Catégorie : actualités

  • La France va-t-elle devenir importatrice nette d’énergie électrique?

    La France va-t-elle devenir importatrice nette d’énergie électrique?

                               En d’autres temps une telle question aurait été assimilée à une très grave incongruité, perçue comme une tentative d’affaiblissement du moral des troupes d’électriciens de notre Nation et passible d’une électrocution publique. Mais de nos jours, la question mérite d’être publiquement posée. Les dysfonctionnements des équipements électronucléaires d’EDF commencent à devenir chroniques et répétitifs, à tel point que l’autonomie énergétique électrique de la France métropolitaine risque d’être compromise dans les mois à venir. Le solde des échanges d’électricité entre la France et ses voisins qui n’avait pas été terrible en 2007, s’avère encore plus dégradé en 2008 (FIG.) et risque de changer de signe. Ce solde a été importateur durant trois jours au mois d’Octobre, il risque de le devenir sur la moyenne mensuelle des mois suivants. Ce ne sont pas tant quelques incidents aussi spectaculaires soient-ils qui sont inquiétants, c’est plutôt la lente dégradation des performances de ces équipements Made in France qui semblent mal vieillir.Soldechanges200810

                           Il serait peut-être judicieux de la part des Directions Opérationnelles d’EDF d’élaborer un plan de remise en conformité des installations et de le publier, elle pourraient ainsi éviter une perte de confiance plus importante du public et des autorités dans leur gestion opérationnelle des centrales nucléaires. Quand à la nécessité d’un audit industriel externe, elle semble indispensable aux vues des résultats des derniers mois (FIG.II).Edfproductionsnuclaires200810

    Le 17 Novembre 2008.

  • Un moteur électrique qui tourne à un million de tours par minute

    Un moteur électrique qui tourne à un million de tours par minute

    Moteurmilliontoursminute                      Le perçage de trous de plus en plus petits pour accueillir les composants électroniques, des opérations de broyage de plus en plus minutieuses nécessitent des moteurs tournant à très grandes vitesses. Des technologues d’ETH à Zurich ont développé un moteur de 100 Watts, gros comme une boîte d’allumettes, capable de tourner à un million de tours à la minute. Le stator est bobiné à l’aide de fils de Cuivre très fins et le rotor est chemisé de Titane pour résister à la force centrifuge. Ce moteur et son électronique de commande sont commercialisés par la Société Celeroton, tout nouveau spin off de cette équipe de recherche.

    LIRE la documentation.

    Le 17 Novembre 2008.

  • EIA: les consommations mondiales de pétrole vont être quasiment stables entre 2007 et 2009

    EIA: les consommations mondiales de pétrole vont être quasiment stables entre 2007 et 2009

                          Dans un papier du mois de Juillet dernier, partant des données de consommations par personne, il avait été mentionné ici que les baisses de consommation de pétrole dans les pays OCDE étaient appelées à compenser les hausses dans les pays NON OCDE, pour assurer ainsi durant les quinze ans à venir une stabilisation de la consommation de pétrole dans le monde (LIRE). Cette constatation de simple bon sens semble être reprise pour 2008 et 2009 par l’Energy Information Administration (FIG.) ce qui, vous le comprendrez aisément, a un impact médiatique et économique  bien plus important et explique l’actuelle baisse des cours du pétrole.  Mais que dit l’EIA dans son dernier Short Term Energy Outlook.Eiaconsommationmondiale20072009

                           Cette très sérieuse administration américaine du Department of Energy, beaucoup plus écoutée que la folklorique et parisienne Agence Internationale de l’Energie, prévoit d’abord que la consommation mondiale de pétrole en 2008 dépassera celle de 2009 de 100 mille barils/jour et que celle de 2009 sera étale. Ce résultat sur les deux ans provient d’un accroissement des consommations des pays NON OCDE de 2,3 millions de barils/jour et d’une diminution des consommations des pays OCDE de 2,2 millions de barils/jour. Une extrapolation pour l’OCDE des données connues en 2008 permet de prévoir une réduction de consommation entre 1,3 et 1,4 millions de barils/jour à la fin de l’année par rapport à 2007. La prévision de l’EIA impliquerait donc une réduction en 2009 de 800 à 900 mille barils par jour, ce qui est raisonnable, sinon en retrait.

                           Nous sommes tout à fait dans ce scénario de compensation envisagé, les économies d’énergies des pays riches permettent aux pays émergeants d’accroître leur niveau de vie. Les Américains vont devoir admettre qu’ils se porteront beaucoup mieux et le monde avec eux, lorsqu’ils auront réduit leur consommation de pétrole par deux. Les prévisionnistes de tous poils vont devoir ramener à l’horizontale leurs courbes d’évolution dans le temps de consommation mondiale de pétrole.

    Le 17 Novembre 2008.

  • Sarkozy : gel du bouclier antimissile.

    Sarkozy : gel du bouclier antimissile.

    Pentagone Nicolas Sarkozy suggère désormais le gel du bouclier anti-missile, gel voulant dire remise dans des cartons, à l’usage des historiens, et abandon définitif.
    Le président qui se voulait le plus pro-américain de tous les présidents français, se révèle, à l’usage, le plus pro-russe depuis l’alliance franco-russe.
    Car il s’agit, effectivement d’une alliance qui ne dit pas son nom, d’une fusion des objectifs et des conceptions, tellement poussée qu’elle n’a pas besoin de se mettre sur le papier, au contraire de celle conclue sous la troisième république.
    Celle-ci concernait, en effet des régimes très dissemblables et l’amener jusqu’à l’entrée en guerre, fut aussi une prouesse.

    Là, rien de tel.
    Une fois que l’on a compris -et respecté- l’idée russe qu’elle ne veut pas être une périphérie dominée et exploitée à la guise d’intervenants extérieurs, on peut bâtir dans les relations avec la Russie, un double échange.
    L’échange d’une sécurité d’approvisionnement énergétique de longue période, contre des technologies dont la Russie a toujours été demanderesse.

    Le bouclier anti-missile n’est que le projet d’un complexe militaro-industriel en mal de financements diverses. Sa logique est celle d’une bureaucratie ; croitre à la moindre occasion.
    Elle s’appuie sur des partis clients en Europe de l’Est, et rencontre un scepticisme profond en Europe de l’Ouest, beaucoup plus préoccupé de son gaz (russe d’origine), le complexe militaro-industriel US, a d’ailleurs des chances de plus en plus grandes de rentrer en conflit avec la présidence US.
    Celle-ci devra désormais gérer la crise interne, et le volet externe de la puissance, aura toutes les chances d’être sacrifié.

    Dimanche 16 novembre 2008.

  • Le problème des constructeurs automobiles…

    Le problème des constructeurs automobiles…

    Images Comme disait W. Buffet, si vous investissez dans un secteur, il faut que même un imbécile puisse le diriger, car un jour, il sera dirigé par un imbécile.
    Visiblement, le secteur a donc été géré par des imbéciles, pour des imbéciles (les mythiques "Zinvestisseurs"), et se retrouve dans la M…ouise.
    Le constat est on ne peut plus simple. L’oubli des besoins de base des consommateurs : une voiture simple, consommant peu, dixit A. Citroën qui contribua à sa démocratisation.
    Pour les plus attardés, les américains, "les clients se moquent de ce que l’on met dedans", pour les européens, depuis 20 ans, on a oublié le principe de base, pour monter en gamme.
    Pour un constructeur US, il n’était guère plus couteux de financer le SUW (1500 $ de plus), mais à la vente, c’était le jackpot : plus 7000 $…

    Les 2/3 des ventes se faisant à crédit, la crise du crédit a donc une marge de manoeuvre importante, et on sort d’un marché démocratisé.
    Dans les ventes de véhicules neufs, on ne voyait que des têtes grises.
    Vu le poids du secteur dans l’économie (aucun pays développé n’existe sans secteur automobile), les millions de personnes qu’il fait vivre, directement ou indirectement, aucun pays ne pourra laisser tomber ce secteur.
    Seul le royaume-uni l’a fait. Mais le royaume-uni est un cas spécifique de pays malade depuis très longtemps (English disease), en phase terminale, souffrant d’un complexe de supériorité absolu et de la certitude d’appartenir au peuple élu.
    On pourra citer 3 catégories d’aides.
    L’aide en trésorerie immédiate, qui prendra sans doute la forme d’une prise de capital, l’aide au marché, par des primes à la casse, et l’aide à l’investissement pour un effort de renouvellement des gammes.
    La grand messe du G20 a promis de fermer la porte au protectionnisme. On va voir combien de temps durent les bonnes résolutions devant une crise intérieure qui concernera des millions de personnes.

    Dimanche 16 novembre 2008.

  • Les américains sauveront l’industrie automobile de leur pays, mais à quel prix?

    Les américains sauveront l’industrie automobile de leur pays, mais à quel prix?

    Capitole                           Les cols bleus de Detroit ont voté massivement Démocrate, pour Hillary tout d’abord, pour Obama ensuite. Politiquement, les Démocrates ne peuvent pas laisser choir cette grande industrie automobile pourvoyeuse de tant de centaines de milliers d’emplois à leurs électeurs. Economiquement, cette industrie représente dans les 250 milliards de dollars par an de ventes de véhicules neufs, produits par une industrie locale faisant travailler une multitude de sous-traitants. Socialement pensons toujours qu’il n’y a pas d’Assedic aux USA, le système d’entraide sociale à la mode européenne n’existe pas. L’industrie automobile est un des leviers de la puissance économique américaine. Les deux vont très mal en ce moment. Très mal pour cette industrie parce que les clients ont perdu leur ligne de crédit et leur "hypothèque rechargeable", parce que les modèles proposés ne sont plus dans le vent, parce que les équipes Marketing de ces entreprises se sont complètement trompées: les futurs véhicules seront "Smart and Green". Mais pour définir et produire ces nouveaux modèles tant désirés, il faut beaucoup de technologie…que les sous-traitants ne maîtrisent pas. L’Amérique, encore plus que l’Europe est technologiquement en retard.

                     Les constructeurs européens ont poussé aux limites la maîtrise des moteurs à explosion peu polluants, par la diésélisation, par l’optimisation des rendements énergétiques. L’industrie automobile américaine en est encore à envisager de remplacer ses moteurs V6. Le chemin vers les nouveaux modèles hybrides ou électriques performants sera long et ingrat pour cette industrie américaine qui n’a pas suivi technologiquement.

                     Alors en attendant il faut sauver les "Trois grosses", quitte à les fusionner en partie ou en totalité. Nancy Pelosi la patronne des démocrates à la Chambre des Représentants et dans les faits porte-parole institutionnel du futur Président durant cette phase de transition, propose qu’une aide immédiate soit mobilisée par prélèvement de quelques dizaines de milliards de dollars du plan Paulson. Cette aide qui s’ajouterait aux 25 milliards de dollars déjà décidés (LIRE), aurait trois objectifs:

    1. restructurer les industries automobile pour assurer leur viabilité économique à long terme,
    2. satisfaire aux spécifications de consommation en carburants, y compris celles définies par de nouveaux standards,
    3. déployer les nouvelles technologies indispensables pour être compétitif sur le marché domestique et le marché mondial.

                    Les objectifs sont clairs mais le chemin est escarpé. Il va falloir ouvrir un guichet pendant plusieurs années, bien pourvu en centaines de milliards de dollars pour les atteindre. Ces quelques dizaines de milliards ne sont qu’une mise en bouche. En effet il ne faut pas oublier les nombreux équipementiers, eux aussi en grandes difficultés, qui viennent d’être mis sous surveillance négative par Standard and Poors qui n’exclue pas "que certains d’entre eux soient contraints de cesser leurs activités". Il n’est pas sûr que les pays européens et asiatiques apprécient cette "légère distorsion de concurrence".

                     Nous assistons en fait à la transformation profonde de tout un pan de l’industrie mondiale, avec l’introduction de technologies innovantes qui vont réduire par trois ou quatre l’apport d’énergie nécessaire par véhicule, qui vont diviser par deux les besoins en pétrole mondiaux, qui vont faire de l’électricité la nouvelle source d’énergie secondaire pour les transports. Reconversion inéluctable pour pouvoir abandonner l’essentiel de la ressource pétrole à la fin de ce siècle. Stratégiquement, l’Europe devra rapidement faire comme les US et aider son industrie automobile à se reconvertir, pour rester dans le coup. Ce ne sera que le énième coup de canif porté aux principes libéraux fondateurs de notre si peu efficace institution.

    LIRE le communiqué sur le Site de Nancy Pelosi.

    Le 16 Novembre 2008.

  • Opel : la nationalisation est pour demain.

    Opel : la nationalisation est pour demain.

    Images_4 Opel a été siphonnée financièrement par sa maison mère ("GM a des dettes envers Opel de plusieurs milliards d’euros, sous forme de reconnaissance de dettes" ) et elle commence à s’émanciper d’elle.
    Elle appelle au secours Lander et état fédéral allemand.
    En effet, la reconnaissance de dettes d’une firme au bord de la faillite, ne vaut pas grand chose.
    Bien sûr, la crise est en Allemagne aussi, 20 000 emplois liés à l’automobile devant disparaitre en 2009, ainsi que 80 000 emplois à temps partiel.
    Symbole de la puissance économique des USA après la première guerre mondiale, et encore plus après la seconde, Opel est devenu un reliquat.

    D’ailleurs, il est significatif qu’Opel se tourne vers son environnement immédiat, les autorités politiques allemandes, et non vers la maison-mère.
    La dite maison-mère ressemble à un bateau ivre depuis pas mal d’années (Les constructeurs ont été dans le déni pendant trente ans   ), et les lubies, comme la fusion avec Chrysler, aussi malade qu’elle, n’a été abandonnée que récemment.
    Il faut néanmoins signaler qu’Opel est beaucoup moins malade que GMC.
    En effet, si le "gap" entre les exigences des consommateurs, qui finalement est simplement celui de la voiture toute simple des années 1950, pas chère, et la gamme existante est significatif pour Opel, il n’a pas atteint la taille du gouffre existant aux USA.
    Néanmoins, on peut voir qu’un caffouille-foutra d’équipements aussi inutile que redondant est proposé et qu’il reposait sur les intérêts du constructeur, et peu sur les aspirations de l’acheteur.

    On peut noter aussi, que le marché automobile US est malade à un niveau beaucoup élevé que le marché européen en général et allemand en particulier (sauf Espagne).
    Là aussi, le retour à l’état nation est rapide.

    Samedi 15 novembre 2008

  • USA : Nouvelle donne énergétique.

    USA : Nouvelle donne énergétique.

    Deubeuliou va laisser la position US dans le monde, dans un état déplorable.
    Images_3 L’arrière cour, le continent latino-américain est perdu, la Russie est intacte, l’armée américaine s’enlise au moyen-orient, l’Europe cherche son équilibre sans elle.
    Il lui est reproché une politique énergétique du chien crevé au fil de l’eau, le "soyez tranquille, on vous fournira", qui atteint ses limites.
    Pour ressaisir la main et recréer les conditions du maintien de la puissance, le tête-à-queue de l’administration Obama pour les questions d’énergie devra être spectaculaire; en même temps, les manoeuvres visant à éluder sérieusement les changements D’HABITUDES seront elles aussi, variées, importantes et déterminées.
    " Le plan de Barack Obama pour faire de l’Amérique un leader énergétique mondial  ".

    Voilà l’ambition.
    Les résultats risquent d’être moins brillants. Recours massif au charbon, et essaie de retour à une certaine "indépendance pétrolière", tout au plus.
    Les grands groupes capitalistes ont aussi une idée assez claire de leurs intérêts en la matière.

    Donc, on peut penser pour la présidence Obama, qu’elle est une "présidence d’inflexion", mais pas encore une "présidence de rupture" sur la politique énergétique.
    Il est couteux, politiquement de changer les habitudes des citoyens. Hors, on leur a tellement dit que consommer n’était pas un problème, mais que consommer de l’énergie, un signe de dynamisme, qu’il s’en suivra un profond stress.
    Le seul point positif, donc, qui risque de ressortir, est qu’on vient de passer d’une politique "tout consommation", à autre chose. Entre-temps, bien sûr, la société risque d’aller plus vite que les hommes politiques…

    samedi 15 novembre 2008

  • Taux nul, résultats exponentiels.

    Taux nul, résultats exponentiels.

    Exponentielle "Le moyen le plus efficace pour améliorer l’efficacité énergétique du secteur européen du logement serait d’instaurer un taux nul commun pour l’investissement dans les habitations existantes  ".
    Un taux nul de TVA, s’ajoutant à un taux nul d’intérêt, ou a des subventions, on voit le chemin parcouru.
    L’importance macro-économique de la consommation d’énergie apparait plus éclatante de jour en jour, même si la détente des prix rend le changement moins pressant.
    "Dernièrement, le gouvernement britannique a annoncé que son nouveau département du Changement climatique avait un objectif de réduction de 80 % des émissions de CO2 d’ici 2050  ".

    L’ensemble PARAIT impressionnant, mais il ne s’agit, faut il encore le répéter que d’une chose : une combinaison d’investissement et de généralisation du progrès technique existant.
    l’avantage que l’on en retirera sera immédiat.
    Les sommes investies sur la période (2008-2050) ne représenteront pas un cout global en 2050, mais un gain, seuls, les dernières années d’investissements (on peut compter, à partir de 2045), ne seront pas remboursées.
    Il ne s’agit donc que de dégager une politique, des budgets pour appliquer un nouveau paradigme économique, politique, écologique. Le déclin américain, sonne aussi le déclin d’un système économique et ouvre la voie à une pensée neuve et dégagée des pesanteurs et des habitudes acquises.

    Le mot est dit, il s’agit d’un simple changement d’habitudes. Le montant d’investissements ne sera finalement qu’appliqué différemment. Au lieu de subventionner la production, il faut subventionner la frugalité.

    Samedi 15 novembre 2008.

  • La Bourse ne croit pas au miracle des énergies renouvelables

    La Bourse ne croit pas au miracle des énergies renouvelables

                              Dans un monde en pleine déflation, certains charmeurs voudraient nous faire accroire que les industries des énergies renouvelables, rarissimes chez nous, sauveront notre pays de la crise. De l’autre côté de l’Altlantique certains, tout aussi mystiques, évoquent un possible "effet Obama". Mais non, rien n’y fait! Dans un monde où les liquidités sont rares, où l’aversion au risque est élevée et où le report de décision rapporte, les énergies renouvelables sont en première ligne du jeu de massacre. Alors en une semaine, il est possible de noter une chute du cours de Pacific Ethanol de 32%, rejoignant ainsi son statut de "penny stock", ou celle du chinois Suntech de 26%. Après cette dégringolade quasi générale, le spectacle des cours de ces Sociétés constituent un véritable carnage boursier (FIG.). Boursecours200811b_2  

                                  Sur l’échantillon examiné ici, seule EDF Energies Nouvelles a perdu moins de 50% de sa valeur depuis le début de l’année et se maintient au niveau de l’indice EURO STOXX 50. Ses riches parents y sont pour beaucoup. Quand au fabricant d’éoliennes VESTAS il a du mal à se remettre de sa plongée du mois d’Octobre (FIG.). Malgré les cours qui peuvent sembler très bas il est préférable d’éviter le secteur constitué d’entreprises fragiles et généralement endettées qui auront du mal à traverser la crise qui s’annonce. Edfvestas200811

    Le 15 Novembre 2008.