Catégorie : actualités

  • La baisse des ventes de voitures aux Etats-Unis touche tous les constructeurs

    La baisse des ventes de voitures aux Etats-Unis touche tous les constructeurs

                        Si Chrysler reste le perdant incontesté de 2008 avec  près de la moitié des ventes en moins pour le seul mois de Novembre, par rapport à l’an dernier, et près du tiers en cumulé depuis le début de l’année (FIG.), les astucieux japonais comme Nissan  et Honda, les prestigieux allemands comme BMW, Volkswagen ou Daimler sont finalement eux aussi emportés par la vague de mévente de voitures aux Etats-Unis. Le système de reprise et de vente à crédit semble être complètement bloqué. Il est possible de pronostiquer un volume de ventes de l’ordre de 13 millions de voitures vendues en 2008, en retrait de près de 3 millions d’exemplaires par rapport à 2007.

                         Ce qui n’apparaît pas clairement dans les divers scénarios d’aides à l’industrie automobile US, c’est la façon de réamorcer la pompe américaine à consommer de la voiture. Ce désir si vif n’a sûrement pas disparu, il risque de revenir très fort, après cet interlude de refoulement, dès que les circuits financiers vont être rétablis.  Les prix de l’essence à la pompe qui sont gaillardement repassés au dessous des 2$ le gallon depuis deux semaines et qui vont aller flirter avec les 1.5 $, comme au bon vieux temps, ne seront plus, dans tous les cas, un obstacle à la reprise de ce commerce.Ventesvoituresus2008_11

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    Le 3 Décembre 2008.

  • EDF veut devenir un acteur mondial dans son domaine, cela semble déranger une certaine Presse économique

    EDF veut devenir un acteur mondial dans son domaine, cela semble déranger une certaine Presse économique

    Businessupdate                       On le sait, EDF a des ambitions d’internationalisation. Cela a commencé avec la prise de contrôle de l’italien Edison, tant décriée à l’époque et qui s’avère être un des fleurons du Groupe, tant les prix italiens de l’électricité sont élevés. L’aventure britannique démarre, dans un pays totalement dans les choux du point de vue énergétique, pour n’avoir pas anticipé les baisses de production d’hydrocarbures de la Mer du Nord et avoir tardé à passer en revue sa politique électronucléaire. Enfin, EDF possède un pied aux Etats-Unis qui vont être appelés à investir massivement dans l’électronucléaire, s’ils veulent un tant soit peu réduire leurs émissions annuelles de 6 milliards de tonnes de CO2. Tout naturellement EDF voudrait stratégiquement renforcer sa présence là-bas. Pour réussir tout cela, EDF a besoin d’une base française solide, avec des tarifs de vente au détail de son électricité décents, pour générer et soutenir les capacités d’emprunt nécessaires à ses développements. Le taux de l’emprunt à 10 ans aux USA est à 2,7%, c’est une vraie opportunité pour soutenir les investissements. Une certaine Presse économique française qui se fait les échos de bien des racontars, ne semble pas adhérer à cette stratégie.

                            Elle vient de pondre un papier à sensation dévoilant que le projet de Flamanville chiffré initialement à 3,3 milliards d’euros va en réalité coûter 4 milliards, pour diverses raisons opérationnelles. Elle déduit de ce qui pour un projet de cette taille est un simple aléa, que le prix du MWh va passer de 46 euros à 55 euros. Les 20% de dépassement dans le CAPEX se traduiraient par 20% de majoration du prix de revient du MWh, envoyez c’est pesé! Un simple calcul tenant compte des productions de plus de 11TWh par an montre que les 700 millions de dépassement peuvent être amortis pour 4 à 5 euros en 15 ans environ. Le prix du MWh de Flamanville serait donc plus proche de 50 euros ce qui est raisonnable et ferait pâlir d’envie bien des producteurs d’électricité dont les prix dépendent de matières premières aux cours pour le moins imprévisibles.

                         L’électricité d’origine nucléaire serait à peine plus rentable qu’un procédé thermique à flamme avec un pétrole vers 50$ le baril, nous dévoile ce canard. Alors attendons le pétrole à 25$ le baril et nous pourrons enfin abandonner cette filière électronucléaire tant décriée et honnie, pourrions-nous tous répondre en écho. La presse économique française serait-elle un vivier de grands visionnaires?

    Le 3 Décembre 2008.

  • Verdir l’économie, un souhait de riches ?

    Verdir l’économie, un souhait de riches ?

    Baril_petrole On dit qu’une croissance verte n’intéresse pas les pays pauvres ? C’est faux. les pays en phase de décollage industriel ont toujours recherché la dernière technologie disponible, pas celle de la veille ou de l’avant veille.
    L’essor industriel français, le deuxième après la révolution industrielle britannique fut beaucoup plus frugale, comme le fut le cas allemand.
    En plus, quand on ne dispose pas de ressources, on cherche à les économiser.
    Economiser l’énergie -chère- est encore plus vitale pour les pauvres que pour les riches, même si ce n’est que du bois. Le four solaire, même seulement à certaines périodes de l’année, rempli parfaitement ce rôle.

    Bien entendu, dans les chiffre actuels, les résultats seront beaucoup plus spectaculaires, globalement pour un ressortissant US qui consomme ses 8 tonnes équivalent pétrole ou européen qui en consomme 4, que pour le ressortissant du pays du tiers monde qui en consomme 0.2.
    0.2, c’est marginal rapporté à 8 tonnes. Cela représente 2.5 % de ce montant.
    C’est pour cela que dans un cas, il est difficile de progresser et que dans l’autre, un effort de 50 ou 75 % est non seulement réalisable, mais sommes toute, facile.
    En effet, si l’on prend les conditions de vie d’un citoyen US, c’est consommer 10,5 litres au cent, et vivre dans une maison de 250 M2.
    Sans aucun effort technologique, pourtant possible et de grande ampleur, la consommation est réductible de moitié, par la réduction des tailles.
    C’est ce qui est en train de se passer avec la crise financière. Les familles se regroupent.
    Avec un effort technologique la même performance (- 50 %) est facile aussi.

    Les deux peuvent clairement faire un effort. Même si les résultats des uns, faibles, seront sans doute, plus méritoires que les résultats, appelés à être spectaculaires, des autres.
    On arrive aussi à un moment d’inversion. La consommation d’unités supplémentaires est ressentie et est nuisible, alors que la rétractation du nombre d’unités amènera créations d’emplois, soulagement et divers gains environnementaux.

    Mardi 2 décembre 2008

  • Nouvelles automobiles.

    Nouvelles automobiles.

    Images_2 Les actualités autos arrivent à foison aujourd’hui.
    Le marché automobile allemand passe un trou d’air (- 18 % en novembre).
    Les constructeurs français craignent une hécatombe. Ils devraient être content, c’est leur oeuvre.
    Ils ont délocalisés, alors que le coût de la main d’oeuvre est somme toute marginale dans une automobile (10%), mais que, par contre, Goshn et consorts "cost killers" ont réussis à arriver à la dépression à coup de salaires bloqués, plans "sociaux", mise à la retraite et "départs volontaires".
    Ils ont appelés "Môman" -l’état- et des mesures "fortes", et ces mesures, sont, bien entendus, ridicules : Une prime à la casse.

    On sait ce que ça a donné précédemment. Un surgonflage artificiel de quelques mois (cas connu en début d’année avec les primes écolo), suivi d’un décrochage brutal.
    Reste que 1000 euros rajoutés aux promotions constructeurs, ça ne règlera pas le problème.
    J’ai une proposition diabolique : laissons faire le marché, qui doit, théoriquement, s’équilibrera surement à coup de baisses de prix.
    Dis tonton Goshn, pourquoi tu tousses ?
    Plus ridicule encore, les constructeurs américains, et Ford en Particulier. Son PDG vaudra un dollar, et ils passeront aux petites voitures et voitures propres. C’est encore bien trop. Il ne les vaut pas.
    L’année dernière, il avait touché 28 millions de $.
    Bien entendu, on ravage encore la demande, en demandant des sacrifices aux salariés, alors que la cause de la gravité de la crise des constructeurs US, c’est d’avoir délaissé la véritable voiture pour le petit camion, vendu au particulier, sous forme de Hummer, SUW et Pick-up.
    Ils avaient tout misé sur ce créneau, ravagé par la crise énergétique.
    Pour le véhicule normal, ou petit, son retard est abyssale, sa technologie, vieille.
    Par la manipulation du consommateur, du congrès, les constructeurs américains ont survécus longtemps à leur perte de compétence technique.
    Aujourd’hui, ils sont en position d’accusés.  On vend les derniers joyaux, Saab (pour GM) et Volvo (pour Ford), ou on veut les vendre et en tout cas, c’est près de leur gouvernements respectifs que ces constructeurs vont chercher des garanties.

    Photo : une histoire drôle. A cette époque, Ford savait fabriquer des automobiles, peu couteuses, son PDG gagnait le salaire d’un ingénieur et il fallait que les employés puissent en acheter. C’est quasiment, une moralité.

    Mardi 2 novembre 2008

  • Les foyers et les industries français ont profité de tarifs électriques attractifs en début 2008

    Les foyers et les industries français ont profité de tarifs électriques attractifs en début 2008

                          Eurostat publie tous les six mois, les prix de détail moyens de l’électricité  pratiqués durant le semestre écoulé dans les divers pays européens. Pour le premier semestre 2008, les prix moyens aux industries hors TVA, de l’Europe des 27 ont pratiquement atteint les 100 euros. Les prix pratiqués en France à 64 euros en moyenne constituant une exception. Pour les ménages les prix TTC présentent des variations beaucoup plus grandes. Pour une moyenne européenne à 163 euros ils varient de 215 euros le MWh pour l’Allemagne à 121 euros/MWh pour les foyers français. Prixelectreurope2008s1

                    Cet avantage concurrentiel évident de la France par rapport au reste de l’Europe, imputable au parc nucléaire hérité des intelligentes "seventies" devrait faire l’objet d’une attention toute particulière qui n’est peut-être pas suffisante en ces moments de démagogie verte.

                   Il n’est pas acceptable que l’Administration en place écorne peu à peu cet avantage par des achats d’électricité à des prix prohibitifs à des officines d’éoliennes ou de biomasse qui ne feront pas avancer d’un poil la technologie de notre pays. Il n’est pas acceptable également qu’EDF ne publie pas un plan volontariste de remise en état de son parc électronucléaire, dont la disponibilité décroît inéluctablement années après années. La France victime du succès de son électricité et de l’inefficacité de l’exploitation de son parc de centrales risque de devenir importatrice nette d’énergie électrique… à prix forts.

                  Notre pays mérite mieux qu’une politique écologique à l’esbroufe, sans plan, sans objectifs clairs. Elle a besoin d’un vrai Ministère de l’Industrie et de l’Energie.

    Le 2 Décembre 2008.

  • Le Petroleum Intelligence Weekly publie son classement annuel des Groupes pétroliers

    Le Petroleum Intelligence Weekly publie son classement annuel des Groupes pétroliers

    Energy_intelligence_2                    Le Petroleum Intelligence Weekly publie son classement annuel des compagnies pétrolières sur la base des résultats opérationnels des Sociétés en 2007. Le résultat confirme les tendances lourdes d’évolution du marché du pétrole avec une baisse de l’influence des Groupes indépendants (IOC) et montée en puissance des Groupes nationaux (NOC). Ainsi l’Aramco (Arabie Saoudite) et l’iranienne NIOC se maintiennent en première et deuxième place mondiale. Le vénézuélien PDV et le chinois CNPC en rangs 4 et 5 progressent respectivement d’une et deux places aux dépens de BP et de Shell qui reculent. Notre champion national TOTAL reste dixième derrière ConocoPhillips et Chevron. Le Groupe qui progresse le plus est le russe Rosneft qui est passé du 24ème au 16ème rang de ce classement.

    Top50piw

    Le 2 Décembre 2008

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 2 Décembre 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 2 Décembre 2008

    Businessupdate                       Terres Rares: le Groupe TOYOTA va acheter des terres rares au Vietnam et en Inde. Les terres rares  ou lanthanides entrent dans la composition de nombreux aimants permanents (samarium, néodyme, dysprosium) mais aussi dans la composition des électrodes négatives des accumulateurs Ni-MH (lanthane, cérium, néodyme, praséodyme,etc.), utilisés en particulier sur les véhicules hybrides (Prius, Camry, Civic). Les groupes japonais qui dépendent massivement de la Chine pour leur approvisionnement semblent vouloir retrouver quelque liberté économique dans ce domaine.

                           Biomasse : l’Etat français vient de lancer un nouvel appel d’offre pour de nouvelles centrales électriques utilisant la biomasse. M Borloo ne voulant pas échouer, nous (consommateurs) paierons 128 euros par MWh durant 20 ans cette ressource. A ce prix, il devrait y avoir plein de candidats. Pour info le courant allemand pour le mois de Janvier se vend 57 euros le MWh, les prix déterminés par les cours du charbon sont en forte baisse. Ils avaient atteint 91 euros le MWh au mois de Juillet.

                         

                          Nucléaire: les autorités polonaises envisageraient de lancer l’étude et la réalisation d’un projet électronucléaire pour 2020. Rappelons que sur 145 TWh d’énergie électrique nette produite dans ce pays, 139 TWh sont d’origine thermique, essentiellement à base de lignite et de charbon. La Pologne est le deuxième consommateur de lignite et de charbon d’Europe avec 17% du total, derrière l’Allemagne qui en consomme 29%. En 2007, l’Europe a brûlé 835 Millions de tonnes de combustibles solides.

                        Silicium : Tokuyama, un des gros producteurs de Silicium au monde, annonce qu’il va investir dans son usine japonaise pour porter sa capacité annuelle de production de 5200 tonnes à 8200 tonnes dès le Printemps 2009. D’autre part il va construire une nouvelle usine de production en Malaisie qui devrait produire 3000 tonnes supplémentaires de Silicium polycristallin dès 2012. Les Groupes japonais investissent à tout-va dans le photovoltaïque, ils devraient rapidement reconquérir leur leadership mondial.

                           Uranium et Terres Rares: le Groenland dispose d’un large gisement de Terres Rares et d’Uranium qui contiendrait 2,6 millions de tonnes de Terres Rares et 85 mille tonnes d’Uranium. Des études de faisabilité d’exploitation de cette ressource vont être poursuivies en 2009.

    Le 2 Décembre 2008.

  • Crise et changement climatique…

    Crise et changement climatique…

    Images_3 Certains craignent que la crise repousse aux calendes grecques la lutte contre le changement climatique. Le problème serait alors oublié et enterré et empirerait.
    Je ne pense pas que cette crainte soit fondée.
    D’abord, la crise entraine, tout bêtement et mécaniquement des ravages : chute du marché automobile, arrêt de la construction, abandon de logements, etc…
    Toutes ces choses ne sont pas neutres. Je ne reviendrais pas sur ce que dit le coauteur de ce blog sur la consommation pétrolière US.
    Elle baisse à une allure qu’on aurait difficilement imaginé plus tôt et qui est le pire des cauchemar du pétrolier moyen.

    Ensuite, le cycle de l’investissement se continue. Le meilleur moyen d’économiser l’énergie, c’est de ne pas la consommer, et si la modernisation du parc immobilier français n’est pas ce qu’elle devrait, le parc des moyens de chauffage rajeunit vite.
    Un changement de génération, en tout état de cause, et quelque soit le mode de chauffage choisi, dont les résultats sont positifs et colossaux.
    La fièvre de l’or noir de cet été a laissé des traces dans les mentalités.

    En outre, la raréfaction des investissements dans le pétrole, la déroute des oligarques, des émirs, des…etc… Pourrait aussi avoir l’effet inverse, c’est à dire rendre la voie de la baisse de la consommation obligatoire et inéluctable, A COURT TERME, comme elle l’était déjà, A LONG TERME.
    En outre, la donne politique est importante. Aucun gouvernement ne sera mécontent de voir, dans une crise économique qui s’annonce dure et longue, une opportunité d’en sortir : la lutte contre le changement climatique par la sobriété énergétique.

    Lundi 1°décembre 2008

  • Marché automobile français en Novembre.

    Marché automobile français en Novembre.

    Images_2 Le mois de novembre n’est même pas froid que tombe le couperet. C’est la dégringolade. – 14,4 % en donnée brute, – 5.4 % à jours ouvrables constants.
    Le groupe Peugeot Citroën vit des jours difficiles (-19.8 et – 14 %), Renault s’en tire mieux, surtout grâce au vilain petit canard Dacia ( + 2.3 % et + 13.9 %), mais beaucoup de constructeurs étrangers sont fort mals lotis : GM – 40, Hyundaï – 47, BMW, Mercedes et Toyota perdent le quart de leurs ventes.
    A vrai dire, ce genre de crise est un coup de torchon.
    Beaucoup de "petites marques", de petits réseaux, de constructeurs peu implantés sur certains marchés souffrent énormément. Non pas que les grands réseaux soient meilleurs, mais leur assise financière est plus importante.

    Les dépôts de bilan dont on entend parler sont les concessionnaires et garagistes de marques peu implantées et/ou ayant une image floue.
    Bien avant donc, les qualités intrinsèques, c’est le poids économique qui compte et qui est décisif. On va donc assister à des replis nationaux, même dans les règles du marché.
    Autre point à remarquer, la relance de début d’année, grâce aux primes écolos (et reprises constructeurs), a son retour de bâton. Cela ne change pas la demande globale, cela l’a avancé un petit peu, et a rendu le plongeon plus spectaculaire.
    Le marché annuel progresse toujours, mais d’un souffle (0.8 et 1.7 %), souffle qui devrait s’arrêter en décembre.

    Une consolation : le marché italien s’essoufle encore plus vite, le marché espagnol tourne au carnage (-50 %), et les autres marchés ne valent guère mieux.

    Lundi 1°décembre 2008

  • Afghanistan-Pakistan-Inde-Grande bretagne-USA

    Afghanistan-Pakistan-Inde-Grande bretagne-USA

    Images_2 Cette partie du monde vire à l’imbroglio.
    Des attentats en Inde sans commanditaires, des britanniques impliqués, puis innocentés.
    l’OTAN qui perd la guerre sur le terrain en Afghanistan, tout en prétendant le contraire.
    Les Talibans sont à 20 kilomètres de Kaboul, et les occidentaux contrôlent la valeur d’un timbre poste à Kandahar.
    Hamid Karzaï, lui abattrait volontiers les avions américains.
    Les services secrets pakistanais (ISI), un état dans l’état, manipulent les talibans, manipulent les groupes terroristes en Inde et manipulent les groupes terroristes au Pakistan même.

    Alors, qui peut avoir commis, commanditer ou manipuler les attentats en Inde ?
    Beaucoup de monde, à vrai dire.
    Mettre le Pakistan en difficulté ? C’est aussi une possibilité, pour le rendre plus malléable et coopératif.
    Le "grand jeu" en cours, succédant au "grand jeu" entre russes et britanniques du XIX°siécle, n’a absolument rien à lui envier en coups tordus, chausse-trappes, calculs complexes/compliqués/farfelus, manipulations en tous genres.
    A cela, on peut rajouter des éléments concernant l’Inde.
    Aurait elle été "punie" d’acheter de l’or et de l’argent PAR TONNES -chaque jour-, ou d’avoir acheté pour un montant TRES coquet, des armes russes ?
    Aurait elle été "punie" du renforcement de l’OCS ?

    La toile de fond est la même. Lutte pour les matières premières et pour les voies de communications.

    Lundi 1°décembre 2008