Catégorie : actualités

  • Propagande uranifère.

    Propagande uranifère.

    Kpoeck la propagande uranifère et nucléaire continue de plus belle.
    l’uranium, c’est bon, c’est beau, c’est propre, il y en a à foison. Voilà le message.
    le seul problème c’est qu’on ne produit que la moitié de ce qui est nécessaire (55 %), le reste étant un recyclage de stocks militaires.
    Les gisements d’accès facile, riches sont exploités ou en cours d’exploitation, le reste… reste à découvrir.
    Et plus encore, le reste, nécessite de l’investissement, beaucoup d’investissements, dont on n’a pas vu le commencement du premier Kopeck.

    La hausse jusqu’à 130 $ de la livre d’uranium à entrainé le développement d’une "dot.com" économie, avec des start-up à foison, et les seules bonnes affaires, ce sont les petits génies qui ont vendus leur entreprise, aussi fraichement crée que déficitaires, à des grosses, souvent à des prix aussi indécents que surévalués.
    On peut d’ailleurs se poser des questions sur la santé mentale des dirigeants de ces entreprises capables de payer des wagons d’argent sur des "concepts", là aussi, aussi biscornus que farfelus, et dont aucun n’a rien donné.

    On peut se poser aussi des questions sur cette propagande qui arrive à un moment où des parcs nucléaires s’avèrent à bout de souffle, où l’économie se recompose à une allure si phénoménale qu’on peut réellement se demander si TOUTES les options ont été étudiées, et notamment, celle d’un effondrement de la consommation (notamment énergétique).

    Dimanche 11 janvier 2009

  • US Army : le Mexique est en Déshérence

    US Army : le Mexique est en Déshérence

    Quetzalcoatl2 Pour le Pentagone, le Mexique est un état au bord du collapsus, "rapid collapse" même.
    Comme le Pakistan.
    C’est d’ailleurs pire que la Pakistan, car le Mexique est quasi-considéré comme l’intérieur des Etats-unis même.
    Le schéma est classique.
    Une politique libérale qui ruine la société, doublée d’une monoculture pétrolière qui tend à devenir gazière, avant de disparaitre.
    La dernière élection présidentielle, fut, de plus une pantalonnade, dirigée de Washington.
    Les chiffres de l’insécurité et des morts violentes évoquent ceux d’une guerre (8000 ces deux dernières années).

    Les deux trafics qui se croisent (drogue vers le nord, armes vers le sud) font détonner le cocktail.
    Le trafic de drogue est devenue L’ACTIVITE, faute de mieux.
    Les raids des gangs très puissamment armés se multiplient au delà de la frontière nord.
    C’est pour les USA, un "front" vital, un des premiers partenaires commerciaux, le pays d’où sont originaires des millions de citoyens US et de résidents, par une politique d’immigration aussi débridée que sans cervelle.
    Le Pentagone va s’en servir pour une justification de la militarisation croissante de la société US, sans doute avec son habituel succès -absolument nul-.
    Il est clair qu’un pays aussi important, devenu foyer de troubles aux frontières des USA sonnerait aussi le glas de ce pays comme super puissance.
    Il aurait certainement besoin de toute sa puissance militaire, ne serait ce que pour circonscrire les troubles. (la guerre derrière la porte)…

    Mais il y a une différence significative désormais, entre le Mexique actuel et celui de Pancho Villa et d’Emiliano Zapata, la dernière période où le Mexique a implosé, c’est la différence de poids démographique. Il est désormais, multiplié par 4.

    Samedi 10 janvier 2009

  • Aviation : problèmes diverses…

    Aviation : problèmes diverses…

    Images L’aviation en générale, est dans l’air du temps, comme par exemple le problème du gaz russe avec l’Europe.
    L’air du temps, c’est qu’on veut bien perdre des tonnes d’argents en voulant se couvrir à terme, sur les marchés financiers, mais que l’on a complètement perdu de vue, l’autre manière, bien plus basique de "se couvrir à terme", c’est d’investir, pour stocker.
    Comme ceux qui appliquent encore cette technique ne s’en plaignent pas (visiblement, ils s’en sortent très bien), on peut penser qu’elle n’est pas franchement erronnée.
    Un stock ça coûte, mais un stock, ça rapporte aussi énormément.

    Air France, quand à elle fait dans le "moderne", et pas dans le "graisseux".
    On rachète Alitalia, qui a toutes les chances d’être un nanard de première grandeur (comme tous les rachats d’ailleurs, de compagnies).
    Et on fait avec, en voulant se "couvrir" sur les marchés à terme.
    Quand au pétrole, il s’en consomme 85 millions de barils jours, pour 1 000 négociés…
    En plus, sur les marchés, on peut AUSSI y perdre énormément d’argent.

    En ce qui concerne certains marchés, ils sont purement dans une optique d’abandon.
    On laisse mourir certaines lignes de leur belle mort.
    Après tout, en France, il y a le TGV.

    Samedi 10 janvier 2009

  • Petit jeu européen et grand jeu asiatique.

    Petit jeu européen et grand jeu asiatique.

    Nabucco2 Le petit jeu européen se poursuit, entre UE, Ukraine et Russie sur le gaz, et il a ses répercussions sur l’Asie centrale, et la situation d’Asie se répercute en Europe.
    J’ai abondamment parler d’Afghanistan, et souvent on m’a posé la question : "Quel rapport avec l’énergie ?".
    En réalité, énormes.
    La prise de l’Afghanistan par les talibans, c’était une magouille pakistano-US, l’un désireux de gagner en profondeur stratégique, l’autre désireux d’avoir une voie d’accès gazière et pétrolière en Asie centrale.
    Manque de bol, les talibans se sont montrés moins manipulables que prévus.

    Ils furent donc renversés.
    Mais la donne reste toujours la même, les occidentaux aimeraient beaucoup vider et piller cette asie centrale les USA par le sud, les européens par l’ouest.
    L’un utilise la force, l’autre, est plus diplomate, mais tous deux ont un ardent désir de tourner l’infrastructure actuelle, pour se passer des russes.
    Voeux d’ailleurs totalement idiots, car, on ne peut se passer, en aucun cas, des russes.
    Les américains perdent le contrôle de l’Afghanistan, les européens découvrent que leurs réserves -vides en grandes parties- sont très courtes.
    La REALPOLITIK, c’est accepter l’état de fait.
    Sur ce, se greffe un mini-conflit ukraino-russe, dans un contexte peu amène. Ni l’OTAN, ni l’UE, ni les USA n’ont respectés les engagements pris vis à vis des russes.
    Ils en conçoivent du courroux. A juste titre.

    L’Afghanistan est largement perdu, l’Otan a perdu la partie en Géorgie, les USA sont aux abonnés absents pour cause de transition, de crise économique et de bande de Gaza.
    L’Union Européenne avait besoin d’être recadrée : on respecte ses engagements, on ne néglige pas ses stocks PHYSIQUES (on peut toujours se torcher avec les stocks papiers), on ne néglige pas ses infrastructures et son efficacité énergétique.
    Depuis le temps que l’Ukraine était indépendante, les européens n’ont pas compris qu’elle restait un pays divisé et peu fiable, dirigé par des oligarques corrompus.

    Samedi 10 janvier 2009

  • Pacific Ethanol ferme une usine, First Solar profite du plan Obama

    Pacific Ethanol ferme une usine, First Solar profite du plan Obama

                          La filière du fuel éthanol américain, avec la chute des cours de l’essence, va toujours aussi mal. Pacific Ethanol un des gros acteurs de cette activité sur la Côte Ouest des Etats-Unis, avec une capacité de production de 220 millions de gallon par an (8,3 millions d’hectolitres) vient de décider de fermer temporairement son usine californienne de Madera, d’une capacité de 40 millions de gallon. Il possède quatre usines: 2 en Californie, une dans l’Oregon et une dans l’Idaho. Un tel évènement en Californie, Etat à la sensibilité verte, n’est pas un très bon signal sur la pérennité des énergies renouvelables, mais la réaction de Pacific a été appréciée en Bourse avec une progression de son cours de 19% (TAB.). Le plan Obama est annoncé, favorable aux énergies renouvelables, alors certaines Sociétés ont la cote: c’est le cas de First Solar dont les cours progressent, confiants dans sa technologie en couche mince économique, dans un climat de lutte pour la survie de chacun des concurrents.Boursecours200901b   

                         Par contre les Groupes photovoltaïques allemands comme Q-Cells ou SolarWorld ne profitent d’aucun effet Merkel. En effet dans un climat de guerre sur les prix ce sont les Groupes allemands qui seront les plus exposés par rapport à des concurrents chinois ou taïwanais. Pour l’instant les professionnels imaginent des baisses de prix de 25% à 30%, mais l’arrivée de nouveaux venus ambitieux en 2009 et 2010, sur ce marché, risque d’aggraver plus encore la lutte commerciale ce qui pourrait entraîner des chutes de prix de 40% à 50% par rapport à ceux de fin 2008.  On se tiendra donc loin des valeurs photovoltaïques malgré l’éventualité d’un miraculeux effet Obama.

    Le 10 Janvier 2009.

  • Haute-Loire : centrale éolienne.

    Haute-Loire : centrale éolienne.

    Carte_cassini Une centrale éolienne vient de rentrer en fonctionnement en Haute-loire, installés sur les communaux, et après délibérations des assemblées (et oui, il faut respecter les formes anciennes de démocraties), elle n’a pas rencontré d’opposition significative, mais au contraire une grande adhésion.
    Mais, en montagne, ce qui pose problème, c’est plus le défaut de réseau que le défaut de site.
    La moindre éolienne, à certains endroits (très propices) peu surcharger totalement le réseau, et, à défaut, bloquer totalement le développement.

    Terre d’énergie, elle est souvent dépeuplée, et les projets bloqués, parfois de très loin, au nom de la préservation d’une sauvagerie qui n’a jamais existé.
    Au titre des projets morts-nés, on peut citer Serre de la Fare, barrage qui aurait du être édifié sur la Loire, en amont du Puy, pour prévention des crues.
    Les premiers projets de retenues d’eaux importantes, remontent au premier empire, ils visaient, à l’époque, à favoriser la navigation, par le lissage des débits.

    Beaucoup de villages, d’ailleurs, doivent une existence ancienne, à l’exploitation systématique de ces ressources énergétiques (hydraulique et éolienne), souvent d’ailleurs, très bien pensé et régie de manière très pointilleuse.
    On avait déjà, donc, à l’époque, le gout de la chicane.

    Vendredi 9 janvier 2008

  • La crise en coup de bélier…

    La crise en coup de bélier…

    Images_2 Les PAC (pompes à chaleur) aérothermes, conduisent la France électrique à la catastrophe.
    Pourquoi ?
    Parce que ce sont, finalement, des chauffages électriques, beaucoup plus performants que les chauffages électriques à effet-joule.
    En effet, les chauffages électriques classiques consomment plus quand il fait froid, mais sont énormément gourmand tout le temps. Il y a donc une stabilité de consommation assez grande, une inélasticité certaine.
    Les PAC, elles, consomment peu d’électricité, avec un COP (coefficient de performance) de plus de 4 (une calorie consommée, 4 produites), en période "normale", c’est à dire, pas trop froide.

    Mais, en période de plongée, qu’avaient prévus les installateurs ?
    Soit un basculement sur une résistance électrique, soit une relève par une chaudière classique.
    La mise en route d’une résistance électrique, le principe du chauffe-eau, était conseillé par les installateurs. Au maximum, une semaine par an. Ce n’est pas grand chose en cout.
    Mais suffisant pour mettre EDF dans la panade.
    Dans une plongée des températures, la consommation de ces engins, multiplie par 4.
    Et comme ces produits étaient très en vogue cette année, on peut imaginer le coup de bélier sur l’architecture du système électrique.
    La gabégie du chauffage électrique, dans son ensemble, apparait, et la gabégie, le caractère anti-économique complet du nucléaire.
    EDF est, en effet, victime de son succès. Et avec peu de chance de pouvoir redresser la barre.

    Bien entendu, les PAC géothermiques se rient bruyamment, des vagues de froid. Mais, plus couteuses, elles sont plus rares.

    vendredi 9 janvier 2009

  • La France et le gaz russe.

    La France et le gaz russe.

    Methane Le retour tonitruant de la politique en matière économique, ne pouvait pas mieux trouver que le gaz russe.
    En France, on se veut serein. Ailleurs, on peut l’être moins, notamment dans les pays d’Europe centrale.
    La faiblesse des réseaux, des réserves, donne le "la" : les usines s’arrêtent.
    Mais quelle est la situation, ici aussi ?
    Pas si bonne. En effet, on se dit diversifié. Mais, en cas de rupture d’approvisionnement russe, qui va fournir le complément, et même, les pays européens ne vont ils pas se servir ? La Norvège, c’est loin. Imagine t’on, une chancelière allemande, voir passer le gaz norvégien, destiné aux français, britanniques, ou autres, pendant que ses citoyens auraient froid ?

    Même chose au sud.
    Va t’on voir passer le gaz algérien, pour alimenter pierre, paul ou jacques ? Douteux.
    De même, on apprend que nos réserves ne sont pleines qu’à 60 ou 70 %. Une réserve, c’est toujours un coût.
    On dit que c’est 80 jours de consommation ?
    Donc les pays membres de l’UE qui en sont privés vont nous demander de fournir, grâce à nos stocks.
    Le fera t’on ?
    Douteux aussi.
    Des industriels ont délocalisés dans beaucoup de pays. Ils avaient supputés les avantages. Ils voient, là aussi, les inconvénients.
    Ils ont simplement "oublié"que certains endroits n’avaient pas accéder au développement pour un tas de raisons : géographie, corruption, faiblesse des infrastructures en tout genre…

    Medvedev a lâché le morceau : pas de livraison sans accord. Il a, somme toute, une attitude modéré. Personne ne livre sans être payé, et certainement pas l’intermédiaire d’un transporteur véreux qui prélève sa dime.

    Jeudi 8 janvier 2009

  • Electricité : ça chauffe aussi…

    Electricité : ça chauffe aussi…

    Images_2 …Et à tous les points de vue.
    Explications. EDF ayant fait des couillonnades des emplettes, et racheter des nanards épuisés au marché des ex-grandes puissances en déconfiture, à savoir le nucléaire britannique et constellation aux USA, a gonflé sa dette outre mesure.
    Comme on soigne l’outrecuidance en faisant trinquer les pauvres (synonymes de consommateurs), on veut augmenter les tarifs.
    Et quand on commence à dire que les prix sont 30 % moins chers qu’il y a vingt ans, on peut imaginer l’idée derrière la tête de Pierre Gadonneix.

    L’investissement nucléaire reste l’alibi aussi en France de l’augmentation, et l’aberration du chauffage électrique explose en période de froid.
    On a battu en effet un record de consommation à 90 200 MW.
    Mais la production et surtout les réseaux électriques ont du mal à suivre. Surtout le réseau, largement délaissé depuis des lustres.
    La menace d’effondrement généralisée de l’ensemble conduira sans doute EDF à délester des zones rurales, où c’est bien connu, on est citoyen, mais bien moins que dans les grandes villes.
    En outre, se révèle ici, certains effets pervers. Avec le succès de nombre de PAC (pompes à chaleur) aérothermes, la demande a été accrue en période de grand froid. En effet, une relève sur résistance électrique est souvent mise en route avec des températures aussi basses que nous avons connu. Là aussi, il est bon de rappeler que dans les pompes à chaleur, les pompes à chaleur aérothermes souffrent de nombreux "petits défauts" dont ne souffrent pas les pompes géothermiques et elles ont du notablement contribué au pic de consommation, en multipliant par trois leur consommation.

    La politique de gribouille de la direction d’EDF se poursuit et s’amplifie. Avec en plus, l’exigence d’une rentabilité démentielle.
    Une nouvelle devise dvrait être adopté par le conseil d’administration d’EDF : "Pour y siéger, il ne faut surtout pas être une lumière"…

    Jeudi 8 décembre 2009

  • Trafic des avions cargos en chute libre.

    Trafic des avions cargos en chute libre.

    Images Air France-Klm traverse sa pire chute d’activité depuis sa création.
    Si le trafic voyageur progresse encore, mais de manière médiocre en décembre, on ne peut cacher sa crise non plus.
    Mais c’est l’activité fret qui plonge aux enfers : -20.4 % en décembre, le septième mois de baisse consécutif.
    C’est la crise internationale, entrainant la rétractation du commerce, qui provoque cette chute entre pays producteurs (Asie) et pays consommateurs (Europe et Amérique).
    Et elle est corsée, en Asie cette chute atteint près de 30 %.

    On peut désormais se poser la question de la rentabilité économique de l’activité aérienne.
    Depuis 2000, globalement, le trafic aérien navigue entre pertes monstrueuses, dépôts de bilans, redressements judiciaires, et atteint péniblement une rentabilité faible les bonnes années.
    En ce qui concerne l’activité fret, qui opère à 60 % de remplissage, il est clair que la réponse est non.
    On ne peut rentabiliser quoi que ce soit, la solution logique économique et globale est de réserver l’activité fret désormais à des transports rares, chers et indispensables.
    Mais l’activité passagers, n’est guère mieux lotie.
    Seul des subventions de la collectivité, à travers l’utilisation perverse des lois sur les faillites, permet à cette activité de se maintenir.
    La solution ultime, logique et employée la plus fréquemment, après ce genre de dévoiements est la nationalisations, de compagnies qui pourront se maintenir en état de monopoles.

    jeudi 8 janvier 2009