stabilité des prix, bien que la cotation au National Balance Point se fasse en Livre Sterling dont le cours est passé en un peu plus d’un semestre de 2$/£ à 1.38$/£ soit une dévaluation de plus de 30% par rapport au dollar.

                    Un autre paramètre est le cours du dollar par rapport à l’euro. L’euro passé au dessus des 1.5$ aux deuxième et troisième trimestres 2008 (1.56 et 1.51 $/euro respectivement) s’est nettement replié au quatrième trimestre à 1.32$/euro. Pour un Groupe dont une partie des dépenses sont en euros, cette évolution est favorable.

                    Enfin pour un Groupe pétrolier intégré comme Total, un autre paramètre important est la marge de raffinage qui détermine la rentabilité de l’aval de son activité. Celle-ci sur les trois derniers trimestres de 2008 s’est très bien tenue (FIG. II).Margesraffin2008t4

                   Les résultats du quatrième trimestre 2008 de Total ne seront pas bons, mais la chute sera amortie partiellement par ces facteurs favorables que sont les cours du gaz en Europe, le taux de change euro/dollar et la marge de raffinage européenne.

                     Pour conserver la confiance de ses actionnaires il serait indispensable que le management de Total présente un jour un programme de gains de productivité et d’allègement des structures, réaction indispensable à une conjoncture moins favorable. Mais pour cela, faudrait-il encore bien vouloir bousculer quelques baronnies et leurs caciques vieillissants.

    Le 25 Janvier 2009.

  • Tout le monde dégage…

    Tout le monde dégage…

    Images_4 La Japan Airlines ne fait pas dans la dentelle : 16 000 personnes en congés (non payés), pendant deux mois.
    C’est bien connu, les salariés vivront de l’air du temps.
    La crise économique en Asie est visiblement pire qu’en Europe, les états n’ayant jamais jugé bon de mettre sur pieds une réelle protection sociale.
    Les vols en direction de l’Inde avaient été réduit, pour cause de taux de remplissage à 20 % de 7 à 3 par semaines.
    Mais en faisant un calcul simple, on se rend compte que le compte n’y est pas. Il faut, pour rentabiliser un avion, 80 % de remplissage minimum.

    Même en réduisant à deux, en supposant qu’on ne perdre pas de passagers par cette réduction, le seuil de rentabilité ne serait pas atteint.
    Après, se pose la question des frais fixes. Même si on réduit la rotation à une, ce sont les frais de structures qui font exploser la machine.
    Mais, le point de vue de la JAL est stupide. Un aéroport qui ne fonctionne pas, c’est très vite en faillite.
    Comme je l’avais déjà indiqué, certains ne servent qu’aux pilotes du dimanche, et cette catégorie d’aéroports va être de plus en plus nombreuse.
    Bien entendu, toute une catégorie de compagnies, surtout low-costs font du chantage aux structures régionales.

    En réalité, un temps semble passé.

    Samedi 24 janvier 2009

  • France: les productions d’électricité nucléaire se sont redressées au mois de Décembre, elles conduisent à un bilan 2008 mitigé

    France: les productions d’électricité nucléaire se sont redressées au mois de Décembre, elles conduisent à un bilan 2008 mitigé

                          Après une année 2008 de production plus ou moins erratique (FIG.) les productions des centrales électronucléaires françaises ont délivré au réseau RTE au mois de Décembre 41,3 TWh, à comparer aux 40 TWh produits le même mois en 2007. Cette bonne performance permet à la production annuelle d’atteindre 418.3 TWh à comparer aux 418.6 TWh produits en 2007. Corrigée de l’année bissextile, la production électronucléaire journalière moyenne en 2008 est en baisse de 0,4% par rapport à 2007.Injectionsfrance200812

                         La consommation globale nette d’électricité en 2008 de la France métropolitaine portée à 449.2 TWh s’est accrue de 2,4% en moyenne quotidienne. Ce résultat provient d’une croissance moyenne de 3,4% des consommations du réseau et d’une baisse de 1,3% des consommations industrielles. Ces baisses ont été particulièrement nettes durant les trois derniers mois de l’année (FIG.II), illustrant les effets limités de la crise économique sur la consommation d’électricité en France métropolitaine.  Lectricitindustriefrance200812

                      Le solde des échanges avec nos voisins immédiats poursuit son rétablissement du mois de Novembre (FIG.III) cependant en cumulé sur l’ensemble de l’année la France n’est exportatrice que de 48.3 TWh contre 57 TWh en 2007, soit une baisse en moyenne quotidienne de 15%. Ce résultat décevant illustre les productions  aléatoires des centrales électronucléaires entre les mois de Juin à Octobre.Lectricitsoldefrance200812

    Le 24 Janvier 2009.

  • Congo-Rwanda.

    Congo-Rwanda.

    Images_3 Une guerre vieille de 12 ans d’âge, aussi effroyablement meurtrière que peu médiatisée semble sur le point de se terminer.
    Les ressources minières de l’est du Congo avait attisé les convoitises, et c’était avant tout une guerre hautement téléguidée.
    "les Etats-Unis fournissent des écoutes électroniques destinées à localiser une liste de vingt responsables des FDLR considérés comme les plus extrémistes. "
    Ce sont les maquereaux anglo-saxons de ce conflit qui ont jeté l’éponge. L’élément déterminant de cette paix, ce sont les difficultés budgétaires britanniques, américaines (publiques et privées), qui se sont ravisés, sous fond d’alternance politique à Washington.

    En effet, s’il y a bien un conflit qui ait été arrêté pour cause d’alternance, c’est celui-ci.
    Les prix des matières premières baissent, les pouvoirs des lobbys s’effritent, et à la lumière du réexamen de toutes les politiques extérieures, il est apparu aussi déphasé que sanglant et sans objet.
    Il faut dire que son bilan, avec quelques millions de morts, viols, personnes déplacés cela commençait à être trop pour des bénéfices en chute libre :
    " En décembre, un rapport des Nations unies avait mis en évidence l’appui du Rwanda à la rébellion de Laurent Nkunda, tout en montrant l’étendue des trafics de ressources minières du Congo opérés par l’ensemble des groupes armés, à commencer par les forces gouvernementales congolaises. "

    Une crise économique monstrueuse n’a finalement pas que de mauvaises conséquences. Un certain nombre de conflits régionaux, en effet, loin d’être apaisé par les grandes puissances, sont causés par eux.
    L’intérêt du conflit, les matières premières, ont nettement baissés, les grandes puissances anglo-saxonnes sont très malades, les populations locales vont donc pouvoir vivre.

    Samedi 24 janvier 2009.

  • Crise de l’industrie du recyclage.

    Crise de l’industrie du recyclage.

    Bas_fourneau L’industrie du recyclage traverse une crise de surproduction d’une violence inouïe.
    Un chiffre le fera mieux comprendre.
    La moitié de la matière première utilisée pour la sidérurgie, c’était de la ferraille recyclée, soit, pour donner un ordre de grandeur, une dizaine de millions de tonnes sur 20, or, en décembre, la production française d’acier a baissé de 52 %.
    Dans ce cas là, et dans le cas de bien d’autres productions, la récupération dépasse désormais les besoins.
    Le cas de la pâte à papier est à part, à chaque recyclage, 20 % des fibres disparaissent.

    On peut le comprendre, la rentabilité économique du secteur a complètement disparue, il surnage avec une trésorerie réduite de jour en jour et souvent parce qu’ils ont une source de financement qu’il ne faut pas cacher : les collectivités locales.
    En effet, les ordures ménagères notamment, sont grassement subventionnées par les impôts locaux.
    On peut aisément dire que si le recyclage des ferrailles, activité ancienne et quasi noble dans l’industrie du recyclage souffre, les autres catégories souffrent encore plus.
    Désormais, il faudra aussi compter avec l’impact des frais de transports. Les localisations, judicieuses ou non des sites de productions vont se révéler cruellement.
    Quand le prix du produit chute fortement, la donne "transport" devient cruciale.
    On ne transporte pas, ce qui ne vaut rien. On le trouve sur place.

    Samedi 24 janvier 2009

  • Pétrole WTI : l’aplatissement de la courbe de contango et la saturation des stocks siffle la fin de la spéculation à la baisse

    Pétrole WTI : l’aplatissement de la courbe de contango et la saturation des stocks siffle la fin de la spéculation à la baisse

                          Résumé des chapitres précédents: pour spéculer sur l’énergie il faut partir d’une évidence : "la crise est grave, elle est pour la première fois mondiale" puis en déduire des conséquences catastrophiques: "la consommation de pétrole s’effondre, même en Chine!" qui vont entraîner les cours vers des valeurs inattendues: "le WTI va passer au dessous de 30 dollars le baril" tout en soulignant le caractère dérisoire des restrictions de productions des pays membres de l’OPEP "incapables de respecter leurs engagements". Tel est le climat instauré par les annonces des diverses pythies de la Deutsche Bank ou de Goldman Sachs. En conséquence, les cours des futures baissent, se mettent en formation de contango très accentué (FIG. courbe rouge) il est alors grand temps pour les comparses de stocker du pétrole et de le vendre à terme à deux ou trois mois pour prendre 10 à 15$ du baril de marge. Cette forme de chasse en meute relève d’un processus qui frise l’escroquerie, mais elle est parfaitement éthique, tout comme le fut l’envolée des cours du mois de Juin dernier sous l’évidence du "Peak oil" clamée sur tous les tons et reprise par presque toutes les institutions "compétentes" aux exceptions notables de l’OPEP et du CERA.Contango200901

                          Mais la combine finit par s’éventer, les cours des produits raffinés se désolidarisent de la baisse du brut, le Brent qui voit tout le pétrole partir vers les USA s’apprécie et les cours du WTI n’atteindront jamais les 30$ le baril. C’était du bluff, les gogos s’y sont fait prendre. Alors hier, le 23 Janvier, les cours sont passés hier sur l’échéance de Mars à 46,5 dollars le baril et la courbe de contango s’est fortement aplatie (courbe foncée). De toute façon le jeu se termine parce que les stocks sont pleins: Cushing à plus de 33 millions de barils est proche de la saturation (FIG. II),Cushing200901  les tankers dans le golfe du Mexique, remplis à bloc, attendent la date de livraison vendue à terme. Certains traders agacés, notant la ferme volonté de l’Arabie Saoudite de sortir les cours de la dépression, parlent d’un mouvement de reprise imminent. Il semble que le marché du pétrole soit sur le point de s’inverser pour une remontée des cours vers des valeurs plus réalistes. Game is over.

    Le 24 Janvier 2009.

  • EDF joue aux sous…

    EDF joue aux sous…

    Pasteur Edf joue aux sous en achetant n’importe quoi, le nucléaire britannique, la société Constellation aux USA, en prenant le rôle du couillon de service qui engraisse Warren Buffet.
    Ces acquisitions hasardeuses, dans des pays à l’avenir incertain, "islandais" pour l’un (mais c’est faux, l’Islande va bien mieux, à long terme que le Royaume-Uni), problèmatique pour l’autre, malgré le changement de président.
    Les agences de notations ont réduit la note d’EDF, qui, toujours sous la coupe de l’état, garde quand même un certain attrait.

    4 milliards d’euros empruntés en Europe, 5 milliards demandés aux USA, souscrits pour 9 milliards, c’est semble t’il, vu par certain, comme honorable.
    Faut il encore rappeler qu’il y a peu, les "bonnes" opérations étaient couvertes jusqu’à plus de dix fois leur montant.
    Dans cette affaire, EDF joue avec le feu. on peut rappeler la dangerosité d’être endetté en devises différentes de celles des recettes.
    Les rentrées britanniques se font en £, une monnaie qui s’effondre, et EDF s’est endetté en Euros.

    la firme s’expose ainsi à des pertes importantes, et un effet de massue comme on en voit actuellement dans les pays de l’est.

    Vendredi 23 janvier 2009.

  • Que penser des manoeuvres européennes autour de la filière nucléaire?

    Que penser des manoeuvres européennes autour de la filière nucléaire?

                         Il est nécessaire tout d’abord de noter le caractère dérisoire de ces grandes manoeuvres qui se déroulent autour de la filière nucléaire en Europe. Alors que les grandes alliances Toshiba-Westinghouse et General Electric-Hitachi ont bien compris que 90% du business se porterait dans les pays de la Ceinture du Pacifique (FIG.) et qu’il faut être à la fois Asiatique et Américain pour prendre des Marchés. Inversement, en Europe, située tout la haut à gauche, se jouent des querelles de chiffonniers entre Siemens, AREVA et Alstom qui ne sont pas à la hauteur de l’enjeu.

                        La deuxième remarque porte sur le comportement de Siemens. On n’imagine pas Siemens, même pour deux milliards d’euros, quitter sa position d’attente d’une relance inéluctable du nucléaire allemand. Inéluctable parce qu’il n’existe aucune alternative acceptable au remplacement des centrales nucléaires allemandes existantes et parce que personne ne travaille sur ce sujet. Le moment venu, le choix sera donc simple pour nos amis Allemands, il n’y aura que deux options: la nuit ou la relance du nucléaire? Si Siemens quitte un jour Framatome-AREVA ce sera pour aller dans un autre consortium. Sera-t-il russe, japonais ou coréen? La suite nous le dira. World_physical_pacific

                     La troisième réflexion peut porter sur la pertinence du choix de l’Elysée de vouloir former un "Champion français" autour de Bouygues et d’Alstom. La force d’AREVA repose sur sa maîtrise de tout le cycle du combustible  nucléaire allant de la mine d’extraction, en passant par les unités d’enrichissement, puis le recyclage du Plutonium et du MOX, et l’isolement des déchets ultimes. Cette maîtrise assure la mise à disposition à très long terme de la charge des réacteurs et la gestion de leurs charges usagées aux éventuels clients, sans lesquelles aucun business n’est possible. Cette connaissance du cycle du combustible donne à AREVA la possibilité de créer un "Leader Mondial" mais pour cela il faudra qu’AREVA s’allie avec un maître incontestable dans les technologies des réacteurs nucléaires: c’est Mitsubishi Heavy Industries, avec lequel AREVA possède d’ors et déjà des accords de coopération. Ce n’est pas Alstom et encore moins Bouygues. L’Elysée devrait donc oublier ses amitiés particulières et analyser comment faire d’AREVA un "Leader Mondial" et non hexagonal. Nous ne sommes plus dans les années 70.

                      Par exemple, l’adossement d’AREVA au groupe pétrolier TOTAL lui donnerait la puissance financière et donc l’assurance nécessaires pour discuter d’égal à égal avec le Groupe Mitsubishi pour créer le leader INCONTESTABLE mondial du nucléaire. Il pourrait prendre la forme d’une JV 50/50 AREVA-MHI nucléaire. Seul un ensemble de cette taille pourra affronter les Toshiba-Westinghouse et autres GE-Hitachi qui écumeront le marché des centrales nucléaires de la Ceinture du Pacifique. Il serait le consortium le mieux placé pour développer les futures filières à neutrons rapides qui seules sauront prévenir la pénurie en produits fissiles et apporterait une solution au recyclage des déchets.

                      La création artificielle d’un "Champion français" ne pourrait qu’au mieux retarder une telle alliance et au pire la rendre impossible.

    Le 23 Janvier 2009.

  • La montée des stocks de pétrole US ne fait plus baisser les cours

    La montée des stocks de pétrole US ne fait plus baisser les cours

                          Les stocks hebdomadaires américains de pétrole et de produits pétroliers se sont accrus de 12 millions de barils en fin de semaine dernière (FIG.). Ce résultat provient pour une faible part des productions locales qui ont dépassé les 5 millions de barils/jour avec la montée en puissance des productions offshore du Golfe du Mexique, mais il est surtout du aux importations massives de produits pétroliers (13,6 millions de barils/jour) motivées par des mouvements spéculatifs. Mais ces achats à bon compte et vendues à terme de quantités importantes de pétrole n’agissent plus sur les cours. De plus en plus de traders regardent les manoeuvres de l’OPEP et tout d’abord celles de l’Arabie Saoudite, pour réduire massivement leurs productions. Stockshedous200901

                         Sur le Marché du WTI à New York les traders qui veulent lancer le rallye haussier attendu sont de plus en plus nombreux, bien que certains leaders (Jeffrey Currie de Goldman ou Adam Sieminski de Deutsche Bank) soient encore persuadés de l’inefficacité des mesures OPEP. Citons Tim Evans de Citi Futures qui prévoit que l’aplatissement en cours de la courbe des futures du WTI "pourrait donner le signal d’un mouvement de reprise des cours".

                        Un premier indice de ce changement progressif des positions est à relever dans le processus d’alignement des cours du WTI avec ceux de l’essence et ceux du Brent à Londres (FIG.II, courbe bleue). Le mouvement de baisse des cours vers les 30 dollars que Currie avait amorcé semble pour l’instant compromis.  Coursusarcents200901

              L’Américain moyen s’en aperçoit à la pompe avec le mouvement de reprise des cours de l’essence (FIG. III).Prixessenceusa200901

    Le 23 Janvier 2009.

  • Eco prêt à taux zéro.

    Eco prêt à taux zéro.

    Images Le taux de renouvellement du parc immobilier est lent : 1 à 2 %.
    C’est à dire que l’essentiel remonte à avant 1974, à des normes peu exigeantes, sinon inexistantes.
    Depuis d’ailleurs, si des progrès ont été réalisés, il reste beaucoup à faire.
    C’est dire l’importance des travaux d’entretien, et comme je l’ai signalé à de nombreuses reprises, celle des "réhabilitations lourdes" toutes les 25 ans.
    "Ce prêt de 30.000 €, d’une durée de dix ans, destiné à financer des bouquets de travaux (isolation thermique performante, remplacement de systèmes de chauffage, ventilation)  ", vise en réalité deux objectifs : relance de l’économie et sauvegarde de l’économie de l’endettement.

    Les travaux 2009 et 2010 devraient aussi bénéficier du cumul de TPZ et de crédit d’impôts.
    Reste que ce "chantier" est monstrueux.
    En effet, 30 millions de logements à moderniser, c’est l’équivalent de 10 millions de logements neufs. Au mieux de la forme de l’industrie du bâtiment ces dernières années, c’est 25 années de travail…
    on comprend l’enjeu économique de ce problème.
    Bien entendu, tous les logements ne seront et pourront être réhabilités.
    La solution la plus simple et la plus économique reste encore celle de la destruction et de la reconstruction à neuf.
    Néanmoins, vu l’étendue du parc immobilier vide en France (4 à 5 millions de logements), une politique cohérente serait aussi de la destruction pure.

    Jeudi 22 janvier 2009