Catégorie : énergie fossile

  • OPEP : salopiaud d’européens !!!

    OPEP : salopiaud d’européens !!!

    Opep Bouh qu’ils sont vilains ces européens, ils consomment moins de pétrole. Alors qu’eux ne sont pour RIEN, dans la hausse des prix dûe… aux raffineurs…
    L’Union européenne s’inquiéte des risques d’interruptions des approvisionnements, l’Opep de la politique européenne en matières d’énergie renouvelable, et d’une manière générale du boum mondiale du renouvelable.
    En réalité, la responsabilité de l’Opep dans la crise qui s’annonce est écrasante. En effet, les pays qui la compose n’ont cessé de truquer leurs statistiques, ces trucages, ont abusé un certain temps, parce que l’on voulait bien être abusé aux niveaux des gouvernements. Mais l’inquiétude est désormais bien réelle sur la perennité des approvisionnements, sur les risques que font peser une

    dépendance vis-à-vis de l’étranger (et pan sur le libre échange et la mondialisation).
    Information à coupler aussi à une information en provenance de l’ONU : l’investissement dans le renouvelable a progressé de 43 % l’année dernière, et progressera autant cette année.
    On voit donc une double évolution, un déclin pétrolier, et un essor du renouvelable. La crainte des pétroliers est que l’essor des technologies nouvelles se fasse plus vite que le déclin pétrolier.
    Quand au déclin pétrolier, il est désormais visible dans les difficultés des raffineurs. Les pétroles qu’on extraie actuellement sont en effet largements pompés (sont donc lourds) et non plus jaillissants (ce qui indique des bruts légers), et que ceux-ci avait largement la réputation de pouvoir être mis directement dans les réservoirs des voitures…

  • Soyez Britannique !!!!!!!

    Soyez Britannique !!!!!!!

    Titanic_et_olympique Edward John Smith 15 avril 1912.
    Le nouveau slogan "soyez britannique" est donc logiquement venu de la… BP Amoco (british petroleum devenu beyond petroleum).
    Je résume leur propos :
    – pas de panique,
    – le pic oil n’existe pas… (et la terre est donc plate),
    – la demande de pétrole va décliner (en raison des inquiétudes que l’approvisionnement incertain crée)… mais pas tout de suite…
    – on investit dans le renouvelable par civisme (ne vous étouffez pas de rire), et pour lutter contre le réchauffement climatique,

    – les autres carburants (500 000 barils jours) renouvelables ne sont pas au point, mais le graal va arriver avec la 2°génération,
    – il faut trouver le bon prix du carbone,
    – tout baigne : Cantarell n’est plus en déclin, on forera beaucoup plus profond,
    Total : Dormez brave gens…
    On ménage tout le monde (au moins chez les puissants), ce message de la BP indique plus de bons politiciens que de bons foreurs… Evolution logique… Depuis le temps que la firme Suez n’a plus rien à voir avec le canal…

  • Cantarell : pire que prévu…

    Cantarell : pire que prévu…

    Info_cantarellComme on le voit, la note est salée pour le déclin de la production pétrolière Mexicaine. En effet, l’annonce officielle, déjà considéré comme vulgaire (un gisement de pétrole, ça ne décline pas Môssieur !) est bien en dessus de la vérité.
    De tous les épisodes envisagés, c’est le pire qui se réalise. On est loin des records de production d’il y a quelques années. De 2.2 millions de barils jours on est passé à moins de 1.6 millions, et rien n’indique un renversement de situation.

    La production de gaz augmente, la consommation de pétrole augmente aussi de 6 % au Mexique, agrandissant la tendance lourde prédominante, de moins en moins de brut à exporter. Et sur un seul marché essentiellement. Celui des Etats-Unis.
    L’intégration régionale est en effet Maximum. Le déclin, là aussi se double d’une dégradation des qualités. Le Mexique aussi consomme peu d’huiles lourdes.  Haïssant son voisin US, il ne le copie pas moins servilement en matière automobile aussi. Il serait cocasse de voir le Mexique à son tour ne plus être autossuffisant , mais exportant des huiles lourdes pour importer de l’essence… Autre graphique intéressant :Eia_projections Plus les projections de l’EIA sont récentes, plus elles indiquent une tendance lourde. Le plafonnement/déclin de la production de pétrole. Le discours s’apparente de plus en plus à un mensonge officiel : ne pas reconnaitre le déclin. On projette dans un lointain de plus en plus incertain l’augmentation de la production, en attendant, dans l’immédiat, c’est le creux, qu’officiellement on ne veut ("peut ?") pas combler…
    Dormez braves gens…

  • Canada : Grod & Guelatz en action….

    Canada : Grod & Guelatz en action….

    AlbertaL’Alberta est victime de monstres dévoreurs de terre. Au prix d’une pollution maximale, d’un gaspillage d’eau, de terres devenues inhabitables, le Canada essaie de développer (sans y parvenir vraiment), l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta.
    173 milliards de barils officiellement exploitable, mais contrairement à l’Arabie Saoudite trés difficilement exploitable : il faut chauffer le sable pour en extraire le pétrole, ce qui consomme beaucoup d’eau et d’énergie.
    La production de GES (29 mégatonnes pour l’Alberta) ont fait

    du Canada un mouton noir de l’émission. D’une manière générale, la production de GES a bondi depuis 1990 pour atteindre 747 mégatonnes (25 % en plus).
    La consommation d’eau atteint 349 millions de M3, et il n’est pas sûr que les rivières locales puissent encore suivre longtemps le rythme, le niveau de la rivière Athabasca ne cesse de baisser depuis 30 ans, non seulement en raison du pompage, mais aussi à cause du réchauffement climatique. Les glaciers de Jasper qui l’alimentent sont en effet en net recul.
    De plus cette zone était réputée fragile au niveau des précipitations (semi-aride), et la réintroduction des castors dans les années 1940 et 1950 avait été conçue pour pallier cette relative aridité (Eric Collier : "la rivière des castors"), en stockant les irréguliéres et brusques précipitations.
    Quand à la remise en état des lieux, obligatoire, elle s’apparente à un voeu pieux, et fait ressembler (là où elle à eu lieu) la région de Tchernobyl à un paradis… (Et oui, à Tchernobyl, il y a vie animale et végétation)…

  • Nigéria : la grêve générale

    Nigéria : la grêve générale

    Nigria Le Nigéria s’enfonce dans la paralysie, la pénurie et le désordre politique, économique et sociale. Le responsable ? Une certaine mentalité nord-américaine. Pourquoi ? parce que outre Atlantique, il y a une rengaine obsessionnelle compulsive, répétée à l’envie, et qui devient le point d’orgue de la diplomatie US : ILS gaspillent NOTRE pétrole en le sous-payant. ILS : les pays du tiers monde pétrolier, NOTRE : tout le pétrole sous terre. Il s’ensuit des pressions diverses pour que certains pays augmentent le prix de vente, souvent symbolique, payé dans ces pays. Le plus dramatique, c’est qu’avec certains pays inféodés, comme le Nigéria, ça fonctionne.

    Dire à Chavez, que son peuple ne paie pas le pétrole assez cher, n’a aucune portée. D’abord l’hombre s’en fout, et il est déjà dans une optique et une politique d’économie d’énergie, et il est politiquement assez sage pour ne pas attaquer son peuple sur un sujet si sensible. Mais les pays pétroliers ont ce défaut en commun, de n’avoir pas d’autres ressources. Le cas du Nigéria est dramatique. Plus d’eau, de terres non polluées dans le delta, lui qui nourrissait la plus grande densité d’Afrique Noire. Il ne restait que le pétrole. Seul avantage, il était acheté par les nigérians, qui en revendait dans le reste de l’Afrique voisine. C’était un puissant moyen de gestion social. Pour le Nigéria, comme pour le Vénézuela, le pétrole a détruit le reste de l’économie. 40 % du pib, c’est le pétrole… Autant dire qu’à côté, il n’y a rien. Pour nourrir une famille, la combine était simple. On remplit le réservoir d’une voiture, des bidons, et on passe la frontière. A l’époque où le franc CFA n’avait pas été dévalué, cette combine était de l’or. Depuis la remontée de l’euro (le CFA est indexé sur l’euro), c’est de nouveau, un bon plan. Assez pour nourrir une famille… D’autant que le prix projeté (75 Naira au lieu de 65) est au regard du niveau de vie, pas spécialement bon marché (1 USD = 128 Naira).
    Il n’y a aucun moyen de faire passer cette hausse. La rapacité des compagnies pétrolières, l’appétit US pour un des derniers bon brut léger de la planéte risque de plonger le Nigéria dans la guerre civile. Et là, hors l’offshore, il n’y aurait plus de production, du tout…

  • Biogaz ; qu’est ce que c’est ?

    Biogaz ; qu’est ce que c’est ?

    BiogazLe biogaz est souvent utilisé dans nos campagnes, auprix souvent d’investissement assez lourds. Quel est son principe ? Le biogaz est produit par la fermentation de matières organiques, végétales ou animales, en l’absence d’oxygène.
    Le méthane en constitue la majeure partie (50 à 70 %), avec des quantités variables avec des quantités variables d’ eau, d’hydrogène sulfuré et de gaz carbonique.
    Les sources sont au nombre de plusieurs : les déjections humaines ou animales, les lacs, les marais, les décharges…

    Son utilisation conduit à réduire la production de gaz a effet de serre. Différentes utilisations sont possibles : le brûler pour produire de l’électricité, de la chaleur, ou l’utiliser pour les véhicules. On arrive aussi à l’injecter sur le réseau de gaz naturel. Des essais d’utilisations à grande échelle ont eu lieu au Mali. Et vu l’importance des investissements nécessités par le biogaz, on est vraiment, là, dans le développement durable.
    A ce sujet, un article semble intéressant :  Production et usage de biogaz dans 4 communes de la région de Kayes. Comme l’on peut voir, le développement n’est pas forcément une question de budgets démesurés, mais d’imagination dans l’utilisation de techniques, parfois trés basiques, existantes. Là aussi, on s’aperçoit que la pression sur les ressources existantes diminuent nettement, et que finalement, peut-être l’ennemi principale de l’énergie est l’énergie bon marché…

  • Ils n’ont rien compris ! II

    Ils n’ont rien compris ! II

    Region_parisienne Les limites des prévisionnistes et des hommes politiques indiquent clairement leurs limites mentales, leur peu d’expérience, et la faculté de s’autointoxiquer.
    Il me semble bon qu’aprés les réactions au premier article (ils n’ont rien compris), un certain nombre d’axiomes de base :
    – on exporte que ses excédents, le Royaume-uni n’exporte plus de gaz, le Mexique de moins en moins de pétrole, un état est trés peu exportateur si l’on n’a pas d’excédent. Sauf volonté politique d’affamer une population : Irlande de 1847, Urss sous Staline, mais aussi sous les tsars.

    – la volonté de ne plus exporter, l’interdiction des exportations se généralise, comme l‘Ukraine avec son blé. Plus les "manques" se généraliseront, plus la rupture de la mondialisation sera rapide. L’autoconsommation d’abord.
    – le cours des denrées agricoles est directement lié sur le cours du pétrole. Il a beaucoup augmenté depuis 2000.
    – Il n’est jamais bon pour les prévisonnistes d’avoir raison : que vaut une compagnie pétrolière, si l’on sait que le pétrole sera bien absent ? Prudent, on fait comme si c’était toujours éternel.
    – Le renouvelable sera à même d’organiser une nouvelle société. De 1.5 à 2 milliards d’hommes maximum. En ce qui concerne la France 40 millions d’habitants (c’était atteint au 19°siécle), c’est possible, 60 millions ce serait possible dans une fruste société paysanne. Depuis, il y a quand même eu des progrés agricole, même en matière de renouvelable. Mais ces scénarios optimistes sont peu probables. En cas de crise sociale, ce sont souvent des états de guerre qui se recréent.

    La crise énergétique renvoie à Malthus : Essai sur le principe de population. le fossile a permis de l’oublier un temps. Mais le travail de Malthus a été assez fantastique, et il démontre au 18°siécle l’importance des structures sociales. Aujourd’hui, des sociétés post pétrole seraient d’abord destructurées avant de se réequilibrer. 

  • Minerais et matières premières

    Minerais et matières premières

    Minerai_2

    Le cours du WTI a atteint les 68 $ le baril. La tendance est donc soutenue au NYMEX, et ce, pour toute la semaine. La pénurie d’essence hante donc tous les esprits sur les marchés. Les migrations vont commencer pendant la "driving season", en même temps que les raffineries tombent les unes aprés les autres. Un véritable jeu de piste, de cache-cache ou de chat perché. Réparations en tout genre et fermeture les unes aprés les autres. Le tour de rôle a été pour la grande raffinerie de Corpus-Christi au Texas, propriété de Valero Energy qui jette l’éponge, cette semaine.

    les capacités de production ne peuvent guère être améliorées, déjà utilisées au maximum (89.2 %) et le manque de produits distillés aux USA est de plus en plus inévitables. Les importations d’Europe ne devraient guère rêgler le problème (on y manque aussi de brut léger), seul la liquidation de l’empire peut permettre au système de continuer un peu plus longtemps… Explications : la seule marge de manoeuvre véritable, ce sont les stocks stratégiques de l’US army. Cela revient à couper le jarret à l’armée américaine. Finalement, ce que ni les talibans, ni les insurgés irakiens n’auront réussi, les automobilistes américains le feraient : détruire la masse de manoeuvre de l’armée américaine…
    Pendant ce temps là, les matières premières évoluent toujours vers les sommets : aluminium 2750 $ la tonne, cuivre : 7500 $ (gardez votre monnaie), plomb 2370, nickel 42 200 !Seuls or et argent font un peu plus pâle figure : 664.75 $ le kilo et 13,24 $ le kilo.

    Le blé lui s’envoit littéralement en l’air, suivant en cela la totalité des produits agricoles.

  • Productions fossiles : bilan 2006

    Productions fossiles : bilan 2006

    FossilesBilan de production des énergies fossiles : inégale suivant les énergies sur l’année 2006/ comparé à l’année 2005.
    – le charbon continue à beaucoup progresser (224 millions de tonnes, représentant 133 millions de tep) à raison de 4.5 % l’an ;
    – le pétrole, lui ne progresse plus que faiblement : 28 Millions de tonnes, représentant 0.72 % représentant la difficuté à augmenter la production, et certainement depuis 2007, de la

    maintenir. Le gaz naturel est dans une situation intermédiaire : plus 63 millions de tep et une progression de 2.5 %. En réalité, si l’on voit dans ces chiffres les difficultés de la production pétrolière, la production gazière est peut être plus mal en point que celle du pétrole. le pic du gaz est beaucoup plus rapide qu’initialement prévu, avec des crêtes peu décalées, vis-à-vis du pétrole. 10 ans pour le Royaume-uni, un tiers des gisements en déplétion, contre les 2/3 pour le pétrole. Comme on voit, les 30 ou 50 ans de décalés sont excessifs…
    Le total de production des énergies fossiles atteint 9353 millions de Tep. Limiter le réchauffement climatique à deux degrés, reviendrait à réduire à 3600 millions de Tep. Mais, en général les schémas prévoient une progression à 18 000 millions de Tep… Et l’incrédulité pour une réduction aussi sensible.  Ce  qui dénote les limites mentales des "spécialistes" et des "prévisionnistes" dont on a pu, bien des fois vérifier "l’exactitude" des prévisions… Et surtout, l’évacuation totale d’un concept de collapsus : pour eux demain sera comme hier, en plus, alors que les exemples ne manquent pas au 20°siécle. Ils abondent au contraire. Effondrement du capitalisme en Russie en 1916/1917, du socialisme en 1980/1990, sans compter les innombrables pays ayant fait naufrage…

  • Mise en place de la société post-Pétrole

    Mise en place de la société post-Pétrole

    Moyen_ageLes signes d’une mise en place d’une société post-pétrolière se mettent en place.  En Afrique, dans les pays développés aussi.
    Le prototype est le Zimbabwé, mais pas seulement. Si la crise est maximale ici, elle n’est pas absente ailleurs, elle se double d’une crise politique dans ce pays. Réduction des productions agricoles, faute d’essence, à des cultures vivriéres, le jardin familial, volonté des autorités politiques de REDUIRE la population de DOUZE à SIX millions d’habitants, en utilisant et la famine, et l’immigration, et la pandémie de sida, et accessoirement de "petites pandémies connexes" : malaria, tuberculose. Réduire en gros l’espérance de vie à 20 ans. Retour à 1750.

    Dans les pays développés, le centre de la crise se trouve aux USA : raffineries à bout de souffle, insuffisantes et inadaptées au brut actuellement disponible. Rude rappel en perspective pour les conducteurs, dévoreurs d’essence. Les bruts lourds font des huiles lourdes. Et c’est celles là qui ont le vent en poupe. L’arabie saoudite veut clairement augmenter les prix des huiles lourdes, et non plus seulement une indexation sur les meilleurs bruts, avec du décalage et une perte.
    Impossibilité d’augmenter la production pour les producteurs, stocks en chute libre, rupture des approvisionnements certainement cet été aux USA, et non plus seulement dans quelques pays d’afrique. Si la crise énergétique n’est pas perçue par l’opinion (jusque là), elle va brutalement la découvrir. Et les autorités politiques rentrer en turbulence.