Catégorie : actualités

  • Eau et électricité.

    Eau et électricité.

    Desertec_fig1 L’eau et l’électricité sont les nouveaux pains et vins du monde. L’eau douce, essentiellement agricole, manque, notamment dans certaines régions fragiles et le recours au dessalement est de plus en plus fréquent.
    Ce recours pourrait revêtir deux formes. Soit la forme d’un recours au nucléaire (une cinquantaine de centrales), soit la mise en oeuvre du projet DESERTEC.
    Mais, ce qui visiblement coince, ce n’est pas le problème technique, c’est le problème politique dans les deux cas.

    Certains sont peu désireux de voir la technologie nucléaire se généraliser avec tous les risques militaires qu’il en découle.
    Mais le projet DESERTEC aussi pose problème, non pas problème technique, une très petite surface du Sahara suffirait aux besoins mondiaux, mais politiquement, il est toujours risqué de dépendre d’un seul fournisseur.
    On veillera donc à préserver un taux d’indépendance (ou plutôt un bouquet) énergétique.
    Le soleil deviendrait donc de l’or.
    Cette évolution serait primordiale pour les pays arabes et du moyen orient, possédant peu de ressources en eau, et leur permettrait aussi, de tendre vers l’autosuffisance alimentaire.

    Samedi 22 novembre 2008.

  • La chimie mondiale atteinte à son tour par la crise: BASF va fermer temporairement 80 usines dans le monde

    La chimie mondiale atteinte à son tour par la crise: BASF va fermer temporairement 80 usines dans le monde

    Basf_2                           L‘industrie automobile est une grosse consommatrice de produits chimiques. L’arrêt des productions de véhicules en fin d’année et la réduction des stocks entraîne de fortes et soudaines annulations de commandes auprès de l’Industrie chimique. BASF, le premier chimiste mondial, annonce qu’il va fermer temporairement 80 de ses usines dans le monde et réduire les cadences de 100 autres unités au moins jusqu’au mois de Janvier et peut-être au-delà.

                          

                                L’automobile consomme en moyenne par véhicule, 150 kilogrammes de produits chimiques qui représentent une valeur de plus de 2000 euros. Ce sont toutes sortes de matières qui sont concernées et utilisées dans les peintures, les revêtements anticorrosion, les joints, les fixations, les sièges et autres équipements intérieurs, les airbags, les réservoirs, les pièces de carrosserie et d’éclairage, sans oublier les pneumatiques et les divers lubrifiants. En Europe c’est bien sûr l’Allemagne, leader de la chimie,  qui va être la plus concernée par ces ralentissements en cascades. Les immenses usines BASF de Ludwigshafen vont tourner au ralenti, au moins jusqu’au début 2009. En contre coup la pétrochimie devrait à son tour ressentir la baisse de la demande mondiale.

    .Voiturerecyclage

    Le 22 Novembre 2008

  • La déflation corrode la valeur boursière des Sociétés « vertes »

    La déflation corrode la valeur boursière des Sociétés « vertes »

                           Il est une évidence: le mouvement mondial vers les énergies renouvelables est (provisoirement) stoppé. A l’insouciance juvénile de start-up enthousiastes et peu compteuses, voila venu le temps des fins de mois difficiles et des sombres prévisions. Certains indices, comme l’affirmation de l’allemand SolarWorld désirant racheter des usines de productions de voitures, montrent que ces entreprises peuvent être dirigées parfois par des farfelus. L’action SolarWorld n’a perdu que 30% de sa valeur cette semaine et se rapproche ainsi du club très huppé des actions ayant perdu plus de 80% de leur valeur depuis le début de l’année (TAB.).

    .Boursecours200811c

                           Mais d’autres ont fait pire encore cette semaine. C’est le cas du chinois Suntech, le N°2 ou 3 du photovoltaïque mondial, qui a perdu 44% de sa valeur, c’est le cas de THEOLIA en France qui en est à vendre ses éoliennes pour renflouer sa trésorerie et qui de ce fait perd 42% de sa valeur. Mais on voit aussi le norvégien REC un très gros du silicium décrocher de 30% et Q-Cells en Allemagne plonger de 27%. Ces pertes de valeurs boursières accompagnent bien sûr le mouvement général de baisse des cours, mais en  l’amplifiant. La fragilité financière de ces entreprises généralement très endettées et peu aptes à supporter un mouvement de ralentissement des affaires, explique le climat de massacre. Les généreuses subventions étatiques aux énergies renouvelables ne suffiront pas à sauver les plus faibles du secteur.

    Le 22 Novembre 2008.

  • Moby Dick…

    Moby Dick…

    Images_4 Moby Dick, alias le pentagone, est en Irak.
    Visiblement, les moyens militaires, politiques et financiers des USA n’existent plus, et un affrontement entre pouvoir politique et complexe militaro-industriel est en cours.
    Apparemment, certains évoquent un conflit original.
    La cour du roi Pétaud, le Pentagone, parle de 3 années pour évacuer l’Irak.
    " Il nous semble vraisemblable que le Pentagone, et notamment l’amiral Mullen, n’exagèrent pas vraiment en avançant ces exigences chronologiques et pharaoniques pour un retrait d’Irak."
    Arcbouté sur sa propre incompétence, Moby Dick fera tout pour sauvegarder son budget, sa place au soleil,

    son importance, même si l’économie US, les citoyens doivent en crever la bouche ouverte.
    Reste, qu’à ce petit jeu là, l’échec militaire US, patent en Irak, autant qu’en Afghanistan, risque vite de se transformer en déroute et en catastrophe.
    Peut on imaginer sérieusement qu’un pays ayant de tels problèmes intérieurs puisse consacrer encore autant d’argent à jouer à la guerre ? Ou puisse, simplement, soutenir PHYSIQUEMENT le corps expéditionnaire, tout en maintenant 800 bases à l’extérieur ?
    2009 s’annonce comme une année noire économique, elle pourrait bien être aussi une année noire pour l’armée américaine.

    Vendredi 21 novembre 2008

  • Belgique : les pieds dans le plat.

    Belgique : les pieds dans le plat.

    Images_2 Les politiques Wallonnes et bruxelloises sont remises en cause, et spécialement l’investissement et les subventions du photovoltaïque.
    " isoler un mur et placer un panneau photovoltaïque ", un jeune ingénieur l’a fait.
    L’isolation est 6 fois plus productive que le panneau, qui lui-même est 66 fois plus subventionné.
    Mais, pour le moment, c’est plus un placement financier (à 20 % en Wallonie et 30 % à Bruxelles), qu’un moyen d’économiser l’énergie.
    En Wallonie, un correctif est à l’étude, qui obligera à un bilan global (et passer par l’isolation).

    Là aussi, comme je l’ai souvent écrit, il existe, pour sauvegarder l’énergie, des niches où l’effet de levier est extraordinaire, c’est la maison, et ce sont des dépenses quasi passives, isolation, ventilation double-flux, puit provençal.
    Une fois réalisé, les dépenses d’entretien sont minimes, et les coûts énergétiques, minimes aussi.
    Dans le contexte actuel, si photovoltaïque et solaire ne sont pas compétitifs, ils pourraient l’être avec une autre articulation.
    Mécaniquement, la part des énergies renouvelables augmentera avec un déclin de consommation.
    Bien sûr, il faut le rappeler aussi, le photovoltaïque n’est pas le solaire thermique, qui lui est très compétitif et très au point.
    On assiste, d’ailleurs, sur ce plan là, à des montées en puissance, des "monstres" de 40 M2 de capteurs thermiques.

    Vendredi 21 novembre 2008.

  • Que restera t’il de la puissance ?

    Que restera t’il de la puissance ?

    Images Le rapport du NIC 2008 acte plusieurs réalités à l’usage de citoyens US, de la présidence, du monde.
    Il vient de reconnaitre que les USA ne seront plus une puissance dominante.
    Il vient de reconnaitre qu’un des attributs de la puissance, le roi pétrole aura perdu de sa superbe en 2025.
    Mais les erreurs sont encore multiples. L’Europe puissance est clairement en train d’émerger.
    C’est sur un très vieil axe, l’axe des nations franco-russe qu’elle vient de se bâtir.
    Les vieux ennemis de cet axe, l’Allemagne, a été battu, et la Grande Bretagne est en déconfiture économique et financière totale.
    En ce qui concerne l’état d’europe centrale passé sous contrôle mafieux, il existe déjà, c’est le Kosovo.

    En même temps, on rappelle des réalités : l’inexistence de Al Qaïda.
    Les prévisions de consommations étaient une projections, qu’on peut qualifier de "jeu du tout c..". On prend une évolution passée, les mêmes conditions qu’aujourd’hui, et on prolonge…
    Toutes les projections antérieures VEULENT ignorer les déséquilibres qui étaient passés sous silence, ou même magnifiés : la dépendance au pétrole étranger, l’effondrement du commerce extérieur, qualifiés hier de signes de "dynamisme".

    Au niveau économique, le grand vainqueur, c’est le capitalisme d’état. Vous savez, celui qui avait gagné la guerre froide. Pas la pitrerie libérale qui a suivie la fin de l’URSS.
    Photo : Un papier hygiénique d’avenir.

    Vendredi 21 novembre 2008.

  • Les taux d’inflation en Zone Euro mettent en lumière les erreurs de diagnostic de la BCE

    Les taux d’inflation en Zone Euro mettent en lumière les erreurs de diagnostic de la BCE

                                  Avec un taux de refinancement encore à 3,25%, la BCE participe activement à la mise en place d’un climat d’attente déflationniste en Europe. En effet bon nombre d’institutions financières ou d’investisseurs doivent attendre une baisse substantielle de ces taux administrés, soit pour baisser leurs taux pour les uns, soit pour investir pour les autres. La lenteur de réaction de la Banque Centrale Européenne ne peut s’expliquer que par des tergiversations de vieux banquiers dans l’erreur et qui renâclent à reconnaître leur peu de perspicacité. Un examen des courbes de l’inflation, la connaissance des cours déprimés du pétrole et du gaz, la faible demande des consommateurs, le marasme de l’industrie automobile, la stagnation des industries de l’électronique, la débâcle bancaire, etc., des centaines d’indicateurs permettent de prévoir une baisse rapide de l’inflation dans les deux à trois mois à venir.Inflationdouzemoisglissants

                              Le paramètre le plus simple à prévoir est le poste énergie. La courbe bleue nous montre un formidable effet de base de 4,2 points entre octobre et novembre 2007, ajoutons lui 1 à 2 points de baisse des prix du poste énergie entre les deux mois 2008 ce qui conduit à une baisse du poste énergie d’environ 6 points. Il affichera donc une croissance annuelle en dessous de 4% au mois de Novembre. Avec une inflation de base hors énergie et alimentation de 1,9%, la Zone Euro risque d’afficher au mois de Novembre une inflation de l’ordre de 2,6 à 2,7% selon les arrondis.Usbonds10years

                         Les symptômes de la déflation sont omniprésents dans le monde, il suffit de voir la formidable baisse des taux longs américains en une semaine (FIG.) pour s’en persuader.  A 3% de taux d’intérêts tout le monde achète des bons du trésor en dollar, c’est une affaire. Seule une équipe de ratiocineurs attendant toujours les hypothétiques phénomènes inflationnistes de second tour peut ne pas percevoir l’urgence à réagir et l’ampleur nécessaire de cette réaction, devant ce chamboulement économique. La BCE devrait baisser ses taux de 200 points de base, sans attendre.

    Le 21 Novembre 2008.

  • Los Angeles: Toyota présente une Camry hybride à gaz naturel comprimé

    Los Angeles: Toyota présente une Camry hybride à gaz naturel comprimé

    Cngcamryhybrid                       Les Etats-Unis disposent de larges réserves de gaz naturel qu’ils extraient par de nouvelles méthodes de forage, de leurs immenses gisements de schistes bitumineux ou de charbon profond. Le gaz naturel aux USA, contrairement à la situation européenne dépendante de quelques gros fournisseurs, est donc synonyme d’indépendance énergétique, chère à de nombreux citoyens américains. La proposition de Toyota présentant au Salon de l’Auto de Los Angeles, une Camry hybride à gaz naturel comprimé, joue sur ce ressort patriotique. Ce véhicule est équipé, à la place de la roue de secours, d’un équipement comportant deux réservoirs de gaz en matériau composite de la Société Lincoln. Ces réservoirs d’une contenance de 50 litres environ peuvent stocker, sous 248 bars de pression, 15 m3 de gaz chacun. En sachant qu’un m3 de méthane présente la même énergie qu’un litre de carburant, c’est donc l’équivalent de 30 litres d’essence que le véhicule peut emporter, lui conférant une autonomie de plus de 400 km.

                               Le grand problème du gaz naturel comprimé est de trouver sur le territoire américain des stations de recharge qui devraient faire l’objet d’un plan d’aménagement spécial dans certains Etats américains, producteurs de gaz naturel. Le lobby du gaz, avec le président de Chesapeake, milite activement pour cette solution. En attendant, le propriétaire pour faire le plein du véhicule peut disposer d’un tel équipement à son domicile.

    Le 21 Novembre 2008.

  • Goldman Sachs jette l’éponge, il ne fera plus de pronostics sur les cours du pétrole

    Goldman Sachs jette l’éponge, il ne fera plus de pronostics sur les cours du pétrole

    Goldmansachs_2                  Les spécialistes en "commodities" de chez  Goldman Sachs s’étaient illustrés en 2005 en pronostiquant un pétrole à 105 $ le baril, au grand étonnement du Marché, la suite leur avait donné raison. Forts de ce succès, ils avaient alors poussé la barre plus haut en pariant sur un baril à 200$ et là, leur pronostic fut complètement démenti par les faits. Mais la pire erreur qu’ils aient commise est leur prévision de reprise des cours au mois de Septembre dernier en pronostiquant une remontée vers 120 ou 140 $/baril vers la fin de l’année ou le début 2009, alors que les cours du pétrole chutaient par un défaut de demande et par manque de liquidités. Ces Messieurs essayaient d’enrayer la débâcle… en vain. Goldman vient de tirer les leçons de ces graves erreurs: il ferme le service de prévision des cours sur le pétrole. Ceux qui jusque là, ont suivi les recommandations de Goldman et ont du perdre beaucoup d’argent, doivent, sur la nouvelle, se sentir étrangement bernés.

    Le 21 Novembre 2008.

  • La pression monte…

    La pression monte…

    Dime Désormais, on agite la menace d’un impôt annuel, sur les véhicules les plus polluants.
    Les véhicules concernés, produisant plus de 250 grammes de CO2 par an, se verraient taxé à 160 euros par an, en plus du malus à l’achat.
    Ce genre de véhicule est souvent aussi, le plus cher à l’achat. Grosse voiture, grosse cylindrée, grosse consommation, et ne concernerait que 1 % du marché.
    Bien entendu, une telle manoeuvre, c’est évident est appelé à s’amplifier. Elle peut s’amplifier de deux manières. D’abord, qui est concerné ? Est-ce que cela touche les véhicules neufs, ou les véhicules d’occasion sont ils touchés aussi ?

    On peut très bien prévoir la taxe à chaque changement de propriétaire.
    Et bien entendu, ce plafond, élevé est amené bien sûr, à se rapprocher très vite du sol. Avec l’idée, cousue de fil blanc, de pousser au renouvellement du parc et on arrivera à l’idée que, finalement, tous les possesseurs d’automobile doivent payer la taxe.
    Les hommes politiques sont décidément trop prévisibles.
    Mais cette mesure vient bien tard, sans doute pour achever un segment de marché qui se portait très mal, dans un marché qui se porte mal.
    On vient de l’achever un peu plus vite.

    Mais, pour décourager la possession de grosses cylindrées, il y a une autre solution. Cela s’appelle l’impôt sur le revenu. Je rappellerais les mots du philosophe Alain : "Nous voilà sur la route, place à l’argent. Je double ceux qui sont plus petits et je suis doublé par ceux qui sont plus gros que moi". Une forte progressivité de l’IRPP découragerait aussi, la possession de grosses voitures, et on pourrait faire l’impasse sur ce genre de "petites escroqueries", pour pallier aux effets de ce non-sens qu’est le bouclier fiscal.

    Jeudi 20 Novembre.