Opel défraie la chronique. La firme appel les états allemands au secours, alors qu’elle est bénéficiaire et que ses finances sont siphonnées par General motors.
Sans sa filiale allemande, d’ailleurs, GM aurait cessé d’exister (3 milliards de US $ captés).
Il faut dire que c’est sa seule filiale réellement rentable, et que c’est sa seule filiale qui dispose d’un savoir faire et d’une expérience réelle du "petit véhicule", qui pourrait aider GM dans un premier temps.
Alors que GM vend tout ce qui est vendable, vendre Opel, ce serait mourir.
Je ne rappellerais pas ce que dis un autre article du "blog énergie" sur le cas des constructeurs américains.
Les hommes politiques nord américains jouent avec le feu, en ce qui concerne les "big three".
La volonté de régression sociale imposée aux constructeurs par le biais d’un "chapitre 11", s’il épargnerait passablement
les finances des constructeurs, créerait une crise sociale et économique difficilement maitrisable.
Les grands constructeurs, les hommes politiques, n’ont jamais voulu créer de régimes généraux de santé. En conséquence, c’est aux salariés de s’assurer, et ce sont souvent les syndicats qui négociaient cela, comme les retraites d’ailleurs.
Quand tout allait bien, GM ne VOULAIT pas être solidaire et PAYER pour les gros risques de santé, notamment.
Bien sur, les constructeurs américains ont tout fait pour être antipathiques : suffisance démesurée, hypertrophie de l’égo, lobbying indécent, surdité aux demandes des consommateurs, idiotie économique démesurée, à l’échelle du secteur, incompétence…
Mais le chapitre 11 risque de couter fort cher au contribuable, l’état devant se substituer socialement au constructeur et le cas "Opel", entrainé dans sa chute par la maison mère, risque de devenir le cas "Etats-unis", entrainé dans la chute du secteur automobile.
Le plus probable est une hypothèse, dans ce cas là de "perestroïka" généralisée…
Jeudi 20 novembre 2008
















