Catégorie : actualités

  • Centrale nucléaire sud africaine…

    Centrale nucléaire sud africaine…

    Eskom Elle est belle et bien enterrée , on prévoyait 2 tranches de 3500 MW et de 12 milliards d’euros.
    Il est trop lourd à porter financièrement, et tout bonnement, la récession/dépression frappe à la porte de l’Afrique du sud, comme partout ailleurs.
    La compagnie nationale locale (Eskom) était pressentie par Areva pour se voir vendre 12 centrales EPR.
    En réalité, l’investissement dans les périodes économiques troublées est reporté un jour, et la rétractation des marchés permet à l’outil ancien d’assurer la demande résiduelle.
    On comprend aussi, la fragilité des projections, qu’elle soit pour l’industrie nucléaire, gazière, pétrolière ou autre.

    Elles reposent, en effet sur plusieurs postulats et dogmes. Le premier est que la vie est un long fleuve tranquille, que l’économie est linéaire, ensuite qu’il n’y aura pas de basculement du monde d’un pôle (économique) à l’autre.
    Manque de bol, si on ne connait pas le prochain caïdat économique, on voit que la puissance dominante du XX°siècle, les USA sont entrés en crise violente, suivi de ses satellites les plus proches.
    Ensuite, le ridicule visiblement ne tue pas : 12 centrales nucléaire dans un pays largement sous développé, dans LE continent le plus pauvre de la planète, ça ne choquait personne.
    Le plus étonnant, c’est que ces projections, visiblement totalement farfelues, ont pu être établies avec le plus grand sérieux, de la même manière qu’on prévoit des centaines de centrales nucléaires…

    Vendredi 5 décembre 2008

  • AIE : baisse sur 2008-2013

    AIE : baisse sur 2008-2013

    Images_2 Dans la série : "je suis complètement paumé, et je persévère", L’agence internationale de l’énergie continue dans ses projections absurdes.
    La dépression est désormais visible et le politiquement correct fait ses ravages. On prévoit certes une "baisse de l’augmentation" de la demande de pétrole, avec – 200 000 barils/jours, dans les pays OCDE et + 1200 000 dans les pays en développement.
    Bien entendu, les membres de la triade (USA, Europe, Japon), en sont déjà à bien plus que cela, et les timides 200 000 barils jours en moins chaque jours, concernera un seul pays de taille moyenne comme la France.

    les saoudiens ont coutume de dire que l’âge de pierre ne s’est pas terminé, faute de pierre.
    Mais un monde économique a été poussé à la surextension, et la détente est brutale.
    On a poussé à l’acquisition d’une automobile dans les années 1970, pour permettre la précarisation des emplois et "renforcer la croissance".
    L’automobile est désormais en crise, la possession est rarement vue comme une libération, mais comme une contrainte, 46 % des logements français sont des "passoires thermiques" (le terme de poubelle conviendrait mieux) et un léger investissement (10 000 euros) en isolation, permettrait d’en économiser 500 par an…

    La dernière période de 30 années libérales a été une période d’accumulation de retard en tout genres : automobile, bâtiment, et l’aboutissement, c’est un violent mouvement inverse.
    La "relance" Sarkozy fera long feu, mais elle pose un principe : l’investissement. Un effort, et on verra le montant à consacrer à la sortie de la dépression : au minimum, chaque année, dix fois le plan Sarkozy.
    Pour l’instant, c’est la dépression, au minimum égale à celle de 1929 qui décide de la baisse. Plus de 1200 000 emplois perdus aux USA en trois mois, 71 000 au Canada en un mois… Bien entendu, les pays émergents seront ENCORE PLUS touchés par la dépression que les pays OCDE? Donc réduiront EUX AUSSI leur consommation.

    Vendredi 5 décembre 2008

  • Avec l’abandon des projets de traitement local des bitumes, l’avenir économique de l’Alberta s’obscurcit

    Avec l’abandon des projets de traitement local des bitumes, l’avenir économique de l’Alberta s’obscurcit

                                Il existe deux méthodes pour exploiter les sables bitumineux de l’Alberta. La première consiste à extraire mécaniquement des sables qui affleurent en surface et de les traiter dans des unités locales appelées upgrader qui séparent le bitume du sable et qui peuvent faire subir à ce bitume divers traitements d’hydrocracking et de désulfuration. Le pétrole obtenu est très recherché par les raffineries. La deuxième méthode dite SAGD (Steam Assisted Gravity Drainage) consiste à extraire en sous-sol le bitume à chaud et de le remonter en surface (FIG.). Il est alors dilué avec une fraction légère de pétrole et expédié par pipeline dans une raffinerie située à plusieurs centaines ou milliers de kilomètres. C’est donc la première méthode qui intéresse le plus la Province de l’Alberta, car c’est elle qui apporte le plus de valeur ajoutée locale au produit. Mais voila les upgraders sont hors de prix (entre 4 et 12 milliards de dollars la bête) et aux cours du pétrole actuel leur construction est tout simplement économiquement absurde. Alors les uns après les autres les projets sont repoussés ou purement abandonnés. Le dernier dans la liste est celui de StatoilHydro. Sagd_2

    .

    .

    .

    .

    .

    .

                          D’après le Globe and Mail l’ensemble des projets officiellement abandonnés à ce jour représenteraient un manque à investir de 45 milliards de dollars, dont une partie aurait été sous-traitée localement. Alors le gouvernement de l’Alberta est en train de revoir ses dures règles fiscales qu’il avait établies du temps de l’embellie, pour essayer de sauver ce qui peut l’être et pour éviter la fermeture des upgraders encore en activité.

                           Qu’il semble loin le temps (Août 2008) ou Bill Gates et Warren Buffet venaient tous les deux, main dans la main, visiter la région pour déterminer le nombre de milliards de dollars qu’ils allaient investir. Grandeurs et décadence.

    Le 5 Décembre 2008.

  • Forte baisse des consommations d’essence et de gasoil en Californie durant l’été

    Forte baisse des consommations d’essence et de gasoil en Californie durant l’été

                          Etudier le comportement des Californiens, c’est un peu voir l’Amérique avec cinq ou dix ans d’avance. La voiture et son usage est un domaine où les choix évoluent très vite en ce moment aux Etats-Unis, sous l’impact des diverses crises qui se succèdent. En particulier il va être intéressant de suivre les réactions des Américains aux formidables fluctuations de prix des carburants qui venant de 4$ le gallon au mois d’août vont redescendre vers les 1,5 $ le gallon à la fin de l’année. Reprendront-ils leur comportement de gaspillage d’antan, ou bien restera-t-il une certaine rémanence du choc de cet été créé par la spéculation sur les produits pétroliers? Aujourd’hui nous avons une image du mois d’Août qui montre que la consommation d’essence en Californie a baissé de 8,3% par rapport à il y a un an (FIG.), revenant à des niveaux de consommations d’avant 2000.Californieessence200808

                         Ce chiffre est à comparer à la moyenne nationale qui montre un recul des ventes d’essence au mois d’Août de 5,2% par rapport au même mois de l’an dernier.

                        La Californie amplifie donc le mouvement de recul des consommations d’essence par rapport à la moyenne des autres Etats américains.

                         Un autre point intéressant est la baisse de consommation de gasoil dans les transports qui concerne essentiellement une partie des camions et des véhicules utilitaires de cet Etat. La  consommation quotidienne depuis le début de l’année est en baisse de 7,1% (FIG.). Elle était en retrait de 14% au mois d’Août. Les prix très élevés du gasoil cet été ont incité les professionnels à la parcimonie et à l’optimisation des moyens logistiques mis en oeuvre.Californiegasoil200808

                      Les chiffres de la Californie incitent à être optimiste sur l’aptitude des américains à réduire leur gaspillage de carburants, même si transitoirement une baisse des cours les incite à être moins attentifs à la pompe. Les constructeurs automobiles doivent adapter leurs modèles aux lois californiennes qui, dans les faits, décident des standards de tous les Etats-Unis.

    Le 5 Décembre 2008.

  • La Russie reprend le contrôle de ses entreprises

    La Russie reprend le contrôle de ses entreprises

    Russie2 L’arrivée au pouvoir de Poutine s’était traduit par un Deal. Les privatisations ne seraient pas remises en causes à condition que les oligarques paient les impôts, se tiennent tranquilles et remplissent aussi un rôle économique qui ne soit pas que négatif.
    Comme la Russie est une économie largement minière, ce partage a eu une influence essentielle en matière énergétique.
    Les productions, qui s’étaient notablement repliées, notamment en matière pétrolière, se sont reprises.
    Aujourd’hui, changement de décor. Les oligarques jouaient aussi aux sous, flambaient, investissaient et étaient passablement endettés.
    Leurs dettes étaient sûr, leurs créances incertaines. Elles le sont de plus en plus.

    Leur fortune s’est réduite de 230 milliards de $ et beaucoup sont aux abois. L’état russe renationalise donc sans peine et comme la dernière fois (en 1917), pour la même raison. Le système privé est aux abois.
    Même si, le contraire est affirmé : "L’Etat est prêt à entrer dans le capital des groupes russes pour les soutenir pendant la période de crise mais il ne s’agit aucunement de leur nationalisation. ", tout en affirmant, d’un autre côté, le contraire…(L’Etat entrera dans le capital des grosses sociétés, là où cela sera avantageux. Je n’exclus pas que cela puisse se faire sur une échelle assez vaste ).
    Au niveau macro-économique, on semble aussi avoir retenu la leçon : "Dans certains pays confrontés à la crise on envisage d’abaisser les salaires réels et les revenus de la population, a noté M. Poutine. "Nous ne le ferons pas, nous voulons au contraire remplir tous nos plans prévoyant de les relever"  ".

    Il faut dire qu’après la période de régression économique, sociale et politique Elstinienne, l’application sans nuance du "compromis de Washington", les Russes savent ce qu’est un beau désastre économique, pire que le communisme.

    jeudi 4 décembre 2008

  • Le plan de relance sarkozy.

    Le plan de relance sarkozy.

    Images_2 Le plan de relance Sarkozy mixe investissements et cadeaux aux entreprises (il ne faut pas donner des mauvaises habitudes aux pauvres).
    Selon le journal les échos, il entreprend des investissements dignes des trente glorieuses, ce qui est vraiment, là aussi, se payer la gueule du populo.
    En tout, ce plan représente 0.8 % du PIB, repose sur l’idée -fausse- que la crise sera légère, et un aléa.
    Il est donc, on ne peut plus minable et pas du tout à la hauteur des problèmes.
    La récession touche les USA depuis un an déjà et elle atteint 5 % en fin d’année 2008.
    On en est au Plan de relance US du début 2008.
    Il aura les mêmes effets. Il en appellera un autre (des autres), 5 fois plus gros.

     

    Bien entendu, des "experts" (lire : décervelés) pointent du doigt la dette.
    En 1945, on avait une dette aussi colossale que monstrueuse, on en eu de la croissance parce que l’on s’en contrefichait, au Japon, depuis 20 ans, on s’en contrefiche aussi, et les taux d’intérêts s’effondrent.
    On fait l’impasse sur le rendement, pour sauver le stock.
    En outre, au pays du soleil levant, la bagatelle de 98 % de la dette est détenue par la BOJ, ce qui fait qu’une agence gouvernementale (le trésor), le doit à une agence gouvernementale (le trésor), sans que le monde s’écroule, mais sans que le gouvernement veuille reconnaitre que cette dette est fictive, et que les nippons se sont serrés la ceinture pour rien.
    Les moyens financiers donc ne manquent pas, et "verdir une croissance", pour répondre à certains internautes est facile : il faut transformer une dépense de consommation d’énergie en dépense d’investissement.
    Bien entendu, le montant nominal du pib est amené à baisser, une "non-consommation" n’entre pas en compte, alors qu’une consommation entraine "création de richesse" (vous pouvez rire), rentrée fiscale et manipulation d’argent.
    En réalité, le Pib est une norme comptable, changeante et maintes fois changées.
    On y compte dedans, par exemple, le loyer fictif qu’un propriétaire se verse à lui même.
    C’est dire s’il est largement biseauté.
    On peut très bien changer son mode de calcul, car aujourd’hui, gonflé (truqué) comme une outre par les services, il n’a guère de vraisemblance.
    Dans les non-nouvelles d’aujourd’hui : Trichet baisse les taux d’intérêts.
    Mesure de nulle utilité, elle aura nulle effet. 
    Mais, comme dit Bernanke : "tout ce que je fais, mon singe le refait", sans, bien entendu, le moindre esprit critique.

    Jeudi 4 décembre 2008.

  • ExxonMobil dans son Outlook for Energy 2005 -2030 maintient toutes les consommations d’énergies primaires en croissance

    ExxonMobil dans son Outlook for Energy 2005 -2030 maintient toutes les consommations d’énergies primaires en croissance

    Tous les ans ExxonMobil publie son Outlook for Energy avec une projection de ses vues entre 2005 et 2030. Dans la nouvelle version 2008, il maintient encore une croissance des consommations mondiales de toutes les énergies primaires mais il introduit, selon les zones, certaines décroissances, ce qui est totalement nouveau et ce qui corrige ses vues de l’an dernier. Exxon anticipe globalement une croissance annuelle mondiale des consommations d’énergies de 1,2% ( au lieu de 1,3% en 2007) par an mais avec de faibles croissances pour la biomasse (0,3%),le charbon (0,6% en baisse de 0,3 points) et le pétrole (0,9% en baisse de 0,3 points)  associées à de fortes croissances pour le gaz (+1,8%) , le nucléaire (2,3%) et pour l’ensemble éolien-solaire (FIG.). Exxon insiste sur l’importance des gains en efficacité énergétique dans tous les secteurs pour expliquer ses corrections.Exxonweo200811_2

    Voici quelques graphiques les plus parlants du papier d’Exxon:

    Les parcs automobiles vont croître en Asie et légèrement aux USA, Exxonweo20083mais les consommations des voitures vont baisser, ce qui entraînera une décroissance des consommations de ces voitures aux USA et en Europe. Exxonweo20084

    Les besoins pour l’ensemble des transports baissera aux Etats-Unis et resteront à peu près stables en Europe, bien sûr selon Exxon.Exxonweo20086

    La production d’électricité se stabilisera aux USA et en Europe mais avec un mix qui affichera une forte baisse de génération au charbon au profit du gaz et du nucléaire. La Chine dévorera son charbon.Exxonweo20089

    Les émissions de CO2 poursuivront leur croissance.Exxonweo200814

    Le 4 Décembre 2008.

  • « Verdir » la croissance…

    « Verdir » la croissance…

    Images_4 Quand on est au pied du mur, autant faire semblant de faire un choix.
    Pour les Nations Unies, la crise est le moment de verdir la "croissance". Il est vrai que le modèle économique antérieur, assis sur une consommation croissante, cale.
    Il cale pour tout un tas de raisons, mais, pour donner une cause globale, par son absence de perspective.
    La généralisation d’un mode de vie américain à la planète entière est impossible, et d’ailleurs, le simple maintien du mode de vie américain aux USA même est sujet à caution.
    Prendre 25 % des ressources énergétiques de la planète n’est possible que pour une puissance dominante.

    Et le déclin de cette domination est désormais éclatant.
    Il faudra donc faire local, car c’est, finalement, ce qui revient le moins cher en énergie.
    Dans un journal ayant pignon sur rue (avec France Inter), on devient même très voltairien.
    Il faut cultiver son jardin pour éradiquer bidonvilles et recréer la sécurité alimentaire.
    On voit d’ailleurs le talon d’Achille de certains "développements", sans sécurité alimentaire.
    Ce même aveuglement avait conduit, au 19°siècle, la Grande Bretagne a sacrifié sa sécurité. Au sortir de 1815, elle avait été sacrifiée totalement. En 1914, 80 % de la nourriture du royaume était importée. De toute façon, avec sa puissance -éternelle-, rien ne l’empêcherait, jamais, de s’approvisonner.
    Puis, il y eut deux batailles de l’Atlantique, toutes les deux, dans le but de l’affamer.

    Une autre variante est connue sous le nom de "loi de l’emmerdement maximum".

    Mercredi 3 décembre 2008

  • Constructeurs US : le jackpot.

    Constructeurs US : le jackpot.

    Images_2 Les constructeurs automobiles US vont toucher le jackpot, ils voulaient initialement 25 milliards, l’ardoise se monte à 34, avant de monter en flêche, comme les banques.
    Il n’y a que le premier pas qui compte.
    Pour justifier l’aide, on va massacrer l’emploi, des marques vont être supprimées.
    La crise est partout, et le marché nul part.
    La cause en est toujours la même, la compression des salaires. Dacia fait un tabac en France, mais chôme techniquement. Son marché intérieur s’effondre.
    La crise sera longue, car le problème de ce marché, c’est que la roue de secours du crédit s’est dégonflée et que la masse salariale se dégonfle aussi.

    Le "gagne- pain" d’ouvriers disparait, et les PDG se croient crédibles quand ils disent vouloir travailler pour un $.
    Les 200 millions de Nardelli, prix de son incompétence lui permette sa "générosité" tout comme les émoluments précédents de Wagoner et de Mulally.

    Mais c’est le Bureau International du Travail qui dresse un tableau clair de la situation. Tous les problèmes viennent du bridage des salaires, qui, aujourd’hui se conjugue avec le Krach du crédit.
    Il y a, pour l’instant, deux grandes victimes de ce Krach, le marché automobile et le marché immobilier. Comme il n’y a aucun moyen de regonfler une bulle crevée, il faudra bien envisager l’autre alternative, la hausse des salaires.
    Bien entendu, la venue des difficultés accentue les différentes tares qui préexistaient. Le retard technique nord américain, l’autisme des constructeurs, leur trop grande habileté manoeuvrière.
    Tout cela éclate aujourd’hui.

    Mercredi 3 décembre 2008

  • Une certaine reprise des consommations américaines en produits pétroliers stabilise les stocks hebdomadaires

    Une certaine reprise des consommations américaines en produits pétroliers stabilise les stocks hebdomadaires

                          L‘Energy Information Administration publie des résultats hebdomadaires des consommations en produits pétroliers (FIG. courbe bleue) qui après confrontation aux données mensuelles beaucoup plus élaborées (FIG. courbe rouge), montrent une surestimation systématique qui est en moyenne depuis le début de l’année de 800 mille barils/jour, avec un écart type de 350 mille. Il est donc possible d’établir une courbe corrigée de cette déviation moyenne (FIG. courbe violette). Ces données montrent le formidable plongeon des consommations du mois de Septembre qui doit être attribué à la fois à la crise mais aussi aux fortes perturbations des productions dans le Golfe du Mexique, dues aux ouragans. Cette hypothèse est confirmée par la remontée des consommations observée en Octobre et en Novembre.Consohebdous2008

                     La semaine dernière une certaine reprise des consommations avait été notée, elle est confirmée cette semaine. Elle explique pour une part la stabilisation des stocks hebdomadaires en produits pétroliers, dont une baisse des stocks d’essence et de ceux de gasoil.

                     Un esprit mal tourné attribuerait en partie ce phénomène à la formidable baisse des prix des carburants à la pompe, capable de redonner espoir aux plus traumatisés des citoyens de ce grand pays. Les résultats des mois de Décembre et de Janvier nous diront si cette consommation s’est en partie redressée. Prixessenceusa200811

    Le 3 Décembre 2008.