Il n’y a souvent rien de tel que l’approche d’une catastrophe pour que les énergies convergent et fassent échouer les problèmes prévisibles.
Le bâtiment est à la croisée des chemins.
On attend un début d’année 2009 encore soutenu, mais avec le siphonnage des carnets de commande, c’est la deuxième partie de l’année qui va poser problème, encore que les commandes d’ici juin 2009 devraient combler en partie le trou, mais, pour 2010 et 2011, cela risque d’être le grand vide.
La raison d’espérer, pour le bâtiment, c’est le grenelle de l’environnement.
Comme je l’ai déjà dit, maints fois, le bâtiment, c’est 50 % de la consommation énergétique en France, et cette consommation peut être réduit aisément de moitié, d’une manière plus complexe à pratiquement rien, et en tout cas, à une fraction de la part actuelle.
Ce n’est même pas compliqué. C’est le plus souvent de l’isolation. Globalement, 31 millions de logements, c’est un marché de 600 milliards pour la Capeb, arguant une dépense de 30 000 euros par logements.
On peut faire remarquer que la simple règle de calcul, c’est plus de 900 milliards, et probablement le chiffre réel sera de 1500 milliards.
Voilà. Quand on parle aux sentiments, on voit la conversion expresse et le chemin de Damas de la profession.
Il suffit de mettre quelques centaines de milliards sur la table.
Sans compter l’impact sur le reste.
On risque aussi de beaucoup détruire.
Nico, des sous !
Lundi 1 décembre 2008
















