Catégorie : actualités

  • L’Agence Internationale de l’Energie revoit pour une énième fois les consommations de pétrole 2008

    L’Agence Internationale de l’Energie revoit pour une énième fois les consommations de pétrole 2008

                         Les prévisions de consommation mondiale de pétrole de l’Agence Internationale de l’Energie sont réputées pour leur caractère farfelu et variable. Depuis un improbable pronostic de consommation 2008 de 88,2 millions de barils lancé comme un pétard, en plein mois de Juillet 2007, cette peu crédible institution n’a pas arrêté de revoir mois après mois les consommations de l’année (FIG. courbe verte). Au mois de Décembre, Mesdames et Messieurs, cette organisation est enfin capable de vous donner une bonne estimation des consommations de l’année qui va finir: elles vont être de l’ordre de 85,8 millions de barils par jour, inférieures de 0,2 à 0,3 millions bl/j à celles de 2007. Par contre elle prévoit encore, contrairement à son homologue américaine une remontée des consommations en 2009 à hauteur de 86,3 millions bl/j. Allez donc savoir pourquoi? Sûrement pour poursuivre, mois après mois, ses révisions à la baisse en 2009. Que voulez-vous, on ne se refait pas! Aieconso200812_2

    Le 11 Décembre 2008.

  • Pac : les premières déconvenues…

    Pac : les premières déconvenues…

    Pompeachaleur Les pompes à chaleur (pac) ont eu le vent en poupe jusqu’à cette fin d’année.
    Mais la magie semble rompue.
    Elles sont chères, très chères, d’usage délicat (même si elles sont robustes) et souvent, pas du tout compréhensibles par leurs possesseurs.
    Elles ont, en effet, des impossibilités.
    Il est impossible à une pac de se mettre à niveau des exigences de confort que certains portent.
    Une pac c’est stable, fondamentalement.
    Pas de pointes, ni d’arrêt.
    Cela heurte les personnes habituées à "faire des économies" en coupant leur chauffage et à relancer plus tard, en montant la chaudière.
    Ou les gens habitués à surchauffer un peu.

    Dernièrement, j’ai vu une caricature. Un petit immeuble (3 logements), de 1968.
    Chaudières gaz et bâti d’époque, sans isolation, ni double vitrage.
    Depuis l’investissement initial, les propriétaires bailleurs refusent tous gros travaux et s’en tirent en modérant les loyers.
    Ils ont du, malgré tout changer une chaudière, devenue hors d’usage.
    La consommation a nettement baissé. Elle aurait baissé encore plus si on avait isolé et mis du double (ou triple) vitrage.
    Là, le bilan thermique était évident. Mais avant de penser chauffage, surtout chauffage cher, le bilan devrait être un réflexe.
    Les premières déconvenues, l’effet de mode qui se dissipe pour les PAC, on revient en force sur un renouvellement de matériel sur des énergies fossiles, qui lui aussi se révèle très rentable.
    De même, les isolants vieillissent, on isolait aussi beaucoup moins (ou pas du tout) à une époque.

    L’énergie, n’est pas la question finalement. C’est la question de la non-énergie qui se pose.

    Mercredi 10 décembre 2008

  • Hydroliennes : ça marche.

    Hydroliennes : ça marche.

    Athena L’essai d’hydrolienne dans l’estuaire de l’Odet se révèle concluant, à 23 mètres de profondeur et pendant 133 jours.
    "Ce premier prototype de Sabella a fonctionné comme prévu. Dans les deux sens du courant, sans souci particulier, ni d’impact écologique. "
    Edf "construira" des fermes d’hydroliennes.
    Les industriels s’intéressent au procédé et un consensus s’établit avec les autorités locales.

    Le "gisement" est important : entre 10 et 12.5 GW en Europe, dont 3 en France.
    On va donc rentrer dans le schéma classique : investissements de plus en plus massifs, utilisation des meilleurs sites, puis déclin de la rentabilité, jusqu’ à ce qu’on arrive à une saturation, un regroupement, et pourquoi pas une société nationale qui produise de l’électricité ?
    Les hydroliennes ne poseront pas les mêmes problèmes que les éoliennes, elles sont discrètes, plus fiables aussi (les marées s’inversent mais ne s’arrêtent jamais) et n’ont pas sécrétées contre elles, de lobbys.

    Mercredi 10 décembre 2008

  • La Russie fera ses propres propositions de réductions de productions à la prochaine réunion de l’OPEP

    La Russie fera ses propres propositions de réductions de productions à la prochaine réunion de l’OPEP

    Kremlinmoscow                 Le ministre russe de l’Energie, Sergei Smatko, a déclaré après la visite des représentants de l’OPEP à Moscou aujourd’hui, que la Russie à la prochaine réunion du 17 Décembre à Oran ferait sa propre proposition de réduction des productions. "Ces mesures sont liées à la défense de nos intérêts et à l’établissement de règles de marché du pétrole plus équitables et plus stables" aurait ajouté le ministre.  Il a d’autre part informé qu’en dehors de toute limitation de productions, "les productions russes de pétrole en 2008 seraient en décroissance pour la première fois depuis une décennie" ce qui n’est pas un scoop.

                     Voila des informations qui devraient maintenir les cours du brut à New York et à Londres.

    Le 10 Décembre 2008.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 10 Décembre 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 10 Décembre 2008

    Businessupdate                        Véhicule électrique: le toujours fringant Jean Syrota, ancien patron de la Cogema puis de la CRE, aurait écrit un rapport pour Eric Besson mettant en doute la pertinence de la voiture électrique en raison de sa faible autonomie et du coût dissuasif des batteries. Il faut vite que le Gouvernement offre un voyage en Asie à ce jeune polytechnicien pour qu’il aille prévenir les industriels japonais, coréens et chinois qui investissent massivement dans cette voie, qu’ils sont en train de commettre une énorme erreur. Mais que deviendrait la France sans ses polytechniciens?  Je vous le demande! Elle serait à coup sûr à la traîne de la technologie comme le sont le Japon, la Corée et bientôt la Chine.

                             Absorption de Sanyo par Panasonic: l’opération qui a reçu la bénédiction des autorités japonaises se heurterait à la mauvaise volonté de Goldman qui possède 29% du capital. Ce dernier trouverait le prix offert par Panasonic insuffisant. Les deux autres détenteurs d’actions Daiwa et Sumitomo Mitsui Bank se satisferaient du prix proposé qui affiche une prime de 30%. L’accord de Goldman est indispensable pour que les deux autres puissent céder leurs actions.

                          Photovoltaïque en couche mince: au cours du Thin Film Photovoltaic Summit qui s’est tenu à San Francisco au début de ce mois, on a beaucoup parlé des difficultés rencontrées par certains nouveaux industriels américains du photovoltaïque pour transposer les recettes de laboratoire au stade de la production industrielle maîtrisée. Il se pourrait que certains challengers soient obligés d’abandonner la course et de passer par zéro  (write-off) les capitaux engagés dans l’aventure. C’est un peu l’histoire commune des démarrages de toute nouvelle technologie.

                            Poznan: le Secrétaire Exécutif de la Convention sur le Changement Climatique des Nations Unies qui est le responsable de cette grandiose réunion, vient de traverser en moment de déprime. "Les pays sont encore en désaccord sur les méthodes de financement et les modalités de transfert de technologies qui permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre" a déclaré de Boer. L’absence d’engagements chiffrés et précis au prochain sommet de Copenhague constituerait, selon lui, un échec. Mais il ne faut pas s’attendre de la part de pays comme la Chine à de grandes avancées. Elle a bien compris que ses émissions de CO2 étaient le problème des pays économiquement avancés et qu’elle attendait une aide financière et technologique importante de leur part, lui permettant de s’attaquer à sa résolution future et éloignée. La réduction des émissions de GES passera obligatoirement par un grand plan mondial qui permettra aux pays les plus riches d’aider financièrement et technologiquement les pays émergents à faire baisser ces émissions. Bien sûr ceci ne sera possible que si les Etats-Unis et sa nouvelle administration sont moteurs dans l’affaire. Le sommet de Copenhague est beaucoup trop proche dans le temps pour imaginer une telle issue.

                           LiFePO4 : le chinois DLX (Dalian Xiliang) N°2 de son pays pour les produits chimiques pour batteries à base de Cobalt, annonce avoir développé un produit de type Lithium phosphate de Fer pour les batteries de nouvelles générations. Il disposera d’une capacité de production limitée à 500 tonnes par an, au printemps 2009. DLX va pouvoir se faire la main sur ce produit avec les batteries Li-Ion chinoises pour vélo ou scooter électriques.

    Le 10 Décembre 2008.

  • L’EIA américaine anticipe un recul des consommations mondiales de pétrole en 2009

    L’EIA américaine anticipe un recul des consommations mondiales de pétrole en 2009

                          La consommation mondiale de pétrole dans le monde est la résultante de deux forces: l’une en croissance qui est la consommation des pays NON OCDE (Chine, Inde, Russie, Moyen-Orient, Amérique du Sud, Indonésie, etc.) et l’autre en décroissance qui est celle du milliard de personnes des pays de l’OCDE (Amérique du Nord, Europe, Japon, Corée, Australie). Il a été souligné ici à plusieurs reprises, l’importance de cette décroissance certaine des pays OCDE, car voulue par les populations, sur la stabilisation des consommations mondiales. La croissance monotone des consommations projetée jusque là par bien des Agences est donc totalement irréaliste, puisqu’elle passe par zéro la volonté des citoyens de moins dépendre du pétrole, bien souvent importé du Moyen-Orient ou de Russie. L’OCDE dispose d’une formidable réserve d’économies : le gaspillage américain qui représente pour le moins 8 à 10 millions de barils/jour. Pour quantifier le phénomène, il est intéressant de regarder les variations de consommations dans les deux zones de chaque année par rapport à l’année précédente, ce qui indique les pentes des courbes de consommations.Eiavariationconsommationmondiale200

                         Les valeurs sont issues de celles publiées par l’Energy Information Administration et comportent les prévisions 2008 qui annoncent une décroissance de 50 mille barils/jour en 2008 par rapport à 2007 en raison de la très forte chute des consommations OCDE (FIG. courbe rouge). Pour 2009 l’EIA prévoit une décroissance de 450 mille barils/jour par rapport à 2008 en raison de la poursuite des décroissances de l’OCDE (-1 million bl/j) et d’une moindre croissance des pays NON OCDE (+0,55 million bl/j).

                       La mise en perspective sur plusieurs années montre que le retournement de tendance pour les pays OCDE ne date pas d’hier. Dès 2005 et 2006 il était possible de noter cet infléchissement.

                        La réduction des consommations de pétrole des pays OCDE de 3% à 4% par an (1,5 millions de bl/j), ce qui sera la résultante des réductions de consommations de carburants dans les transports terrestre et de la réduction des consommations dans les foyers, compensera la croissance des pays NON OCDE pendant une quinzaine d’années. La consommation de pétrole devrait rester stable ou légèrement décroissante durant toute cette période aux environs de 85 à 86 millions de barils/jour. La géologie du pétrole n’aura rien à voir dans cette affaire.Eiaconsommationmondiale20012009

    Le 10 Décembre 2008.

  • Le quart d’heure de rigolade…

    Le quart d’heure de rigolade…

    Images_7 "Electricité : EDF favorable "à une évolution des prix pour refléter les coûts"  ".
    Lire : EDF veut augmenter fortement les prix.
    Edf est en effet, déjà bénéficiaire, donc on peut en conclure que les prix reflètent déjà les coûts et même au delà, et en plus, en état de concurrence parfaite telle que le veut la commission européenne, le bénéfice ne peut être que de zéro.
    Au premier semestre, il avait annoncé plus de 3 milliards de bénéfices.
    Signe de stress et de domination sociale, la progression du chiffre d’affaire n’est atteinte qu’en augmentant les tarifs, dans certains cas, très fortement.

    Le consommateur est prié de payer la gabegie EPR, sans sourciller.
    La compagnie continue à se faire le chantre du nucléaire, et pourtant, la crise d’approvisionnement s’aggrave en uranium.
    Les investissements dans les mines ont été "reportés", forme politiquement correct de l’abandon.
    Comme on consommait 67 000 tonnes à l’année, pour 40 000 produites (2006), on devrait logiquement arriver à une crise d’approvisionnement des centrales.
    Le plus gros fournisseur, le Canada, s’enfonce dans la crise économique, et il n’y a aucune raison pour que l’extraction uranifère, pas plus que l’extraction pétrolière, n’y échappe.
    D’ailleurs, les sacro-saints marchés massacrent depuis 2008 EDF, comme tout le monde, et une hausse des tarifs précipiterait la crise.

    Photo : un nouveau logo pour EDF

    Mardi 9 décembre 2008

  • Alliance FIAT – PEUGEOT

    Alliance FIAT – PEUGEOT

    Images_5 A chaque crise, on ressort les mêmes poncifs, les constructeurs fusionnent, ou veulent fusionner. Cette fois c’est FIAT qui voit un rapprochement avec Peugeot et un marché mondiale réduit à 6 constructeurs bientôt.
    Bien entendu, chez FIAT, on semble oublier le passé.
    Fiat devait fusionner avec Peugeot, il y a bien longtemps.
    Plus récemment, c’était avec GM.
    Sans oublier tous les projets, aussi nombreux qu’enterrés.
    On accentuerait donc la tendance à l’oligopole déjà fortement perceptible, avec des prix toujours orienté à la hausse, pendant que l’Union Européenne continuerait ses gargarismes d’économie de marché.

    Outre Atlantique, c’est de fusion GM-Chrysler qu’il était question récemment.
    Bien entendu, l’alliance de deux mourants ne crée pas une firme en bonne santé.
    C’est le même cas pour Peugeot Fiat. Il faut 20 ans pour que la fusion soit effective en automobile.
    Quand Peugeot a racheté Simca, devenu Talbot, la seule chose qu’il ait réellement acheté, ce sont les usines. La marque a périclité.
    Si, après avoir indiqué tout ce qui ne fonctionnait pas, les constructeurs se mettaient en tête de faire ce qui fonctionne : produire des véhicules adaptés à leurs clients ?

    Non, ils recherchent toujours l’effet de masse et le seuil critique, associé à un réseau commercial, apte à avaler toutes leurs approximations, bêtises, lieux communs, erreurs d’appréciations…
    En réalité la problèmatique est simple. Fusionner, ça ne sert qu’à supprimer certains services administratifs, et encore.
    La bureaucratie GM, par exemple, est bien connue pour être proliférante et inefficace.
    La bureaucratie de ces acteurs privé n’a rien à envier à celle des états. En pire.

    Mardi 9 décembre 2008

  • Les taux d’intérêts dépendent des conditions financières du moment et de celui à qui l’on prête

    Les taux d’intérêts dépendent des conditions financières du moment et de celui à qui l’on prête

                               Lorsqu’on parle de taux d’intérêts d’emprunts il est important de bien préciser à qui ces prêts sont destinés, sous peine de mélanger les torchons et les serviettes et de rendre apparemment très complexe ce qui est d’une raisonnable simplicité. Il y a tout d’abord le taux des banques centrales qui, par délégation des Etats, décident du taux de refinancement auquel elles vont prêter aux banques. C’est une décision régalienne, l’offre et la demande n’ont rien à voir dans ce processus, elle permet de fixer un plancher en dessous duquel une banque ne peut plus raisonnablement prêter. Elle va déterminer aussi, dans un marché donné, les marges des banques sur les opérations de prêt. La FED prête à 1,25% aux banques américaines, c’est une bonne occasion pour elles de se refaire une santé. D’ici moins d’un an les banques américaines vont probablement annoncer une reprise de leurs profits. Pour les banques européennes, la BCE voulant continuer à jouer les gendarmes avec un taux à 2,50%, ce sera malheureusement plus long et plus pénible. La BCE introduit volontairement une distorsion de concurrence entre les banques de la Zone Euro et les autres.

                                Puis il y a les taux des bons du trésor et les taux des prêts consentis aux entreprises. Ils dépendent, eux, des lois du marché.Tauxcorporateus20052008

                      Un examen des taux pratiqués sur le Marché américain entre Janvier 2005 et Juin 2007 montre une harmonie parfaite entre les prêts accordés au Trésor américain (courbe verte), ceux accordés aux très bonnes entreprises Aaa (courbe rouge) et ceux accordés aux bonnes entreprises Bbb (courbe bleue). En 2005 par exemple un riche citoyen possédant des dollars prêtait au Trésor à 4% pour 10 ans, à une excellente entreprise à 5% et à une bonne entreprise à 6%. La hiérarchie des coûts du risque était claire.

                     Puis au mois d’Août 2007 vint la crise des subprimes et autres hypothèques pourries. Les liquidités  se réfugièrent vers les futures des "commodities", entraînant la flambée de toutes les matières premières, et selon un processus dit de "fly to quality",vers les bons du Trésor qui la demande étant forte se mirent à baisser (courbe verte). Entre Août 2007 et Août 2008 les taux des corporate bonds Aaa restèrent stables et ceux des entreprises Bbb se tendirent légèrement vers 7%.

                      Mais c’est la crise économique conséquence des problèmes financiers récurrents et de la spéculation sur les commodities qui aux mois d’Octobre et de Novembre se traduit par une perte totale de confiance dans les entreprises et qui voit la prime des corporate bonds s’enflammer (courbe bleue).

                     Mais en ce début du mois de Décembre le soufflet tend à se dégonfler, l’ensemble des mesures prises par les gouvernements laissent à penser que certaines affaires pourraient reprendre et la confiance remonter. Mais c’est surtout  la demande en capitaux, en raison de l’abandon de nombreux projets d’investissements par les entreprises, qui va décroître. Pour les entreprises Aaa les taux sont retombés vers les 5%, pour les entreprises Bbb ils devraient revenir entre 6 et 7% au fur et à mesure du dénouement de la crise et du ralentissement des engagements d’investissements.

                      On peut donc raisonnablement, en ce mois de Décembre, pronostiquer une baisse globales des taux d’intérêts, avec cependant un effet rémanent pour les entreprises les moins solides financièrement.

    Le 9 Décembre 2008.

  • Ademe et PAC.

    Ademe et PAC.

    Croissance_fleche_1 L’Ademe fait le point sur les pac, le résultat est très positif. Il faut que le COP (coefficient de performance) soit supérieur à 3,5. Désormais, c’est systématiquement le cas.
    Chose intéressante, une PAC est très rentable quand elle remplace un chauffage électrique à effet joule, le chauffage électrique classique.
    C’est une formule souple, qui peut se marier avec un complément d’énergie fossile, une résistance électrique ou le solaire thermique.
    Le point sur lequel n’insiste pas l’Ademe, c’est que certaines régions se sont surtout équipées pour le côté climatisation.

    En effet, les besoins en chauffage y étaient peu important, mais l’été, la médiocrité des constructions et leur inadaptation rendent la climatisation indispensable. On aura donc, non pas une économie, mais une consommation supplémentaire.
    Enfin l’Ademe reconnait l’état de vétusté des réseaux électriques. Dans certaines régions, ils sont "en contrainte".
    C’est à dire que souvent, ils sont au bord de la rupture, là aussi, faute d’investissements.
    On voulait bien pousser au crime -la consommation-, sans mettre le tuyau, le débit, en adéquation avec le flux, au risque de l’incident…
    D’autant que si EDF fait du démarchage féroce pour les PAC, au travers de ses "entreprises partenaires", elle "oublie", d’une manière systématique ses clients se chauffant à l’effet-joule.
    J’ai en tête notamment, un lotissement (15 maisons), où les seuls à n’avoir pas été relancés (ils sont trois), sont ceux qui bénéficiaient d’un chauffage électrique classique.

    La suite, donc, est à voir.

    Lundi 8 décembre 2008