Catégorie : actualités

  • Plan de relance chinois.

    Plan de relance chinois.

    Images_3 On annonce la chute des consommations en occident de 6 à 9 %, et une augmentation continue dans les pays émergents.
    Ce "ciseau" n’existe pas. Les pays émergents n’ont pas de marchés intérieurs et sont totalement extrovertis. C’est la Chine qui le reconnait.
    Elle annonce un plan interne de relance de 4 000 milliards de Yuan, soit 461 milliards d’euros.
    Bien entendu, certains se demandent où prendre cet argent, c’est simple, il suffit de le créer.
    Mais le problème, c’est que, rapporté à la population, c’est cacahouète.

    A quoi servirait cette relance ?  "La somme ainsi libérée sera consacrée à des investissements dans les infrastructures du pays, au système de protection sociale et à d’autres secteurs.  "
    La croissance officielle décélère doucement (de 10.5 % l’an à 9 %), mais la croissance chinoise est nettement exagérée et ne pourra, de toute façon, résister à une dépression occidentale, occident dont elle est l’atelier.
    Le "moteur interne" n’existe pas et la taille économique du pays est réduite.
    Les fuites d’entrepreneurs sont légions et la Chine a souvent connu ces développements fulgurants, notamment au début du XX°siècle.
    L’investissement, dans un contexte social houleux (les émeutes sont nombreuses, violentes) n’est sans doute pas perdurable, et la tentative actuelle de développement se brisera sur l’importance de la population.
    Le symbole de la police, la voiture, est fréquemment détruit, et ces phénomènes, malgré les peines sont en pleine expansion, même si le lock-out est important.
    Elles expliquent le plan de relance des autorités, mais en cas de récession, la Chine risque de passer du stade du pays du grand avenir, à celui du grand mirage.

    Dimanche 9 novembre 2008

  • Deux pour le prix d’une…

    Deux pour le prix d’une…

    Images_4 Si vous étiez concessionnaire, que vous êtes complètement emm… ielés par des stocks dont vous ne savez que faire, que faire justement ?
    Une PROMO !
    Deux pour le prix d’une…
    "Pour 22 000 € pour pouvez acheter deux  Dodge Avenger  SXT 2, 4i, sièges en cuir et air conditionné  "…
    Bien entendu, ce sont des voitures invendables dans la conjoncture actuelle, tenant plus, à l’américaine, du char d’assaut que de la voiture (essence bien sûr).

    Donc, c’est un achat que l’on peut conseiller à 80 % de la population, pressée de se délester d’un embonpoint financier qui devenait gênant (c’est difficile de se déplacer quand on a trop de lingots d’or sur soi). En plus, vous en aurez deux.
    22 000 clients auraient été intéressés, mais personnellement, j’attendrais qu’ils renouvellent l’opération, mais avec un véhicule genre C3 ou autre, vous savez, les modèles qui consomment moins de 5 litres au cent.
    Là, je suis sûr que les constructeurs auraient fait un tabac !

    Mais, d’un autre côté, il faut regarder le caractère ringard de certains modèles. Regardez en Islande, avoir un 4X4, c’est plus tellement mode, ça fait plutôt petzouille de première classe, surtout si on y joint le comble du mauvais goût : la mettre en vente, comme tout le monde…

    Samedi 8 novembre 2008.

  • FAO : la finance perturbe les récoltes.

    FAO : la finance perturbe les récoltes.

    Images_2 Aujourd’hui, c’est la FAO (après bloomberg) qui montre du doigt l’impact de la crise financière sur la production agricole.
    Alors que les prix alimentaires n’ont pas baissé dans les pays sous développés, La FAO reconnait en termes diplomatiques et feutrés que, oui, il y aura un impact, et elle ne le reconnait que sur les pays pauvres.
    En réalité, les agriculteurs entrepreneurs agricoles, notamment dans les pays développés sont très dépendants des banques, et plus que les agriculteurs traditionnels, sont captifs totalement du marché du crédit.
    Certains pays devraient d’ailleurs connaitre une crise profonde et générale, le bloc BRIC (brésil, Russie, Chine, Inde) auquel on peut rajouter l’Argentine, étant particulièrement touché.

    On parle d’ailleurs d’une récolte brésilienne en recul de 20 %.
    Les problèmes locaux devraient d’ailleurs s’accroitre, l’Inde et son épidémie de suicide des paysans (les semences OGM, se sont révélés pas aussi productive qu’ annoncées), le Brésil et sa canne à sucre (la baisse des cours du pétrole le touchera de plein fouet), renouant avec ses "cycles" de prospérité tournant à la déroute et emportant le secteur complet avec lui.
    La Chine dont les troubles sociaux s’accroissent chaque jours (les gigantesques émeutes sanglantes contre les autorités locales sont explosives) et la Russie, qui n’arrivait pas déjà à mettre toutes ses terres arables en culture (et qui devraient diminuer encore), auront aussi du mal à redresser la situation.
    Bien entendu, les agricultures des pays développés ne seront pas exempts de troubles. La faillite des entreprises de "bio" éthanol va entrainer la faillite de cultivateurs de maïs aux USA. En même temps, la baisse des cours va prendre en ciseau les agriculteurs des pays développés dont les prix des intrants avait passablement flambé.

    Que du bonheur ! Bien entendu, une sirène d’alarme bien plus puissante aurait du être déclenché, et si l’on parle d’une crise pire encore, on n’a pas encore eu le courage de parler vrai.
    La pauvreté absolue et la faim ne touchent pas "que" 900 et quelques millions de personnes, mais sans doute la moitié de la population mondiale. En effet, si le seuil de pauvreté était fixé à 1 $ par personne et par jour, peu au dessus, il y avait quand même beaucoup de monde…

    Samedi 8 novembre 2008

  • Daimler reconnait que la crise sera dure.

    Daimler reconnait que la crise sera dure.

    Daimlerlogob Si, désormais, tout le monde sait qu’une bulle immobilière existait, il faut reconnaitre qu’existait aussi une "bulle automobile", en voie d’éclatement, elle aussi.
    Cette bulle automobile n’était pas qu’un pouvoir d’achat supplémentaire donné aux vendeurs d’immobilier, elle était aussi, une montée en gamme, des voitures plus grosses, plus puissantes, avec plus d’options, plus de poids, plus chères…
    Pour se tranquilliser la vie, les constructeurs disaient que les prix baissaient à niveau constant. Comme on ne se lassait de rajouter des équipements aussi diverses qu’inutiles, les constructeurs ont finis par oublier ce qui faisait le principal : le volume des ventes et le pouvoir d’achat de leurs clients.

    Les ventes de Mercedes-Benz s’effondrent de 18 % et mercédès de 21 %. Les smarts progressent, et les minis s’envolent (+ 41 %)…
    Le coût des réparations, en augmentation quasi-verticale, le coût des entretiens, flambant eux aussi, on arrive, dans ce cas de figure aussi, à des problèmes chez les constructeurs, problèmes dont eux-mêmes portent la responsabilité et dont ils sont la cause, totalement.
    la tendance a toujours été de pousser les acquéreurs au plus gros, à la montée en gamme, sans se soucier de savoir s’ils en avaient réellement les moyens et en leur fournissant ce qui fait la rentabilité des constructeurs : le prêt.
    Bien entendu, les constructeurs se sont chargés AUSSI de détruire la demande, par plans "sociaux" à répétition.
    En même temps, la possibilité d’un effondrement économique n’a pas été écarté :
    "Les prédictions sont cependant impossibles. La fourchette des pronostics sur l’évolution économique n’a jamais été aussi large  "…
    Autre nouvelle, disjointe et sans rapport, du Canada. Augmenter le salaire minimum suscite de vives réactions… Là aussi, il est impossible de vivre avec ce minimum. Mais ce n’est pas, visiblement, le problème des entreprises.
    Seulement, les minimums, ce sont les catégories "à forte absorption", qui recycleraient immédiatement dans l’économie les surplus accordés, aux contraires des riches des pays développés, gavés de baisses d’impôts dont ils n’ont pas su faire autre chose que de le perdre en placement aussi hasardeux que débiles.
    Daimler s’est contenté de jouer aux sous avec Chrysler, a perdu et s’est retrouvé en culotte, obligé de payer Cerberus pour lui vendre, une bouchée de pain, Chrysler.

    A l’heure actuelle, il y a, parait il, beaucoup de grosses voitures à vendre… Et aucun acheteur…

    Samedi 8 novembre 2008.

  • Les leaders du photovoltaïque sont toujours malmenés en Bourse

    Les leaders du photovoltaïque sont toujours malmenés en Bourse

                           Par ces temps "boursièrement" agités il est parfois difficile de suivre et d’interpréter les directions de cours et les ampleurs de variations. Les marchés des Sociétés "vertes" ont fait l’objet d’un intense trading avec de subites et profondes variations parfois inattendues. C’est le cas de Pacific Ethanol qui a pris 20% de sa valeur pour saluer le départ de la cote de son homologue Verasun, placé sous la protection du Chapitre 11. Mais ce sont surtout les grandes actions du photovoltaïque qui, dans un climat de déflation généralisé, d’annonce de baisse des prix du Silicium de 25%, ont poursuivi leur retrait. Les N° 1 et 2 mondiaux le chinois SUNTECH et l’Allemand Q-Cells ont respectivement perdu en une semaine  17% et 13% de leur valeur, voyant ainsi, depuis le début de l’année, leur cours divisés par 5 pour le premier et par 4 pour le second (FIG).

    . Boursecours200811a

                           Dans la foulée de Q-CElls, le N°2 allemand, SolarWorld a perdu 6% de sa valeur sur la semaine. On le voit, le bilan est sombrement négatif pour les valeurs vertes de la bourse. La déflation va inévitablement conduire à une lutte sur les prix et à une recherche intense de cash pour payer les gros investissements lancés auparavant. C’est ainsi qu’on apprend que le chinois Yingli, deuxième chinois du photovoltaïque, vient d’obtenir un prêt de 50 millions de dollars sur 5 ans de la part d’un consortium mené par PROPARCO, une filiale de l’Agence Française de Développement. La France aide les Groupes chinois à se développer, ce sont les Sociétés françaises du photovoltaïque qui vont être contentes!

                         Ces profonds changements de conditions économiques vont permettre de corriger les aberrations tarifaires qui avaient conduit le marché subventionné des énergies vertes à des excès frisant le racket organisé. Plus de concurrence, moins de situations de rente, vont conduire les acteurs à revoir leur politique industrielle vers plus de gains de productivité et de réductions de coûts. Cette phase inévitable était programmée pour 2009 ou 2010, elle est simplement avancée dans le temps par la crise.

    Pour mieux connaître les missions de PROPARCO en chine: LIRE

    Le 8 Novembre 2008.

  • Friture sur le marché de l’huile.

    Friture sur le marché de l’huile.

    Images_5 Le yoyo des prix des hydrocarbures fait capoter bien des projets.
    L’éthanol, l’huile de palme, le ricin, et tout ce qu’il était possible de mettre dans un moteur, ont, dans un premier temps flambés.
    Mais, dans ce secteur économique, de simples aléas de consommations, et à fortiori une baisse franche et forte aux USA et en Europe, détériore la compétitivité commerciale de biens des opérateurs.
    S’il est un grand classique du pétrole, c’est d’abandonner des exploitations trop compliquées ou trop peu rentables, y compris en arabie saoudite.
    Les "nouveaux producteurs" n’ont pas la profondeur financière, pour faire autre chose qu’un dépôt de bilan bien juteux.

    Le maïs-éthanol est la première victime du retournement aux USA, l’éthanol issue de la canne à sucre devient nettement moins intéressante, les huiles de palmes, le ricin, pourtant prometteur, ne résistent pas non plus, aux aléas des cours, surtout dans une économie ravagée par le "zéro stock" (même si le secteur énergétique est moins concerné par cette lubie, on y fait des "stocks stratégiques").
    Les différents acteurs intervenants sur ces marchés auraient du savoir :
    – qu’il faut avoir les reins solides,
    – qu’il faut pouvoir stocker beaucoup, et souvent pour longtemps, quand la demande faiblit, pour pouvoir revendre au prix fort, en cas de remontée.
    Mais l’économie n’est guère le fort de bien des responsables et "d’économistes", mais à la mie de pain, seulement…

    Livre de lecture conseillée : l’histoire du Brésil, où les cycles économiques sont forts bien visibles et expliquent, alternativement prospérité et misère du pays.

    Vendredi 7 novembre 2008.

  • Agence internationale de l’énergie : encore optimiste

    Agence internationale de l’énergie : encore optimiste

    Images_4 L’AIE veut tirer la sonnette d’alarme, mais son coup de klaxon est encore un "pouet" bien timide et bien déphasé.
    Pour l’AIE, il faut entamer la décarbonisation en urgence, tout en prévoyant une consommation passant de 84 millions de barils /jour aujourd’hui à 106 millions en 2030 (où sont passés les 130 ?), manque d’investissements et déclin accéléré rendrait la production aléatoire.
    On ne saurait être plus contradictoire.
    La baisse des consommations ferait baisser la pression de la demande, il n’y aurait sans doute pas d’urgence, donc à tant investir.
    Le ton général de l’article, reste quand même une proximité forte du pic-oil, même si les causes ne sont pas que géologiques, mais aussi financières, économiques, géopolitiques…
    En même temps, on reste dans les limites du politiquement correct.

    On n’envisage même pas une "variante" du plan d’action, comme aurait dit le petit père Joffre.
    La variante, c’est le collapsus économique de tout ou (plus certainement) partie des pays développés.
    On ne peut écarter, à l’heure actuelle, d’un revers de main, la possibilité d’une défaillance US complète, ainsi que celle de pays trop "suiveurs". C’est bien connu, les empires sont immortels et éternels.
    GM est en train de mourir.Le marché automobile américain s’est contracté de 16 millions de véhicules à 10.6 en une année, ce n’est plus la performance d’une économie développé, mais la marche d’un pays du tiers monde, avec des hauts et des bas automobiles très marqués.
    Le dernier tripatouillage, la fusion avec Chrysler, est abandonnée, c’était, de toute façon, sans intérêt quelconque.
    Ford veut réduire, d’ici janvier, ses coûts salariaux de 10 %.
    Le ravage sur l’économie va se poursuivre, au risque du clash.

    C’est Daimler qui reconnait le risque systémique aussi sur l’automobile ( "Les prédictions sont cependant impossibles. La fourchette des pronostics sur l’évolution économique n’a jamais été aussi large  "), et quand on connait le poids de l’automobile dans nos sociétés, sur nos sociétés en entier.

    Vendredi 7 novembre 2008

  • Les émissions de gaz à effet de serre japonaises se sont accrues en 2007

    Les émissions de gaz à effet de serre japonaises se sont accrues en 2007

                             Le Japon qui est le cinquième pays pollueur de la planète publie les émissions de gaz à effet de serre de son année fiscale 2007 qui s’est terminée au 31 Mars 2008. Elles sont en progression de 2 à 3% aux environs de 1,38 milliard de tonnes de CO2, par rapport à celles de 2006 qui avaient été estimées à 1,34 milliard de tonnes. Les émissions de gaz associées à de la génération d’énergie (transport, électricité, industrie, foyers, etc.) se sont accrues de 2,7% à 1,218 milliard de tonnes. Cette augmentation des émissions de CO2 est imputable essentiellement à la non disponibilité d’une large partie du parc de centrales nucléaires de Tokyo Electric Power (LIRE) qui a du brûler du pétrole et du charbon pour assurer ses livraisons d’électricité. Ce surcroît d’émissions de gaz est estimé à 30 millions de tonnes par an.

                              Le démarrage programmé de ces centrales électriques le mois prochain, devrait permettre au Japon de reprendre sa progression vers la réduction des émissions de CO2.  Tout comme pour l’Europe, les progrès japonais ne sont pas très visibles et l’objectif de Kyoto à 1,19 milliards de tonnes de CO2 en 2012 demandera au Japon de déployer beaucoup de contorsions pour être atteint. Co2emissionsjapon19952006

        Le 7 Novembre 2008.

  • La déflation s’attaque à tous les maillons des industries de  l’énergie

    La déflation s’attaque à tous les maillons des industries de l’énergie

                            Le symptôme clinique au quotidien le plus clair de l’état de déflation est la généralisation des reports à plus tard des décisions d’achat, d’investissement ou d’emprunt par les particuliers ou les entreprises. Je le ferai plus tard, ce sera moins cher! Il est clair que dans toute la chaîne énergétique, de la voiture qui va brûler les carburants, aux investissements pétroliers, en passant par les raffineries qui vont les produire, la mode est définitivement aux reports de décisions. Cette tendance est également nette dans les industries éoliennes et solaires: l’enthousiasme dépensier est brisé (LIRE). On ne jette plus l’argent par les fenêtres.

                           Les premiers touchés ont été les sables bitumineux de l’Alberta avec des annulations pures et simples d’investissement par manque de fonds. Certains reports, comme celui de RD Shell, indiquent clairement d’attendre des conditions plus avantageuses. Les autorités locales s’inquiètent des futurs départs probables des équipes d’ingénierie vers des cieux plus cléments, ce qui casserait toute possibilité de reprise à court terme.Usaexportpetrole20088

                          L’autre exemple est le raffinage américain, mal rémunéré par des "spreads" de l’essence par rapport au pétrole nuls ou négatifs. Le pérolier Marathon a repoussé le projet d’agrandissement de sa raffinerie de Detroit. Le raffineur Valero par exemple a décidé de réduire ses investissements 2009 d’un tiers en les passant de 4,5 mrds dollars à 3 milliards. Le raffinage US est déjà excédentaire, les Etats-Unis exportent d’avantage de produits raffinés (FIG.), les plus vieilles installations devront être fermées

                       Enfin signalons le tout récent et inattendu report, par Conoco-Phillips et l’Aramco, à l’an prochain des appels d’offre de sous-traitance concernant le projet de la raffinerie de Yanbu. Ce projet de 6 millards de dollars, pour 400 mille barils/jour, devait être lancé à la fin du mois. Il est reporté à mi-2009 où "les conditions de financement et de sous-traitance seront sûrement plus favorables".

                       On le voit chaque jour nous apporte une nouvelle de report ou de fermeture dans les industries des énergies, polluantes ou non polluantes. Les discours officiels, repris stupidement en écho par un journal financier, annonçant le sauvetage de l’économie française par les énergies renouvelables sont du domaine du "wishful thinking". Au contraire ce sont les moins rentables qui vont déguster en premier, mais nous n’en avons que bien peu en France.

    Le 7 Novembre 2008.

  • Le problème britannique…

    Le problème britannique…

    John_bull La Grande Bretagne vit des heures difficiles, et ces heures difficiles se lisent dans sa consommation électrique.
    Elle baisse de 3.5 %.
    Dans le contexte actuel, une baisse de la consommation est un signe très négatif, car si, à long et moyen terme, par une politique voulue, on peut faire baisser une consommation de manière drastique, ce qui se passe actuellement est une baisse sauvage.
    Pour la baisse de consommation automobile, on peut se dire que ce sont des changements de situations, des changements d’habitudes très rapides qui ont fonctionné. Le 4X4, invendable, est remisé au garage, et on roule avec l’autre voiture, la petite, celle qui consomme moins, et surtout, avec uniquement celle-là.

    Mais la baisse de consommation électrique est une chose beaucoup plus lourde. Elle est synonyme de paupérisation des ménages, d’arrêt d’industries et des équipements tertiaires laissés vides.
    Un vrai mal être économique.
    Le niveau de vie britannique était assuré par ses ressources minérales, sa bulle immobilière et sa grande lessiveuse d’argent sale, la City.
    Ses ressources minérales, pétrole et gaz s’épuisent, son immobilier ne vaut plus rien et ses clients, les milliardaires, notamment russes, qui la prisait fort, sont lessivés. Ils ont perdus, en moyenne 62 % de leur fortune.
    Les grandes fortunes que Londres attirait, sont atteintes, aujourd’hui par la crise économique, demain par le renouveau de l’impôt sur le revenu.

    John bull va avoir du pain sur la planche.

    Jeudi 6 novembre 2008