Catégorie : actualités

  • La construction en bois.

    La construction en bois.

    Cartefrancetermite Un "nouveau" procédé de traitement du bois est proposé.
    On parle désormais de bois "thermo chauffé" à haute température pour le rendre imputrescible.
    Le procédé consiste à chauffer à 210 °, en plusieurs phases, pour donner à des bois bas de gamme, le caractère imputrescible et indéformable que la nature ne lui donne pas.
    En réalité, ce procédé est connu depuis fort longtemps. les très vieilles maisons à ossature bois, antérieures à 1680 sont "caramélisées". On faisait chauffer le bois d’une manière beaucoup plus rustique (et non dénuée d’efficacité) pour qu’insectes et champignons se fassent oublier.
    On avait oublié ces procédés.
    Et depuis une dizaine d’années, on les redécouvre.

    La durée de vie de la maison devient phénoménale, sans rien perdre des qualités du bois, et notamment son inertie thermique.
    Bien entendu, d’autres ont trouvés des moyens similaires reposant sur le même principe (chauffage du bois), avec quelques différences dans le procédé de fabrication. 
    Le bois autoclave, lui est traité par produit, donc pas toujours sans innocuité.
    Les bois peuvent être aussi thermo-huilés à basse température.
    C’est un procédé plus anodin, mais qui n’a pas l’efficacité de chauffage à haute température.

    On le voit, il existe une gamme de solution pour rendre la maison de bois perdurable. la maison jetable en bois est largement US ou japonais, les insectes et champignons se chargeant du renouvellement du parc.

    Samedi 13 décembre 2008

  • Le trafic aérien va baisser.

    Le trafic aérien va baisser.

    Images_2 Selon l’IATA (agence internationale du transport aérien), le trafic voyageur qui s’est déjà contracté de 2 % cette année, verra sa dégradation atteindre 3 % l’année 2008.
    Les pertes atteindront 2.5 milliards de US $ l’année prochaine, contre 5 pour celle-ci.
    L’activité fret plonge elle, fortement en octobre à – 7.9 %. Entre 300 000 et 400 000 emplois devraient être supprimés, surtout en Europe et aux USA.
    La seule donne positive pour cette industrie est la baisse des prix pétroliers.

    Mais l’ambiance générale de crise fait que ces prévisions restent très "prudentes".
    En effet, quand on voit des extrémistes refuser le plan de sauvetage de l’automobile aux USA, on peut se dire qu’ils jouent avec un effondrement économique global.

    La contraction des capacités a atteint 10 % cette année dans le pays le plus avancé en matière de transports aériens, les USA. la mise à l’écart des avions les plus gourmands, l’abandon de certaines destinations, l’usage de plus petits appareils, mais la crise la plus grave semble se situer en Asie, ce qui en dit long sur la "croissance" asiatique.  Bien entendu, ces chiffres peuvent s’avérer faibles. Mais cette industrie fonctionne à 1 % de rentabilité (quand elle existe…) et les compagnies aériennes sont souvent des sociétés financières sans profondeur.

    Samedi 13 décembre 2008

  • Redécouverte de l’Union européenne.

    Redécouverte de l’Union européenne.

    Images L’union européenne redécouvre le fil à couper le beurre, ou plutôt l’entente patronale.
    A la différence d’un syndicat salarié qui ne passe guère inaperçue, car regroupant du monde, des tendances différentes, des divergences, des inimitiés, des statuts, les syndicats patronaux, qu’ils s’intéressent à leurs relations avec les salariés, ou fixent des ententes -toujours illicites- de prix sont beaucoup plus discrets, car regroupant un petit nombre "d’happy few" qui n’ont besoin ni de statuts, ni d’organismes pour s’entendre et tenir un temps, prix, salaires, et autres.
    Pour y arriver, un simple repas suffit souvent.

    Bien sûr, ces cartels ne sont pas éternels. Les renouvellements, les mésententes existent aussi, mais on ne s’en aperçoit, finalement, que quand le cartel, pour une raison ou une autre, expire.
    Comme un chef mafieux, on s’aperçoit qu’il était, une foi qu’il n’est plus. Après, les cris d’orfraies reprennent : "ça n’existe plus". Jusqu’à la prochaine fois, bien entendu.
    Ces ententes ne reposent que sur la force et sur la parole donnée.

    Ententes dont le caractère mafieux est donc patent. la lutte des états contre les syndicats salariés a toujours été très efficace, par contre très formelle contre ces ententes patronales et en tout cas, n’ont jamais prêté à sanctions, sinon très lénifiantes.

    Samedi 13 décembre 2008

  • Le photovoltaïque européen ébranlé par le profit warning de l’allemand Q-Cells

    Le photovoltaïque européen ébranlé par le profit warning de l’allemand Q-Cells

                             Contrairement à ce que répètent en boucle un certain nombre de politiques et d’économistes distingués, les activités économiques tournées vers les énergies renouvelables sont plus un handicap aujourd’hui qu’une chance. Tout simplement parce que ce sont les plus fragiles, les plus dépendantes d’une conjoncture économique défaillante. Le profit warning de l’allemand Q-Cells premier européen du photovoltaïque est exemplaire. Le management annonce une baisse du CA 2008 de 10% par rapport à sa prévision, mais surtout, il est incapable de dire ce que sera la première partie de 2009 en raison de très nombreuses annulations de commandes. Le cours de Bourse à perdu  29% cette semaine, entraînant avec lui le norvégien REC un des leaders mondiaux de l’industrie du Silicium (Tableau).Boursecours200812a_2

                            Par contre on voit les Groupes du même secteur en Asie comme le taïwanais Motech (+24%) ou le grand chinois Suntech (+12%) reprendre quelques couleurs. Le marché mondial du photovoltaïque va se trouver en surproduction, en raison d’une formidable poussée des investissements de production en 2008.Pvproductioncapacity2007 Les capacités mondiales de production de cellules photovoltaïques qui étaient de 3400 MW au début de l’année vont atteindre les 5500 MW en début 2009. Elles étaient pour un tiers chinoises et taïwanaises (FIG.), en 2009 elles le seront à plus de 50%.  Il est donc raisonnable de se poser la question de la pérennité de cette activité en Europe. Les plus perspicaces comme l’allemand SolarWorld ont déjà engagé un large plan de délocalisation en démarrant une production de 150MW en Corée en Joint Venture avec un acteur local.

                     L’industrie du photovoltaïque européenne, dans le climat actuel des affaires, risque d’être plus un handicap qu’une opportunité de croissance. Il est probable que l’industrie des éoliennes sera également en fort retrait l’an prochain. Il ne suffit pas de subventionner grassement l’énergie électrique produite par ces technologies, il faut aussi que des financiers en investissant dans des équipements, s’engagent dans l’aventure.

    Le  13 Décembre 2008.

  • Hausse de 5 %.

    Hausse de 5 %.

    Images_4 Le nombre de cas de tuberculose est en augmentation en France en 2007 de 5 %, à 5588 soit 265 cas supplémentaires.
    La tuberculose, passée de la vache à l’homme est en déclin depuis deux siècles.
    On peut estimer qu’en 1790, le 1/3 de la population en meurt, et souvent en meurt jeune.
    Au début des années 1950, c’est encore 150 000 cas par an, que viendront liquider les cocktails antibiotiques, mais aussi la lutte contre l’épidémie bovine, l’exode rural, et c’est désormais devenue une maladie de la pauvreté, de l’immigration et du sida.

    C’est l’amélioration des conditions de vie, de nutrition en même temps qu’une sélection des individus possédant une résistance qui a provoqué le premier déclin.
    L’amélioration qualitative des troupeaux bovins, a aussi contribué a ce déclin, ensuite l’abattage systématique.
    Les progrès de médecine ne sont intervenus qu’après, et pendant une période, c’est l’enfermement des individus contaminés qui était la règle.
    La conjonction de cette épidémie, avec celle de sida, provoque souvent un certain malaise économique (Zimbabwé, Ukraine) surtout quand elles touchent -et c’est fréquent-, les populations en âge de travailler.
    Bien sûr, le maximum de la crise concerne des populations rurales, peu mécanisées, souvent ruinées par la tuberculose bovine (les vaches ne valent plus rien) et elles mêmes rendues malades.
    Les soins de santé explosent, pendant que la force de travail diminue…

    La première énergie, c’est l’homme, encore faut il qu’il soit bien portant…

    Vendredi 12 décembre 2008

  • Barrages africains.

    Barrages africains.

    Images_3 Les barrages, ou plutôt l’absence de barrages en Afrique est mis en relief aujourd’hui.
    Moins de 7 % du potentiel est utilisé, et 65 % de la population n’a pas accès à l’électricité.
    On a oublié, ici, le progrès que fut "l’électrification des campagnes" et le développement économique qu’elle permit.
    Au 1°janvier 1941, 97 % de la population française était équipée.

    "Les expériences ont été multiples et diverses, les résultats obtenus différents selon les régions et les acteurs intéressés. Lorsqu’une commune rurale est totalement électrifiée sont entrepris d’autres projets d’aussi grande ampleur : les chantiers d’adduction d’eau, de raccordement téléphonique, de renforcements coordonnés des routes nationales et le lancement des grands programmes autoroutiers  ".
    L’électrification fut la très grande réussite de la III° république.
    En URSS, ce fut même la marque du régime, l’emblème de se "réussite".
    Pour l’Afrique, la ressource est abondante, renouvelable et sans concurrents.
    Les groupes diesels, fréquemment utilisés sont hors de prix.
    En même temps, l’exploitation de la ressource hydrique est elle même très basse : 4 %. Les réserves par habitants sont ridicules (38 M3 au Burundi, 687 M3 en Afrique du Sud), et leur absence contribue notablement aux drames humains vécus par les alternances d’années d’inondations et de celle de sécheresses sans que rien ne permette d’y remédier.

    Le développement d’un infrastructure barrages/ distribution électrique/ gestion de l’eau est une des conditions du développement global.
    On n’accèdera pas à l’un, sans les dépenses d’infrastructures nécessaires et vitales.

    Vendredi 12 décembre 2008.

  • Les faux-culs et l’automobile.

    Les faux-culs et l’automobile.

    Les_mendiants Il aura fallu batailler durement pour qu’un plan très minimum, cache-sexe, qui se révèlera vite insuffisant soit voté par la chambre des représentants pour sauver l’automobile US.
    Il prévoit 15 milliards de prêts.
    C’est que, vu du côté des intégrismes de marché, l’automobile, c’est socialiste, c’est rouge, c’est malsain.
    Il y a plein de syndicats, de bonnes paies, une protection sociale, tout ce que ces gens haïssent.
    Il faudra batailler dur aussi pour passer en force au sénat. Même si l’écroulement de ce secteur marquait aussi l’écroulement des USA.

    Par contre, le secteur bancaire a eu droit à 400 fois plus, sans problème, sans discussion, sans faux débats. C’est que la banque était une institution "républicaine", pensant bien, votant bien, subventionnant bien, y compris la sainte campagne de S. Palin et de J. Mac Cain (et bien entendu, de leurs saints représentants au sénat et chambre des députés). 
    Bien entendu aussi, le cas du complexe militaro-industriel, bien plus couteux est "réservé", bien, que, dans les faits, entièrement nationalisé (les firmes n’ont qu’un seul client sûr et important, l’état US).

    On le voit, le monde est le même partout. Il existe ceux qui vivent de commandes publiques, mais pour lequel, c’est "normal", pour lesquels les budgets sont accordés d’avance sans compter, et ceux pour qui, le peu qui est accordé est de trop. Les firmes automobiles n’ont eu que le tort de demander trop peu, trop tard, même si, après s’être spécialisées dans le lobbying, elles avaient perdues la main. En fait, malgré leur savoir-faire en la matière, elles sont marginales vis-à-vis des cercles de pouvoirs. C’est ce qu’elles paient. Elles étaient auparavant appuyées par le complexe pétrolier, fort puissant. Aujourd’hui, elles ne peuvent invoquer QUE l’intérêt général et c’est pour cela qu’elles sont en difficulté.

    Jeudi 11 décembre 2008

  • Boire l’eau des égouts.

    Boire l’eau des égouts.

    Images_2 L’Australie n’aura bientôt plus le choix.
    Devant la crise qui s’annonce, elle devra boire l’eau de ses égouts, une fois purifiée, bien sûr.
    Cette perspective n’enchante guère, certains sont farouchement contre, mais les réserves sont si basses…
    Quelquefois,  les niveaux de remplissage sont à 30 %…
    Aussi, tout est fait : incitation financière des particuliers à stocker l’eau, restrictions, toutes les métropoles se dotent d’installations de dessallement d’eau de mer. 
    Le changement climatique est mis en cause.

    Mais le problème est d’un autre ordre.
    300 000 habitants à la découverte.
    3 000 000 en 1914,
    6 000 000 en 1940,
    22 000 000 millions aujourd’hui, et surtout, le pire, regroupé dans des grandes villes, voir des mégalopoles dévoreuses d’espaces et d’énergies :  Sydney, Melbourne, Brisbane, Perth et Adélaïde
    Elle a oublié un mode de vie qui fut frugal, et donc adapté à une nature, finalement très dure, pour sombrer dans un "American way of life", avec beaucoup de traits de son cousin, mais avec une ressource en moins, l’eau, un continent répulsif et une nature difficile.
    L’Australie a aussi planté beaucoup de vignobles, grâce au bénéfices de grands espaces, mais en se moquant de savoir s’ils possédaient les ressources capables de les faire perdurer.

    Jeudi 11 décembre 2008

  • Le Royaume d’Arabie Saoudite semble vouloir remettre rapidement de l’ordre dans les cours du pétrole

    Le Royaume d’Arabie Saoudite semble vouloir remettre rapidement de l’ordre dans les cours du pétrole

    Abdullaharabiesaoudite_3                      Alors que bon nombre d’officines, comme la Deutsche Bank et son Chief Energy Economist, Adam Sieminsky,  parient qu’il faudra au moins un an pour que les restrictions de productions de l’OPEP fassent leur effet et que les cours du pétrole se rétablissent, après un passage entre les 30 ou 35 dollars le baril en début 2009, il semblerait que le Roi d’Arabie Saoudite ne partage pas totalement cette analyse sommaire. Ali al-Naimi, le très écouté ministre du pétrole, de passage à Poznan a surpris son auditoire en déclarant que la production du Royaume au mois de Novembre avait atteint 8,49 millions de barils de pétrole par jour, proches des 8,47 millions bl/j fixés par les quotas. Sur la nouvelle, les cours du WTI ont franchi à la hausse les 45$ le baril.

                             Il apparaît donc que l’Arabie avec l’aide de ses camarades de l’OPEP et sûrement celle de la Russie veuille rapidement rétablir les cours du pétrole à des niveaux "raisonnables". Certains la soupçonnent même de réduire déjà ses productions de Décembre en anticipation des décisions à prendre la semaine prochaine à Oran. Une reprise en mains du Marché, par un cartel élargi OPEP-Russie, est la seule méthode rapide et efficace qui puisse calmer une spéculation sur l’énergie qui aura profondément abîmé l’économie mondiale en 2008.

    Le 11 Décembre 2008.

  • Le futur Président des Etats-Unis choisit un Prix Nobel comme Secrétaire à l’Energie

    Le futur Président des Etats-Unis choisit un Prix Nobel comme Secrétaire à l’Energie

    Chusteven                               Samuel Bodman, l’actuel Secrétaire à l’Energie américain, sera remplacé le mois prochain par Steven Chu, prix Nobel de Physique et actuel directeur du Lawrence Berkeley National Laboratory qui travaille sur les Sciences du Noyau Atomique mais aussi sur les Sciences de la Vie, celles de la Terre et les énergies renouvelables. L’Administration américaine va donc disposer d’un Ministre de l’Energie compétent qui saura analyser les enjeux et valider la pertinence des solutions retenues, pour la mise en musique de sa nouvelle politique énergétique.

                                   On peut toujours rêver d’avoir nous aussi, un jour, un Prix Nobel comme ministre de la Politique Energétique Commune Européenne, la PEC, mais pour cela, il va falloir malheureusement attendre encore quelques décennies.

    Le 11 Décembre 2008.