Catégorie : bio-carburants

  • Biocarburants : les alternatives II

    Biocarburants : les alternatives II

    DerrickLes Ford des années 1900-1920 pouvaient rouler à l’éthanol, jusqu’à ce qu’on trouve une alternative : le pétrole. La tradition sudiste et confédérée allait aussi à l‘alambic.
    On a trouvé des algues, on a trouvé aussi … des terres ruinées.
    Une source potentielle trés prometteuse aux USA réside dans les "cultures" de type prairies (lire : terres à l’abandon), sols très peu fertiles ou dégradés, mais qui ne nécessite pas d’engrais et de traitements chimiques.
    Par contre, plus la biodiversité est affirmée, meilleur est le rendement. On utilise des herbes perennes irriguées  au début de l’experience. La biommasse produite est 258 % superieure à celle des cultures quelque soit l’espéce.  

    Le rêve de l’agriculteur : produire de la valeur ajoutée, avec des terres ruinées, sans semer et sans s’en occuper. Que la récolte. Là, les USA sont très bien placés : ils n’ont jamais réussi à mettre la totalité de leur territoire en culture, cette fois est peut être la bonne.
    Par contre d’autre, les chinois pour ne pas les citer en reviennent toujours au bambou : y compris pour faire du bio carburants. là aussi que des qualités : une fois planté et bien installé, que la récolte à faire.
    En France, il serait aussi possible de faire du biocarburant avec la biomasse non exploitée de la forêt. Dans ce cas là, comme il s’agit d’un simple exercice de volonté politique, on n’est pas sorti de l’auberge…

  • biocarburants : les alternatives

    biocarburants : les alternatives

    Photos_174_1Les bio-carburants se développent partout dans le monde. Quelles sont les solutions utilisées ?
    Elles sont diverses. Le Brésil et la … Suéde utilise la canne à sucre, les USA et le Canada le maïs, (les mexicains sont positivement RA-VIS). Le Canada utilise le blé, ainsi que France et Allemagne. La betterave aussi est utilisé en France, en Allemagne et en Suéde.
    Il n’échappe à personne la concurrence que cela fait à la consommation humaine. Les troubles sociaux au Mexique concernant le prix de la tortilla (qui a augmenté de 30 %) prouvent que ce n’est qu’un début.

    Mais la filiére agricole utilise aussi directement des huiles. Comment en arrivent on là ?
    Simple. Le montant total de la valeur des cultures légales aux USA atteint 35 milliards de $. Les cultures illegales ont le même rendement. 35 milliards aussi. Les agriculteurs de tous les pays industrialisés utilisent la transformation en biocarburant comme un moyen de faire remonter les cours. Les chaudiéres à biomasse utilisent le même principe : l’agriculteur brûle son grain trop mal rémunéré et remplace ainsi les sources fossiles.
    Cela dit, transformer le mais n’a guère d’intérêts économique, sinon détruire la production…

  • Biocarburant : les algues une solution ?

    Gallons of Oil per

    Acre per Year

    Corn

    18

    Soybeans

    48

    Safflower

    83

    Sunflower

    102

    Rapeseed

    127

    Oil Palm

    635

    Micro Algae

    5000-15000

    La solution pour les bios carburants sera, si elle a lieu, dans les algues, plus certainements que dans les cultures. On saint les problèmes que posent -déjà-, l’utilisation des productions végètales pour la fabrication des bios carburants : le prix de la tortilla mexicaine flambe, aboutissant à des manifestations, des émeutes, en bref une crise politique. La cause en est l’utilisation autre qu’alimentaire de l’utilisation du maïs. Cette crise du maïs suit la crise du sucre, la crise des céréales. Elle est simple à synthétiser : les agriculteurs, plutôt que de vendre à bas prix leur production les utilise comme combustibles ou les transforme en carburants. Cas connu dans les années 1930 : les locomotives brésiliennes roulaient au café. (Peut être sur des machines J Vabre ?).
    En attendant, les négociateurs de l’OMC sont, en la matière complétement déphasés, ainsi que leur relais locaux : l’UE finance la rétractation de la production Européenne de sucre, en situation de pénurie, ou du moins, trés tendue, avec des prix qui montent, qui montent…
    L’intérêt est aussi le caractère plus vraisemblable de cette production : il faudrait pour les Usa gros consommateurs, seulement 39 000 km2 de "fermes". Cela reprendrait, en l’accélérant le cycle de formation du pétrole

  • De l’ethanol à partir des ordures, mais proprement.

    De l’ethanol à partir des ordures, mais proprement.

    Hm_imageLes chercheurs du MIT et du Battelle Pacific Northwest National Labs développent actuellement une technologie qui permettrait de réduire tant le volume d’ordures produites que la quantité d’énergies fossiles nécessaires aux transports notamment.

    Celle-ci se substitue à l’incinération supprimant les émissions qu’elle génère. Elle consiste à vaporiser des matériaux organiques  pour produire de l’hydrogène et  et du monoxyde de carbone pour synthétiser des carburants, entre autres.

    Ce procédé est commercialisé par la Spin-off Integrated Environmental Technologies. Elle permet également de synthétiser de l’ethanol selon un procédé moins onéreux que les usines reposant sur le maïs. Le mécanisme est détaillé ici.

  • USA : W veut réduire drastiquement la consommation de carburant

    USA : W veut réduire drastiquement la consommation de carburant

    Star_and_stripes "Le président va proposer de fixer l’objectif audacieux, ambitieux mais faisable de diminuer de 20% notre consommation d’essence d’ici à 2017", la consommation moyenne d’un véhicule Us qui s’établissait à 9.5 litres au cent (à comparer avec la moyenne européenne de 6,5 litres), est dans le collimateur du président Us. Ou serait ce encore un voeu pieux comme il l’a souvent évoqué ?
    "L’énergie est l’un des sujets sur lesquels un terrain d’entente pourrait être trouvé avec les démocrates."
    C’est en effet un point secondaire pour le président, qui jusqu’alors était assez indifférent à ce problème.

    Il peut lacher du lest, faire une concession sur un point qu’il considére finalement comme mineur. Mais les constructeurs eux préféreraient garder leurs gros modéles, et les bio-carburants.
    "Pour changer le comportement des consommateurs, il faut taxer l’essence", est il me semble, la voie de la sagesse. Mais peu d’hommes politique semblent adeptes du suicide…(au moins politique). Mais, il faut noter qu’il y a quand même quelque chose de changé dans le royaume…
    Un autre problème, gêne les constructeurs Us : ils ont globalement perdus leur savoir faire (passé aux mains des sous-traitants) et ne sont souvent plus que des assembleurs ou pire, des sociétés financiéres (il y a bien longtemps que Gm ne gagne plus d’argent que sur les prêts accordés sur ses propres voitures). Difficile conjoncture quand on voit que manufacturiers nippons et européens arrivent à faire couramment des modéles à 5.5 litres voir moins. Peut être que Gm devrait par exemple racheter un constructeur européen pour voir comment ils font : Opel serait une bonne solution.

  • La Grande désillusion des Bio-Carburants

    La Grande désillusion des Bio-Carburants

    Bresil_1Le Brésil a atteint son indépendance énergétique au niveau transport grâce d’une part à une  production pétroliére en plein essor, et d’autre part grâce aux biocarburants.
    Sur une superficie de 8 500 000 km2, la population n’atteint que 188 000 000 d’habitant, ce qui est relativement modeste.
    Le Brésil produit environ 50 % des biocarburants consommés sur la planète, contre 40 % aux Usa et 10 % ailleurs.
    Il existe 3 manière de produire du biocarburant :
    – à partir de l’huile (colza par exemple),
    – à partir du gaz obtenu par fermentation (boues d’épurations),
    – le bioéthanol est obtenu à partir de plantes fermentées (canne à sucre).

    Mais il n’échappera à personne que ce qui est possible au Brésil, avec une population modeste par rapport à sa superficie, et avec un parc automobile modeste, avec des véhicules modérémment consommateur aussi n’est guère exportable.
    Contre exemple, les Usa deuxième producteur, les biocarburants n’occupent qu’une part relativement modeste de la consommation.
    Là, par contre, même si on peut augmenter les surfaces cultivées destinées à la fabrication des biocarburants, l’importance du parc, son peu de sobriété, ne permettront jamais l’autosuffisance, ni même de prendre une part réellement significative de la consommation de carburants.
    Là aussi, seul le changement de standard, peut apporter un mieux.
    Alors que les véhicules européens consomment en moyenne 6.5 litres au 100, les véhicules nord-américains en sont encore à 9.5 litres. Un gros effort reste à faire. Mais en Europe aussi.

  • Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article III

    Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article III

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    Le problème de l’énergie et des forêts va surgir à l’époque féodale.
    Les chevaliers sont bardés de fer, et ils ont sur les épaules la valeur d’un immeuble.
    Un seul chevalier, c’est plusieurs tonnes de charbon et pas loin de cent hectares.
    Le menu peuple, lui est à l’âge du bois. Les instruments de fer, très rare, un objet d’héritage.

    La faux, connue dès l’époque celte est bannie, légèrement modifiée c’est une arme de mercenaire, détestée par les chevaliers. Une bataille terminée est une mine d’or pour les paysans des alentours.
    Le charbon de bois est utilisé pour la métallurgie et une forge de moyenne importance dévore 2000 hectares à l’année.
    Le chauffage n’est pas une notion qui existe. Gens et animaux vivent ensemble, et les vaches avaient l’avantage de tenir chaud à leur maître même si elles sont bruyantes, tuberculeuses et odorantes.
    C’est une notion importante à connaitre actuellement. Beaucoup de gens goûte l’aspect des fermes anciennes et certains se posent des questions sur l’aspect chauffage. En réalité la réponse est simple, les pauvres cohabitaient avec les bêtes, les plus riches avaient une étable, mais laissaient la porte ouverte l’hiver (elle communiquait avec la piéce d’habitation). la bonne conclusion est qu’une ferme est souvent une ruine en chauffage dans une région froide, à moins de dispendieux travaux d’isolation…
    Dans un premier temps les défrichements qui  auront lieu permettrent d’accroître la production charbonnière et agricole, les terres nouvellement mises en valeur ont un rendement « biblique », jusqu’à ce que la limite soit atteinte…

    Il faut bien voir que la société est dominé, déjà, par qui domine politiquement l’énergie…

  • Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article II.

    Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article II.

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    Le milieu naturel,original, quel est il ? Certains parlent d’une forêt couvrant 90 % de la superficie à l’époque préhistorique. C’est méconnaître totalement l’histoire.

    La forêt n’a sans doute jamais dépassé les 40 % du territoire, le reste étant couvert de marais.

    Les marais ont été les milieux les plus attaqués par l’homme.

    En effet raser une forêt demande un effort colossal, drainer un marais est beaucoup plus rapide : Une simple tranchée suffit.

    A l’inverse, une forêt sans être humain est un dédale, un pôle de répulsion, où les arbres tombés pourrissent sur place. Les maladies aussi y pullulent. La reforestation nous a entre autre apporté la maladie de lyme.
    Les celtes avaient une adoration pour l’aulne (verna) : bois des marais, il est réputé imputrescible, sans grande valeur, il est pourtant un élément d’investissement durable : on dit que Venise est bâti sur des pieux d’aulnes.
    D’ailleurs forêt ne veut pas dire espace sauvage et abandonné. A l’heure actuelle on apprend aux paysans du tiers monde à utiliser les sous-bois ; à les cultiver pour éviter la déforestation.

    Les paysans gaulois savaient d’ailleurs fort bien utiliser ces sous-bois, ils en tiraient entre autres de savoureux cochons élevés à la glandée. (très appréciés en Armorique parait-il).
    A tel point que certains lotissement anciens, bâti au début des années 1970, prennent aujourd’hui une forme particulière, particuliérement verte, à tel point qu’on peut pratiquement parler de forêt-lotissement.
    Dans les charges habituelles contre ce genre d’habitat, il est bon de rappeler certains élèments qui ne sont pas forcément négatifs.
    De plus la végétalisation peut entrainer de notables économies d’énergies : on conseille toujours de couper le vent avec des murailles végétales.

  • Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article I

    Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article I

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    Les 17 000 000 d’hectares de forêts viennent d’être officiellement dépassé en France, soit 30 % du territoire national.

    Officiellement elle progresse de 60 000 hectares à l’année, elle est composée à 64 % de feuillus de 36 % de résineux.

    On peut classer les feuillus comme une forêt ancienne. Et les résineux comme une forêt plus récente.

    Contrairement à ce que l’on croit la forêt n’est pas un espace naturel (la forêt primaire qui a pu se reconstituer en France couvre moins d’un pour cent de la superficie), mais un espace cultivé.

    La culture se fait simplement sur 25 à 200 ans suivant l’espèce. Les espèces qui se développent le plus lentement comme le chêne sont évidemments de grande valeure, les espèces plus rapides servent surtout à la fabrication de la pâte à papier, n’ont ni les mêmes qualités de résistance mécaniques, ni les mêmes qualités énergétiques.

  • Du blé dans le moteur

    Du blé dans le moteur

    1011 Les céréaliers français, en congrès mercredi 8 et jeudi 9 juin 2005 à Lille, parient sur le développement des biocarburants, en plus des besoins de l’alimentation. Au moment où le nouveau gouvernement Villepin place la création d’emplois en tête de ses priorités, et annonce la création de six nouvelles usines de biocarburants, l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) se réjouit de pouvoir remettre la France dans la course aux énergies dites propres. En effet, précurseur en Europe il y a près de quinze ans en lançant la production de Diester et d’éthanol, la France est maintenant dépassée par d’autres pays. Depuis 2001, l’Allemagne est devenue le premier producteur européen de biodiesel. Et du côté de l’éthanol, la France est aussi reléguée au second rang, derrière l’Espagne, qui développe fortement cette filière depuis trois ans. Selon l’AGPB, outre "la réduction de la dépendance de la France pour son approvisionnement en pétrole, la production de 1.000 tonnes de biocarburants permettraient de créer de 2,8 à 5,8 emplois contre 0,02 pour l’équivalent en essence". De quoi être doublement confiant dans l’avenir.