Catégorie : actualités

  • Extinction des feux en 2012…

    Extinction des feux en 2012…

    Led_1 les ampoules à incandescence s’éteindront en Europe en 2012.
    Le 1° septembre 2009, seront bannis les ampoules de 100 W,
    ensuite celle de 75, enfin celle de 50…
    Pour les halogènes, c’est 2016.
    85 % de l’éclairage en Europe est inefficace, et l’union se hâte avec lenteur, histoire de protéger électriciens, fabricants, leur marge et chiffre d’affaire et de faire croire "que la demande d’électricité croît de manière structurelle".

    Ce bobard, de fort beau gabarit, en rejoint d’autres. J’ai retrouvé un dépliant EDF des années 1970. Il disait qu’éteindre et allumer les lampes était anti-économique, l’économie réalisé étant inférieure à la dépense occasionnée par l’usure de la lampe…
    En réalité, pour ce qui est de la consommation électrique, on a jamais essayé d’inverser la tendance et le législateur ne s’est jamais occupé des "vampires", ces appareils à la consommation démesurée, comparé à leur usage.
    C’est, encore faut il le répéter, une dime, ni plus, ni moins. Un volume, par un prix, cela donne un Chiffre d’affaire et un bénéfice pour l’un, et du PIB et des impôts pour l’autre.

    En cas de baisse des volumes, l’un devrait s’occuper de créer une imposition sur les revenus réelle et réellement efficace, et l’autre devrait s’adapter à des temps de disette.
    Bien sûr, il pourrait toujours fonctionner avec 1 % de rendement.
    Mais, à lire ce chiffre, certains deviennent tout vert, d’avance.

    Lundi 8 décembre 2008

  • Les prix du gaz naturel en Europe peuvent varier du simple au double

    Les prix du gaz naturel en Europe peuvent varier du simple au double

                          Eurostat publie tous les semestres les prix du gaz naturel, livré aux foyers et à l’industrie, pratiqués dans chacun des pays européens. Les variations d’un pays à l’autre peuvent être considérables. Parmi les grandes nations européennes où le gaz naturel est le plus cher citons la Suède, les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Italie. Ces pays taxent fortement le gaz livré dans les foyers: 80% du prix HT pour la Suède, 61% pour les Pays-Bas, 45% pour l’Italie, 33% pour l’Allemagne (FIG.). Par contre l’Espagne, la France et la Grande-Bretagne maintiennent les prix les plus bas.  Entre le second semestre 2007 et le premier semestre 2008, l’Allemagne a vu son prix moyen de gaz naturel vendu aux particuliers s’accroître de 9,4%.Gazeuropefoyersprix2008s1

                            Pour les prix industriels la hiérarchie est globalement conservée (FIG.II). L’Allemagne a enregistré d’un semestre à l’autre le prix moyen du gaz naturel livré à l’industrie s’accroître de près de 25%.Gazeuropeindustrieprix2008s1

    Le 7 Décembre 2008.

  • Les USA espérent sauver Kaboul.

    Les USA espérent sauver Kaboul.

    Kaibar_pass La guerre d’Afghanistan tourne mal, et les renforts promis pour l’Afghanistan serviront à essayer de sauver la capitale.
    Les talibans ont renoués avec leur bonne vieille tactique, ils s’en prennent avec succès aux voies de communications.
    La guerre va donc tourner au cauchemar, l’usage de plus en plus appuyé de l’aviation fera son million de morts, et quand l’Otan devra se dégager du piège et évacuer ses forces, ce sera sans doute à coup d’armes nucléaires tactiques.

    Paradoxe désormais, seule la route du nord, dépendant de la Russie est sûre.
    Faut il rappeler que la guerre d’Afghanistan avait un but clair, c’était détourner les flux de pétrole et de gaz de son débouché russe.
    On voit donc une guerre dévier totalement de son but, en même temps que l’accès aux ressources énergétiques va perdre de son importance.
    En effet, récession et politique d’économie d’énergie règleront le problème, en même temps que l’affaissement de la position impériale US entrainera l’affaissement de la consommation (énergétique et en tout genre).

    Dimanche 7 décembre 2008

    (Photo by James Mollison. Taken at the site where the Khyber Pass starts to climb high into the mountains, Looking back towards the Pakistan side, August 2004.) )

  • Le nucléaire est trop cher.

    Le nucléaire est trop cher.

    Images_2 Le cout de l’EPR flambe de 20 % -provisoirement, plus après-, alors que le cours de l’énergie s’effondre.
    L’Opep veut reprendre la main, alors que se dessine aux USA un plan d’économie d’énergie d’autant plus carabiné que le retard est important et que les autres ne seront pas en reste.
    Il devient une évidence, que ce sera la prochaine révolution industrielle.
    Certains critiquaient mes positions vis-à-vis des producteurs d’énergie, gaz, pétrole et nucléaire, mais, le meilleur moyen d’être indépendant de ceux-ci, c’est d’être frugal en la matière, et on dispose de tous les moyens de le faire. Reste à les appliquer.

    Et avec les 4 milliards jetés par les fenêtres avec un EPR, on aurait pu économiser chaque année, un montant phénoménal d’énergie, ou équiper au minimum 500 000 foyers en thermique solaire.
    Bien entendu, la politique d’EDF en la matière devient criante de bêtise : surpayer un nucléaire vétuste en Grande-Bretagne, vouloir racheter à n’importe quel prix Constellation, ce n’est plus un choix rationnel, c’est un TOC.
    D’autant que nous vivons une période de rétractation des consommations, et en même temps, on se sait comment vont évoluer les USA à court terme, mais à moyen terme, ce sera à l’économie (d’énergie).
    Les projets pharaoniques qu’on voyait fleurir sur le nucléaire, partout dans le monde sont plombés.

    On va voir ces délires se déliter, les uns après les autres, comme on a vu l’Afrique du sud et Eskom reculer devant le nucléaire (on parlait de 12 centrales). D’ailleurs, le sentiment général est qu’il NE FAUT PAS investir dans la production d’énergie. Les cours d’EDF en bourse, comme de Constellation, baissent fortement.

    Dimanche 7 décembre 2008

  • Le plan Obama : infrastructures…

    Le plan Obama : infrastructures…

    Images J’entendais les cris de certains quand je disais que les USA étaient un pays arriéré, resté dans les années 50, voire pire.
    Aujourd’hui, c’est Obama qui le confirme.
    Son plan est simple, et sa cible facile. C’est l’investissement, particulièrement dans les économies d’énergies.
    " le remplacement des installations de chauffage anciennes et l’utilisation d’ampoules économes en électricité dans les bâtiments fédéraux, estimant que cela permettrait d’économiser plusieurs milliards de dollars ".
    Pan, autant dans les dents du PÏB. L’investissement le fera grossir, les économies, maigrir.
    " Ce plan prévoirait que les Etats perdent les subventions fédérales s’ils n’entreprennent pas rapidement des travaux de rénovation des routes et des ponts. "
    L’état déplorables des infrastructures en tout genre est reconnu, et nécessite un gros effort.

    Quand au prochain président, il trouve "inacceptable" le retard en matière d’internet : "Nous renouvellerons également notre autoroute de l’information", a-t-il dit, jugeant "inacceptable" que les Etats-Unis ne soient pas mieux classés en matière de connexion au haut débit ".
    Merci, monsieur le président, nous avons donc le même jugement sur votre pays.
    Faute d’investissements, restés dans la guerre du Viet-Nam en 1968, le pays est globalement arriéré, il a besoin de rattraper son retard, notamment en matière énergétique dont la consommation est absolument aberrante.
    Il va être sans doute passablement aidé par l’Opep qui parle d’une réduction drastique de production.
    Rattraper, ne serait-ce que les standards européens serait déjà un progrès immense.

    Dimanche 7 décembre 2008

  • Solaire pour tout…

    Solaire pour tout…

    Images_6 Le solaire sera bon pour tout.
    Pour la lumière, le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
    "Les mesures prises l’an dernier devraient permettre d’équiper 1,6 million de logements d’ici à 2012 pour atteindre les 8 millions en 2020, estime  Richard Loyen, délégué général de l’Association professionnelle de l’énergie solaire, Enerplan  ".
    Cette production énergétique regroupe solaire thermique et solaire photovoltaïque. L’un est au point et compétitif, même s’il reste cher, l’autre est un espoir.

    Bien entendu, c’est une production largement décentralisée et ne correspondant pas au schéma antérieur. Une fois l’investissement réalisé, les frais de chauffage ne sont constitués que par la part résiduelle que le solaire thermique ne peut couvrir, quoiqu’on puisse faire monter cette proportion de manière importante en augmentant la surface couverte.
    Intégrée au toit, ou fixée sur celui-ci, c’est souvent la disposition la plus judicieuse, mais d’autres solutions sont possibles : en auvent, terrasse et vérandas, toujours plein sud.
    La production insuffisante n’est que le lot de deux mois dans l’année et peut aisément être complétée.
    Le solaire photovoltaïque est, pour le moment, un placement financier, du à la générosité du législateur.
    Bien entendu, le travail de base reste le même, c’est l’isolation qui réduit encore davantage les besoins.
    Elle est souvent, d’ailleurs bien meilleur marché que toutes les innovations.
    Les professionnels sont correctement rémunérés, il n’y a que des abus marginaux. Et en plus, la main d’oeuvre est expérimentée, sauf exception.
    Bien entendu, une bonne isolation implique une VMC (la meilleure est la double flux), mais là aussi, il n’y a aucun problème pour trouver des professionnels compétents.

    Samedi 6 décembre 2008

  • Chakib Khelil: la prochaine réduction des quotas de l’OPEP sera sévère

    Chakib Khelil: la prochaine réduction des quotas de l’OPEP sera sévère

    Kremlinmoscow_2                           Dans une interview à l’Associated Press, le Président en exercice de l’OPEP, l’algérien Chakib Khelil a déclaré qu’un consensus s’était formé entre tous les membres du cartel pour que la prochaine coupe dans les quotas de production soit "sévère". La décision sera prise lors de la réunion du 17 Décembre à Oran. Khelil a signalé que certains parlaient d’une réduction de deux millions de barils/jour. Il a d’autre part affirmé qu’il espérait que la Russie se joindrait à l’OPEP pour cette réduction des quotas "comme si c’était un membre de l’OPEP".

                                 Préparons nous à assister à une lutte au finish entre les traders newyorkais qui ne croient pas à un front uni OPEP-Russie pour réduire les productions et le cartel élargi à la Russie qui pèse 52% des volumes produits dans le monde. Il est évident qu’une prise de parole claire de la part de la Russie, affirmant sa solidarité avec l’OPEP, aurait un impact immédiat sur le Marché. Mais sait-on s’exprimer clairement au Kremlin, voilà la question?

    Le 6 Décembre 2008.

  • Situation US…

    Situation US…

    Images_5 Le Pic-oil, probable, perd de son importance en période de crise.
    Et la crise US apparait désormais comme carabinée, indiquant le passage de la récession à celui de la dépression.
    1 258 000 emplois perdus en 3 mois.
    Selon J. William et son site, la récession est là depuis 2000, à part une très brève période de redressement.
    L’incertitude est désormais partout aux USA, y compris dans le risque de troubles civils.
    L’importance des réductions de consommations pétrolières en Californie n’est pas seulement du à une oeuvre législative, certes en avance.

    Elle est aussi, et surtout due à des réductions massives d’emplois, qui mettent l’état en difficulté.
    Cette crise US est d’autant plus prégnante au niveau énergétique que s’y consomme le quart de la consommation mondiale.
    Alors, peut on écarter la possibilité d’un baril de pétrole à 25 $ ?
    Le centre de la Triade, les USA est très malade. Les deux autres pôles, le Japon et l’Europe, sont malades aussi.
    La demande qu’ils adressent aux pays en développement, comme par exemple la Chine, s’affaisse.
    On risque donc de passer, en un temps record, d’une demande toute juste couverte, à un état de surproduction, même si ladite production baisse.

    La situation économique US est très sérieuse, même si des médias de propagande ont cachés, depuis des années, la déconfiture, la croissance poussive, puis la récession, jusqu’à ce que l’état de dépression ne puisse plus être caché.
    Comme les mauvaises habitudes ne sont pas perdues, l’étendue de la crise est sous estimée.
    Elle est aussi cachée en Chine et mal prise en compte en Europe.
    En même temps, les projections de consommations, les projections économiques sont d’un "racisme" (même si je n’aime pas employé ce terme dans ce sens là) profond.
    Elles sous entendent que les crises d’effondrement, Argentine, Russes et autres NE SONT PAS POSSIBLES dans le monde anglo-saxon et affiliés, peuple élu.

    Samedi 6 décembre 2008

  • La baisse continue des taux longs met la pression sur la BCE

    La baisse continue des taux longs met la pression sur la BCE

                              Un système bancaire en période de crise doit pouvoir se refinancer à des taux d’intérêts faibles pour pouvoir consentir à ses clients des taux attractifs. Bien sûr ces taux incluent la marge de la Banque déterminée par la prise en compte du type de crédit, de la durée, des garanties apportées par le client et de l’état de la concurrence. En ces périodes de peu d’inflation, il est donc nécessaire que le taux de refinancement auprès de la Banque Centrale soit faible. Il est en ce moment  de 1% aux Etats-Unis (1,25% pour le taux d’escompte), de 2% en Grande-Bretagne et de 2,5% auprès de la BCE. Le taux de refinancement, malgré la baisse de 75 points de base (0,75%) de la BCE cette semaine, est plus pénalisant pour les Banques et donc en final, pour les emprunteurs de la Zone Euro que pour les banques anglaises ou américaines. Un indicateur simple consiste à comparer les taux des bons du trésor de chacun des Etats, négociés sur le marché en fonction de l’offre et de la demande avec ces taux administrés (FIG.). Taux10ans200812

                         Tout au long du mois de Novembre et au tout début de ce mois nous avons assisté à une chute régulière des taux des bons à 10 ans américains de 130 points de base, avec un minimum Jeudi dernier à 2,55% pour le  10 ans. Le désintérêt des investisseurs pour les autres placements (bourse, immobilier, commodities) et le recul de l’inflation est tel que l’Etat américain arrive à placer du papier à échéance 10 ans à 2,55%. Cette baisse a entraîné dans son sillage celle des bons européens qui ont baissé de 110 points de base pour le britannique et de 87 points pour le bon allemand à 10 ans.

                           La comparaison du 10 ans allemand avec le taux de refinancement de la FED (FIG. courbe rouge) montre la course à la baisse des deux taux. Si la BCE ne veut pas se retrouver avec une courbe des taux inversée elle est obligée d’anticiper la baisse des taux du papier à 10 ans. Il est évident qu’avec la tendance actuelle la BCE aurait pu s’aligner avec la Bank of England à 2%. Mais J.C. Trichet qui  sera poussé à baisser encore son taux directeur au plus tard le mois prochain, veut faire croire que c’est encore lui qui décide. Totalement discrédité par sa vielle hantise d’une hypothétique inflation et des effets de second tour qui l’avaient amené à remonter le taux de la BCE le 9 Juillet, au maximum de pic de la spéculation qu’il avait lui même entretenue, il est le seul à partager cette conviction.

                           Notons en passant, que la baisse des taux va faire du bien au budget de notre pays trop fortement endetté. C’est peut-être celà qui agace le plus notre banquier central.

    Le 6 Décembre 2008.

  • La nouvelle Pythie newyorkaise du pétrole  voit son cours descendre jusqu’à 25 dollars le baril

    La nouvelle Pythie newyorkaise du pétrole voit son cours descendre jusqu’à 25 dollars le baril

                        Bien sûr les visionnaires qui anticipaient un pétrole à 200$ le baril en Juin dernier ont perdu leur job, sinon leur influence morale. Alors, comme à Delphes il y a de cela 27 siècles, les 300 traders newyorkais qui décident des cours mondiaux du pétrole se sont choisi une nouvelle Pythie: c’est Francisco Blanch de chez Merrill Commodity qui est en charge de l’orientation du Marché. Alors que dit l’Oracle? Un Oracle pour être crû doit asséner des évidences. Ses prédécesseurs avaient trouvé un truc, c’était le peak oil, pour lui c’est la simultanéité des crises entre l’Amérique, l’Europe et l’Asie qui crée une formidable dépression dans la demande de pétrole que les producteurs OPEP et NON OPEP seront incapables d’enrayer. Incontestable argument, compris de tous, qui lui permet de prévoir un baril pouvant passer transitoirement par 25 dollars. Aussi tôt dit, aussitôt fait, l’option de contrat la plus active sur le Nymex hier était celle sur le pétrole à 20$ le baril pour Janvier. Pendant la crise les jeux et la spéculation continuent.

                       Une question simple: mais quand va-t-on interdire ou encadrer ces Salles de Jeux sur les commodities qui vont pousser un peu plus les économies mondiales au plus profond du ravin? Le CRB Index à 200 rejoint ses valeurs de 2000 et de 1997(Fig.)!Crbindex200812_2

    Le 6 Décembre 2008.