Catégorie : énergie fossile

  • La veille, en veille.

    La veille, en veille.

    High Il y a une chose qui me fait rigoler (jaune), c’est quand on parle de hausse "tendancielle" de la consommation électrique.
    On oublie, bien entendu, la complicité de l’être indispensable, l’homme politique.
    Depuis l’ingénieur Virgile, au 16°siècle, c’est lui qui standardise (quand il se réveille).
    Aujourd’hui, en Europe, on va s’attaquer aux appareils en veille.
    Vous savez, tout ces innocents appareils qui fonctionnent finalement très peu de temps, qui se mettent en marche immédiatement et se gavent d’électricité à longueur d’année.
    Le montant est considérable : " Ces économies sont comparables à la consommation électrique annuelle du Danemark " ou 10 % de la consommation française, soit 50 TWh.

    Il y aura obligation de passer à des fourchettes de consommation de 1 à 2 watt d’ici 2013 et de 0.5 à 1 d’ici 2020.
    On peut noter la bienveillance du législateur envers l’industriel, qui a sagement attendu que les produits soient disponibles.
    Pour ce qui est de la consommation zéro "on l’étudie". C’est possible (avec des mémoires de programmation).
    Cela et la lampe à économie d’énergie (on voit, deux révolutions technologiques phénoménales) fera un bon petit bout de chemin sur les 20 % d’efficacité énergétiques pour 2020.
    je me rappelle aussi, une époque, pas si ancienne, où on remontait son réveil. On n’était pas moderne, on ne croquait pas de jus.

    Mercredi 24 décembre 2008

  • Obama poussé par son époque.

    Obama poussé par son époque.

    Obama L’administration la plus manipulée, la plus détenue par les cercles de pouvoirs pétroliers, en un mot l’administration bush, va céder la place et avec elle, va céder une politique de chien crevé au fil de l’eau.
    La priorité à une révolution énergétique va donc se faire jour.
    Vu le retard accumulé depuis les années 1950, et présenté comme le "dynamisme", les résultats risquent d’être spectaculaires.
    C’est l’aggravation spectaculaire de la crise qui entraine un changement spectaculaire d’un candidat devenu président, mais qui n’aurait pu être que l’homme de l’Establishment, chose, que, bien entendu, il est.
    Mais la crise a dessiné son personnage, il n’aura plus le choix.

    Pour le site "De defensa", il sera super-FDR (mais vous pouvez l’appeler "super" seulement, il faut rester simple), Gorbatchev et Lincoln à la fois.
    La crise a tranché pour lui. Le département d’état devient secondaire, l’extérieur devient secondaire, seul compte la situation interne -grave- et le fait que c’est une logique d’affrontement qui va avoir lieu entre les bureaucraties installées et budgétivores et la présidence.
    La présidence en elle-même est devenue un puissant ressort. Elle aura besoin de toute sa force pour affronter des cercles de pouvoirs, en déroute, certes, mais nullement décidés à laisser leur place au soleil.
    La dynamique de crise pousse à une radicalité de la présidence.
    Sans doute aurait elle aimer ménager chèvres et choux, mais c’est la logique d’affrontement qui va apparaitre.

    Il n’aura pas d’autre choix que de reconstruire un système qui s’est effondré, au risque de se blesser avec les morceaux coupants qui subsistent, des poussières délétères qui flottent.
    Les pétroliers ont du souci à se faire. Que ce soit par une politique voulue ou par un effondrement économique, les consommations vont plonger. D’ailleurs, toutes les industries énergétiques ont du souci à se faire.

    Lundi 22 décembre 2008

  • Peugeot a la patate.

    Peugeot a la patate.

    Images_3 Peugeot a la patate. Le comité d’entreprise de Sochaux a renoué avec de vieilles traditions. 7 tonnes de pommes de terre, vendues 1.5 euros les 2.5 kilos.
    Ce genre de démonstration montre l’étendue de la crise.
    Le gel des embauches, le renvoi des intérimaires, le non renouvellement des CDD.
    Les anciennes entreprises publiques, privatisées comme Renault, demandent l’aide de l’état.
    Dans le marché néolibéral, elles avaient "oubliées" que la demande, non seulement, elles étaient incapables de la créer spontanément, mais que la seule chose qu’elles étaient capable (incapables qu’elles étaient !) de faire, c’était de la massacrer en délocalisant, licenciant, comprimant les salaires et"cost-killant" à tout va.

    Bien entendu, les demandes des princes sont toujours très coquettes : l’unité de compte, c’est la dizaine de milliards d’euros.
    Pourtant, ce n’est pas la compétence qui étouffe ces PDG surpayés de rémunérations coquettes, de stocks-options gargantuesques et amateurs de versements de dividendes pantagruéliques.
    C’est d’ailleurs le spectacle de ces "responsables" qui donne au commun des mortels, le vertige.

    Nulle trace de respect nulle part, nulle trace de considération, nulle trace de justification. Leurs seules relations, ce sont désormais des courtisans.
    L’appellation la plus polie est de trois lettres, commençant par un "C" majuscule.
    Bien entendu, la globalisation n’apporte aucun mieux, au contraire.
    Tous les marchés dégringolent en même temps. Progressivement, on avoue la vérité.
    La Chine ne devrait plus avoir qu’une croissance de 5 % l’an prochain.
    Enfin, c’est la nouvelle au 15 décembre. Au 31, elle ne fera plus que 2.5.

    Lundi 15 décembre 2008

  • L’Equateur suspend le service de 40 % de sa dette

    L’Equateur suspend le service de 40 % de sa dette

    Equateur L’Equateur suspend le service de 40 % de sa dette. Après audit, il apparait qu’elle est illégitime.
    Une caricature nazi des années 1930 montrait les financiers allemands empochant les millions, et le prolétariat se faire déshabiller pour les rembourser.
    Il était un lieu commun en amérique du sud, que les dictateurs s’endettent, dans des buts à la légitimité douteuse, ou simplement pour remplir quelques poches, le sommet ayant été atteint dans les années 1970 par le dictateur Somoza.
    La bourgeoisie Nicaraguayenne bascula du côté des révolutionnaires, qui eux, ne parlaient que de partager, Somoza prenait tout, ne laissant pas même des miettes à tous les autres.

    Dans ce cas de figure aussi, les intérêts accumulés représentent plus que la totalité de la dette.
    La fiction d’une continuité de l’état arrange bien les financiers, qui arguent que, de toute façon, il faut payer.
    Les $, prêtés aux régimes, aux dictateurs, aux oligarchies, reviennent immédiatement sur des comptes à Miami, pendant que les matières premières servent à payer les intérêts.
    (la Suisse, c’est pour les dictateurs africains).
    Le cas de l’équateur est particulièrement intéressant. Il possède du pétrole, suffisamment pour être assez fiable, mais insuffisamment pour en être enrichi et accéder à une certaine dose d’autonomie.
    Le pétrole physique partait pour les USA, pendant que les revenus du pétrole partaient pour les USA aussi.
    Tout le monde était content (surtout les Etats-unis), sauf le peuple équatorien qui vivait dans la misère.

    Les résultats de l’audit ordonné par le président Correa étaient corsés. Rien n’y manquaient pour une parfaite escroquerie. Collusion, corruption, détournements de fonds, conflits d’intérêts…
    Tout un dossier judiciaire aussi invraisemblable qu’impudent.

    Dimanche 14 décembre 2008

  • Le quart d’heure de rigolade…

    Le quart d’heure de rigolade…

    Images_7 "Electricité : EDF favorable "à une évolution des prix pour refléter les coûts"  ".
    Lire : EDF veut augmenter fortement les prix.
    Edf est en effet, déjà bénéficiaire, donc on peut en conclure que les prix reflètent déjà les coûts et même au delà, et en plus, en état de concurrence parfaite telle que le veut la commission européenne, le bénéfice ne peut être que de zéro.
    Au premier semestre, il avait annoncé plus de 3 milliards de bénéfices.
    Signe de stress et de domination sociale, la progression du chiffre d’affaire n’est atteinte qu’en augmentant les tarifs, dans certains cas, très fortement.

    Le consommateur est prié de payer la gabegie EPR, sans sourciller.
    La compagnie continue à se faire le chantre du nucléaire, et pourtant, la crise d’approvisionnement s’aggrave en uranium.
    Les investissements dans les mines ont été "reportés", forme politiquement correct de l’abandon.
    Comme on consommait 67 000 tonnes à l’année, pour 40 000 produites (2006), on devrait logiquement arriver à une crise d’approvisionnement des centrales.
    Le plus gros fournisseur, le Canada, s’enfonce dans la crise économique, et il n’y a aucune raison pour que l’extraction uranifère, pas plus que l’extraction pétrolière, n’y échappe.
    D’ailleurs, les sacro-saints marchés massacrent depuis 2008 EDF, comme tout le monde, et une hausse des tarifs précipiterait la crise.

    Photo : un nouveau logo pour EDF

    Mardi 9 décembre 2008

  • Le nucléaire est trop cher.

    Le nucléaire est trop cher.

    Images_2 Le cout de l’EPR flambe de 20 % -provisoirement, plus après-, alors que le cours de l’énergie s’effondre.
    L’Opep veut reprendre la main, alors que se dessine aux USA un plan d’économie d’énergie d’autant plus carabiné que le retard est important et que les autres ne seront pas en reste.
    Il devient une évidence, que ce sera la prochaine révolution industrielle.
    Certains critiquaient mes positions vis-à-vis des producteurs d’énergie, gaz, pétrole et nucléaire, mais, le meilleur moyen d’être indépendant de ceux-ci, c’est d’être frugal en la matière, et on dispose de tous les moyens de le faire. Reste à les appliquer.

    Et avec les 4 milliards jetés par les fenêtres avec un EPR, on aurait pu économiser chaque année, un montant phénoménal d’énergie, ou équiper au minimum 500 000 foyers en thermique solaire.
    Bien entendu, la politique d’EDF en la matière devient criante de bêtise : surpayer un nucléaire vétuste en Grande-Bretagne, vouloir racheter à n’importe quel prix Constellation, ce n’est plus un choix rationnel, c’est un TOC.
    D’autant que nous vivons une période de rétractation des consommations, et en même temps, on se sait comment vont évoluer les USA à court terme, mais à moyen terme, ce sera à l’économie (d’énergie).
    Les projets pharaoniques qu’on voyait fleurir sur le nucléaire, partout dans le monde sont plombés.

    On va voir ces délires se déliter, les uns après les autres, comme on a vu l’Afrique du sud et Eskom reculer devant le nucléaire (on parlait de 12 centrales). D’ailleurs, le sentiment général est qu’il NE FAUT PAS investir dans la production d’énergie. Les cours d’EDF en bourse, comme de Constellation, baissent fortement.

    Dimanche 7 décembre 2008

  • Le plan Obama : infrastructures…

    Le plan Obama : infrastructures…

    Images J’entendais les cris de certains quand je disais que les USA étaient un pays arriéré, resté dans les années 50, voire pire.
    Aujourd’hui, c’est Obama qui le confirme.
    Son plan est simple, et sa cible facile. C’est l’investissement, particulièrement dans les économies d’énergies.
    " le remplacement des installations de chauffage anciennes et l’utilisation d’ampoules économes en électricité dans les bâtiments fédéraux, estimant que cela permettrait d’économiser plusieurs milliards de dollars ".
    Pan, autant dans les dents du PÏB. L’investissement le fera grossir, les économies, maigrir.
    " Ce plan prévoirait que les Etats perdent les subventions fédérales s’ils n’entreprennent pas rapidement des travaux de rénovation des routes et des ponts. "
    L’état déplorables des infrastructures en tout genre est reconnu, et nécessite un gros effort.

    Quand au prochain président, il trouve "inacceptable" le retard en matière d’internet : "Nous renouvellerons également notre autoroute de l’information", a-t-il dit, jugeant "inacceptable" que les Etats-Unis ne soient pas mieux classés en matière de connexion au haut débit ".
    Merci, monsieur le président, nous avons donc le même jugement sur votre pays.
    Faute d’investissements, restés dans la guerre du Viet-Nam en 1968, le pays est globalement arriéré, il a besoin de rattraper son retard, notamment en matière énergétique dont la consommation est absolument aberrante.
    Il va être sans doute passablement aidé par l’Opep qui parle d’une réduction drastique de production.
    Rattraper, ne serait-ce que les standards européens serait déjà un progrès immense.

    Dimanche 7 décembre 2008

  • Solaire pour tout…

    Solaire pour tout…

    Images_6 Le solaire sera bon pour tout.
    Pour la lumière, le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
    "Les mesures prises l’an dernier devraient permettre d’équiper 1,6 million de logements d’ici à 2012 pour atteindre les 8 millions en 2020, estime  Richard Loyen, délégué général de l’Association professionnelle de l’énergie solaire, Enerplan  ".
    Cette production énergétique regroupe solaire thermique et solaire photovoltaïque. L’un est au point et compétitif, même s’il reste cher, l’autre est un espoir.

    Bien entendu, c’est une production largement décentralisée et ne correspondant pas au schéma antérieur. Une fois l’investissement réalisé, les frais de chauffage ne sont constitués que par la part résiduelle que le solaire thermique ne peut couvrir, quoiqu’on puisse faire monter cette proportion de manière importante en augmentant la surface couverte.
    Intégrée au toit, ou fixée sur celui-ci, c’est souvent la disposition la plus judicieuse, mais d’autres solutions sont possibles : en auvent, terrasse et vérandas, toujours plein sud.
    La production insuffisante n’est que le lot de deux mois dans l’année et peut aisément être complétée.
    Le solaire photovoltaïque est, pour le moment, un placement financier, du à la générosité du législateur.
    Bien entendu, le travail de base reste le même, c’est l’isolation qui réduit encore davantage les besoins.
    Elle est souvent, d’ailleurs bien meilleur marché que toutes les innovations.
    Les professionnels sont correctement rémunérés, il n’y a que des abus marginaux. Et en plus, la main d’oeuvre est expérimentée, sauf exception.
    Bien entendu, une bonne isolation implique une VMC (la meilleure est la double flux), mais là aussi, il n’y a aucun problème pour trouver des professionnels compétents.

    Samedi 6 décembre 2008

  • Centrale nucléaire sud africaine…

    Centrale nucléaire sud africaine…

    Eskom Elle est belle et bien enterrée , on prévoyait 2 tranches de 3500 MW et de 12 milliards d’euros.
    Il est trop lourd à porter financièrement, et tout bonnement, la récession/dépression frappe à la porte de l’Afrique du sud, comme partout ailleurs.
    La compagnie nationale locale (Eskom) était pressentie par Areva pour se voir vendre 12 centrales EPR.
    En réalité, l’investissement dans les périodes économiques troublées est reporté un jour, et la rétractation des marchés permet à l’outil ancien d’assurer la demande résiduelle.
    On comprend aussi, la fragilité des projections, qu’elle soit pour l’industrie nucléaire, gazière, pétrolière ou autre.

    Elles reposent, en effet sur plusieurs postulats et dogmes. Le premier est que la vie est un long fleuve tranquille, que l’économie est linéaire, ensuite qu’il n’y aura pas de basculement du monde d’un pôle (économique) à l’autre.
    Manque de bol, si on ne connait pas le prochain caïdat économique, on voit que la puissance dominante du XX°siècle, les USA sont entrés en crise violente, suivi de ses satellites les plus proches.
    Ensuite, le ridicule visiblement ne tue pas : 12 centrales nucléaire dans un pays largement sous développé, dans LE continent le plus pauvre de la planète, ça ne choquait personne.
    Le plus étonnant, c’est que ces projections, visiblement totalement farfelues, ont pu être établies avec le plus grand sérieux, de la même manière qu’on prévoit des centaines de centrales nucléaires…

    Vendredi 5 décembre 2008

  • Baisse de la production Opep.

    Baisse de la production Opep.

    Opep L’Opep envisage de sérieusement baisser sa production pour conserver des prix hauts (75 $ pour les saoudiens).
    Cette tentative d’ajustement devrait, comme toutes les fois, s’avérer vaine.
    Pourquoi ? Parce que, les quantités consommées chutent et chutent fortement, sans commune mesure avec la baisse de production envisagée à chaque fois (ce n’est pas la première) et que d’autre part, la crise affrontée, n’est pas une crise pétrolière.

    C’est une crise de paupérisation, de la demande globale, et d’éclatement de la bulle de crédit.
    Contraints et forcés, les consommateurs n’ont pas d’autre alternative que d’économiser et se rabattre sur leur salaire.
    Une chaine de magasin britannique, Woolworths, est menacé de liquidation, et ce n’est pas la seule. Mais le plus grave, c’est que cette défaillance arrive AVANT noël.
    D’une manière générale, les enseignes sont de très grands générateurs de cash, ne serait ce qu’en jouant avec le différé entre l’encaissement et les achats, d’une part, et d’autre part, leur marge, en la matière, est importante, alors que leurs frais sont souvent fixes, et à date fixes.
    Il faut donc une crise TRES sévère pour les mettre sur le flan, hors, bien sûr, commerce spécialisé, comme par exemple le meuble, qui souffre, lui de crises cycliques.
    Les baisses annoncées, 1.5 % ou 3.4 %, frisent au contraire, le ridicule.
    Jamais une telle baisse n’aurait eu un tel impact sur les enseignes.
    On doit s’attendre à des artifices comptables, comme d’habitude.
    La crise qui atteint une société ayant  déifié la consommation est visible dans la mort d’un employé de Wal-Mart, piétiné par la foule, au moment des soldes du "Black Friday".

    La bestialité des comportements, le refus des clients de sortir après le drame, démontre un signe de stress absolu.
    Contre cela, les mesures techniques de l’Opep ne peuvent rien.
    Les gouvernants ont fait la leçon aux citoyens pendant des années, expliquant gravement que "l’Oéconomie", c’était ceci et cela.
    Pour le moment, ce sont les citoyens qui expliquent aux gouvernants ce que c’est l’économie.
    Et le retour sur terre est rude, y compris pour l’Opep.

    Lundi 1°septembre 2008