Catégorie : actualités

  • Estimation de la facture pétrolière mensuelle de l’Europe des 27

    Estimation de la facture pétrolière mensuelle de l’Europe des 27

                         La baisse des prix de l’énergie est à court terme un bienfait pour la santé économique de l’Europe des 27 qui est un gros importateur d’énergie primaire. En 2007 l’Europe a importé 588 MT de pétrole et de produits pétroliers, 230 millions de tonnes de charbon et 12 millions de térajoules de gaz. En 2008 les volumes devaient être du même ordre de grandeur, mais l’envolée des prix aux mois de Juin 2008 a fait grimper la facture énergétique vers des plus hauts. On peut estimer les sorties de devises destinées à ces achats d’énergie pour l’ensemble de l’année 2008 à 416 milliards de dollars pour le pétrole, aux environs de 23 milliards de dollars pour le charbon (estimé base 100 $/tonne en moyenne) et à 23 milliards pour le gaz (estimé base 20$/MMBTU). C’est donc la facture pétrolière qui a déterminé près de 90% de la facture énergétique totale de l’Europe.Factureeu2720082009

                         Pour estimer la dépense mensuelle de l’Europe des 27 dans le courant de 2008 et en ce début 2009 un calcul simple partant d’un volume moyen importé de 50 millions de tonnes par mois et payé au prix du panier OPEP moyen mensuel a été réalisé (FIG.). Les résultats nous indiquent que cette facture mensuelle aurait varié en 2008 entre 48 milliards de dollars au mois de Juillet et 14 milliards de dollars au mois de Décembre. La facture de ce mois de Janvier 2009 devrait être autour de 15 milliards de dollars soit 17 milliards de moins que celle du même mois 2008. Formidable outil de relance économique!

                        Soulignons que la facture de pétrole 2008 a représenté une dépense moyenne de 830 dollars par personne en Europe ou de 2500 dollars pour un foyer de trois personnes. La baisse d’un bon tiers de cette facture sera la bienvenue pour améliorer l’ordinaire de la famille moyenne européenne.

                       Ces calculs simples nous montrent combien il est important de réduire la consommation de pétrole en Europe, qui est bien sûr essentiellement liée aux transports routiers, aériens et maritimes.

    Le 22 Janvier 2009.

  • EDF émet un emprunt de 5 milliards de dollars à des taux raisonnables

    EDF émet un emprunt de 5 milliards de dollars à des taux raisonnables

                        Pour assurer ses investissements aux Etats-Unis, EDF ne va pas transférer ses "profits réalisés sur le dos des Français" comme l’affirment certains avec assurance,  mais elle va tout simplement, comme toute entreprise dynamique, emprunter en dollars sur le marché américain. Elle remboursera ses emprunts (intérêts et capital) avec les profits générés en dollars par ses nouveaux investissements locaux. Par contre EDF utilise sa bonne renommée financière européenne pour emprunter, aux Etats-Unis, à des taux raisonnables. Ses emprunts sont classés Aa3 par Moodies. Elle vient de placer 5 milliards de dollars d’emprunts privés à des taux à 400 points de bases au dessus des bons du Trésor américain de même durée. Son emprunt se décompose comme suit:

    • 1.25 mrds $ , durée 5 ans, à 5,5%
    • 2 mrds $, durée 10 ans, à 6,5%
    • 1.75 mrds $, durée 20 ans, à 6,95%

               Ce placement s’inscrit dans la moyenne des taux corporate publiés par la FED (FIG.).Taux10ans200901

    Le 22 Janvier 2009

  • Transport aérien : APOCALYPSE NOW…

    Transport aérien : APOCALYPSE NOW…

    Images_4 En Asie, le sang coule sur les murs.
    JAL (Japan airlines)  et ANA (all Nippon airlways), vont réduire leurs vols vers les pays émergents.
    Dans le cas de l’Inde, la cadence passera de 7 à 3 par semaines.
    La cause, le taux de remplissage est tombé à 20 %.
    Le trafic avec Pékin passera de 19 à 14, avec bangkok de 3 à 2.
    les vols pour Shangaï passent aussi de 3 à 2.
    Osaka voit des lignes supprimées purement et simplement.
    On peut dire que le mythe de la croissance asiatique "un peu moins forte", alors que l’occident tombait en dépression, a du plomb dans l’aile.

    La compagnie ANA avait déjà renoncé à acquérir des Airbus A380.
    Les aéroports risquent de servir désormais, de lieux de stockages plus que d’envols, au moins pour certains.
    Pour la France, c’est vraiment visible, les compagnies ont abandonné la lutte contre le chemin de fer et surtout, le TGV.

    Le monde change, donc, et rien n’indique que ce changement sera provisoire.

    Mercredi 21 janvier 2009

  • Chrysler : du tank à la topolino…

    Chrysler : du tank à la topolino…

    Chrysler_fiat Chrysler va voir monter une participation de FIAT dans son capital, mais sans capitaux.
    Il s’agit d’un transfert de savoir-faire, d’une firme à une autre.
    Pourtant, FIAT n’est pas particulièrement réputé ni pour sa qualité, ni pour son savoir-faire.
    "A court terme, l’opération est plutôt transparente: Chrysler restera très malade, car elle ne recevra aucun cash de Fiat. Fiat restera à peu près bien-portante, car elle n’investira pas dans Chrysler. "
    Mais, c’est politiquement vendeur. La consommation par véhicule produit sera divisée par deux.
    Dans ce jeu trouble, on peut voir aussi ce qui serait le plus profitable pour FIAT : l’acquisition d’usines et de réseau de vente.

    Encore que, le marché américain est surtout, pour les années à venir, un immense point d’interrogation.
    En France, aussi, politique d’aide, pression des pouvoirs publiques pour éviter les délocalisations et réticences des industriels à remettre leur dogme en question : "l’herbe est plus verte, là-bas".
    Bien entendu, aucun mot ne sort de leur bouche pour reconnaitre la vérité : ce qui fait la crise automobile et sa profondeur, c’est une politique de surinvestissement.
    A moins de 80 % de capacité de production utilisé, la dite production n’est plus rentable et la main d’oeuvre, quand à elle reste, dans le produit final, un coût marginal (10 %).
    Les pleurs des décervelés dirigeants cette industrie, n’y changeront rien.
    En effet, peut on dire sérieusement, "il y a tant de surcout", alors que rabais, reprises, primes, réduisent et plombent les prix de ventes et que le prix catalogue est là pour faire joli.

    Que ce soit aux USA, en Europe, c’est la politique de destruction d’emplois des constructeurs qui détruit le marché.
    C’est caricatural en Roumanie : le marché s’effondre de 70 %, quand la Dacia fait un tabac à l’étranger.
    Bien sûr, la conquête du marché étranger, ne compense jamais ou la perte, ou la mauvaise tenue du marché national.
    On presse les dirigeants de l’automobile de renoncer à leur bonus, mais même leur salaire de base est indu.
    Comme dit Warren Buffet, à quelques exceptions près, les firmes finissent dirigées par des imbéciles.
    La preuve actuelle, c’est leur rémunération. Plus elle est grosse, plus l’enflure des personnages est grande.

    Mercredi 21 janvier 2009

  • Des nanotubes de carbone de plus en plus fins et adaptés aux applications

    Des nanotubes de carbone de plus en plus fins et adaptés aux applications

                         L‘expérience nous apprend qu’une résine isolante chargée de fibres conductrices va devenir elle même conductrice pour une certaine teneur en fibres.  Ce pourcentage nécessaire de fibres va dépendre de la qualité et de l’homogénéité du mélange réalisé, de la prévalence des fibres à s’attirer entre elles, mais surtout d’un facteur de forme de ces fibres déterminé par le ratio longueur/ diamètre (L/D) qui va faire varier ce seuil de percolation de plus de 35% pour des sphères conductrices, à une quinzaine de pourcents pour du carbone fortement divisé, à quelque pourcents pour des nanofibres. Les nanotubes de carbone avec des ratios L/D supérieurs à 100 sont de parfaits candidats comme additifs permettant de rendre conducteurs des milieux isolants tout en préservant l’essentiel leurs propriétés mécaniques (FIG.).Hyperionnanotubepercolation_2

                         Le japonais Showa Denko proposait jusqu’à présent une catégorie de nanotubes de carbone: un produit VGCF (vapor growing carbon fiber) de base utilisé comme additif, à hauteur d’un à deux pourcents, dans les électrodes négatives d’accumulateurs Lithium-Ion (FIG.II). Ce produit de 130 nm de diamètre et de 10 microns de longueur (L/D=77) a été tout d’abord utilisé par Panasonic en 1993, il est maintenant utilisé par la plupart des constructeurs d’accumulateurs de ce type. Il améliore la durée de vie ainsi que les performances à fort régime des accumulateurs. Showa Denko en produit dans les 100 tonnes par an. Carbonnanotubecyclelifenegative

                Après avoir présenté un nouveau produit a ratio L/D plus élevé, le VGCF-S de 80 nm de diamètre, Showa Denko a décidé d’industrialiser un nouveau produit le VGCF-X de 15 à 20 nm de diamètre et de 3 microns de longueur, avec un ratio L/D de 200. Ce produit, ajouté à hauteur de quelques pourcents, est défini pour rendre conductrices les matières plastiques qui sont utilisées pour leurs propriétés antistatiques dans les salles blanches de production de composants électroniques ou les enveloppes de disques durs. Showa Denko va installer une capacté de production de 400 tonnes de ces nanotubes par an à partir du mois de Mars.

                       Pour la suite de nouvelles applications dans l’automobile sont activement étudiées, les plastiques conducteurs avec des traitements de surface de types électrochimiques seraient de bons candidats pour l’allègement des véhicules.

                      Showa Denko à signé des accords commerciaux et de coopération avec l’américain Hyperion Catalysis qui détient de nombreux brevets d’application de ces nanotubes qu’il commercialise sous le nom de FIBRIL (FIG.III).Carbonnanotubehyperion

    Le 21 Janvier 2009.

  • Le « nouveau grand jeu ».

    Le « nouveau grand jeu ».

    Images Hillary Clinton et le Président des USA vont avoir une urgence, non prévue, à gérer.
    Le "nouveau grand jeu" gazier, cette fois.
    Avec les mêmes aveuglement et la même politique.
    On veut toujours tourner la Russie, mais cette fois, visiblement, on ne veut plus passer par l’Afghanistan, mais par l’Azerbaïdjan, par le gazoduc Nabucco.
    Car la crise du gaz menace d’écroulement la totalité de la sphère sous influence US. C’est Napoléon en 1813, voulant protéger et garder la conquête qu’était la confédération du Rhin.

    Bien entendu, cette politique est aveugle. Le couloir Azéri est étroit, peut être coupé rapidement, et dépend de la bonne volonté de l’Asie centrale.
    Or, l’Asie centrale a clairement rejoint le parapluie russe, la hausse des prix du gaz acheté par Gazprom a contenté les dirigeants de ces pays.
    Ceux-ci, d’ailleurs, sont issus du sérail soviétique, savent comment manoeuvrer avec Moscou, en retirer le maximum et en retirer de la protection aussi.

    Donc, pour résumer, les producteurs sont réticents à approvisionner Nabucco, qui, de plus ne peut être rentable sans gaz russe et les voies de communication peuvent être vite coupées, comme l’a montré la crise ukrainienne.
    Dans le pire des cas, quelques missiles suffisent.
    D’ailleurs, il faut inverser la donne. Nabucco ne permettra pas de se passer de la Russie, il nous fera AFFRONTER la Russie :
    "Aussi, sans aller jusqu’à affirmer que la Russie déclenchera une guerre dans le Caucase, je suppose qu’elle fera tout pour stopper Nabucco. "
    A cela s’ajoute l’aide russe indispensable pour ravitailler le contingent en Afghanistan, et le chaudron de sorcière peut bouillir.
    Mais désormais, il faut compter aussi avec l’affaiblissement significatif de la "seule hyperpuissance", qui ressemble désormais à un boxeur KO debout, pour cause de Géorgie, d’Irak et d’Afghanistan.
    Son meilleur allié au moyen-orient, Israël, est dans la même situation pour cause d’échecs militaires répétés (aucune guerre gagnée depuis 1973).

    Mardi 20 janvier 2009

  • Les banques américaines, en manque d’argent de poche, stockent du pétrole

    Les banques américaines, en manque d’argent de poche, stockent du pétrole

                              Par les temps qui courent, les banques sont à la recherche de toutes les possibilités pour se faire un peu de monnaie. Citigroup et Morgan Stanley ont trouvé une combinaison imparable: acheter cash du pétrole, le stocker et le revendre à terme. Morgan Stanley aurait loué un tanker de deux millions de barils dans le Golfe du Mexique. Coût de la location: 68000 dollars par jour, soit un peu plus de 2 millions de dollars par mois ou un dollar par baril. En contrepartie, la vente à terme pour le mois suivant permet de réaliser un gain de 4 à 5 dollars par baril (Fig.). Un vrai jeu d’enfant. Frontline, le plus grand propriétaire de pétroliers au monde, affirme que dans les 80 millions de barils de brut sont ainsi stockés, du jamais vu depuis 20 ans.

                     Jeffrey Currie, la pythie du pétrole de chez Goldman Sachs, annonce qu’il voit un fort rebond des cours au deuxième semestre avec un cours en fin d’année à 65$ le baril. Il estime la baisse de la demande 2009 à 1,6 millions de barils/jour, bien plus importante que les 0,5 million de barils pronostiqués ce mois-ci par l’Agence Internationale de l’Energie. Mais la baisse des productions OPEP devrait tout de même résorber ces stocks qui pèsent sur les cours.Contango200901

    le 20 Janvier 2009.

  • Cancelled…

    Cancelled…

    Images_3 Singapore Airlines ne répond plus.
    214 vols annulés d’ici mars.
    "the best run and most profitable airline in the world  " n’a plus les moyens de les maintenir.
    Si la compagnie la plus profitable est dans la panade, que dire des autres ?
    Les avions vont rentrer aux hangars, Airbus et Boeing déposer le bilan. Ou être nationalisés.
    Papa Tango charly s’est perdu sur le triangle des Bermudes.

    Pour résumer, globalement, on va avoir les évolutions suivantes :
    – les PDG refusent de supprimer leurs bonus et rémunérations variables, sous la pression de l’état, il y renonceront.
    – les entreprises veulent continuer leurs distributions de dividendes. Mais les pertes accumulés laminent les bilans, on appelle maman-état au secours, qui, de fil en aiguille, transforme subventions en capital et se retrouve avec un secteur nationalisé important.
    – Le communisme n’est donc pas le résultat d’un complot léniniste, qui, d’ailleurs, n’aurait pas su à l’origine, ce qu’il allait faire, mais l’évolution normale du capitalisme poussé à l’extrême et sans contrepouvoirs.

    La note de comique est apportée par C. Neuville, d’ADAM : "Il y a des sacrifices à consentir par tout le monde…Un effort à consentir pour un an. "
    Sans clients, il ne faut pas un an pour détruire le capital de n’importe quelle société. Même les licenciements "préventifs" n’y suffiront pas.

    Lundi 19 janvier 2009

  • Le petit télégraphiste…

    Le petit télégraphiste…

    Bush il y a bien eu une politique de l’énergie à Washington pendant la période Bush.
    "elle consistait essentiellement à démanteler autant que possible les réglementations de l’environnement telles qu’elles existaient, et par ailleurs à satisfaire autant que possible les demandes du lobby énergétique, et particulièrement pétrolier.  "
    Elle consistait à faire plaisir aux copains, coquins, employeurs (anciens et futurs), pour un homme qui s’est contenté d’être le fils de son père, et que les firmes entretenaient "au cas où", comme un certain nombre d’autres personnes.
    Là, on peut dire que leur investissement a été en or.

    Mais bien entendu, le rendement n’a pas été à la hauteur de l’effort de déréglementation forcenée.
    On ne force pas à boire un âne qui n’a plus soif, et l’orgie a été telle que l’alcoolique qu’étaient les USA pour l’énergie, en est arrivé à vomir tout son saoûl.
    "Mais une fois de plus, la question centrale est celle de la consommation d’énergie. Ce qui déterminera le développement du nucléaire aux Etats-Unis, comme d’ailleurs celui d’autres formes d’énergie, c’est la capacité du pays, ou non, à réduire sa consommation d’énergie, qui est beaucoup trop élevée.  "
    La consommation, deux choses la réduiront.
    Le clash économique, et la reprise peut difficilement être concevable dans autre chose que les économies d’énergie.

    En outre, dans un système fédéral, les législations se superposent et sont souvent très en avance.
    Bush aura été le président qu’il fallait. Avec sa politique extrémiste dans tous les domaines, il a tué à peu prés tout ce qu’il défendait.
    Oui, les américains, contraints vont faire des économies d’énergies,
    Oui, les américains, contraints vont arrêter les aventures impériales,
    Oui, les américains, contraints vont arrêter le libéralisme économique.
    Après l’orgie et l’ivresse, maintenant, le vomi. Il ne sera pas en déroute pour ses atrocités, mais ses échecs économiques, qui entrainent l’échec de tout le reste.
    Après l’empire, la nation.

    Lundi 19 janvier 2009

  • Frottements de méninges.

    Frottements de méninges.

    Images Les constructeurs automobiles cogitent dur en ce moment, mais pas assez dur visiblement, comme tout le monde des décideurs.
    "Une consolidation spectaculaire se prépare " et l’incompétent et suffisant C. Goshn : "Tout est possible. Même les scénarios les plus fous. "
    Sauf, bien entendu, le plus fou, c’est que la crise perdure.
    Ecarté aussi le scénario le plus fou et le plus vraisemblable : la totalité des constructeurs est dans le rouge, ils seront sauvés par leurs gouvernements respectifs, et là, plus question de Méga-jouets, pardon, constructeurs.

    Dans un secteur en déshérence économique, le mythique "zinvestisseur" s’enfuit, la queue entre les jambes.
    D’ailleurs, quand on gagne de l’argent, il est inutile de l’appeler (on ne veut pas partager), et quand on en perd, tout aussi inutile de l’appeler (il ne viendra pas).
    On va plutôt assister à des renationalisations, d’autant plus rapides que les dirigeants vont commettre des erreurs tactiques fondamentales : maintient de leur rémunérations et bonus, et maintient des dividendes.
    Une époque finit, une autre commence, mais les mentalités perdurent encore un peu.
    Mais le principe de réalité est là : ce principe rappel les chutes : plus de 94 % en Islande, 50 % en Espagne, 62 % en Irlande, 70 % en roumanie au mois de décembre.

    D’une manière générale, les marchés anticipent l’éclatement de la zone euro. Certaines situations politiques, économiques et sociales sont intenables.
    Les surprimes à payer pour certains emprunts d’états sont aussi farfelus, et même les états "fiables" comme l’Allemagne n’arrivent plus à emprunter.
    La course à la taille, dans l’automobile comme ailleurs, est en train de devenir mortel.

    Dimanche 18 janvier 2009